[Avril 2007] Intrusion, rêve de liberté - San
- Vuld Edone
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"Rouge sang", Zarathoustra aurait certainement la clé de l'énigme mais pas moi.
En lisant ce texte, je me suis demandé :
1. Est-ce que je rêve différemment du commun des mortels ?
2. Mais qu'est-ce que cela signifie ?
3. Mais où veut-elle en venir ?
4. Mais qu'est-ce que je vais pouvoir dire ?
Donc pour cette passionnante analyse je n'ai que "rouge sang", du dragon et du pégase, des boules de feu, énormément d'éléments repris du précédent chapitre comme le vol mais aussi ce "rouge sang" persistant et surligné par sa position en phrase finale insistante (assonance en [ã], répétition de "rouge").
Alors pour faire court, je ne comprends plus rien du tout. 'Comme le vague doute qu'il doit s'agir d'une romance, sans plus.
Le champ sémantique du feu est omniprésent, boules de feu, enfer, flammes, rouge flamboyant. Dix contre un que Zara' pourrait l'expliquer.
Désir de vol rapide, "sens ravivés par la fraîcheur" avec description d'une cascade humide, donc eau en contraste avec le feu qui va suivre (et le précède déjà, Dilgan contre Linoï, ou pas... également une très forte insistance, à la fin, sur le mot "roche".d’où le regard embrasse la région toute entière
J'aurai au moins eu ma réponse quant à ma question numéro quatre.
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- San
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Cela parle entre autres du chapitre suivant.ce "rouge sang" persistant et surligné par sa position en phrase finale insistante
Un combat, du feu et du sang, mais aucune conséquence pour le moment, pourtant ça va venir.
Ca, c'est sûrement vrai.Comme le vague doute qu'il doit s'agir d'une romance, sans plus.
Ce chapitre est une étape romantique dans l'histoire. C'est aussi un calme inquiétant avant une tempête qu'on sait voir venir (comme dans le chapitre précédent).
C'est une banale opposition d'éléments. J'aurais peut-être dû faire manipuler des gerbes d'eau à Linoï, pour que ce soit encore plus clair...donc eau en contraste avec le feu qui va suivre (et le précède déjà
Mais le principe, c'est qu'ils sont plus ou moins à égalité avec leurs pouvoirs.
Et puis aussi, voir chapitre suivant... (mélange de regret et de joie de ne pas l'avoir publié avec).
Ca se passe dans une sorte de grand canyon aride, et après leur vol (liberté) il n'y a plus rien autour d'eux, que de la roche (et le soleil). A part une meilleure présence et l'aspect visuel sympathique, les roches auraient pu être du sable.également une très forte insistance, à la fin, sur le mot "roche".
En tout cas, c'est le désert chaud et rouge qui doit passer ici. C'est un endroit particulier, hors du temps et de l'espace. Et il n'y fait jamais nuit, bien que le soleil puisse se coucher. Le seul aspect connu de cet endroit est le désert chaud et rouge, pas noir. Bref, je suppose que c'est possible que l'insistance sur le mot "roche" soit une insistance sur ce paysage (par son aspect).
Et encore merci pour ta critique
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- gilfuin
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La question est: est ce que j'ai eu le sourire tout le long?
Il y a quand meme des erreurs à mes yeux. D’autre part, j’ai aussi certaines remarques à faire pour améliorer ton texte et sa profondeur, mais tu seras la seule juge de mes mots.
Commençons donc par le commencement :
Le tonnerre à la limite, mais l’éclair n’explose pas. D’ailleurs une explosion détonne, elle n’éclaire pas. (excusez ce petit jeu de mot)l’éclair a explosé
De plus tu répètes à peine 10 mots plus loin exactement la même chose. L’entame aurait plus être plus explosive sans ces lourdeurs (répétition et cohérence).
Ca ressemble presque à de l’impératif…seulement la phrase juste avant, tu dis justement qu’ils sont séparés. Contradiction ?Ils ne doivent pas se séparer dans cet endroit
D’ailleurs tu t’en rends compte toi même, car dans la phrase suivante tu poses une question au conditionnel (« comment pourraient ils se retrouver ? ») qui est le mode que tu aurais du utiliser pour ce Quote.
Le paragraphe suivant s’attache à montrer que Linoï n’est pas du tout obsédée par Dilgan. Et meme si c’était volontaire, je trouve ca assez mal amené puisque je ressens une rupture de la progression ici.
Sur ma feuille, j’ai écrit : « manque de transposition de la réalité ou de personnification des sentiments ».
A ce moment de la lecture, j’ai conscience que la pensée de Linoï est une volonté de ta part pour revenir un peu sur l’antagonisme (certes attractif) des personnages…mais ca provoque une réelle rupture avec ce chapitre 2,5 où tu décris une Linoï obsédée par Dilgan et où meme le temps n’a pas d’effet sur son souvenir (d’ailleurs il défile au rythme des jours, nuits, semaines, mois…etc…). Comment peut elle oublier cela dans son rêve ?
L’antagonisme est à nourrir, je le conçois, mais pas au point d’annihiler la réalité. Sur l’aspect transposition et personnification, j’y reviendrai en conclusion.
Ressentant le besoin d’effacer cette rupture, le dialogue qui suit vient directement pour réparer l’erreur avec un échange de vannes qui se termine en pardon. Désolé, mais ça refait une rupture. La progression aurait pu être mieux faite.
Et on passe donc direct à :
Alors que quelques secondes avant elle était prête à abandonner Dilgan et tracer la route.Linoï les apprécie bien volontiers
Continuons :
Le fana ?Hé, le fana des boules de feu
Encore un terme qui brise le ton du texte.
J’ai la sensation que beaucoup d’entre nous (j’en fais partie) écrivent les dialogues en faisant un jeu de role, en essayant d’incarner le personnage et d’imaginer ce qu’il pourrait bien dire. Et ca donne cette familiarité dans la plupart des répliques.
Hors je pense que c’est une grossière erreur.
Le jeu de role, c’est bon pour le cinéma, puisque l’image est derrière pour expliquer la réaction et soutenir le dialogue (voir au théâtre => jeu de role, jeu d’acteur). Mais à l’écrit, c’est totalement différent et je m’en rends compte en tant que lecteur (d’ailleurs je porterai désormais un soin tout particulier au dialogue à l’avenir). Les mots sont seuls pour se défendre, en tête à tête avec l’imagination des lecteurs. Du coup, chacun d’entre eux a son importance et influence le ton du texte.
Le personnage aurait très bien pu dire cette phrase, ok. Mais était ce vraiment utile, indispensable à sa construction dans le récit ?
A mon avis, non. Hormis, si vraiment ca fait partie de sa personnalité (du coup les mots donneront des informations importantes), les expressions de ce type nuisent à l’ambiance du texte.
Surtout dans un récit qui se veut un reve.
Ensuite vient encore des comparaisons un peu contradictoire ou inappropriée:
une bombe lancée à pleine vitesse contre le vent
et
un pilote invisible avait coupé leurs moteurs
Un coup tu les compares à une bombe, un coup à un véhicule à moteur avec un pilote...je trouve ca assez hasardeux de tenter des comparaisons si différentes à quelques mots d'intervalle. Autant comparé à un seul des deux, mais en variant les termes. Ca aurait approfondit l'impression que tu voulais donner.
Ensuite on a droit à un sympathique voyage, qui me semble assez bien mené. Feurnard parle de redite du vol, mais là j'y vois une autre facette. Dans le chapitre 4, tu axes le vol sur le pouvoir qu'il représente, la découverte des possibilités de leur esprit...dans ce passage, le vol est pris plus au premier degrès avec cette notion de liberté et de plaisir/tranquillité. D'ailleurs Dilgan est totalement absorbé par le paysage.
D'ailleurs moi aussi et j'ai oublié de noté en lisant. Du coup j'ai rien à dire jusqu'à:
une boule de feu
Et voilà, ca me titille un peu. Surtout quand ensuite je lis:
Je trouve le champ lexical du feu trop présent voir trop répétitif et au final trop lourd.qu'il l'asperge de feu
D'autant qu'au final, tu opposes le feu de Linoï au feu de Dilgan... ca me parait assez maladroit.
L'astuce aurait été de dire simplement "une boule d'énergie", ce qui aurait créé une différence entre le feu de dilgan et le pouvoir de Linoï. Et ca aurait surtout évité ce méli mélo enflammé.
Si tu as lu ma critique sur la chap 4, j'y fais mention de ce genre de passage dont tu te sers beaucoup et qui nuisent à la continuité de l'action puisque j'y vois ton intervention plutot que celle d'un élément de l'histoire.essayons de la faire brulante pour changer
Surtout qu'en fait tu fais cette intervention pour renforcer l'absence de "brulure" et ainsi contraster avec la fin. Je trouve le procédé douteux, surtout comme je l'ai déjà dit, devant ta capacité à bien écrire. Ce genre d'élément devrait etre intégré au texte et pas seulement faire l'objet d'une remarque de coulisse.
Là j'ai écrit: "la rivalité est là mais il manque la complicité".<< Je ne m’attendais pas à te revoir intacte dans mon dos, traîtresse, et tu oses m’attaquer deux fois par derrière ! lui crie-t-il en revenant.
- Tu oses bien t’attaquer à une frêle jeune femme, misérable gredin.
- Frêle, je n’y crois pas, et jeune femme, ça reste à voir ! >> ricane-t-il en talonnant son dragon, pour s’éloigner à toute vitesse, poursuivi aussitôt par Linoï, qui l’invective en riant.
Certes tu rajoutes des éléments "riant", "ricane" et tu les fais parler de manière ironique, mais certains mots sont un peu trop...dur? je ne saurais dire.
En tout cas après ce combat aérien, je trouve qu'il aurait fallu renforcer cette complicité un peu plus. C'était ta volonté, mais il en aurait fallu un peu plus à mes yeux (et oui, ce n'est que mon avis :d).
Autre passage où il aurait fallu en rajouter: l'intervention du soleil.
On est dans un reve? et tu ne cesses de prouver au fil du texte que finalement, ils en sont les seuls maitres.
Donc ce soleil qui conclue la scène devrait émettre chez eux quelques questionnement. "Est ce que c'est moi qui fait apparaitre ca?", "est ce que la brulure est réelle?"...etc...et je trouve ca dommage que ca ne soit pas le cas.
D'autant que (je vais faire une remarque que j'avais déjà fait sur le chapitre 2): le passage est froidement réel sans cette relation reve/pouvoir de l'esprit/réalité.
La conclusion, on s'y attend un peu:
C'est bien, mais j'aurais préféré que ce soit amené autrement(je l'ai dit plus haut). Car j'ai parfois la sensation de ne plus etre dans le reve....brulant
Commentaire général sur le texte:
Ben, ca avance et j'ai de plus en plus la sensation que l'histoire est un prétexte à l'exploration des sentiments des deux personnages et donc de leur relation. Ce qu'il y a autour n'a pas tant d'importance finalement et c'est pour ca que j'y note pas mal de lacune.
Surtout que tu mets certains éléments en place:
Notamment ce pouvoir de l'esprit qui finalement est à l'origine du moindre mot de ce texte et de la moindre image qui se dessinent aux yeux des personnages.
Ce pouvoir et le lien que les personnages ont avec lui n'est pas si développés que ca. On a le résultat du pouvoir (le vol, la magie, les monstres mythiques, le rouge sang, etc...) mais il n'est pas approfondit en tant que tel.
Une autre remarque qui me vient à l'esprit serait: Et le réel dans tout ca?
Le texte parait tellement réel par moment (dans le sens qu'il se détache du reve) qu'il se distingue trop, à mon gout, de la réalité.
En gros: où sont les liens entre la Linoï du réel et la Linoï en reve. Je ne dis pas qu'il faut intégrer des éléments du réel à l'état brut.
Non, j'avais plutot pensé à une personnification de certaines choses, ou une matérialisation de la pensée.
Au hasard:
=> l'obsession de Linoï pour Dilgan
=> son célibat.
=> l'intrusion et son sentiment d'insécurité.
=> son ordinateur.
=> son ami d'internet.
=> etc...
Je pense qu'il aurait fallu les faire apparaitre sous une forme différente puisqu'on est dans le reve de Linoï pour rendre cette histoire un peu plus crédible.
D'autant que ca aurait permis la confrontation de Dilgan à la réalité de Linoï et inversement. Bref, tout un tas de situation qui me paraisse interessante dans la relation des deux personnages.
Mais peut etre est ce prévu?
Je concluerai en disant que l'ensemble m'a bien plu, parce que...parce que! Ya de très grosses qualités d'écriture (je ne les ai pas noté et ca peut laisser penser que je n'en ai pas trouvé pourtant c'est loin d'etre le cas). Et puis j'ai fini par m'attacher à ces personnages.
Je suis toutefois curieux de savoir où tu veux mener leur relation. Et j'espère etre surpris.
Voilà pour mon commentaire.
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- San
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La critique n'en sera que plus profitableLa question est: est ce que j'ai eu le sourire tout le long?
Il y a quand meme des erreurs à mes yeux.
Disons que naturellement je n'hésiterais pas à le dire comme ça... (et ce n'est pas un banal éclair, il est spécial, il a rempli sa barre d'overdrive avant quand même!). Donc, il faut que je précise mon image. Quelque chose comme "empli de toute l'énergie qu'il a pu trouver, l'éclair se décharge en une grande explosion" => Mais voilà, l'éclair c'est normalement la décharge de la différence de potentiel entre ciel et terre donc il y aura toujours une petite inexactitude dans mon éclair, c'est que celui-ci ne se décharge pas tout de suite. Je tourne un peu en rond, non?...Citation:
l’éclair a explosé
Le tonnerre à la limite, mais l’éclair n’explose pas. D’ailleurs une explosion détonne, elle n’éclaire pas. (excusez ce petit jeu de mot)
Je vais essayer de faire mieux.De plus tu répètes à peine 10 mots plus loin exactement la même chose. L’entame aurait plus être plus explosive sans ces lourdeurs (répétition et cohérence).
C'est juste, je pense à remplacer le "ils ne doivent pas se séparer" par "il serait si facile de se perdre dans cet endroit". J'avais modifié ce passage après écriture, mais mal. Ce sera corrigé.conditionnel (« comment pourraient ils se retrouver ? ») qui est le mode que tu aurais du utiliser
Mais elle essaie dans tout le chapitre 2.5 de se convaincre que ce n'était rien, qu'elle n'y pense plus et qu'elle est bien mieux maintenant avec son ptit copain.ce chapitre 2,5 où tu décris une Linoï obsédée par Dilgan et où meme le temps n’a pas d’effet sur son souvenir
Et dans son rêve, c'est le principe, elle ne pense plus à grand chose, et Dilgan non plus. Allez savoir ce qu'il pensait vouloir faire et trouver en s'incrustant dans le rêve de Linoï? Pourtant ils évoluent dans le monde des rêves et m'ont l'air très bien comme ça.
Cependant tu as raison.
Tu en reparles plus loin donc je vais répondre à tout en même temps.
Il y a deux catégories d'éléments du réel qui sont cachés aux personnages dans le rêve : ceux qui n'ont aucune incidence, et ceux qui peuvent tout bouleverser. Quand je dis aucune incidence, c'est si peu que je suis d'accord et je compte bien en glisser rapidement (après refonte du chapitre 2.5).
Je crois bien que mes deux personnages se sont trouvés en rêve comme ils n'auraient jamais pu le faire en réalité. Et lorsque l'un ou l'autre ou les deux rappelleront des éléments incidents de la réalité dans le rêve, cela détruira tout ou partie de ce qu'ils ont en rêve. Par exemple, si Linoï se souvient de son insécurité, du danger que représente Dilgan et de son obsession : ça n'ira plus du tout je pense.
Et ce qu'ils ont en rêve va se renforcer au fil du temps. Peut-être qu'au final... Dans un moment... Ils pourront tout savoir et tout garder, mais pas maintenant, n'est-ce pas?
Cf chapitre suivant.=> son ami d'internet.
Mais tu as raison car il en faut avant et davantage (après refonte 2.5).
Et le reste de tes idées sont de bonnes idées que je vais mettre à profit
Là aussi c'est juste, et si on ne ressent pas clairement leur attachement, on se doute qu'il existe. Je tâcherai de le mettre plus en avant.L’antagonisme est à nourrir, je le conçois, mais pas au point d’annihiler la réalité.
A remplacer.Le fana ?
Encore un terme qui brise le ton du texte.
C'est vrai, je vais retravailler ça.Un coup tu les compares à une bombe, un coup à un véhicule à moteur avec un pilote...je trouve ca assez hasardeux de tenter des comparaisons si différentes à quelques mots d'intervalle. Autant comparé à un seul des deux, mais en variant les termes. Ca aurait approfondit l'impression que tu voulais donner.
Et il y a une dernière chose, dont on se rendra mieux compte un peu plus tard, c'est qu'ils accumulent des pouvoirs et pourront se servir de la somme par la suite. Enfin, s'ils s'en rendent compte eux-mêmes, et s'ils ne perdent pas la boule avantDans le chapitre 4, tu axes le vol surle pouvoir qu'il représente, la découverte des possibilités de leur esprit...dans ce passage, le vol est pris plus au premier degrès avec cette notion de liberté et de plaisir/tranquillité. D'ailleurs Dilgan est totalement absorbé par le paysage.
Je me demande si Linoï ne va pas se mettre à jeter des orbes de glace. Je n'ai pas joué si longtemps à Diablo pour rien après tout Et j'aime bien le bleu aussi.L'astuce aurait été de dire simplement "une boule d'énergie", ce qui aurait créé une différence entre le feu de dilgan et le pouvoir de Linoï. Et ca aurait surtout évité ce méli mélo enflammé.
Pourquoi ce chapitre était-il totalement enflammé à la base? J'étais sans doute dans une période très "feu"... Au moins, on peut toujours changer.
C'est Linoï qui est censée penser ça. Jusque là, les boules de feu ne brûlaient pas du tout (ils se brûleraient avec sinon, héhé). Je voulais donc insister ici sur le fait qu'ils doivent penser à ne pas se faire mal tout en créant leurs boules pour faire du mal à l'autre. Donc ce n'est pas assez clair et je vais l'écrire plus précisément.essayons de la faire brulante pour changer
Et tu as raison, je peux montrer qu'elle le pense autrement que par le procédé entre tirets (je me laisse parfois un peu emporter). Ce sera sans doute glacé à la place, mais ça ne change rien.Ce genre d'élément devrait etre intégré au texte et pas seulement faire l'objet d'une remarque de coulisse.
Ils ne sont pas ironiques dans ce passage, mais ils se laissent emporter par une sorte de rage. Dilgan s'en tire avec seulement quelques cheveux cramés : ce n'est peut-être pas assez clair, mais ça aurait pu être bien pire, et c'était vraiment dangeureux.tu les fais parler de manière ironique, mais certains mots sont un peu trop...dur? je ne saurais dire.
Donc il faut que je précise le danger. Dilgan va remarquer ses cheveux cramés et froncer les sourcils en se disant que ça aurait pu mal finir, en fait de chamaillerie. Enfin, quelque chose comme ça.
Exactement : après la remarque de Dilgan sur ses cheveux cramés, Linoï va revenir à plus de sérieux elle aussi et s'inquiéter de la rage qui s'est emparé d'eux. Très bonne idée! (si ça ne fait pas trop "réel" ce sera corrigé en ce sens).En tout cas après ce combat aérien, je trouve qu'il aurait fallu renforcer cette complicité un peu plus
Ou bien c'est ce que je veux que vous croyiez ( Je plaisante, peu importe).et tu ne cesses de prouver au fil du texte que finalement, ils en sont les seuls maitres.
Ce n'est pas si simple que ça, les personnages ne vont pas se dire qu'ils sont les seuls à l'origine de tout ce qu'ils voient et ressentent, car si tout est en eux, et que rien ne vient d'ailleurs, à quoi bon apprécier ce rêve et le trouver fantastique, et à quoi bon le vivre?Notamment ce pouvoir de l'esprit qui finalement est à l'origine du moindre mot de ce texte et de la moindre image qui se dessinent aux yeux des personnages.
Ce pouvoir et le lien que les personnages ont avec lui n'est pas si développés que ca. On a le résultat du pouvoir (le vol, la magie, les monstres mythiques, le rouge sang, etc...) mais il n'est pas approfondit en tant que tel.
Pourtant ça paraitrait tellement sensé! Les rêves ne sont rien d'autre qu'une manifestation de notre subconscient. Rien ne vient d'ailleurs. Mais je ne suis peut-être pas la seule à les trouver fantastiques et un rien venus de nulle part aussi. Cela va peut-être au-delà de ce qu'il y a dans notre petite tête bien rangée. Cela vient du désordre, pour commencer. Cela ne vient pas de la volonté, non plus. Les pouvoirs spéciaux de mes personnages peuvent venir de leur volonté... Mais pas tout ce dont ils rêvent, et loin de là.
Cela vient peut-être de tout ce qui n'est pas notre volonté. Du monde et d'une relation unique et partagée par tous que l'on a avec une entité "cosmique" qui nous dépasse. Qui sait (mwarf ).
Enfin, dans le cas présent, cela vient aussi de Linoï et de Dilgan et de la mise en présence des deux. C'est cette équation qui devient intéressante (alors bien sûr, l'histoire parle de ça). Leur pouvoir n'est pas total, et je vais en venir au point que cela soit clair, mais on a des pistes à ce sujet : Linoï ne peut pas expulser Dilgan de son rêve, et Dilgan ne peut pas se rappeler de Linoï même s'il essaie consciemment, par exemple.
Il peut s'agir du fait que en réalité elle ne voulait vraiment l'expulser ou qu'il ne tient pas à se rappeler de tout ça. Alors, le pouvoir de l'esprit ne tient pas compte de la volonté du propriétaire de l'esprit? C'est encore pire que ce que je pensais
Hmmm... Il faut que j'y pense encore... Tu pourras peut-être m'aider à clarifier ce que j'ai voulu dire, car ça me dépasse pour l'instant.
Merci au passage pour tes encouragements. Et bien j'espère aussi que tu seras surpris alors, et sois assuré que moi, je le serai.Je suis toutefois curieux de savoir où tu veux mener leur relation. Et j'espère etre surpris.
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- Vuld Edone
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Ca change tout. On ne fait pas une opposition pour le plaisir d'opposer. Mais bon, j'ai un peu l'impression de prêcher au désert donc on s'arrête là.Ce sera sans doute glacé à la place, mais ça ne change rien.
Il n'y a pas lieu de parler de la dynamique des rêves si le texte n'en parle pas.Alors, le pouvoir de l'esprit ne tient pas compte de la volonté du propriétaire de l'esprit? C'est encore pire que ce que je pensais
Dans le texte, deux hypothèses :
- la "soeur" de Linoï, celle qu'elle évoquait au chapitre deux, premier dialogue, mènerait la danse
- chacun des deux personnages limite l'autre et leurs deux mondes mélangés en forment un qu'ils ne peuvent dès lors plus prévoir et contrôler.
La question de l'inconscient n'a jamais été posée, voir mes remarques sur le chapitre deux, ajouté à l'activité et la conscience d'activité des deux personnages. Je ne croirais pas une option "inconscient" pertinente à l'heure actuelle et dans le texte. D'ailleurs le champ "jeu vidéo" met aisément à mal une telle hypothèse.
Quant à l'idée d'un monde indépendant d'eux, rien ne l'a encore avancé. La clairière, le bateau et la ville se rattachent à eux, la plaine de feu apparaît déserte et en cela ne pose pas de problèmes.
Je confirme, c'est loin d'être clair. A mes yeux ils sont en "god mode", l'invisibilité du pégase l'a prouvé. De plus leurs dialogues, une fois encore, balaient toute conception d'intensité. En clair ils s'amusent.Dilgan s'en tire avec seulement quelques cheveux cramés : ce n'est peut-être pas assez clair, mais ça aurait pu être bien pire, et c'était vraiment dangeureux.
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- San
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Mais c'est sûr que je les préfèrerais sur un pied d'égalité que capables de s'annihiler l'un l'autre.
Pour le reste, je prends bonne note de tes remarques, Feurnard.
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- gilfuin
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Mais elle essaie dans tout le chapitre 2.5 de se convaincre que ce n'était rien, qu'elle n'y pense plus et qu'elle est bien mieux maintenant avec son ptit copain.
Je ne l'ai pas vécu comme ca, à moins que ce soit au centre des changements que tu as fait entre les deux versions.
Ya vraiment un moment où Linoï ne pense plus qu'à Dilgan et je crois que quoiqu'elle pense après, ce passage reste encré dans l'histoire et nous fait penser qu'au plus profond d'elle sommeille le désir fou de le revoir, de le connaitre (pour revivre cette étrange rencontre sur le coin du lit?).
Et lorsque l'un ou l'autre ou les deux rappelleront des éléments incidents de la réalité dans le rêve, cela détruira tout ou partie de ce qu'ils ont en rêve. Par exemple, si Linoï se souvient de son insécurité, du danger que représente Dilgan et de son obsession : ça n'ira plus du tout je pense.
Et ce qu'ils ont en rêve va se renforcer au fil du temps. Peut-être qu'au final... Dans un moment... Ils pourront tout savoir et tout garder, mais pas maintenant, n'est-ce pas?
C'est une chose bien retranscrite, le fait que justement, certains sentiments n'apparaissent pas dans le reve.
Mais...qu'est ce que cela signifie?
Pour moi, j'y vois un personnage qui refoule ses sentiments. On ne connait pas trop Dilgan dans le réel, mais elle, en lisant, je suis persuadé qu'elle fait un taboo de certains sujets et ils n'apparaissent donc pas dans ses reves...pourtant, cette insécurité, cette obsession, ce danger existe. Linoï les a vécu. Ils sont dans son subconscient et d'une manière où d'une autre il faudrait les introduire.
Ca aurait un principal interet:
=>Montrer que ce monde du reve n'est pas si "controlable" qu'il n'y parait. Si seule leur conscience leur permet de décider si ils volent, ou si ils lancent des boules de feu, alors il manque à mon sens pour rendre ce monde crédible, la partie subconsciente des personnages...toutes ces choses qu'ils ne maitrisent pas et qui vont faire obstacle à leur "aventure". Obstacle est souvent synonyme d'étape dans un récit. J'y vois donc la possibilité de les faire progresser.
Maintenant attention, c'est seulement ma façon de voir les choses. Il se peut que ca n'ait aucun interet selon la manière dont tu veux poursuivre l'histoire. Je me base ici sur le fait que tu veux approfondir la relation qui lie les deux personnages et ces conclusions découlent de ce constat.
A propos de l'opposition : ils s'opposent déjà quand même...
Mais c'est sûr que je les préfèrerais sur un pied d'égalité que capables de s'annihiler l'un l'autre.
Je rejoinds ce que tu dis. Un opposition sans but n'aurait aucun...but?
Ma remarque se portait surtout sur le fait qu'il est difficile de distinguer les éléments qui s'affrontent. Donc sans aller jusqu'à l'opposition, un simple moyen de distinction renforcerait le combat un peu brouillon en l'état.
Ce n'est pas si simple que ça, les personnages ne vont pas se dire qu'ils sont les seuls à l'origine de tout ce qu'ils voient et ressentent, car si tout est en eux, et que rien ne vient d'ailleurs, à quoi bon apprécier ce rêve et le trouver fantastique, et à quoi bon le vivre?
Pourtant ça paraitrait tellement sensé! Les rêves ne sont rien d'autre qu'une manifestation de notre subconscient. Rien ne vient d'ailleurs. Mais je ne suis peut-être pas la seule à les trouver fantastiques et un rien venus de nulle part aussi. Cela va peut-être au-delà de ce qu'il y a dans notre petite tête bien rangée. Cela vient du désordre, pour commencer. Cela ne vient pas de la volonté, non plus. Les pouvoirs spéciaux de mes personnages peuvent venir de leur volonté... Mais pas tout ce dont ils rêvent, et loin de là.
Cela vient peut-être de tout ce qui n'est pas notre volonté. Du monde et d'une relation unique et partagée par tous que l'on a avec une entité "cosmique" qui nous dépasse. Qui sait (mwarf Kirby malin).
Enfin, dans le cas présent, cela vient aussi de Linoï et de Dilgan et de la mise en présence des deux. C'est cette équation qui devient intéressante (alors bien sûr, l'histoire parle de ça). Leur pouvoir n'est pas total, et je vais en venir au point que cela soit clair, mais on a des pistes à ce sujet : Linoï ne peut pas expulser Dilgan de son rêve, et Dilgan ne peut pas se rappeler de Linoï même s'il essaie consciemment, par exemple.
Il peut s'agir du fait que en réalité elle ne voulait vraiment l'expulser ou qu'il ne tient pas à se rappeler de tout ça. Alors, le pouvoir de l'esprit ne tient pas compte de la volonté du propriétaire de l'esprit? C'est encore pire que ce que je pensais Clin d'oeil
Hmmm... Il faut que j'y pense encore... Tu pourras peut-être m'aider à clarifier ce que j'ai voulu dire, car ça me dépasse pour l'instant.
Ce que tu dis, reprend un peu l'argument que j'ai apporté plus haut au sujet du subconscient. Sauf que j'aurais p'tet remplacé quelques mots.
Dans le reve (tel que tu nous le décris dans ce monde fantastique):
=> la volonté, la conscience, l'esprit des personnages est pleinement en action. Ils peuvent agir, décider, refuser, créer, discuter...et le résultat est concret, presque réel.
=> le subconscient n'est que dans le décor et dans les éléments qu'ils ne connaissent pas encore. La ville, le soleil, l'air qu'ils respirent (ou pas).
La question que tu dois te poser toi, c'est qui est le vrai maitre de l'histoire?
Le conscient ou le subconscient?
Pour le moment, je pencherai pour le conscient, ce qui donne une teinte très "réelle" à ce reve, d'ailleurs je crois t'avoir dit que c'est peut etre "trop" réel.
Il manque à mon sens l'impact du subconscient, qui n'est pour le moment que passif dans l'action.
Alors, le pouvoir de l'esprit ne tient pas compte de la volonté du propriétaire de l'esprit?
Le subconscient est ainsi fait qu'en fait il ne cache que ce qu'on veut bien y cacher. En clair...meme lui fait partie de notre volonté. Meme lorsque je me fais mourir en reve, c'est en fait une partie de moi qui a décidé que ca se passerait ainsi. Je l'ai mal vécu...pourtant c'est moi meme qui me fait vivre ce moment là.
Ainsi, quelque soit le pouvoir qu'elle puisse avoir dans son reve, Linoï n'y représente que ce que sa volonté veut bien y représenter. Meme Dilgan au final, qui semble "s'introduire" dans son reve, ne semble etre là que parce que Linoï le veut bien.
Et tu le dis toi meme.Linoï ne peut pas expulser Dilgan de son rêve, et Dilgan ne peut pas se rappeler de Linoï même s'il essaie consciemment, par exemple.
Est ce que c'est plus clair? ou est ce que c'est trop subjectif? ou est ce que tu as tout simplement d'autres questions?
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Non, cela fait partie de l'idée d'origine. Mais que l'impression persistante soit celle que Linoï ne veut pas l'oublier et veut le retrouver, c'est ce que je voulais. C'est connu, ça ne sert à rien d'essayer de se forcer à oublier. Même quand on a l'illusion que ça marche...Citation:
Mais elle essaie dans tout le chapitre 2.5 de se convaincre que ce n'était rien, qu'elle n'y pense plus et qu'elle est bien mieux maintenant avec son ptit copain.
Je ne l'ai pas vécu comme ca, à moins que ce soit au centre des changements que tu as fait entre les deux versions.
Oui, c'est en partie pour ça que les animaux chargent, que Linoï manque de cramer Dilgan et de le balancer par dessus bord, et c'est aussi pour ça qu'elle se fait empoisonner (Dilgan agit à chaque fois dans le sens inverse).pourtant, cette insécurité, cette obsession, ce danger existe. Linoï les a vécu.
Le personnage qui refoule ses sentiments, je suis tout à fait d'accord. En somme, j'ai la plupart des éléments en place, mais ils ne sont peut-être pas très bien introduits ou encadrés, et puis ils ne sont pas expliqués du tout. Mes personnages ne discutent pas de ça, ils devraient sans doute? On m'a reproché des trucs sur les dialogues, et c'est vrai qu'ils sont un peu à côté de la plaque... Je devrais chercher de ce côté là.
C'est très bien vu. Je ne suis pas sûre de savoir comment on pourrait faire autrement. Mais j'ai dans la tête une progression lente, peut-être trop lente pour que ça se sente pour le moment du moins.toutes ces choses qu'ils ne maitrisent pas et qui vont faire obstacle à leur "aventure". Obstacle est souvent synonyme d'étape dans un récit. J'y vois donc la possibilité de les faire progresser.
Voyons, du feu contre des rochers? ça serait pas mal! (j'ai quelque chose contre les boules d'énergie, je trouve ça un peu vague). Et ça ne dénoterait pas du tout par rapport au décor de la fin de chapitre.Donc sans aller jusqu'à l'opposition, un simple moyen de distinction renforcerait le combat un peu brouillon en l'état.
Oui, c'est très juste ça... Je voudrais une place importante du subconscient (remarque, la suite rectifie un peu le tir) Je crois qu'un ou deux dialogues éclairés pourraient jouer pas mal, mais sinon... (que le conscient soit maître ne me choque pas, par contre, après tout pourquoi pas?)La question que tu dois te poser toi, c'est qui est le vrai maitre de l'histoire?
Le conscient ou le subconscient?
Ca me donne des idées... Je vais repasser sur les chapitres précédents car faire bouger le décor, c'est une chouette idée.Il manque à mon sens l'impact du subconscient, qui n'est pour le moment que passif dans l'action.
Ahlala, mes héros sont vraiment mal barrés alors...Meme lorsque je me fais mourir en reve, c'est en fait une partie de moi qui a décidé que ca se passerait ainsi. Je l'ai mal vécu...pourtant c'est moi meme qui me fait vivre ce moment là.
Si on rêve qu'on meurt, (enfin dans ce cas c'est plutôt un cauchemar) c'est donc qu'on voulait vivre la mort? Pourquoi? Pour voir comment c'est? Pour se décourager de recommencer? Ou pour avoir moins peur de la mort?...
Tu rejoins une remarque d'Imperator je crois à propos des deux premiers chapitres... Dilgan comme création de l'esprit de Linoï. S'il est là, c'est parce qu'elle l'a mis là, et peut-être qu'il n'existe que par la volonté de Linoï, sans exister vraiment. (mais c'était juste un espoir, on n'y croit pas trop).Meme Dilgan au final, qui semble "s'introduire" dans son reve, ne semble etre là que parce que Linoï le veut bien.
Oui, vraiment, et merci gilfuin.Est ce que c'est plus clair?
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- gilfuin
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et puis ils ne sont pas expliqués du tout. Mes personnages ne discutent pas de ça, ils devraient sans doute?
Je pense pas que ca soit pertinent de tout expliquer...Et p'tet que le dialogue serait composé de grandes phrases qui tournent autour de ce qu'ils doivent ou ne doivent pas faire. C'est assez périlleux comme exercice, puisqu'il faut éviter de tomber dans la caricature d'un Matrix ou d'un Freud
Voyons, du feu contre des rochers? ça serait pas mal! (j'ai quelque chose contre les boules d'énergie, je trouve ça un peu vague). Et ça ne dénoterait pas du tout par rapport au décor de la fin de chapitre.
Essayes de prendre un élément qui se rapproche de leur personnalité. Même le truc le plus extravaguant.
Et chaque élément serait la transposition de cette personnalité. Ainsi le feu de Linoï peut très bien représenter sa fougue, mais comme il ne brule pas, il montre qu'elle ne veut jamais blesser. Et n'oublies pas que ton imagination ne s'arrete pas au réel dans un tel monde: l'eau peut bruler, la roche peut s'évaporer, le feu peut glacer, le froid peut s'enflammer...la cohérence ne sera que dans tes mots.
L'important au final est que ca colle à tes personnages et que ca les renforce dans leur manière d'agir. A moins que justement ces éléments soient indépendants de leur volonté et qu'une troisième personne en fond soit la responsable de tout cela. Mais là tu es la seule maitresse de l'histoire
que le conscient soit maître ne me choque pas, par contre, après tout pourquoi pas?
Tout à fait, mais il faut parvenir à diluer cette impression dans le texte. Comment? ya que toi qui peut le savoir.
c'est donc qu'on voulait vivre la mort? Pourquoi? Pour voir comment c'est? Pour se décourager de recommencer? Ou pour avoir moins peur de la mort?...
Et pourquoi pas tout simplement pour se faire du mal? on passe notre temps à faire ca. Pour justement se sentir vivant.
La démarche est certes plus sinistre ici, mais un reve est un message du subconscient, une fable...il faut voir ce qu'il se cache derrière pour comprendre le fond de notre volonté.
Bon parfois c'est le conscient qui amène les reves, mais la limite entre les deux est difficile: comment savoir?
Chacun vit ces choses là à sa manière.
Ainsi, toutes tes questions se tiennent, pour certaines personnes...pour d'autres, le message sera différent.
La mort est le symbole d'un événement intense en émotion. On peut vraiment y cacher n'importe quoi derrière.
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- San
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Oui mais j'ai tendance à ne rien expliquer dans mes histoires et généralement je devrais justement expliquer davantage. Juste un tout petit peu! On verra ce que je peux faire sans que cela tombe dans la lourdeur, peut-être rien du tout.le dialogue serait composé de grandes phrases qui tournent autour de ce qu'ils doivent ou ne doivent pas faire. C'est assez périlleux comme exercice
Bien sûr! Le feu collait plutôt bien dans ce passage où les humains sont enflammés par leurs émotions (émotions diverses + rage). Maintenant, la personnalité de Linoï n'est pas marquée par un élément spécial, donc ce sera le feu. Dilgan lui, serait orienté vent, en accord avec des concepts JDR-istiques. Mais j'aurais du mal à décrire une rafale de vent sans que ça ait l'air très artificiel. Je vois aussi assez mal la boule de vent...Essayes de prendre un élément qui se rapproche de leur personnalité
C'est un peu ce que j'ai en tête. Mais comme ce n'est pas écrit, ça peut toujours changer.que le conscient soit maître
Tu as raison, j'avais négligé cet aspect. Tu as l'air de t'y connaître! Ou bien tu réfléchis simplement mieux que moiEt pourquoi pas tout simplement pour se faire du mal? on passe notre temps à faire ca. Pour justement se sentir vivant.
[...]
La mort est le symbole d'un événement intense en émotion. On peut vraiment cacher n'importe quoi derrière.
Et quand on rêve que quelqu'un d'autre meurt, ça m'a tout l'air assez semblable... Et dans le cas où c'est pour se faire du mal, on choisit de faire mourir quelqu'un d'autre pour se faire mal, donc peut-être dans le cas où l'autre a plus d'importance que son propre soi... (ça me rappelle les Autresoi dans Terre des Origines de Scott Card).
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- Krycek
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Ben voyons ! Ne sabre pas, j'adore ! Par contre ça tranche avec les chapitres précédents où tu ne te permettais pas ce genre de commentaires.San écrit: mais le souffle les a propulsés aux antipodes l’un de l’autre, ce qui est fort curieux, enfin peu importe.
Tss et après ELLE se permet de me fustiger (dirais-je) sur mon positionnement (bien relatif, il faut le dire) de mes virgules. Hem... Corrige ça vite !!San écrit: Ils sourient faiblement, et un peu gênés, se détournent
Le 7e ciel sûrement...San écrit: Le prenant par la main, la jeune fille s’élance avec lui droit vers le ciel, et ils remontent dans les couches plus hautes de l’atmosphère,
Le passage qui suit est très beau ! Ce n'est pas non plus le style de Feurnard, mais cela suffit grandement à "émmerveiller" le lecteur. Très sympa donc !
San powa ! (A conserver donc ! )San écrit: Linoï se résigne à une tentative désespérée d’attaque surprise, et forme dans sa main une boule de feu - essayons de la faire brûlante, pour changer.
Un nouveau "fondu" (enchaîné) donc ?!San écrit: L’univers tout entier est rouge, rouge sang, flamboyant... brûlant.
J'ai beaucoup apprécié ces deux chapitres, écrits dans un style bien meilleur AMHA que ceux de la MAJ précédente (qu'il faut que je relise d'ailleurs pour tes modifs).
On se surprend à ne plus penser à l'objectif d'une telle histoire et juste sourire et aimer suivre ces deux persos qui commencent à devenir intéressants.
Très sympa donc, que dire d'autre à ce sujet, sinon qu'étoffer le style étoufferai peut-être cette sensation de fluidité qui est parrallèle aux évènements du texte.
Donc deux-trois petits trucs à changer, mais pour l'instant rien de méchant : j'aime beaucoup !
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- San
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Et bien, je suppose qu'heureusement on peut se permettre de corriger les autres sans être parfait soi-mêmeTss et après ELLE se permet de me fustiger (dirais-je) sur mon positionnement (bien relatif, il faut le dire) de mes virgules.
Dans un passage comme ça, j'hésite toujours sur la place de la virgule. La formulation :
"Ils sourient faiblement et, un peu gênés, se détournent" ne me paraît pas assez naturelle (mais seulement pour moi...) et :
"Ils sourient faiblement, et, un peu gênés, se détournent" je lui trouve un trop grand nombre de virgules
Cependant c'est bien la "et, un peu gênés, se détournent" la bonne il me semble. Je corrigerai cela.
Merci alors (je n'essairai jamais d'écrire comme Feurnard).Le passage qui suit est très beau ! Ce n'est pas non plus le style de Feurnard, mais cela suffit grandement à "émmerveiller" le lecteur.
Je pense quand même la faire prononcer (ou penser) par Linoï, pour que ce soit plus clair, enfin plus juste. Dans ce texte, je crois que je confonds assez facilement les pensées des personnages avec la narration, et cela commence à me perturber.San powa ! (A conserver donc ! )
Tant mieux alors Et s'ils peuvent être encore mieux après...J'ai beaucoup apprécié ces deux chapitres, écrits dans un style bien meilleur AMHA que ceux de la MAJ précédente
C'est cette simplicité que je tiens à garder... Cela rend certains points pas clairs du tout, et il y en a qui ne posent pas problème, mais... En tout cas, tes remarques contre-balancent les autres. Il faut que j'arrive à un compromis judicieux sans y perdre!étoffer le style étoufferai peut-être cette sensation de fluidité qui est parrallèle aux évènements du texte.
Bonne soirée les amis
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- eLiZ
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L'histoire me plaît. J'aime le côté aventureux, imprévisible, fantasque, plein de fantaisie... Hmmm, ça ressemble bien à l'idée que l'on peut se faire d'un monde de rêves.
Côté style, je retrouve certains traits communs avec moi, dans le sens où j'ai l'impression d'une écriture qui se veut d'abord assez spontanée, suivant le cours de la pensée et de la sensation que tu souhaites exprimer. Le défaut que cela engendre parfois et que je connais assez bien, c'est un certain poids dans la structure des phrases : écrire au fil de sa pensée amène souvent à reléguer, en fin de phrase, des bouts de propositions, des expressions, des locutions qui seraient beaucoup plus agréables et et beaucoup plus naturelles si elles étaient placées ailleurs dans la phrase. Ou si l'on construisait la phrase autrement. On pense à des trucs et on les rajoute à la fin et on enchaîne ; il faut penser à revenir à chaque phrase que l'on a écrite et à prendre du recul par rapport à elle pour se demander si ce truc là ne serait pas mieux ailleurs ou autrement.
Mon côté kitsch fleur bleue me fait dire : "Le bisou ! Le bisou ! Le bisou !" A quand l'étreinte fougueuse et passionnée après des rêves et des rêves de lutte acharnée...
Subitement ça me fait penser un peu à Everworld d'Applegate sans que je sache vraiment pourquoi (ça fait bien longtemps que j'ai pas lu ce livre). Probablement dans le "ton" de ta narration générale, qui est assez plaisant.
En somme il faut continuer, retravailler, continuer, retravailler, continuer...
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- San
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- Messages : 1069
Tiens, je ne connais pas Applegate. 'Vais faire ma petite enquête...
Le bisou? Va savoir, ça pourrait venir!
A part cela, pas de problème, je compte bien tout retravailler mot par mot (et je le ferai avant la prochaine MAJ).
Alors, tu es vraiment revenue? On va enfin pouvoir savourer la suite des Masques? P
EDIT : aaaaah c'est l'auteur d'Animorphs! Je me rappelle de ces livres, j'avais fait avec une copine un exposé sur cette série au collège. J'avais dû en lire un... Avec un dauphin je crois...
Est-ce qu'Everworld est aussi un livre pour les... plus jeunes?
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- eLiZ
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Sinon Everworld est plus axé... ados, je dirai. Les personnages sont des ados, et voyagent à travers toutes les mythologies du monde... J'avais bien aimé cette trilogie, jadis. En tout cas c'est le côté aventureux, épique, porté par un style assez simple et efficace qui me fait penser à cette trilogie. Le fait aussi d'enchaîner sans trop de transition entre des univers très différents. C'est une impression globale... après, tes persos sont pas des ados et on le ressent assez bien, donc c'est pas tout à fait la même chose.
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