[Juin 2008] L'Echiquer, chapitre 9 - Monthy3
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Fadamar-Cytise
Je signale deux ou trois petites bricoles
ses compagnons lui avaient narré quelques-unes de leurs aventures ; tels qu’elle les connaissait, ils devaient en avoir inventé une part non négligeable
une part non négligeable de quelques aventures ça doit pas faire beaucoup. Ecris plutôt qu’on lui a raconté de nombreuses aventures. sauf si tu voulais dire qu'ils ont inventé une part non négligeable de chaque aventure racontée auquel cas je retire ma remarque.
un mince filet indique un petit campement, une hutte isolée mais pas un village qui doit disposer de nombreux foyers (je sais je chipote)s’élevait un mince filet de fumée qui trahissait la présence d’un village,
J’ai compris où tu voulais en venir mais la formulation n’est pas correcte à mon sens. Ce ne sont pas les gardes qui doivent inquiéter Cytise. Elle n’a rien à en redouterLa présence de tous ces gardes inquiéta d’abord Cytise.
elle se sentait en sécurité, mais ne le croyait pas
phrase un peu maladroite. Elle ne croyait pas quoi ? qu’elle se sentait en sécurité ? ou elle ne croyait pas Fadamar ? mais le pauvre il n’a encore rien dit ! tu veux dire qu’elle se méfie de lui sans doute.
Alrick
Excellente description de la manipulation magique. Ton langage précis permet de bien visualiser la scène.
Il me vient une question au sujet de la magie. Je ne sais pas si c’est expliqué ailleurs dans les précédents chapitres, je m’en souviens plus. Chaque magicien maîtrise-t-il une seule école de magie (une seule couleur) ?
Sinon je récapitule : Alrick a vu dans l’avenir que le roi est en vie. Il a vu que le soir du banquet une personne a eu recours à la magie verte quand les invités n’étaient plus là ok ? Ensuite on a le cadavre d’un roi proprement saigné. Il me semble qu’il n’y a rien dans tout ça qui pousse à penser que c’est le roi lui-même qui ait fait usage de l’Illusion. Alrick a vu une marionnette sans visage dans sa boule. Pq ne serait-ce pas un vrai illusionniste tout simplement puisqu’il est connu que le roi est normalement incapable de faire ce genre de tours de passe-passe ? la conclusion pour moi ne saute pas directement aux yeux
Les 2 mercenaires
Ce passage ne m’a pas convaincu. Il sonne un peu creux.. J’ai beau lire et relire cette phrase : « désormais c’était à eux de découvrir. » elle sonne toujours aussi zarbi. Ils sentent qu’ils doivent découvrir, ils ne savent pas quoi mais savent comment y arriver. C’est un peu approximatif si tu veux mon avis. Et puis à ce moment du texte on est dans la tête du barde, il n’a pas à se prononcer sur les petites idées qui trottent dans la tête de Therk.Ils avaient envoyé Cytise sur une piste intéressante et désormais c’était à eux de découvrir. Quoi, il n’en savait rien ; mais ils devaient essayer, et chacun avait sa petite idée sur la façon d’avancer.
L’opposition apparente entre l’état extérieur et intérieur de la forteresse a-t-il une raison précise ou c’est gratuit ? Bonnes descriptions par ailleurs
J’aime bien le détail du soldat qui semble peu réjoui de la promotion du nouveau capitaine. Ce sont des détails comme ça de rien du tout qui amènent de la crédibilité au récit.
Tant pis. Sachez juste que sa tête est fortement mise à prix par le roi. Et si vous parvenez à la rapporter vivante, messire B’Rauts m’a clairement fait comprendre qu’il se montrerait encore plus généreux – à condition que personne ne le sache. Je me suis dit que cela vous intéresserait.
Euh le passage en gras s’applique-t-il aussi au roi ? parce que si oui ça va pas. Un capitaine du roi qui indique à un mercenaire qu’il pourrait faire un coup dans le dos de sa majesté. Mmmm pas super crédible. Les volontés du roi doivent être prioritaires sur les petites affaires des nobles. S’il veut l’assassin mort c’est tout ce qui doit compter pour les serviteurs du roi en l’occurrence ses officiers.
Attention au tutoiement qui devient vouvoiement à la fin de cette section.
le bibliothèque
Première critique: est-il vraisemblable que les deux nobles discutent de révélations aussi cruciales dans un lieu public comme s'ils évoquaient la météo du jour? on a même pas l'impression qu'ils chuchotent ou cherchent à être discrets. on parle quand même d'une mystification qui ferait vaciller tout le royaume! ou alors précise qu'Alrick d'un regard circulaire s'est assuré qu'ils étaient seuls dans la salle.
Vous avez pu observer son corps au moment de l’enterrement, tout comme chacun des nobles et moi-même. Et je ne crois pas l’avoir vu respirer.
je suppose qu'ici il passe en mode ironique mais tu ne l'indiques pas alors qu'on est dans la même réplique.
Il est plus facile de créer une marionnette inanimée que vivante.
qu'est-ce que cette histoire de marionnette vient faire ici? et en quoi ça répond à la remarque de Kjeld? Tu voulais dire que tous les nobles se sont laissés bernés par une poupée de chiffon !
Il y a longtemps, je me souviens, alors que nous avions un entretien discret ; qu’il avait abattu un assassin en en faisant usage, effectivement.
passage pas très crédible selon moi. le gars raconte qu'il tapait la discute avec son roi et que ce dernier dégomme un assassin comme si c'était la chose la plus naturelle qui soit lorsqu'on a un entretient avec sa majesté. j'ai bien compris la scène que tu as voulu évoquer mais tu dois y mettre les formes et pas torcher ça en une phrase banale.
- Si des énergies incolores pouvaient influencer le monde, tout le monde le saurait !
- Vous mentez.
là j'ai besoin d'un petit éclaircissement. accuser qqun de mentir c'est assez fort et il faut être sûr de son coup. Qu'est-ce qui permet a Alrick de lancer pareille accusation comme ça du but en blanc? connaissait-il la réponse à sa propre question? surtout que la réponse de Kjeld est tout a fait sensée si tu y réfléchis
Ce barde que connaissait Kjeld semblait suivre la même piste que la sienne et il lui faudrait discuter avec lui
euh Alrick connaît-il les mercenaires, est-il informé de l'objet de leur enquête? si la réponse est non, je vois pas en quoi le simple fait que le barde cherche des infos sur l'illusion, des infos générales qu'on trouve dans une bibliothèque publique, signifie qu'il est sur la même piste que le devin.
- Et quelles sont les autres ?
- Il n’y en a qu’une seule autre, mais je ne la connais pas encore.
Il mentait une nouvelle fois. Alrick ne comprenait pas l’attitude du nécromancien. Il cherchait à dissimuler quelque chose
je vois très bien où tu cherches à entrainer le lecteur mais tu uses un peu trop de raccourcis injustifiés à mon sens. tu n'expliques pas ce qui dans les réponses du nécromancien peut justifier les doutes d'Alrick. l'effet est que tu semble pousser le lecteur comme du bétail dans un enclos à l'aide d'une grosse pique faut être plus subtil que ça je pense.
Puis ils se présentèrent l’un à l’autre
en général on commence par ça. le barde entre dans la chambre d'un inconnu, se met à l'aise, zyeute un bouquin puis : "salut au fait, moi je m'appelle truc!"
est-il normal qu'un mercenaire mandaté pour une enquête extrêmement sensible s'épanche devant le premier curieux venu? Arandir peut certes partager des infos mais il faudrait que tu montres qu'il pèse le pour et le contre qu'il décide de prendre le risque car il espère lui-même en tirer profit etc... Là il suit docilement un inconnu et vide son sac sans forcer .
Qui plus est, le nécromancien avait voulu le forcer à admettre que la magie verte ne pouvait maintenir ses effets en redevenant incolore, ce qui signifiait que l’inverse était vrai.
encore ta fichue pique à boeufs . je n'ai pas l'impression que c'est ce qui s'est passé avec le nécromancien. tu vas trop vite en besogne
on sent que tu essayes de faire passer dans des dialogues des infos sur ton background, sur la magie plus précisément. C'est une très bonne chose car c'est toujours plus digeste pour le lecteur que de l'assommer avec de longs paragraphes encyclopédiques. Le problème, et là je te livre une impression perso toute subjective, c'est que c'est un peu forcé. On a des mages réputés et confirmés dans leur art qui posent des questions dignes de novices et émettent des réponses parfois d'une affligeante banalité. En somme les mots que tu places dans la bouche de tes nobles pour nous faire découvrir la complexité de ta magie leur enlèvent un peu de crédibilité.
- Et savez-vous s’il est possible que les énergies vertes perdent de leur couleur avec le temps, tout en conservant leurs effets ?
...
- Si des énergies incolores pouvaient influencer le monde, tout le monde le saurait !
...
Avez-vous déjà entendu parler d’une magie argentée ?
...
les conjurés
La porte principale était close, de telle sorte que nul ne puisse s’échapper de la salle
en quoi une porte close empêche-t-elle de quitter un endroit? et puis pq les conjurés seraient-ils susceptibles d'avoir envie de prendre la tangente?
Le silence total s’écoulait telle de la poix, enveloppait les colonnes et empêtrait les mouvements, comme si l’atmosphère elle-même pouvait étouffer la vie et s’engouffrer dans les bronches de l’imprudent.
euh qu'est-ce que cette histoire d'imprudent vient faire dans cette phrase? tu décris le silence de mort qui règne dans la salle ok mais ne saute pas du coq à l'âne sans raison. et puis l'atmosphère qui étouffe la vie etc... je crois que tu en fais un peu trop . y a moyen de décrire une atmosphère oppressante sans effets trop appuyés qui tombent à plat.
« Très bientôt, maître, les circonstances nous seront favorables.
qui brise le silence, pourquoi? il faut que ce soit motivé sinon tu casses un peu l'ambiance que tu as installé. par exemple le maître des lieux adresse un signe à l'un de ses sbires etc...
Je le soupçonne de tout savoir de notre conjuration.
tu vas un peu vite en besogne. Alrick a des doutes, il pose de bonnes question mais c'est tout. Tout savoir cela veut dire qu'il a démasqué la conjuration. on en est loin!
y a un truc qui sonne faux dans ces répliques. les conjurés sont réunis autour de leur maitre qu'ils tiennent pour un dieu selon tes propres mots. Cela suppose une certaine attitude très révérencieuse. On voit le maître poser une question puis une femme répondre sans y être invitée et même donner des ordres à un des conjurés se substituant ainsi au rôle du maître comme si ce dernier n'était pas là.
voilà, je te file mes impressions en vracs. gardes-en ce que tu juges pertinent
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Je t'arrête d'entrée : je n'ai jamais dit trouver ton récit simpliste, mais simple. C'est très différent, et beaucoup plus positif ! J'entends par là que l'histoire s'enchaîne de façon fluide, comme si tu prenais le lecteur par la main pour lui conter une histoire dans laquelle il est instantanément happé. C'est en tout cas l'effet que m'a fait (ouh, c'est laid)ton texte <(^_^)> ^_^)>Je comprends que tu puisses trouver mon « pont » simpliste vu la manière dont tu élabores ton récit. Tout ça s’emboîte bien et laisse le lecteur sur sa faim (c’est le but non ?)
Bref.
Je note tous les mini-soucis de cohérence que tu pointes, sans les relever un par un. Je n'ai rien à dire, ce que tu dis est vrai, même si le "mince filet de fumée" ne me gêne pas tant que ça. On est en plein jour, après tout, et ce serait gâcher du bois que d'allumer des feux de cheminée. Je pensais à une forge, en fait.
Pour le reste, concernant le 1er paragraphe, j'approuve.
Concernant le passage avec Alrick.
Théoriquement, oui. Théoriquement...Il me vient une question au sujet de la magie. Je ne sais pas si c’est expliqué ailleurs dans les précédents chapitres, je m’en souviens plus. Chaque magicien maîtrise-t-il une seule école de magie (une seule couleur) ?
En fait, il ne se base pas que sur cette vision-là. En réalité, il met aussi à contribution la vision qu'il a eue lors du chapitre 6 (sur le site ; désormais chap 7), Collaboration. A ce moment-là, il a vu que le Roi avait possiblement survécu. Il fait donc le lien avec la vision plus récente. Par ailleurs, en tant que devin, il a une intuition certaine, comme tu as pu le voir dans la suite du chapitrela conclusion pour moi ne saute pas directement aux yeux
Ben, disons que j'avais très envie d'utiliser le verbe "découvrir" en tant qu'intransitif. Mais je me suis dit que c'était bizCe passage ne m’a pas convaincu. Il sonne un peu creux.. J’ai beau lire et relire cette phrase : « désormais c’était à eux de découvrir. » elle sonne toujours aussi zarbi. Ils sentent qu’ils doivent découvrir, ils ne savent pas quoi mais savent comment y arriver. C’est un peu approximatif si tu veux mon avis. Et puis à ce moment du texte on est dans la tête du barde, il n’a pas à se prononcer sur les petites idées qui trottent dans la tête de Therk.
Il fallait surtout noter l'allusion aux temps de paix et à la guerreL’opposition apparente entre l’état extérieur et intérieur de la forteresse a-t-il une raison précise ou c’est gratuit ? Bonnes descriptions par ailleurs
Elle peut aussi se dire qu'elle trouvera plus facilement l'assassin si les mercenaires sont sur le coup, et donc essayer de les appâter ainsi (sans somme supplémentaire, ce ne serait pas suffisant). Par ailleurs, Todrick s'en fiche un peu, en fait ; pour lui, c'est un détail. Après tout, l'assassin lui a tout de même permis d'accéder au trône. Enfin, N'Mephe fait de la traque de l'assassin une affaire personnelle, comme tu le verras plus tard ; et elle va notamment se servir des mercenaires comme d'un appât. A suivre...Euh le passage en gras s’applique-t-il aussi au roi ? parce que si oui ça va pas. Un capitaine du roi qui indique à un mercenaire qu’il pourrait faire un coup dans le dos de sa majesté. Mmmm pas super crédible. Les volontés du roi doivent être prioritaires sur les petites affaires des nobles. S’il veut l’assassin mort c’est tout ce qui doit compter pour les serviteurs du roi en l’occurrence ses officiers.
En fait, elle parle du groupe de mercenaires dans son ensemble. Mais c'est vrai que c'est un peu gênant.Attention au tutoiement qui devient vouvoiement à la fin de cette section.
Bien vu ! C'est vrai, je ne l'ai pas précisé, mais la bibliothèque est déserte - c'est pour cela qu'ils repèrent immédiatement l'entrée d'Arandir. En tout cas, merci de relever les myriades de cahots qui font trébucher mon récit, tu as l'œilPremière critique: est-il vraisemblable que les deux nobles discutent de révélations aussi cruciales dans un lieu public comme s'ils évoquaient la météo du jour? on a même pas l'impression qu'ils chuchotent ou cherchent à être discrets. on parle quand même d'une mystification qui ferait vaciller tout le royaume! ou alors précise qu'Alrick d'un regard circulaire s'est assuré qu'ils étaient seuls dans la salle.
Ça coule de source, non ? J'ai tendance à laisser le lecteur se débrouiller, dans ce cas ; d'ailleurs, s'il lit le récit depuis le début, il ne devrait pas hésiter une seule seconde.je suppose qu'ici il passe en mode ironique mais tu ne l'indiques pas alors qu'on est dans la même réplique.
Parfaitement... mais maquillée par l'Illusion, aux énergies pour l'occasion... transparentes !qu'est-ce que cette histoire de marionnette vient faire ici? et en quoi ça répond à la remarque de Kjeld? Tu voulais dire que tous les nobles se sont laissés bernés par une poupée de chiffon !
Kjeld affecte un ton négligent pour s'en détacher, tout comme il passe rapidement dessus pour essayer de faire croire à Alrick que ça n'a de toute façon aucune importance. C'est tout à fait voulu de la part de Kjeld, avec un zeste de raillerie en plus.passage pas très crédible selon moi. le gars raconte qu'il tapait la discute avec son roi et que ce dernier dégomme un assassin comme si c'était la chose la plus naturelle qui soit lorsqu'on a un entretient avec sa majesté. j'ai bien compris la scène que tu as voulu évoquer mais tu dois y mettre les formes et pas torcher ça en une phrase banale.
Mais cela n'apparaît sans doute pas à la première lecture
Alrick est un devin. Ses intuitions sont autant de certitudes. Comme je l'ai expliqué, un devin n'a pas besoin d'invoquer les énergies pour employer la divination. Elle modèle sa perception même des choses, des propos des autres ; tout comme Arwed s'amusait, dans le chapitre précédent, à lire les émotions de Fadamar sur son visage et dans ses gestes.à j'ai besoin d'un petit éclaircissement. accuser qqun de mentir c'est assez fort et il faut être sûr de son coup. Qu'est-ce qui permet a Alrick de lancer pareille accusation comme ça du but en blanc? connaissait-il la réponse à sa propre question? surtout que la réponse de Kjeld est tout a fait sensée si tu y réfléchis
Par ailleurs, ce peut également être une tactique pour ébranler l'assurance de Kjeld.
Pas faux. Je pourrais bien tenter de me défendre en affirmant que cette bibliothèque n'est pas vraiment "publique", et qu'il est assez saugrenu de voir quelqu'un prendre plusieurs bouquins sur la même magie au moment même où cette magie en question est au cœur des débats et des recherches d'Alrick, mais au fond, ce serait insuffisant. Tu as raison.euh Alrick connaît-il les mercenaires, est-il informé de l'objet de leur enquête? si la réponse est non, je vois pas en quoi le simple fait que le barde cherche des infos sur l'illusion, des infos générales qu'on trouve dans une bibliothèque publique, signifie qu'il est sur la même piste que le devin.
Toujours la même chose : l'intuition du devin. J'aurais dû plus insister dessus dans les chapitres précédents, parce qu'apparemment, ça ne passe pasje vois très bien où tu cherches à entrainer le lecteur mais tu uses un peu trop de raccourcis injustifiés à mon sens. tu n'expliques pas ce qui dans les réponses du nécromancien peut justifier les doutes d'Alrick. l'effet est que tu semble pousser le lecteur comme du bétail dans un enclos à l'aide d'une grosse pique faut être plus subtil que ça je pense.
En même temps, il n'est qu'un mercenaire, dans la Lumière de Cendres, et un grand du royaume lui demande de le suivre... Il n'a pas trop le choix. De toute façon, il en retire aussi des avantages, mais c'est vrai que ça mériterait un peu plus de développement.est-il normal qu'un mercenaire mandaté pour une enquête extrêmement sensible s'épanche devant le premier curieux venu? Arandir peut certes partager des infos mais il faudrait que tu montres qu'il pèse le pour et le contre qu'il décide de prendre le risque car il espère lui-même en tirer profit etc... Là il suit docilement un inconnu et vide son sac sans forcer .
Note quand même qu'Arandir ne dit pas grand-chose ; il se contente de récits de barde, pas de son opinion ou de son expérience Et il en garde pas mal sous le pied...
Questions banales, questions banales... Personne n'a jamais usé d'une magie incolore (ou du moins personne ne l'a su), sauf ceux qui justement en ont fait usage. Quant à la magie argentée, pour le coup, elle était vraiment inconnue (et elle le demeure encore). Donc, bon.on sent que tu essayes de faire passer dans des dialogues des infos sur ton background, sur la magie plus précisément. C'est une très bonne chose car c'est toujours plus digeste pour le lecteur que de l'assommer avec de longs paragraphes encyclopédiques. Le problème, et là je te livre une impression perso toute subjective, c'est que c'est un peu forcé. On a des mages réputés et confirmés dans leur art qui posent des questions dignes de novices et émettent des réponses parfois d'une affligeante banalité. En somme les mots que tu places dans la bouche de tes nobles pour nous faire découvrir la complexité de ta magie leur enlèvent un peu de crédibilité.
Mais merci de me dire que ça passe quand même mal
Beuh. Pourquoi pas ?en quoi une porte close empêche-t-elle de quitter un endroit? et puis pq les conjurés seraient-ils susceptibles d'avoir envie de prendre la tangente?
C'est noté. Cela dit, l'imprudent a un lien avec l'histoire de la porte, justement En gros, mieux vaut éviter de trahir ou d'espionnereuh qu'est-ce que cette histoire d'imprudent vient faire dans cette phrase? tu décris le silence de mort qui règne dans la salle ok mais ne saute pas du coq à l'âne sans raison. et puis l'atmosphère qui étouffe la vie etc... je crois que tu en fais un peu trop . y a moyen de décrire une atmosphère oppressante sans effets trop appuyés qui tombent à plat.
Quant à la fin, disons qu'il y a dieu et dieu. Si tu te souviens du chapitre 2, tu te souviendras aussi que le Roi avait tendance à se taire et à laisser parler les autres autour de lui. C'est exactement le même principe ici. Il se contente de donner son assentiment et de conclure la réunion. Les paroles des autres ne sont rien sans son autorité, sans son accord final.
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- Leste-Plume
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Pas faux. Je pourrais bien tenter de me défendre en affirmant que cette bibliothèque n'est pas vraiment "publique", et qu'il est assez saugrenu de voir quelqu'un prendre plusieurs bouquins sur la même magie au moment même où cette magie en question est au cœur des débats et des recherches d'Alrick, mais au fond, ce serait insuffisant. Tu as raison.
la solution est simple, suffit de faire en sorte que le nécromancien lâche le morceau sur l'enquête des mercenaires puisque lui il est au parfum
marionnette! je suis pas sûr que le terme choisi soit approprié. Une marionnette c'est petit, y une idée de mouvement via les fils etc... Toi tu veux plutôt parler d'un mannequin, à la limite d'une effigie. Ton maccabée de roi n'a rien à voir avec Guignol
En même temps, il n'est qu'un mercenaire, dans la Lumière de Cendres, et un grand du royaume lui demande de le suivre... Il n'a pas trop le choix. De toute façon, il en retire aussi des avantages, mais c'est vrai que ça mériterait un peu plus de développement.
Note quand même qu'Arandir ne dit pas grand-chose ; il se contente de récits de barde, pas de son opinion ou de son expérience Et il en garde pas mal sous le pied...
il est vrai que dans cette section du chapitre on voit les choses par les yeux d'Alrick, j'aurais du garder cela à l'esprit avant de dire que le barde me semble trop passif. Si je peux me permettre il faudrait montrer que le devin essaye de lui tirer les vers du nez mais que Arandir se montre assez évasif (ce que tu fais en partie d'ailleurs). N'oublions pas que le barde enquête sur un meurtre magique donc tous les nobles mages qui gravitent autour de pouvoir sont potentiellement suspects. Il est normal qu'il prenne certaines précautions
en quoi une porte close empêche-t-elle de quitter un endroit? et puis pq les conjurés seraient-ils susceptibles d'avoir envie de prendre la tangente?
Beuh. Pourquoi pas ?
ben une porte verrouillée empêche les gens de se tirer à la limite. Une porte close, suffit juste de tourner le bouton de porte , sisi je t'assure j'ai essayé chez moi et ça marche
Quant à la fin, disons qu'il y a dieu et dieu. Si tu te souviens du chapitre 2, tu te souviendras aussi que le Roi avait tendance à se taire et à laisser parler les autres autour de lui. C'est exactement le même principe ici. Il se contente de donner son assentiment et de conclure la réunion. Les paroles des autres ne sont rien sans son autorité, sans son accord final.
attention, lorsque je lis je fais appel à ce que je sais de mon expérience perso et à ce que tu dis dans ton texte, je ne suis pas sensé savoir ce que tu penses
alors ce que je sais c'est que devant un roi "normal" la bienséance veut qu'on respecte une certaine étiquette on ne parle pas sans y être invité notamment et surtout pas pour répondre à la place d'un autre. C'est déjà mal vu.
Ici tu insistes sur le fait qu'en plus les conjurés vénèrent leur roi comme un dieu (ce sont tes propres mots) donc on s'attend à une attitude écrasée par l'humilité. Sinon à quoi ça sert d'insister sur la vénération portée au maître si au final les conjurés se comportent comme une bande de joyeux copains qui tapent le carton autour d'une bonne choppe à l'auberge "le cochon pendu" . (je suis un vilain caricaturiste)
c'est dans ton texte qu'on doit sentir l'autorité du roi, pas dans tes réponses sur le forum
enfin je veux juste t'encourager à rester cohérent avec toi-même. ton oeuvre le mérite
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- Vuld Edone
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Ce qu'on m'y dit, c'est que les deux personnages partent tôt le matin, vont à un village qu'ils n'atteindront jamais (dans ce chapitre, s'il vous plait), rencontrent des gardes ce qui, dans ce chapitre toujours, ne change rien, et que Cytise s'inquiète mais, important ce mais, ne s'inquiète pas ("Rassurée", pour argument).
A juger le fond, ici, il n'y en a pas.
Cela me dérange surtout parce qu'il s'agit de l'introduction, et que j'aurais désiré en introduction savoir de quoi le reste du chapitre parlerait. A ce titre, si la recherche du devin aurait été peut-être trop lourde en introduction, elle a le mérite de traiter de magie et du roi. Aucun de ces deux éléments, qui reviennent dans tout le reste du chapitre, ne se trouve au départ.
Le seul détail qui... aura retenu... retint. Eut retenu... attira mon attention furent les yeux verts du capitaine, en lien avec la magie verte de l'Illusion. J'ai passé le reste de ma lecture à m'assurer que pas une seule fois ensuite cette couleur verte reviendrait, ce qui à mon souvenir est le cas. En d'autres temps, la couleur des yeux ne m'intéresse absolument pas, mais s'il y avait volonté de ta part, cela signifierait entre autres possibilités : que le capitaine ment, qu'elle maîtrise l'illusion, qu'elle est victime de l'illusion, au choix.
Bien sûr, en tant que seule occurrence et sans aucun autre élément dans ce chapitre pour renforcer cette assomption, je suppose que c'est involontaire.
Toujours dans mon "pinpoint" (hapax signifiant que je prends ce qui me passe sous les yeux à la relecture), je remarque cette construction sur trois paragraphes, que mes professeurs m'auraient par le passé noyé sous des traits toujours plus épais de rouge vif :
Le professeur dit : "Quand on trouve <<d'une part>>, on s'attend à trouver après un <<d'autre part>>, et pas de troisième partie comme un <<enfin>>". Le professeur n'ajoutera pas, le discours n'étant pas son objet, que le lecteur attendrait volontiers ces deux parties dans le même paragraphe, mais là, je devine toutes les objections à venir.D’une part, il était désormais (...) Qui plus est, le nécromancien (...) Et, d’un autre côté, Kjeld [...] D’autre part, il y avait cette histoire... [...] Enfin, il y avait cet autre mensonge...
En somme, la pensée du devin est chaotique, dans la forme, ce qui ne devrait pas correspondre à quelqu'un capable d'intuitions foudroyantes et sur qui repose la confiance aveugle du lecteur.
Je suis toujours absolument opposé à ces longues suites de dialogues qui font ressembler le texte à un squelette rachitique sur le point de rompre. Cela donne l'impression, pour un peu d'ésotérisme, de voir un crâne vide suivi d'une colonne vertébrale tordue sans bassin pour la terminer. Ces dialogues n'étant pas mon fort, d'autant qu'on peut tout y mettre à force de polyphonie, je perds d'analyse le corps du chapitre, un peu plus de la moitié du texte.
Un petit détail, en tant que linguiste, me dérange énormément. Il s'agit du : "Mais je t'en prie, assieds-toi" que le capitaine adresse à Therk. D'une part cette marque de politesse réduit l'effet de domination que tu voulais donner au personnage, d'autre part cette même marque de politesse appelle une réponse de type "merci" ou ne serait-ce que "volontiers". Suivi de l'impératif, il ne peut être réalisé qu'à la suite de cet acte, laissant à Therk tout le temps de répondre d'ici à ce qu'il se soit assis. A moins de piétiner sa propre politesse, le capitaine ne peut simplement plus l'empêcher de prendre la parole.
C'était le détail du linguiste.
Toujours dans la foulée des petits détails amusants, à ce passage il est indiqué "que chacun d’eux soit surveillé par un garde." Je me suis demandé alors où était passé Arandir, ce qu'il faisait pendant toute la conversation avec le capitaine. Or, bien sûr, Arandir s'était séparé avant, comme indiqué dans le texte, et s'était rendu à la bibliothèque. Il n'est, là-bas, fait mention d'aucun garde, pas une fois, et précédemment, le texte ne faisait mention que d'un seul chaperon. La Garde Sombre laisse franchement à désirer.
- Ah, petite faute d'accord peu avant la discussion avec le capitaine : "A son grand étonnement, les marches se révélèrent en parfaite état,"-
Puisqu'on en est encore à pinailler, j'ajouterais que les durées me laissent perplexes. Il est dit que le devin "contempla (...) la Perception bouillonner encore pendant une dizaine de minutes". Cette personne a une patience admirable, pour être resté dix minutes à regarder sa boule. J'avais quelque chose d'à peu près comparable à propos du rendez-vous, puisque le devin demande au nécromancien de le retrouver dans une heure. Je ne sais absolument pas comment les gens médiévaux faisaient, mais cela ressemble plus à un rendez-vous fixé dans une société à montre digitale et cadrans numériques que dans un royaume à cadran solaire qui découpe son temps selon ses activités.
Il en va de même pour ce silence de plusieurs minutes, à la table du Roi. Plusieurs minutes ? C'est un dieu, en effet, pour faire patienter autant, ou alors il met beaucoup de temps à réfléchir.
Ne sachant pas par où commencer pour la forme elle-même, et pour m'accorder aux remarques déjà faites, je préfère m'en tenir là. Je devrais peut-être, à mon tour, lire l'ensemble de l'Echiquier pour me faire une idée.
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- Zarathoustra
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Feurnard\n
Fondamentalement, je ne comprends pas l'utilité de la première partie : "Cytise/Fadamar".
Moi aussi. C'est la première chose qui m'a choqué. Audelà de l'anecdote, c'est un peu la limite de ton mode de narration. Cetains passages manquent de poids ou sont trop courts. ici on a les deux. Cela dit, le reste du chapitre est beaucoup plus riche et prend du sens. Mais cette gestion perso par perso est parfois artificiel et trop mécanique. Mais difficile d'en sortir au vue de ton projet d'intrigue.
L'autre point faible, c'est le passage avec le capitaine. Il y a un côté un peu facil: voilà, vousvoulez des info plur faire avancer on histoire, en voici (mais pas trop pour garder du mystère). La surprise de voir une femme là où on attend un homme met également en lumière une petite limite de ton texte: les femmes! Elles sont quand même très masculine dans le sens où elles sont assassin, aventurière, militaire. Mais c'est aussi surtout là où elles sont absente que c'est significatif. Depuis quand ne sont-elles pas au coeur du pouvoir? Et tous tes nobles semblent célibataires, alors que c'était pour toi l'occasion de mettre des femmes 'féminines", de leur donner un rôle moins "fonctionnel". Bref, sans être machiste, ton texte ne me parait pas équilibré sur ce point.
Derniers points faibles déjà evoqués: le nombre de perso. Tu en rajoutes encore. Tu en resorts des placard, ça devient difficile de s'y retrouver (surtout avec tes noms!!! ( Bref, ça fonctionne certainement mieux sur une lecture continue, mais je ne pense pas que tu aies besoin de les développer autant et tous (sauf point 2 ci dessous )
Maintenant, les points forts:
1- La magie: je l'ai déjà dit, mais tu arrives à placer cette magie de manière très crédible dans ton histoire et très originalement. A chaque fois que tu l'actionnes, on sent une difficulté, un danger, et les passages sont intenses (on devine d'ailleurs que tu les soignes tout particulièrement et qu'ils t'intéressent). C'est la première fois que je finis par trouver une magie intéressante dans une histoire (pour Harry Potter, même la magie ne l'est pas, c'est l'intrigue, la notion de duel, pas la magie lle même qui est en fait très bateau au final).
2- L'echiquier: ton histoire est très bien nommée. On voit maintenant la notion de pions, le notions de pièces maitresse. On ne sait pas encore qui sont les tours et les chevaux (ni la reine? L'arme de Chair? ), peut-être un fou (le barde?), mais maintenant on connait les deux rois!!!! Donc, sur ce plan là, on a bien besoin de plein de personnages.
Donc outre cet aspect mysterieux, ton système d'intrigue est vraiment complexe. On sent une planification, on sent le jeu. Et l'intrigue est de plus en plus passionnante. Donc bravo! Et c'est sur ce point toujours très impressionnant.
Une petite réserve. !!!!Attention Spoiler!!!! Depuis le début, la mort du roi me paraissait invraisemblable, sans trop savoir pourquoi, je m'attendais à son retour. Et c'est là où je commençais à faire une croix dessus, à force d'empilements d'intrigues et de possibilités autres quetu le fais sortir. Certes, tu le fais d'une manière intéressante, mais ce rebondissement est très classique. disons que ton habileté aura plus été de nous faire oublier cette possibilité. !!!! Fin du spoiler!!!!
Cependant, pour revenir à ton chapitre 1 (ou 2? celui de la mort du roi et surtout la scène du banquet), ces derniers éléments du chapitre 9 expliques mieux tes difficultés. Je pense que cette partie n'est toujours pas satisfaisante, mais je comprends mieux ce quet u voulais faire. Effectivement, il y avait un paquet de détails importants. Cela dit, j'ai pas de pistes à te donner.Il ya un paquet de détails importants à y mettre, mais il n'empêche que c'est lourd pour tout capter tes détails pour les resortir 7 ou 8 chapitres plus tards. Je pense que c'est justement la surcharge d'enjeu qui nuit à la fluidité de ton début d'histoire. Encore une fois, j'ai rien de concret à te proposer en alternative.
Voilà. Encore un bon chapitre pour cette longue saga qui tient plus que ses promesses. On est vraiment monté d'un cran. Voyons comment tu tiens la hauteur. o Voilà pour mes zarathousteries peripherico-metaphysico-analytiques.
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- Monthy3
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Je suis désolé d'avoir tardé à répondre, je suis en stage et je rendre assez crevé le soir. Je vais profiter de mes 30 min de pause déjeuner pour tenter de vous répondre
Donc, je commence par Feurnard :
Quant au passage Cytise-Fadamar, il me permet juste de glisser quelques mots relatifs aux sentiments ambigus que ressent Cytise vis-à-vis de Fadamar. Elle se sent en sécurité auprès de lui sans pour autant lui faire confiance. Par ailleurs, je montre également que l'alchimiste n'a en réalité jamais quitté la Lumière de cendres, ce qui pourrait avoir son importance plus tard. Bref, rien d'absolument essentiel, mais rie nde superflu non plus.
En revanche, niveau "introduction de chapitre", je crois que toutes te décevront, Feurnard. En effet, je considère qu'il n'y a qu'une seule introduction, au début de la première partie, et qu'une seule conclusion, à la fin de la première partie (en attente des deux autres). Je ne découpe pas chacun de
mes chapitres comme s'il s'agissait de nouvelles. Peut-être à tort, mais je ne conçois pas chaque chapitre comme une entité indépendante.
La couleur verte des yeux n'a effectivement rien à voir avec l'Invocation. C'est juste que j'aime bien décrire ce petit détail physique de mes personnages, même s'i c'est un détail. Les yeux me fascinent. un péché mignon
Je note.En somme, la pensée du devin est chaotique, dans la forme, ce qui ne devrait pas correspondre à quelqu'un capable d'intuitions foudroyantes et sur qui repose la confiance aveugle du lecteur.
Concernant ta relative (?) aversion pour les longs et nombreux dialogues, je ne peux pas y faire grand-chose, sachant que je les aime, moi. Si je ne les employais pas, je noierais mon texte sous du discours indirect libre, que j'essaie d'éviter autant que possible tant je suis mal-à-l'aise avec (bon, je trouve ça moche, en fait).
Le "je t'en prie" ne me gêne pas plus que cela, tant il ne s'agit pas d'une politesse sincère, mais bien purement fonctionnelle. Peut-être devrais-je donner une indication sur le temps qu'elle emploie, même si ça ne me semblait pas nécessaire. Par ailleurs, Therk est bien trop intriguée par le changement apparent de capitaine et par ce qu'elle a à lui dire pour s'embarrasser de remerciements. Puis ce n'est pas tellement son genre non plus.
Pour les Gardes, tu as raison J'ai complètement zappé le cas d'Arandir, honte à moi.
Ben, pour un devin, il ne me semble pas abherrant qu'il soit aussi patient, sachant qu'Alrick a une notion assez spéciale du temps. 10 min de contemplation, ça me semble bien.Puisqu'on en est encore à pinailler, j'ajouterais que les durées me laissent perplexes. Il est dit que le devin "contempla (...) la Perception bouillonner encore pendant une dizaine de minutes". Cette personne a une patience admirable, pour être resté dix minutes à regarder sa boule. J'avais quelque chose d'à peu près comparable à propos du rendez-vous, puisque le devin demande au nécromancien de le retrouver dans une heure. Je ne sais absolument pas comment les gens médiévaux faisaient, mais cela ressemble plus à un rendez-vous fixé dans une société à montre digitale et cadrans numériques que dans un royaume à cadran solaire qui découpe son temps selon ses activités.
Il en va de même pour ce silence de plusieurs minutes, à la table du Roi. Plusieurs minutes ? C'est un dieu, en effet, pour faire patienter autant, ou alors il met beaucoup de temps à réfléchir.
Pour le rendez-vous, c'est une bonne remarque - et une bonne question.
Pour le silence à la table du Roi, tu l'expliques toi-même : c'est un dieu.
* * *
Maintenant, je passe à Zara :
Pour le passage Cytise - Fadamar, je t'invite à lire ma réponse à Feurnard. Pour une fois qu'un passage n'est pas *trop* dense et essentiel, on me le reproche
Bon, tu as mis le doigt sur une (des douzaines de ?) faiblesse du récit : les femmes. Oui, elles sont relativement peu féminines, ou plutôt ne jouent pas forcément un rôle qui pourrait leur être propre (même si bon, tu verras...). Cela dit,... Ouais, bon, tu verras
Niveau femmes au pouvoir, j'ai déjà cité Mélodie (la femme d'Olaf N'Maiz), qui jouera un énorme rôle plus tard. De plus, lors des réunions de la secte, il y a également une voix féminine
Mais ça reste faible, je te l'accorde.
Pour le nombre de persos, bof. Un de plus, ça peut aller, non ?
Pour le reste, je te remercie évidemment pour les compliments
Je râjouterai peut-être quelques détails ce soir, si j'ai le courage.
J'espère que la suite ne te décevra. Je pense, personnellement, que ce sont mes meilleurs ; après, je me trompe peut-être. Vous me direz ça à la prochaine Màj
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- Xlatoc
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J'ai bien aimé ton texte. Sans plus.
Pour être franc, j'en dégage 2 parties sur le ressenti : avant le passage dans la bibliothèque, et après.
Jusqu'au moment ou Aldrik (les noms de tes persos sont franchement un calvaire à se rappeler tu sais ? crédibles et vraiment, presque "vécus", chapeau ! Après, arrive le dialogue. Bon, déjà, on parle de choses sérieuses dans la bibliothèque, ca part mal, comme l'a dit Leste-Plume. Même un regard circulaire ne peut t'assurer de l'absence d'oreilles indiscrètes, à cause des rayons et armoire qui peuvent cacher des importuns. Des sortilèges d'Illusion aussi...
Et les dialogues, les réactions des personnages, ne me sonnent pas, ne font vraiment pas crédibles à mon goût.
"Vous mentez". Oui et alors ? C'est tout ? Le nécro se laisse insulter, Alrik ne poursuit pas plus avant son avantage ?
Diversion grossière sur le barde. "Suis-moi" devant un ennemi potentiel.
Vraiment, toute cette scène manque de finesse, alors que pour ce genre de chose, c'est la première chose qu'on attends : des sous-entendus, des demi-mots, des réponses évasives, surtout au vu de la position sociale des protagonistes, et de la connaissance qu'ils ont chacun des pouvoirs de l'autre. Même si la politique les intéresse peu, ils restent des dirigeants, et devraient avoir une maîtrise des dialogues un peu plus élevée que des collégiens. J'y vais fort, mais vraiment, pour un dialogue d'intrigues, c'est vraiment pas le bon ton, désolé.
Les personnages y vont vraiment avec leurs gros sabots/pique à boeufs (j'aime bien l'expression D Le prend pas mal, ce que je veux te dire par là, c'est que le dialogue ne colle pas du tout avec la vision que tu cherches à nous donner des protagonistes plus avant.
On termine sur un poncif : le vilain Roi toujours vivant qui veut dominer le monde. J'ai rien contre les lieux communs en fait, c'est bon de les renouveler. Mais là, je m'attendais à autre chose. Roi vivant oui, mais pourquoi ? Se protéger ? Identifier ses ennemis ? Se mêler au peuple ? "AAAAAHHH je meurs pour vous laisser dans la mouise et gouverner dans l'ombre parce que c'est plus facile." ne me donne pas l'impression d'un Roi avec de l'autorité, d'un Roi qu'on voudrait suivre, mais plutôt d'un souverain faible et facilement éliminé. Je me trompe peut-être, mais pour l'instant, rien ne me le fait dire.
En résumé, une première partie bien construite et fort intéressante, un deuxième à mon goût immature. Dommage, mais le potentiel et les idées sont là, courage !
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- Monthy3
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Pour les noms de persos, je sais, mais bon, si c'est le premier chapitre que tu lis, c'est normal. Au bout de 9, normalement, on s'y est fait !
Le coup de la bibliothèque pas forcément à l'abri des oreilles indiscrètes, je confirme. J'aurais dû insister dans les chapitres précédents, et dans celui-là, sur le fait qu'elle n'est pour ainsi dire jamais fréquentée - ou rarement. Ou du moins montrer que ces nobles prennent des précautions.
En revanche, sur les dialogues creux... Je crois qu'il y a une chose qu'il faut bien comprendre, une distinction à opérer : il y a les moments où les nobles s'expriment au milieu de plusieurs de leurs semblables, comme la scène du chapitre 2 ; et les moments où ils parlent seul à seul. Lors de ces derniers, les fioritures ne sont pas de mises. Cela est particulièrement vrai pour Kjeld et Alrick, qui ne sont ni l'un ni l'autre des courtisans hors pair, mais qui doivent plutôt leur statut à leur maîtrise de la magie (surtout Kjeld). Dès lors, il ne m'apparaît pas aberrant de les voir échanger des propos concis, sans pour autant être particulièrement précis.
De plus, Kjeld est loin de répondre clairement à toutes les questions d'Alrick. Tu affirmes qu'il devrait être évasif : il l'est. Il ne s'implique pas dans ses propos. Il cite un lointain exemple, il en révèle juste la partie qu'il ne peut dissimuler quant à l'Invocation. Et d'un autre côté, il a affaire à un devin, qui plus est au meilleur du royaume... Ils ne se battent pas à armes égales.
Pour le poncif du vilain Roi etc., d'une part tu prends le récit en cours, d'autre part tu ne connais pas tous les tenants et aboutissants de ses actes. Pourquoi veux-tu que je te donne tous les renseignements dès le chapitre 9, sur une mini-scène, alors qu'il vient à peine de resurgir ? Tu veux tout savoir trop vite, tandis que moi je diffuse les informations au compte-goutte pour en garder sous la main. C'est censé être un récit long, pas une nouvelle, hein
Bon, après, j'admets bien volontiers qu'il est toujours plus difficile (voire impossible) de commenter sur le fond un récit que l'on prend au chapitre 9 (et tu as dû être pas mal perdu, en fait)
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- Xlatoc
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J'ai émis des nuances quand à ma vision du roi, par les questions notamment...désolé si ce n'était pas clair.
J'ai été incisif sur les dialogues, car il me semble bien me rappeler que des remarques similaires t'avaient été faites pour ton chapitre 1 lors de sa première publication. J'ai voulu donner un bon coup de marteau, mais heureusement, tu n'as pas l'air de l'avoir mal pris.
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