[Avril 2009] Chroniques de Spel : La Morsure - Vajuras
- Vuld Edone
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Je ne sais pas bien si tu t'attends à un commentaire, ou ce que tu attends d'un commentaire, ou ce que tu penses de ton texte.
Il m'a fait penser aux centaines de textes que fournissait quotidiennement le Wafo', ce qui n'est pas une mauvaise chose au su de leur succès. Texte réussi, certainement pas original mais réussi.
Pourquoi pas original ? Je dirais que tout tombe dans le "déjà vu". L'attaque d'Aros équivaut à l'attaque du village du héros dernier survivant. L'acte héroïque de Greven... à n'importe quel acte héroïque dépourvu de sens. En général, on peut classer ce qui se passe dans des catégories familières, on est en terrain connu.
Réussi car j'ai été surpris de la tension produite, notamment quand Arch dit : "On mérite mieux que ça."
Comprenons-nous.
L'entraînement présenté comme un combat a un effet de balle à blanc. La cartouche d'exercice a beau tout faire pour imiter les vraies munitions, ce n'est qu'une cartouche vide. Je repense à une page de bande-dessinée : un enfant crie fort et s'agite pour qu'on le regarde sauter dans une piscine. Il saute, rien ne se passe. C'est l'effet de cet entraînement.
Mais quand arrivent les descriptions, déjà, apprendre sur le monde nous intéresse. Tout du moins m'a intéressé. Et j'ai accepté beaucoup plus volontiers de suivre les actions suivantes qu'elles avaient désormais un contexte.
Le bras cassé n'a en soi aucun effet. Tout ce qu'on en dit est banal, l'attelle fait même rire s'il suffit d'une attelle.
Mais comme je l'ai dit, après cette blessure, j'ai été surpris de la force qu'a pris "on mérite mieux que ça". Et je crois bien que c'est ce bras cassé qui le justifie. Encore faut-il donner à cette blessure le poids qu'elle mérite.
Le problème que je retiendrai est à quel point Arch et Stijax se démarquent des autres. Ils les dénigrent, ils ont leur propre combat et c'est à croire que la bataille ne concerne qu'eux - et qu'ils y sont seuls capables de survivre. Sans parler de Loth qui n'a d'yeux que pour lui.
C'est très expressif, certes, et le lecteur qui s'identifierait à Arch serait content, mais c'est aussi immotivé et peu vraisemblable. J'ai eu l'impression qu'ils étaient le nombril du monde et ça, c'est profondément désagréable.
Un point ennuyeux encore, qui montre en quoi la tension est retombée déjà au milieu du combat, avant la rencontre de Loth, et a du mal à revenir. Quand Arch parle avec le vieillard, il ne pense plus une seule fois à Stijax. Je ne suis même plus sûr que son nom apparaisse deux fois.
Si je stigmatisais les thèmes de cette histoire, ce serait : "fuir Aros ( retrouver Stijax ( tuer Loth (maîtriser le bras)))"
Je veux dire que les intrigues s'enchaînent et s'effacent. La destruction d'Aros a réglé une fuite qui faisait toute la tension ("on mérite mieux que ça"), ce que l'attaque causait déjà précédemment (mais devenant une excuse). Dans le même temps, l'attaque mourait à l'instant où Arch se souvenait que de toute façon, il voulait fuir. Sa survie passe au second plan.
À défaut de rester sur une seule intrigue - ce qui rendrait le texte plus monotone, donc enlèverait de son intérêt - tu pourrais chercher à clore, ou indiquer que telle intrigue est finie.
Le lecteur s'attend à une fin aussi importante que celle promise au début.
J'avais quelques points de forme mais comme à mon habitude désormais (et quoique je jalouse Zara' pour avoir trouvé ça chez Monthy à ma place) je les laisse à d'autres.
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- Imperator
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Et là, je vois clairement un gros travail fait et le texte est beaucoup plus intéressant à lire. On pourra toujours parler de clichés, de transitions trop brusques (j'y reviendrais si j'y pense), mais ça n'en reste pas moins agréable.
Petite note:
Je savais que Greven allait intervenir, c'était une exigeance de lecteur et tu l'as bien comprise. cependant, greven qui se soucie de la vie des apprentis paraît étrange... cette phrase me semble donc de trop, non?"Les Templiers de la cité sont en route ! Mettez-vous à l’abri jusqu’à leur arrivée !"
Au contraire, j'aurais trouvé normal que Greven ne manque, dans son combat, de décapiter l'un des deux compagnons en leur jetant un petit regard de dédain, genre "vous êtes inutiles, ne restez pas sur MON chemin ou alors assumez."
***
Concernant le coup de la démone, on peut, comme toujours, se demander "pourquoi lui?", pourquoi ne pas l'avoir tué?
Je fais partie des gens qui posent ce genre de questions... ça me paraît tellement rapide, tellement futile, comme un caprice d'une démone pour justifier l'intrigue.
Mais en lisant la suite, ça peut se tenir. Mettons que je n'ai rien dit.
***
Bref, que dire? Avant tout, je le répète, à mon sens un énorme progrès! Le texte est beaucoup plus dynamique, moins cliché, les personnages s'enchaînent, ils ont de la personnalité. Au pire, Stijax disparaît un rien rapidement, mais pour le lecteur, ça signifie qu'il n'est pas mort.
Donc en un mot: bravo.
Si je devais te proposer d'améliorer un point du récit, ce serait dans les transitions.
Par exemple, pour l'attaque du camp, j'aurais conseillé d'envoyer les deux apprentis dans leur évasion, puis, durant cette évasion, de faire attaquer les démons. On évite ainsi de passer de projets d'évasions à un autre thème totalement sans liens, l'attaque des démons.
L'objectif étant aussi d'apporter une dimension épique à l'attaque, puisqu'on peut la décrire depuis le micro au macro (d'abord rencontre d'un seul démon surgissant au travers d'un mur par exemple, puis doucement passage de la focalisation à la troisième personne pour une vue général du camp d'Aros et du désastre dans toute sa grandeur.
Ceci dit, le reste des transitions me semble tout à fait normales. Sobres et efficaces. Du bon quoi.
En somme, le décor est planté, l'action lancée, c'est une bonne introduction, je n'ai pas particulièrement envie de la critiquer outre mesure, mais plutôt de connaître la suite.
Impe, bon texte.
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- Zarathoustra
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Viens ensuite le camp d'entraienement. Encore un lieu commun. Récit d'apprentissage on se dit, encore un. Puis encoreun combat. Bon, là, on connait le protagoniste, on est un peu surpris qu'il puisse être blessé, mais surtout Greven devient plus intéressant que les deux héros, parce qu'l est ambigu.
Puis deux jeunes veulent partir à l'aventure. Encore un lieu commun. Toute cette partie, bien que bien écrite me parait dispensable. Surtout que tu te sens obliger d'expliquer des choses sur les deux protagonistes alors que fondamentalement on a le temps. Tu cumules des scènes qui ne sont pas "excitantes" pour le lecteur et son imagination. Pour compenser ça, tu exposes par petites touches ton univers et ça, c'est plutôt bien fait, sans s'apesentir.
Mais ton récit bascule avec l'arrivée des démons. Et là, on ne se dit plus rien parce qu'on est pris par l'histoire. Il y a certes des images qui disent quelque chose (on songe aux démons de warhammer: khorne en rouge et démonette pour Loth), mais c'est pas grave car d'un oup, on te sent dans ton élément. Le récit a du rythme, les images sont saisissantes.
Puis, il ya le face à face avec Loth, et là aussi, on monte encore d'un ton. Certes, on se pose un peu les mêmes questions que Imperator, mais ça fonctione. Et surtout, tu as une idée que je trouve géniale: la démonne maudit le jeune adolescent pour la retrouver! Tu as là un superbe ressort pour dévelpper ton récit. D'une part parce que c'est forcément dynamique: il va la poursuivre; mais surtout parce qu'on se demande le pourquoi du comment.
3eme temps: la rencontre avec le vieil homme.
Bon, en soi, c'est un peu cliché. Et un peu super coincidence. Les jeunes ado qui partent à l'aventure finissent toujours par rencontrer un vieil sage qui les initie à quelque chose ou leur explique des trucs (mais pas suffisemment pour que le récit ne s'évente pas tout de suite). C'est pas tout à fait ça, mais un peu. Par contre, ton action te permet d'intégrer une présentation de l'univers et ça, c'est encore une fois bien fait. Tu ne donnes pas dans le guide touristique, tu intègres les explcations à l'histoire.
Maintenant, je reviens sur ton début. J'ignore quels seronr les débuchés de tout ceci, mais , enl'état, on se dit que la première moitié est un peu inutile. Je suis sûr que tu aurais pu créer un début complètement différent, plus original pour attérir là où tu semblait vouloir attérir. Partir du combat, d'un camp d'entrainement, c'est vraiment utile?
Au final, j'ai pris plaisir à lire ton récit. D'une part, parce qu'il y a longtemps qu'on n'en a pas eu un ici comme ça. Et parce que tout se lit très bien. Avec une bonne maitrise du rythme, du suspense et un style très fluide et suffisemment précis pour qu'on rentre dedans. et on sent qu'on est devant quelque chose qui a de l'ampleur, donc une ambition. Donc pas le meilleur début que j'ai lu (c'est souvent trompeur, les débuts), mais on sent que tu n'as pas grillé de grosses cartouches. Tu as delivré de quoi nous intéresser mais on sent que nous ne sommes qu'au dbut de l'histoire. Par contre, attention de nous quelque chose de consistat pour poser ton récit. Je veux dire par là que tu proposes une quete, certes une quete curieuse, mais une quete. Ce type de récit pose souvent un pb de projection. l'histoire se déroule sans que le lecteur puise prendre vraiment part à l'histoire, il ne fait qu'attendre les évènements faute d'avoir une vision d'ensemble. Bon, on verra par la suite, si c'est pertinent.
Pour l'instant, tu sembles nous avoir un peu oublié, j'espère que non. Donc on attend que tu te manifestes un peu pour savoir ce que tu attends de nous.
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- Krycek
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Très bon texte donc et en cela je rejoins les critiques faites ci-dessus. J'ai particulièrement apprécié le décors dans lequel se passe l'histoire, cette cité "volante" si je puis-dire ainsi que l'utilisation du sol en dessous pour l'entraînement de templiers.
Néanmoins lorsque tu en fais la description il aurait été appréciable d'utiliser le travelling pour décrire au passage l'Académie et les terres alentours (que l'on pourrait observer depuis la cité par exemple) plutôt que de les aborder très\trop rapidement par la suite.
D'autre part j'ai plusieurs fois noté que la structure du texte, la façon dont les personnages, les dialogues et les faits nouveaux sont apportés, est judicieusement étudiée et en cela je devine que le texte a été très travaillé, non ?
Ceci casse à partir du moment où Arch se fait attaquer puis délaisser par Loth... on se retrouve d'un coup on ne sait où, comment, pourquoi et sans plus d'explication on passe à la suite sur la présentation d'un nouveau personnage.
Bizarre. Vraiment.
Trop.
Autre chose qui a été pointé par Feurnard et Zara, le côté cliché dernier survivant du [barre:l8ufii54]villa..[/barre:l8ufii54] camp, l'arrivée de l'instructeur, etc. Mais j'irai plus loin sur les points que je trouve trop faciles ou très à propos :
- Loth blesse Arch, donne en une phrase le fil rouge, lui laisse au passage ce qui deviendra très\trop sûrement l'arme qui lui sera fatale (ce qui est d'ailleurs confirmé par la suite). Ici soit tu en dis trop ou pas assez mais ce qui est sûr c'est que ce doit être un des points qui a fait tiquer Feurnard et comparer ce texte au Warfo (AMHA).
- Le vieillard qui a sauvé Arch dit qu'il n'y avait plus que des ruines, on suppose donc tout le monde mort... on suppose donc que Stijax est vivant, voire Greven. Que l'un des deux est soit prisonnier, soit a tourné à l'ennemi. Que l'on reverra donc l'un ou l'autre avant la fin.
- D'autres points plus mineurs dans le même genre...
La question est donc : la fin est-elle déjà-vue ?
Je serai prêt à en dire beaucoup plus, à lire et critiquer la suite, à discuter ces clichés surtout que je travaille dessus et les utilise dans le Roi Phoenix ; la présence de l'auteur serait, du coup, intéressante pour entamer un débat...
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- Vajuras
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Vous avez tous pointé les clichés qui apparaissent d'entrée, et je dois dire que je n'ai pas réellement cherché à les éviter ; tout cela n'est qu'une mise en condition, le récit deviendra plus imprévisible par la suite (du moins je l'espère).
Mince, vous n'avez pas marché pour le truc du faux combat ?
Une fois de plus, je crois donner un peu trop d'importance à des personnages qui en ont finalement peu. Le héros de mon récit est Arch, et lui seul. Le héros secondaire n'a pas encore fait son entrée pour le moment. Stijax n'est qu'un soutien, oubliez-le (pour le moment).
Pour ce chapitre, je ne me perds pas dans les descriptions profondes du monde de Spel, étant donné qu'on le quitte assez vite. Ce sera pour plus tard.
L'élément qui retombe chez chacun d'entre vous est la relation entre Loth et Arch.
Pourquoi lui en effet ? La réponse est que tout cela est voulu, et obéit à un plan précis. Je ne peux en dire plus sans en dévoiler de trop.
C'est vrai, le truc de la démone qui confie au héros l'arme qui pourra la vaincre semble bien trop prévisible... bien trop, n'est-ce pas ?
Pour résumer, cela ne me dérange pas de commencer de manière classique pour mieux pouvoir surprendre par la suite.
Vos réactions m'ont fait prendre conscience du fait qu'un chapitre seul fait apparaître des failles qui n'en seraient pas lorsque l'on prend le texte dans son ensemble. Peut-on réellement juger de la qualité d'un chapitre isolé, surtout au niveau de l'intrigue ?
En tout cas je suis heureux que vous ayez apprécié, cela me prouve que j'ai progressé et que je suis sur la bonne voie. En ce moment la motivation me manque pour écrire, et je préfère attendre un peu plutôt que de me forcer à continuer le récit. Ça m'énerve, je veux vous fournir la suite le plus rapidement possible, mais en même temps je n'arrive pas à m'y mettre. Je dois encore peaufiner le tout, que le prochain chapitre soit parfait.
Merci encore !
EDIT : Une dernière chose, je ne voudrais pas créer un sujet juste pour ça...
Quand vous écrivez, vous faites un chapitre d'un seul coup, ou des petites touches (lignes ? paragraphes ?) tous les jours ?
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- Vuld Edone
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Krycek, dis-lui que le fond compte plus que la forme.
Je crois bien que je suis tombé dans le piège du faux combat. Il n'y a, dans le premier paragraphe, qu'un seul indice pour repérer l'entraînement, "tester sa limite", qui n'est pas mis en valeur. Donc normalement, le lecteur y tombe.
La lecture serait celle d'une grande bataille - "les combattants" donne une impression de grand nombre - qui tourne ensuite au combat des champions - la décomposition de l'action individuelle "pointe de lame dirigée vers gorge, etc..." le marque clairement.
C'est lorsque tu nommes tes deux personnages, et plus sûrement encore au premier dialogue, que le lecteur sort du piège, le lecteur étant moi.
Dans ce cas-là, il y a juste une incongruité : "Ses yeux sombres scrutaient la moindre réaction de son adversaire." À ce stade, avouons-le, le lecteur ne voit déjà plus Arch et Stijax comme deux ennemis.
Maintenant chacun dira jusqu'où il a marché.
Il faut voir aussi que pour le lecteur, il y a une certaine déception. On part de l'idée d'une grande bataille - repensons à ce gigantesque combat du premier film de l'Anneau - pour arriver à un "banal" entraînement. C'est faire passer un trycicle pour la navette spatiale ou Vaugelas pour Furetière.
Si tu veux conserver ce piège, pense à ton lecteur, déçu après ça : motive-le.
Dans cette version, effectivement, Arch prend le pas sur Stijax mais le fait que tu les nommes tous les deux les rend égaux. En termes techniques, ils ont une "saillance" égale.
Pour effacer Stijax - et que le lecteur ne soit plus déçu de le voir disparaître - la technique la plus simple consiste à ne plus donner son nom propre mais à le désigner par "son ami" ou "le jeune homme" sans plus, et toujours le référer par rapport à Arch pour en faire le faire-valoir absolu.
Mais je crois que cette importance tient quand même à l'intrigue, au projet d'évasion et leur amitié en général. C'est aussi à ce niveau-là qu'il faut opérer le décrochage.
En général, le lecteur est un touriste (au sens péjoratif) : il faut tout faire pour lui.
Je suis mal placé pour le dire, mais le lecteur ne lit qu'avec ce qu'il a. Il ne sait pas ce que tu prépares si tu ne lui dis pas que tu le prépares, et même si d'autres chapitres suivront ce premier, quand il lit ce premier chapitre, il n'a que ce chapitre-là.
À toi de lui dire, dans le texte, que tout viendra en heure.
Il me reste à ajouter ceci : je n'oserai pas aborder ta dernière question, car elle mériterait en fait vraiment un sujet pour elle-même. Si tu le crées, j'y répondrai très volontiers.
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- Krycek
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Non. Malheureusement. Et au point d'avoir regretté que ce n'en soit pas un.Vajuras écrit: Mince, vous n'avez pas marché pour le truc du faux combat ?
Je ne lis jamais, ja-mais, les 4e de couverture et encore moins les critiques avant de lire un livre. Je vais dans le rayon bouquin, je regarde le titre, imagine ce que ça peut-être, plus il y a de tomes plus je serai intéressé... et j'ouvre le livre pour lire le premier chapitre pour faire connaissance avec l'auteur.Vajuras écrit: Vos réactions m'ont fait prendre conscience du fait qu'un chapitre seul fait apparaître des failles qui n'en seraient pas lorsque l'on prend le texte dans son ensemble.
S'il n'y avait pas eu ce décor particulier, dans le gouffre sous une ville flottante, et que nous n'étions pas sur les Chroniques, je serai passé au texte suivant.
Oui, il est logique de critiquer un texte dans son ensemble (ici un chapitre, pour un livre tous ses chapitres) néanmoins si tu n'accroches pas le lecteur ou, pire, si tu le déçois alors il ne reviendra pas, quelque soit la suite.
Je me permet de parler de ça du fait que j'ai dû travailler sur le Roi Phoenix qui utilise certains clichés pour berner le lecteur au début... mais pour cela il m'a fallut trouver le moyen d'appâter le lecteur pour qu'il vienne dans mon piège et soit tenté de lire la suite...
...voilà où je veux en venir. Si tu ne prouves pas que quelque chose de plus qu'un simple cliché est à venir, alors personne ne suivra. C'est bête à dire, mais personne.Feurnard écrit: Krycek, dis-lui que le fond compte plus que la forme.
Et auquel cas, la critique d'un tiers est salvatrice.Feurnard écrit: Attention à ne pas vouloir faire trop bien, car il arrive un moment où on ne sait plus comment s'améliorer
Mais tu risques très fortement de tomber dans le classique des séries TV et blockbuster, avec leurs personnages fusible que l'on peut malheureusement pointer dès le début en disant "tiens lui il va pas durer longtemps lui".Feurnard écrit: Pour effacer Stijax - et que le lecteur ne soit plus déçu de le voir disparaître - [...] C'est aussi à ce niveau-là qu'il faut opérer le décrochage.
Si tu n'as pas une dizaine de personnages pour noyer le poisson, oublie, conserve Stijax et essaie d'étonner un peu plus le lecteur sur sa disparition. AMHA.
Je plussoie. Là est la clé qu'il te faut utiliser Vajuras pour ce texte.Feurnard écrit: À toi de lui dire, dans le texte, que tout viendra en heure.
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- Imperator
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C'est un fait. En tout cas pour le fond et surtout en fantasy. Après, il faut le temps de tout lire. Mais je suis pressé d'être surpris .Vos réactions m'ont fait prendre conscience du fait qu'un chapitre seul fait apparaître des failles qui n'en seraient pas lorsque l'on prend le texte dans son ensemble. Peut-on réellement juger de la qualité d'un chapitre isolé, surtout au niveau de l'intrigue ?
Pour l'écriture, chez moi c'est habituellement un gros paquet d'un coup. Si je n'ai pas écrit trois ou quatre pages, je considère que ça ne servait à rien.
Impe, mais c'est personnel.
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