file [Décembre 2009] Parce que pleurer (...) - Impé

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il y a 14 ans 5 mois #16402 par Krycek
[jarticle=879]Parce que pleurer ne suffit pas...[/jarticle] par [jauteur]Impérator[/jauteur]

Avant tout commentaire, Impé, peux-tu me dire si le texte fera l'objet d'une suite ou est-il terminé ? (la présence de chapitrage induit un doute) Comprend que le point de vue en sera modifié.

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il y a 14 ans 5 mois #16409 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:[Décembre 2009] Parce que pleurer (...) - Impé
Réponse avec du retard, vu la difficulté à se connecter :silly: .

Le texte n'est pas terminé, ce serait d'ailleurs une fin... franchement bizarre. Je n'avais même pas envisagé qu'il puisse se terminer là.

Il y a une suite, prévue, assez (trop) conventionnelle.

Encore trois chapitres en fait. (À vue de nez)

Ceci étant, le passage me semblait suffisamment long pour ne pas en rajouter en une seule fois.

Impe.

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il y a 14 ans 4 mois #16416 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:[Décembre 2009] Parce que pleurer (...) - Impé
Tout d'abord, je suis presque sûr qu'un "pallier" s'écrit avec un seul "l" et si ce n'est pas encore le cas, la réforme silencieuse de l'Académie s'en chargera.

Intéressons-nous à l'intrigue principale : l'enfant la maison et l'homme. Je laisserai de côté tout le reste.
Le premier chapitre est isolé, malgré les premières phrases symétriques on sait faire le lien et on ne le fait pas. Texte ouvert bien sûr quant aux interprétations, je finirai par croire que c'est une marque de fabrique des Chroniques. Difficile de dire si le texte va parler du héros ou de la maison et à ce stade, quel est l'enjeu. Malgré un déballage de sa vie, ce personnage n'existe pas encore.

Il avança d’un pas et rien ne se produisit.

Je cite ceci pour faire remarquer qu'en deux paragraphes il n'y a pour ainsi dire pas eu d'action, ce qui n'est pas encore mon propos, que toute la description précédente présentait cohérence et tension de façon classique. Mon point étant que ceci est la première véritable action du texte.
Quelqu'un a-t-il tiqué au fait que "rien ne se produisit" dément tout ce qui précède, tient du script - et donc montre le mécanisme du texte - et en même temps est un métadiscours du narrateur, quelque chose comme "bah oui c'est qu'une baraque qu'est-ce que tu espérais ?"
J'en déduis que s'il y a déjà des routines pour les descriptions, tu devrais travailler la narration, la mise en scène des actions. Ici, sans doute, en supprimant le passage. Sur un autre plan, le saut de paragraphe est probablement inutile et même la phrase aurait pu continuer. Mais la mise en page n'est pas ma spécialité.
"La force de l'aventure" un peu plus loin a quelque peu le même effet. Ce n'est pas la "malsaine fascination" tout à fait commune à ce genre de récit mais justement un commun du genre fantasy qui n'a pas grand-chose à faire ici. En somme, l'enfant peureux devient un héros en une poignée de syllabes.

C’était lumineux, chaud et propre.

Ici au contraire le contraste est réussi. Bien que de l'extérieur la maison ait eu un air d'épouvante, l'intérieur nous était inconnu. La surprise fonctionne, la transition se fait d'autant mieux que c'est incongru (chaude et propre, une maison abandonnée...) aussi avec nos attentes, donc, dans le ton.
Il y a une tendance à l'ironie qui, si elle peut faire rire, produit des effets indésirables. "chevalier, cosmonaute..." ou "la télévision en moins" en sont des exemples. Il serait inquiétant que l'enfant, plongé dans une maison inconnue après avoir fui la sienne, songe seulement à comparer l'absence d'écran cathodique.
D'où ma seconde déduction. Après une plus grande attention aux actions, qui semblent de mauvaises excuses pour enchaîner les descriptions, ce serait de choisir une ambiance et de s'y tenir. L'enfant passe de l'apeuré à l'aventureux puis au joyeux, un soupçon trop vite.

Il y avait quelque chose de pas normal, mais alors pas normal du tout

Ce commentaire supplémentaire pose un nouveau problème puisqu'il s'agirait de celui de l'enfant, le narrateur n'ayant pas à prendre un ton aussi familier et ne l'ayant pas pris jusqu'ici. Donc une focalisation zéro puis interne, qui alterne. "en pleine figure" est un autre exemple, ou encore "en le laissant régler la douloureuse."
Le narrateur se définit sans doute dans toutes ces remarques mais alors, une fois soustrait le changement de genre au chapitre deux, c'est au tout début du texte qu'il faut l'établir, dans le contrat de lecture : pour la cohérence.

Gabriel continua finalement à vouloir relancer la conversation comme si rien ne s’était produit

Je le dis déjà maintenant : le texte accumule les mots pour dire une seule idée : ici la relance qui passe par "continuer", "final", "vouloir" au lieu de "Gabriel voulut relancer" voire "Gabriel relança" puisqu'il semble y parvenir.
Je dis déjà parce que bien sûr il y a la même chose au premier chapitre : "Il l’envisageait cependant désormais." L'un des deux derniers mots est inutile. Ensuite, la cause et l'effet, je ne me prononce pas.

L’homme était écrivain, se nommait alors Philippe Siwahnnig et était depuis plus de douze heures l’heureux nouveau propriétaire de la masure.

L'ambiance change du tout au tout à partir de là. Et c'est bien le problème, dès lors le centre d'intérêt n'est plus la maison mais le personnage, personnage d'autre part très réducteur. Nous ne saurions dire ni sa coupe de cheveux ni s'il pose un, deux, trois doigts ou la paume quand il croise les bras.
- Sur une note informelle, il est étrange qu'après de telles tractations pour la maison il ne l'ait jamais visitée, alors que culturellement c'est la première chose qu'on s'attend à voir faire. -
Sur une note un peu plus formelle, l'état de la maison n'est pas donné, pas plus que son âge. Maison hors du temps, d'accord, passe-partout, soit, en attendant milieu tout à fait inconnu. Quels meubles, quel aménagement, quel aspect, enfin, quel caractère pour cette maison qui est en fait un autre personnage - et à traiter comme tel. C'est à peine si l'on apprend qu'il y a des fauteuils.

La dernière observation ne nécessite pas de citations. Tout le dialogue de ces trois chapitres, aussi courts soient-ils, est concentré à la fin du troisième. Il y a donc disproportion entre toute la narration précédente et ces successions de répliques, un déséquilibre dans le texte en l'état.
Tout a été abandonné pour ne conserver que la discussion sur les pleurs. Soit. Mais beaucoup de cette discussion en soit n'apporte rien, je doute même qu'il y ait une tension. Il y a une gestion discutable du dialogue, à mon avis, moins dans le fond que dans la forme. À défaut, et par facilité, au moins noyer l'important dans de l'inconséquent et ajouter des répliques "comme ça" en étoffant le chapitre, pour que ces discours ne se détachent pas trop du texte.

Mon point de vue est que ce texte même incomplet manque d'unité, qu'il n'y a pas assez de rapports entre le premier et les deux autres chapitres, que de la maison on passe à l'homme, que du suspense-épouvante-fantastique on passe à un petit policier et qu'il faut donc resserrer fortement l'intrigue.
Ensuite il sera temps de se demander si l'enfant est l'homme ou si l'enfant est prisonnier et ce que signifie le titre.

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il y a 14 ans 4 mois #16417 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:[Décembre 2009] Parce que pleurer (...) - Impé

Le premier chapitre est isolé, malgré les premières phrases symétriques on sait faire le lien et on ne le fait pas.

Tiens, mon intrigue est moins évidente qu'il n'y paraît? Presque dommage. Ceci dit, je viens d'écrire un chapitre avec un indice gros comme le poing... Mais j'aurais dû en mettre plus probablement.

Quelqu'un a-t-il tiqué au fait que "rien ne se produisit" dément tout ce qui précède, tient du script - et donc montre le mécanisme du texte - et en même temps est un métadiscours du narrateur, quelque chose comme "bah oui c'est qu'une baraque qu'est-ce que tu espérais ?"

Effectivement, j'ai voulu faire un texte où la réalité reprend souvent le dessus. Dans le chapitre que je viens d'écrire, Philippe se débat avec la porte de la cave avant de se dire "et si je la fermais un peu plus doucement et en tournant la poignée?", ce qui, évidemment, marche mieux que de la claquer.
Dès lors:

Il y a une tendance à l'ironie qui, si elle peut faire rire, produit des effets indésirables. "chevalier, cosmonaute..." ou "la télévision en moins" en sont des exemples. Il serait inquiétant que l'enfant, plongé dans une maison inconnue après avoir fui la sienne, songe seulement à comparer l'absence d'écran cathodique.

Tout ce passage est en focalisation interne. Or l'enfant, innocent par définition (j'ai gardé le terme générique pour qu'il serve de symbole) ne se rend jamais vraiment compte du danger que lorsque ça nous arrange. Mais ici, le lieu est justement presque familier... Plus raisonnablement, j'essayais d'imaginer ce que l'enfant pourrait s'imaginer ou penser. Du coup, pour un très jeune enfant, s'imaginer quelqu'un d'autre pour vivre une aventure me semblait normal, tout comme de remarquer, avec regret, l'absence de la sacro-sainte télévision, si passe-partout. (ce qui, au passage, me permettait de fixer, avec le cosmonaute, le récit dans notre époque contemporaine).

En somme, l'enfant peureux devient un héros en une poignée de syllabes.

Uniquement à ses propres yeux, donc, par identification, aux yeux du lecteur. Nevermind... Mais c'est dû à la focalisation interne.

D'où ma seconde déduction. Après une plus grande attention aux actions, qui semblent de mauvaises excuses pour enchaîner les descriptions, ce serait de choisir une ambiance et de s'y tenir. L'enfant passe de l'apeuré à l'aventureux puis au joyeux, un soupçon trop vite.

Je veux bien, encore qu'il n'ait pas connu, avant la cave, de vraie frayeur. Oui, la maison est effrayante, inconnue, mais bon, il l'aborde comme un jeu. Les actions permettent effectivement de découvrir la maison telle qu'elle servira tout le reste du texte, ainsi que quelques éléments spécifiques.

e narrateur n'ayant pas à prendre un ton aussi familier et ne l'ayant pas pris jusqu'ici.

J'ai tout fait en focalisation interne, il était normal d'user d'une tournure de l'enfant, non? C'est peut-être vrai qu'un terme isolé ainsi peut faire tache, mais le passage est court aussi...
Aurais-je à ce point manqué ma focalisation?

Nous ne saurions dire ni sa coupe de cheveux ni s'il pose un, deux, trois doigts ou la paume quand il croise les bras.

Je ne crois pas non plus avoir donné son âge et sa formation. Tout comme dans "comme frère et soeur" où les personnages se résumaient à ce qu'ils pensaient et faisaient... et deux ou trois adjectifs.
J'avoue que, d'habitude, c'est le genre de détails sur les personnages qui ne m'intéressent franchement pas, la coupe de cheveux, l'habillement, à moins que ça ne puisse apporter quelque chose au texte, ou alors dans le cadre d'une écriture réaliste, dont je suis loin.

Quels meubles, quel aménagement, quel aspect, enfin, quel caractère pour cette maison qui est en fait un autre personnage - et à traiter comme tel. C'est à peine si l'on apprend qu'il y a des fauteuils.

Dans la maison, y a une porte qui mène à la cave, cave décrite avec pas mal de détails (mais vide par soucis d'équilibre de la longueur du texte). La maison en elle-même n'est pas importante, c'est la cave qui l'est et qui vit.

Il y a donc disproportion entre toute la narration précédente et ces successions de répliques, un déséquilibre dans le texte en l'état.

C'est juste. C'est dû au fait que les dialogues vont revenir par la suite, en plus court, en symétrique, autour du même thème des pleurs. En fait, ces dialogues sont sensés prendre, en direct ou en indirect, la même place que la cave dans la récit.
Comme je compte installer une gradation croissante, il peut être considéré comme normal que le premier dialogue soit presque neutre.

Je le dis déjà maintenant : le texte accumule les mots pour dire une seule idée

Un fait intéressant, il faudra que j'y porte toute mon attention... je viens d'apprendre un truc :P .

***

Si je résume tout:
- on ne reconnaît pas la focalisation interne au début du récit.
- le côté volontairement "réaliste" du texte tend à faire tache avec l'ambiance malsaine que le texte cherche à créer.
- l'histoire a l'air vraiment trop vague et difficilement intéressante, parce que trop vague et sans lien. (mais bon, des pleurs qui viennent de la cave, ça me paraissait évident)
- le personnage principal manque de description (de personnalité?)

Impe, qui doit partir en vitesse...

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il y a 14 ans 2 mois #16514 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re:[Décembre 2009] Parce que pleurer (...) - Impé
J'ai bien aimé le texte. J'ignore si c'est lié à mes insomnie mais j'ai l'impression d'avoir déjà lu ce texte. Dans mes songes?
Le texte contient donc 2 parties.
La première concerne l'enfant. Ta manière d'introduire le fantastique est intéressante; Généralement, c'est juste avec le doute, or ici, c'est les certitudes de l'enfant qui le fait naitre ("Personne n'y allait jamais. L'enfant le savait"). Et cette certitude se retrouvera à la fin du chapitre. Donc assez rapidement, il y a dans ton récit quelque chose de très déterministe, comme s'il s'agissait d'un destin à accomplir.

Puis de ce fantastique nait l'angoisse puis, de manière suggesré, l'horreur. Mais pourtant, il y a une réelle volonté à être dans le réel. En une phrase, tu suggères que la vie de cet enfant n'est elle-même pas très normal et que cette maison est un refuge à la réalité de son quotidien familial.
J'ai toujours apprécié la certaine nonchalance de ton style. Ce n'est pas tout à fait le cas ici, mais tu amènes ton histoire progressivement par petite touche mais qui surgisse comme si c'était par hasard. On est pris par la main mais on ne s'en rend pas compte, et c'est ça que j'apprécie chez toi, ce côté faussement improvisé. 9a marche parce que tu sais nous cptiver avec des petits riens. Déjà parce que tu as chois un enfant, et que bien sûr, on est encore plus sensible à ce qui peut lui arriver.
Mais c'est un enfant qu'on sent adulte, comme s'il avait quitté prématuréement l'enfance. Il fugue (a priori) et prend possession d'une maison.
En fait, tu sembles partir de loin par rapport à ton sujet puis tu fonctionnes comme par cercles concentriques qui cernent de plus en plus ton sujet (et à la fois la géographie de ton texte qui fait qu'on s'enfonce littéralement de plus en plus dans ton sujet et dans sa noirceur): la trappe.

Le thème de la vieille maison abandonné est classqiue. Là aussi tu as un souci quasi matérialiste (qui se retrouvera dans la seconde partie) de nous la décrire. Elle est à quelque chose de maternel, elle protège, elle est chaleureuse. Et puis, la trappe peut également avoir un côté métaphorique (involontaire?) de vouloir retourner à l'état de phoetus et de rentrer dans le ventre de sa mère.
Tu joues avec les contraste chaud/foid et lumineux/noir. C'est assez classique mais cela ne donne pas envie de quitter la lumière et de rentrer dans cette trappe et pourtant l'enfant va le faire.

J'aime beaucoup cette phrase:

Il y avait quelque chose de pas normal, mais alors pas normal du tout, qui faisait qu’on n’envisageait pas de l’ouvrir.

Elle à la fois une dimension cocasse, mais elle fit naitre en nous un sentiment angoissant. On se sent complice et ça renforce notre curiosité. Et tu te joues également du symbole de la porte: est-ce un passage entre deux monde ou est-ce un obstacle contre quelque chose qu'on enferme?
Feurnard te repproche le mélange des style. J'apprécie au contraire. Le côté quasi comique de certaines phrases accentue au contraire le côté angoissant. Un peu comme si l'enfant ne voyait pas lui même avec son regard d'enfant qu'il va droit dans un danger insaissable. Ca fonctionne jsutement encore plus parce que c'est un enfant et que le lecteur a envie de le protéger (ou de savoir ce qui va lui arriver, à la manière d'un voyeur un peu pervers). Ce contraste permet donc d'amplifier l'horreur sans la développer.

La rupture brutale avec ton premier chapitre est aussi très habile puisque en créant un paralléle avec les premiers phrases duchapitre 2, tu nous obliges à imaginer ce qui a pu se passer.
Concernant l'écrivain, tu nous le présnte de manière assez paradoxale. Je passe très vite les petits clins d'oeil sur notre site (et ses angoisses d'écrivain qui semblent faire écho à pas mal d'entre nous). Paradoxale car pour un écrivain qui se vante de son aimaginaire, il est profondément matérialiste.
A l'opposé de l'enfant, l'écrivain ne voit rien et ne sent rien. L'enfant est porté sur l'exterieur pour fuire son monde exterieur, l'adulte recherche son monde interieur et ne voit que l'apparence exterieur de la maison: les objets. Et quand ce qui a appé l'enfant est envisagé, c'est par l'intermédiaire de l'alcool.
On retrouve cet aveuglement dans le chapitre 3 avec les pleurs qu'il n'entend pas. Ou ne veut pas entendre. Et à nouveau nait un nouveau mystère. Philippe est-il aussi innocent que ça? Est-ce normal de ne pas vouloir savoir? Mais même le bucheron est ambigû: comment peut-on demander à quelqu'un de faire attention à lui alors qu'il peut être un bourreau en puissance puisqu'il abrite quelqu'un qui pleure?

Bref, tout ça est bien prometteur.

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il y a 14 ans 2 mois #16517 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:[Décembre 2009] Parce que pleurer (...) - Impé
Ma réponse sera courte, car peu réfléchie au vu des circonstances invoquées ailleurs.

Cependant, je tenais à répondre au moins quelque chose. Et je dois dire qu'en lisant ton commentaire, j'ai eu la vision d'une fin différente de celle que j'avais imaginée. Une fin plus sombre et plus "classique".

Concernant l'écrivain, tu nous le présnte de manière assez paradoxale. Je passe très vite les petits clins d'oeil sur notre site (et ses angoisses d'écrivain qui semblent faire écho à pas mal d'entre nous). Paradoxale car pour un écrivain qui se vante de son aimaginaire, il est profondément matérialiste.

J'ai remarqué qu'il est beaucoup plus simple de parler d'un héros s'il est écrivain, et du coup, les coups d'oeil étaient forcés. J'essaie d'éviter autant que possible de faire un lien entre lui et moi.

Impe, coup de vent après les douze coups.

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