file [Avril 2010] Epilogue de Arg

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il y a 14 ans 1 mois #16587 par Imperator
[Avril 2010] Epilogue de Arg a été créé par Imperator
Ne me souvenant plus de comment on met les liens, je rappelle simplement qu'il s'agit du texte de Arg "Epilogue".

***

Ceci étant, je suis heureux, au vu de mes retards précédant, de pouvoir ouvrir les hostilités ( :laugh: ) aujourd'hui, même si je triche en choisissant le texte le plus court.

Quoi qu'il en soit, commençons.

L'idée est fondamentalement simple et joue sur les à-priori du lecteur. Rien à redire là-dessus, c'est un bon essai stylistique de ce point de vue.

Je dois dire que je doute que l'ambition du texte aille au-delà de cet essai littéraire et, du reste, il atteint très bien son objectif encore que l'on puisse connaître, me concernant, le mot de la fin dès ce passage:

il fut le seul à voir les monstres. La répulsion que lui inspira leurs enveloppes corporelles et leur attitude cruelle et malveillante fut telle qu’il s’effondra de tout son long sur le sol, terrifié.

Désolé, c'était trop évident. Bon, c'est peut-être aussi par l'habitude de ce style (film "les autres", ou bien "la fenêtre", "le sixième sens", etc... sans parler des textes).

La critique de l'humanité y est trop visible et trop à la mode actuellement pour ne servir que d'indice. Mais bref.

On voit assez clairement que ton texte est composé de trois parties:
- introduction faite pour donner l'impression de l'appartenance à l'humanité
- découverte de la planète et de la faune
- dernier paragraphe dévoilant le jeu (tentacule)

La première partie, en cela, est parfaite. Entre la phrase psychologique (au passage, un couteau fait pour être tenu avec un tentacule aurait-il un manche?) bien humaine, l'allusion aux vacances, aux places de parc et donc aux voitures, à l'existence d'une municipalité et de défilé, bref, de choses que l'on trouve ici et plus que tout, cette description de mission qui fait inévitablement penser à la fameuse starfleet de startrek.

Bref, là, on peut difficilement douter que ce soient des humains.

La seconde partie, elle, suit son rôle de transition avec des termes tout aussi directes.

avec leurs organismes

Plus très humain cette formulation...

leurs enveloppes corporelles

Trop vague pour ne pas donner à penser qu'il y a quelque chose de caché...

leur attitude cruelle et malveillante

Pourquoi ais-je directement pensé à l'être humain? Allez savoir... Mais à nouveau, comme rien n'est indiqué précisément, ça ne laisse au lecteur que la possibilité de se rabattre sur ce qu'il connaît, à savoir l'être humain.

Enfin et surtout, quand tu as décris la planète, je n'ai pu m'empêcher de me dire: "tiens, ça ressemble beaucoup à la terre".
Et ouais, je n'y peux rien, mais malgré toute mon ouverture d'esprit (quelle ouverture d'esprit?), je ne peux m'empêcher d'instinctivement considérer que la terre est la plus belle planète de l'univers et la seule possédant ses caractéristiques. C'est bête, mais ça m'a donné une piste supplémentaire pour le pot aux roses.

***

Voyons le fond et la forme.

Le fond:
- l'être humain est mauvais (bon, on savait ^^)
- on va se faire casser la gueule parce qu'on se montre sans arrêt agressif.

Bref, autant dire qu'il n'y a pas de fond, parce qu'aucun point n'est développé, tout est caricatural et c'était sans doute ton intention de ne pas faire de psychologie mais un simple morceau stylistique et divertissant.

La forme:

Malgré cela, sa peau avait été brûlée par la chaleur, faisant apparaître de grosses cloques accompagnées d’une douleur sourde et lancinante.

J'aime pas les participes présent. À chaque fois ça me choque, j'y peux rien... Le "faisant apparaître" gagnerait, à mon sens, à devenir un "et partout de grosses cloques apparaissaient...".
Ceci dit, un style basé sur les participes présent n'est pas forcément mauvais, mais ici, ça me choque.

Et il fallait bien avouer qu’assister à la naissance d’une étoile drapée dans son long voile d’hydrogène rouge sur le fond de jais pailleté de diamants qu’est l’espace infini

Très jolie description, et le seul vrai lyrisme du texte.

J'aurais tendance à dire que tu vas, en général, trop vite en besogne en sautant totalement sur la psychologie des personnages et toutes les occasions de jouer avec des détails. Ceci étant, ça me semble corrélé au choix de raconter un épisode précis et sans prétention moralistique. Du coup, au fond, rien à redire.

***

En conclusion, je pense qu'il faudrait revoir la seconde partie et camoufler ou carrément ôter les indices quant à l'origine du héros. Quitte à jouer la carte humaine jusqu'au tout dernier moment.
Le seul moyen que je connaisse de camoufler les indices vient de leur insertion à l'intérieur de description en apparence inutiles. Mais ça pourrait alourdir le texte sans forcément y mettre de but.

Je ne suis pas sûr d'avoir fait une critique pertinente ou correspondante à tes attentes, mais je peux au moins dire que j'ai apprécié par dessus tout deux choses dans ton texte:
- il était très léger à lire, facile et rapide
- il y avait beaucoup d'humour que j'ai franchement apprécié

Impe.

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il y a 14 ans 1 mois #16589 par Arg
Réponse de Arg sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
Merci pour cette prompte et constructive critique .

Je suis conscient que pour le lecteur averti la chute ne sera pas une surprise. En fait c'est un texte que j'ai écris en 40mn il y a quelques années, sans vraiment penser à une quelconque organisation en trois parties. J'avais envie de placer cette chute, un peu à la manière de Philip k. Dick, ou d'Asimov ("Le prix du Papyrus"), ce style de nouvelles ultra courtes m'intéressant particulièrement.

Certes, avec du vocabulaire comme "organismes" je vend un peu la mèche, mais il fallait équilibrer entre pas de description du tout, qui aurait fait sortir la fin d'un chapeau magique, sans prévenir; et trop de description anthropomorphiques que la fin aurait contredite. j'avais tenté de garder un juste milieu.

Pour les participes présents, moi je trouve ça pas mal, ce qui ne t'empêche pas de ne pas apprécier ;) , chacun ses gouts au niveau stylistique.

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il y a 14 ans 1 mois #16593 par Mr. Petch
Réponse de Mr. Petch sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
Comme Impe, je cède honteusement à l'appel du texte "le plus court".

En plus, je fais rien qu'à copier sur lui vu que moi aussi, j'ai trouvé que le texte était léger, malin et drôle. En revanche, j'aime bien les "indices" qui suggèrent la non-humanité ; ça introduit une forme de complicité avec le lecteur. Enfin bon, c'est vraiment le goût personnel d'un néophyte qui n'avait même pas deviné la fin, même s'il a vu tout les films de Shyamalan. Donc passons là-dessus.

En général, quand je trouve un texte "malin", c'est un commentaire péjoratif qui sous-entend : "D'accord, il y a une astuce, mais c'est bien là le seul intérêt."(par exemple quand je regarde un film de Shyamalan, justement. Là, ce n'est pas le cas, peut-être justement parce que le texte est suffisamment court et frais pour ne pas être pesant et laisser l'impression de "tout ça pour ça". L'ambiance SF est assez bien rendue et suffisamment prenante, évoquant plein d'images (j'ai tout de suite pensé à Starship Troopers, pour ma part !). Et l'humour, oui, l'humour, ça c'est bien aussi, parce que ce n'est pas souvent.

En revanche, il y a quelque chose qui m'a vraiment dérangé. J'ai parfois l'impression que tu abuses d'expressions toutes faites. Je ne saurais pas exactement dire pourquoi mais :

il s’extirpa du providentiel tronc d’arbre


ou encore :

triés sur le volet


ou encore :

il se rua vers le dispositif d’urgence


ou encore :

d’impitoyables représailles sur les hostile

s

sont autant d'expressions trop attendues, trop communes, qui sont pour moi comme des clichés de l'écriture littéraire, donc forcément à éviter. Dans les romans, les représailles sont toujours "impitoyables", les héros "se ruent" au lieu de courir et "s'extirpent" au lieu de sortir, et ils ne sont pas choisis, ils sont "triés sur le volet". Ce qui me dérange, ce n'est pas l'utilisation de ces clichés, c'est leur accumulation qui donne l'impression que l'auteur a un vocabulaire réduit et pas de style propre. Ce qui n'est pas ton cas : on voit quand tu réfléchis davantage aux mots que tu emploies que ça rend très bien, comme ce vocabulaire "organique" qui prépare à la révélation finale ("spécimen floral", "enveloppes corporelles", "organismes", etc..).

Il y a aussi cette manie de mettre des épithètes partout, comme là par exemple :

il enfonça victorieusement l’interrupteur fatal d’un de ses tentacules violets et luisants.


Je suis passé par cette phase, et je te jure qu'on se sent mieux quand on arrête de mettre un adjectif après chaque substantif et un adverbe après chaque verbe. Ca rend le style moins prévisible, me semble-t-il.

Donc note plutôt positive sur ce texte, dans l'ensemble. Même si le style ne suit pas toujours, la progression narrative est bien menée, entre les allusions purement humaines et l'émergence progressive de la vérité. C'est vrai que les textes courts ont parfois du bon.

Une dernière remarque :

chacun ses gouts au niveau stylistique.


Oui et non... Parce qu'avec une logique comme ça, on ne peut pas faire de remarques critiques et quelqu'un qui a un style absolument plat peut être exempt de reproches au pretexte que "chacun ses goûts"... Ce n'est que mon avis, naturellement ;)

Mr Petch

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il y a 14 ans 1 mois #16599 par Krycek
Réponse de Krycek sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
Voici donc mon tour...

Une citation du psychiatre de bord lui revinrent en tête « Les échecs sont comme des couteaux: ils te servent ou te blessent selon que tu les prends par le manche ou par la lame.» Une belle phrase, qui ne lui servirait à rien. Ici, l'échec serait mortel, et il n'en tirerait aucune leçon.

*revint (la citation revient)
On a l'impression que tu as juste voulu planter ton adage ici, les deux phrases suivantes mériteraient peut-être d'être tournées différemment afin de l'intégrer au texte non ?

[...]de rapporter toute rencontre avec des races hostiles ou des planètes colonisables.

'Rencontre' ne devrait-il pas être remplacé par 'découverte' plutôt ? On rencontre des planètes dans un crash non ?

(En brutalisant la sensibilité auditive et musicale d'innocents civils qui ne leur avaient rien fait.)

C'est ton style, et ça colle avec le ton du récit : enlève les parenthèses pour éviter qu'on ne l'attribue à l'auteur, mais plutôt au narrateur.

laissant le vaisseau sous surveillance électronique.

Tu parles de surveillance électronique pour amener un terme SF mais il reste un peu vague... pourquoi les humains arrivent tout de même au vaisseau sans qu'il le sache au final ?

J'avais deviné à l'avance la fin (ça te fais une belle jambe hein ?) avec le rapprochement de ce genre de textes et formulations dérivées pour éviter de parler de l'être en lui même (Bradbury par exemple le faisait). Pourquoi ne pas donner un nom à ton narrateur, en disant qu'il se prononce simplement "Truc" ou "Sam". On l'attribuera alors à des années d'évolutions orthographiques et là pour le coup le lecteur sera blousé dès le début.
Ta chute serait peut plus indiquée si elle était lié à ses sentiments, tu en parles au début : il a un esprit sarcastique, semble-t-il, pourquoi ne le garde-t-il pas à la fin ?
L'image de l'enfoncement de l'interrupteur est très bonne en elle même, simplement elle serait mieux seule, et non au milieu de propositions et autres compléments.

Le rythme du texte, que ce soit dans les temps parcourus, flashs back, forward, ou des paragraphes serait vraiment bon à revoir. La chronologie perd un peu le lecteur AMHA et au final je me demande s'il a survécu (cf. le début) ou si l'introduction mène au moment où il rencontre les humains et qu'il s'en sort... Oui, je suis un peu perdu.

Soit tu prends du recul et raconte l'histoire comme 1- L'empire 2-son boulot 3-l'arrivée et exploration 4- la poursuite 5-Boum, soit il faut le faire entièrement depuis le point de vue du narrateur/perso principal, sans passer par l'omniscience, donner uniquement les détails utiles et sa vision des choses. Alors on cernera mieux le cheminement.


Krycek, qui a rarement fait de critique aussi peu compréhensible.

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il y a 14 ans 1 mois #16601 par Ignit
Réponse de Ignit sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
Je vais faire une critique assez rapide puisque pas mal de choses ont déjà été dites et que je vais éviter de trop faire dans la vaine répétition.

Au niveau de la forme, cela a déjà été dit, tu l'avais mentionné dans ton message de présentation, je crois, mais je le redis quand même : tout nom n'est pas forcé d'être suivi d'un adjectif, tout verbe ne doit pas avoir son adverbe de compagnie. Cela peut paraître bien, au premier abord mais c'est super lourd à lire. Le style en devient "pâteux".

L'histoire est un peu courte ; pour être honnête, elle ne m'a pas plus passionné que ça. C'est peut-être le trop-plein d'adjectifs, peut-être que ce n'est pas trop mon style de nouvelles mais j'ai assez rapidement décroché. Du coup, j'ai loupé la chute, lisant trop vite la dernière phrase.

Balayant d’un revers le quadrumane à la peau rosâtre qui se tenait devant la commande, il enfonça victorieusement l’interrupteur fatal d’un de ses tentacules violets et luisants.


Dans ma tête, l'humain poussait l'extraterrestre et se servait d'un de ses tentacules qui trainait dans le coin pour appuyer sur le bouton. Quand j'y réfléchis, c'est vraiment bête de ma part, mais bon.
Après, je me demande comment l'extraterrestre a perçu dès le premier coup d'oeil "l'attitude cruelle et malveillante" de l'espèce humaine. On passera sur le petit poncif déjà mentionné.

Mon problème, qui n'en est peut-être pas un, après tout, c'est que ce texte ne m'a rien apporté. Je l'ai lu, je l'ai relu à l'instant pour le commenter et j'en sors en me disant "Bon ok". Il ne m'a rien apporté ; je lis pas mal de récits sur la toile, ici ou ailleurs et mon exigence minimale pour apprécier un texte, c'est que j'en tire quelque chose. Pas forcément grand chose, ça peut être une idée que j'avais déjà rencontré et que j'apprécie ou que je trouve bien amenée / développée, ça peut être une image que j'ai trouvé belle, une situation que j'ai trouvé inspirante. Ici, c'est un texte conçu uniquement pour la chute, qui n'a pour but que de l'amener et de dire au lecteur "Je t'ai eu !". Et une fois que tu m'as eu - et jusqu'au bout, puisque je n'ai même pas compris, honte à moi - il ne me reste pas grand chose du texte.
Après, je conçois que certains textes puissent être faits juste pour le plaisir. Néanmoins, je trouve qu'il manque quelque chose dans la structure pour happer le lecteur, pour qu'il soit obligé de le lire jusqu'à la fin, qu'il veuille comprendre.
Ici, pour le lecteur non averti, tu nous racontes la fin, à savoir que l'équipage est mort, que tout a mal tourné, puis tu reviens sur la mission, ce qu'ils faisaient là et comment ça s'est passé. Mais il manque un petit quelque chose, peut-être une légère emphase sur ce début ou un vague mystère sur cette fin pour qu'on ne le lise pas de manière détachée en se disant "Bon ok. Et alors ?". C'est pourquoi la critique quant à la construction du récit de Krycek est peut-être bonne à prendre, soit dit en passant.


Cordialement,

Ignit.

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il y a 14 ans 1 mois #16608 par Arg
Réponse de Arg sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
Non content d'avoir tiré la spec "asocial profond" lors de la création de mon personnage, le Boss itinérant et aléatoire nommé "Réalité" s'acharne sur moi en ce moment. Après m'avoir envoyé la malédiction "Pas d'avenir"©®™ valable pour les 2497 tours à venir, il m'a à présent gratifié d'une superbe "Situation précaire majeure"©®™ dont je n'arrive pas franchement à me défaire.

...Tout ça pour dire je répondrais, commenterais, critiquerais, mais qu'il risque d'y avoir de petits délais de temps à autres... :oops:
(Heureusement, Krycek est là pour me fouetter)


@Mr. Petch>
je lis énormément... ça a pu monter jusqu'à 10 livres par semaine... je suis donc complètement imbibé du style "littéraire" comme tu dis, qui ressort quand j'écris, et effectivement, ça pourrait faire cliché. J'en suis encore à me chercher un style plus personnel, une des raison de mon adhésion sur ce forum d'ailleurs.

Pour la monstrueuse accumulation d'adjectifs & co... j'arrive pas à m'en empêcher, ils viennent spontanément, c'est irrépressible et je conçois que ça peut énerver les gens. Je trouve ça assez marrant en fait, mais forcément, c'est moi qui l'écris, et vu que je lis très vite, ça ne me gène pas. je tenterais d'en mettre moins pour voir (j'espère que cela répond aussi à Krycek et Ignit du coup)

Pour le "chacun ses gouts", ça ne s'adressait qu'aux styles un minimum corrects, là où c'est notre subjectivité qui nous fait apprécier ou pas. On peut aimer, ou détester Proust/Tolkien/Frank Herbert/Gene Wolfe, etc (non pas que j'estime avoir un millionième de leur talent, ni même du talent tout court)pour leurs styles particulier.

Ceux qui pondent 3 tomes construits sur ce modèle:
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Sujet-verbe-complément.
Et sans mots de plus de 3 syllabes évidemment,sans vouloir dénoncer qui que ce soit (indice: y'a des dragons dedans... ;) ) je leurs offrirait gentiment une semaine de camping sur Jupiter pour réfléchir à tout ça.

(-subjectivité excessive mode off-) :whistle:

@ Krycek

il a un esprit sarcastique, semble-t-il, pourquoi ne le garde-t-il pas à la fin ?

Parce qu'il est brûlé au troisième degré... ^^

La chronologie perd un peu le lecteur AMHA et au final je me demande s'il a survécu (cf. le début) ou si l'introduction mène au moment où il rencontre les humains et qu'il s'en sort

Mais c'est génial ça! :woohoo: je n'y avais pas pensé du tout. J'aime beaucoup, merci. Vous ne saurez jamais!

@ Ignit
Effectivement, comme dit précédemment, ce n'est qu'un exercice de style globalement inoffensif menant à une fin qui fera sourire certains. Mais pas tout le monde. Je m'en excuse humblement et tenterais de mieux faire.

Après, je me demande comment l'extraterrestre a perçu dès le premier coup d'oeil "l'attitude cruelle et malveillante" de l'espèce humaine

Leurs uniformes sont mal repassés, ça, et les énormes armes qu'ils brandissent sauvagement avec l'intention manifeste de s'en servir.

J'aime bien laisser au lecteur un peu du travail d'imagination, ma technique n'est par contre visiblement pas tout à fait au point.

Hmmm, il est minuit et j'ai froid aux pieds, je vais donc m'arrêter là. N'hésitez pas à me faire d'autres remarques sur ce qui n'a pas (ou mal) été décortiqué dans les posts précédents.

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il y a 14 ans 1 mois - il y a 14 ans 1 mois #16609 par Krycek
Réponse de Krycek sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
En fait pour être plus précis, et surtout parce que tu m'a taxé d'avoir une critique "absconse" (non pas que je le dénie, mais pour la peine je te fouetterai) je reviens là dessus :

La chronologie est des plus confuse du fait que l'on lit un texte parfois du point de vue du narrateur, parfois auteur voire personnage... Tu utilises ainsi dans le même paragraphe des styles différents, à des périodes de temps différentes pour arriver à un final (peu importe qu'il soit prévisible ou non) où on se surprend à avoir besoin de relire le texte pour savoir à quel moment on a loupé une marche.

Ne le prends pas mal (non je ne me venge pas :evil:) mais au final ce texte est paradoxalement très court mais aussi un patchwork de styles, périodes et points de vue différents, en désordre.

Pense à une lettre écrite par un sérial killer, avec des mots découpés dans les journaux, à reconstituer dans l'ordre pour connaître le message.
Qu'en fais-tu quand tu la reçois ?
...
Qu'en fais-tu vraiment quand tu la reçois ? La lis-tu ?

Cela dénote peut-être un esprit étriqué de ma part, mais sur un texte aussi court, une couleur unie serait à recommander ou un ordre chronologique simple. Les deux flanquent l'effet par terre.

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il y a 14 ans 1 mois #16613 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:[Avril 2010] Epilogue de Arg
J'ai beaucoup de mal quand le narrateur s'adresse à moi de manière familière.

c’était quand même plus grandiose et spectaculaire que le défilé de la fanfare municipale commémorant un fait historique obscur et vraisemblablement sanglant. (En brutalisant la sensibilité auditive et musicale d’innocents civils qui ne leur avaient rien fait.)

C'était quand même ? Qui ne leur avaient rien fait ? Même si le texte a peu d'ambitions, ce reste un texte.
Sur une autre note si tu as tellement tendance à recourir à tous ces adjectifs et adverbes, ce doit être parce que tes substantifs et verbes sont plutôt pauvres et incapables par eux-mêmes de transmettre le sens que tu voudrais. Cela ou alors soit tu les utilises pour structurer tes phrases, soit c'est une question de rythme.
Dans tous les cas, il s'agirait de diversifier.
Autre remarque, c'est un pur cliché :

ainsi que l’envoi vers l’Empire des coordonnées du vaisseau, afin d’exercer ensuite d’impitoyables représailles sur les hostiles.

Whoah... et ce sont les hommes les barbares ? L'Empire ne peut pas se contenter d'enquêter ? Il y a un agenda là-derrière, c'est sensible.

Je note que la structure choisie pour le texte, ce retour avant l'action, n'apporte rien à l'intrigue. N'y avait-il pas une organisation de la manière plus efficace ? J'ai l'impression aussi que tu te perds en détails inutiles (la phrase du psychiatre, cette histoire de défilé...) et que d'autre part certains éléments ne sont pas assez développés, comme le specimen floral ou le lieu d'atterrissage (c'est le cas de le dire).
D'une certaine manière tu ne parles vraiment que de ce qui t'es utile et tout cela sonne trop comme autant d'excuses pour faire avancer l'histoire. Quatorze membres d'équipage mais au fond ils auraient pu être trois ou mille (bon, quand même pas mille mais presque). La troupe est massacrée sans raison, il fallait juste les massacrer. Et le fonctionnement de l'Empire, bien qu'abordé, n'est développé nulle part, ni expliqué, ni utile au texte.
En somme, tu voulais vraiment arriver à ta chute et tu as sacrifié tout le reste en chemin. C'est du moins l'impression qui se dégage à la lecture.

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