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Le Journal de Bridget-J-ONS [1]
- Kundïn
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- Krycek
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Toujours aussi bon dans tes tournures et ton style, bien que l'humour soit prévisible et moins "bon" que tes autres récits du même acabit.
Intéressante pirouette finale concluant le fait que le blessé est un c*nnard fini.
Comme toujours, j'apprécie le Kundïn.
Krycek, en tant qu'admin(co) il faut bien faire les yeux doux aux patrons.
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- Imperator
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La trame est bonne, simple mais efficace. Encore que cette simplicité s'avère complexe à faire passer au lecteur (mon point de vue).
J'ai deux points de reproche au texte, d'abord parce que je viens de terminer le grand cahier (un livre au style totalement antagoniste), et ensuite parce que je suis un peu lent comme lecteur.
Bref, point numéro 1:
Ton texte est rempli de descriptions d'un univers complètement inconnu, mais tu emploies la forme du "peut-être".les tubes devaient sans doute servir au décollage d’urgence, agissant comme de gigantesques catapultes.
Je me souviens d'un texte sur les chroniques (l'histoire des dieux egyptiens qui reviennent dans notre monde) où l'auteur décrivaient un pistolet du point de vue de son héros. Or c'était assez (pour ne pas dire extrêmement) désagréable. On savait qu'il s'agissait d'un pistolet, mais l'auteur s'amusait à circonvoluer autour du sujet à force de description.
Ici, c'est un peu pareil, mais l'inverse. On ne sait pas de quoi il s'agit, mais on sait que l'auteur le sait et qu'il veut nous le faire comprendre.
Autant dire: "Les tubent servaient au décollage d'urgence".Les tubes devaient sans doute servir au décollage d'urgence
Le fait est qu'ici, tu cherches à faire découvrir l'univers inconnu au travers du regard de ton personnage. Le lecteur n'est pas dupe, et n'aime pas être dupé.
Une formulation "Les tubes qui, comme il le soupçonnait, servaient au décollage d'urgence..." (pur exemple qui ne conviendrait pas dans le cas présent) ne conviendrait-elle pas mieux?
Ainsi, tu pourrais employer l'affirmatif (et non la supposition) pour écrire et décrire.
Une autre solution serait de ne pas décrire. Je m'en réfère au grand cahier (même si la comparaison a de très grosses limites) en disant qu'il suffit de décrire l'objet dans son fonctionnement sans forcément en donner la fonction. Dès lors, ce sont des tubes dans lesquels circule de l'air sous haute pression (si j'ai bien compris). Peut importe l'utilité, quelque part ça n'apporte rien à l'histoire. (si?)
Il faut dire que le principal ennui de la supposition, c'est qu'elle pose indirectement une question au lecteur. Or la réponse est donnée dans la question (pourquoi douter de l'auteur). Au vu du contexte du texte, on en arrive à avoir soit l'impression d'être pris pour des enfants, soit à l'impression de ne plus rien comprendre du tout.
Ceci étant, comme dit, cet avis est passablement orienté par la lecture que je viens de terminer juste avant et il me manque éventuellement le recul pour réellement en appréhender la portée. Considère-le plutôt comme un avis à chaud, pas comme quelque chose de franchement réfléchi.
***
Le second point vient de la complexité (derrière sa simplicité) de l'intrigue et du personnage d'Anne (je peux l'appeler Anne?).
L'intrigue est simple:
- Il y a au moins deux clans en guerre, dans l'un de ceux là, pleins de groupes et entre ces groupes des conflits larvés. Au cours d'une mission, un petit différend se règle entre pacifiste et loubard.
Si mes souvenirs sont bons, c'est bien dans ton style d'avoir des univers complexes en arrière plans de tes histoires. Mais c'est difficile à suivre et, par là-même, de s'impliquer.
De fait, je ne savais plus à qui offrir ma sympathie et pour deux raisons.
1) Nico est d'abord le personnage de l'histoire, puis un résistant (donc, en culture occidentale, un héros), puis un sale type. C'est vite déroutant.
2) Normalement, la sympathie devrait se porter sur Anne, mais elle est... comment dire? Elle parle beaucoup et de manière assez ambigüe (pas forcément dans le bon sens du terme).
Okay, des gentils tout plein.membre du Club Sierra, une société secrète composée de doux rêveurs idéalistes et non-violents qui s’extasiaient devant le moindre organisme vivant primitif et s’échinaient à sauvegarder les cafards et autres bestioles qui pulullaient dans le Complexe. Une bande de cinglés inoffensifs
Okay, en plus elle pleure.Les larmes aux yeux
Et bé, pour quelqu'un qui n'aime pas les armes ou la violence...dont la tête éclata en petits morceaux. Anne eut un petit sourire satisfait et tout en rengainant son arme,
Tu me diras: Oui, c'est tout l'intérêt du texte. Je répondrais "quid des indices?"
Je n'ai plus le temps de développer (faudra que je retourne étudier mes examens), mais à mon sens, il manque un rien de continuité quelque part dans l'histoire, quelque chose à quoi le lecteur puisse se raccrocher comme repère.
Anne pourrait simplement "échapper un sourire malgré elle", ou bien le tuer sans sourire, ou alors ne pas pleurer avant. Ou alors montrer des éléments de folie précurseurs (un peu plus flagrants).
À nouveau, c'est mon avis, à chaud, entre deux examens, à la bourre, mais je tenais à te le donner, à voir ce que tu veux en faire.
Impe.
ps:
Sais pas pourquoi, j'ai pensé à Orson Welles . Tout de suite, ça immerge .En tant qu’Officier Garant du Bonheur de la mission
Y a vraiment des bons trucs .mais son atterrissage, bien sûr, avait laissé à désirer.
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- Kundïn
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Toujours aussi bon dans tes tournures et ton style, bien que l'humour soit prévisible et moins "bon" que tes autres récits du même acabit.
Il faut que je dise que ce texte a été originellement publié sur parano.be dans le cadre d'un forum qui est entièrement basé sur le roleplay du JDR Paranoïa ; du coup il est moins long que la moyenne et peut-être un peu plus difficile à comprendre dans les détails pour les lecteurs qui ne connaissent pas ou pas bien l'univers du jeu...
D'autre part, je me suis inspiré pour cette scène toute entière d'une véritable partie de Paranoïa que j'avais jouée en tant que PJ (dans le rôle d'Anne). Du coup, des choses qui me semblaient évidentes pour les avoir "vécues" en jeu le sont beaucoup moins pour le lecteur lambda. J'ai aussi brodé pas mal autour en reprenant l'idée de base et en modifiant la mission, les détails, etc.
Il y a deux suites à ce premier chapitre (pour l'instant) qui viendront plus tard.
Les tubes devaient sans doute servir au décollage d'urgence
Autant dire: "Les tubent servaient au décollage d'urgence".
Le fait est qu'ici, tu cherches à faire découvrir l'univers inconnu au travers du regard de ton personnage. Le lecteur n'est pas dupe, et n'aime pas être dupé.
Mmm marrant, je n'ai pas vraiment eu cette intention en écrivant ce passage... Je vois très bien ce que tu veux dire cependant ; moi aussi je suis souvent assez agacé par ces descriptions en forme de circonvolutions qui cherchent à présenter un objet dont tout le monde connaît la nature sous une forme alambiquée... Mais là ce n'était pas le cas. Le personnage ne connaissait pas ce hangar (les informations disponibles pour les citoyens dans l'univers de Paranoïa sont fortement limitées, c'est une des bases du RP) et jusqu'à l'incident, n'avait véritablement aucune idée de la fonction de ces tubes. Ce n'est qu'après coup, si j'ose dire, qu'il en déduit leur fonction de façon quasiment certaine - mais ce n'est toujours qu'une supposition. Les tubes peuvent très bien servir à autre chose en réalité, mais ceci est secondaire pour l'intrigue. Du coup, je ne m'attendais pas à ce que le lecteur se focalise là-dessus. Bon ; la formulation est peut-être à revoir mais je ne crois pas que ce soit un problème majeur. Ceci dit j'apprécie le commentaire, hein !
Si mes souvenirs sont bons, c'est bien dans ton style d'avoir des univers complexes en arrière plans de tes histoires. Mais c'est difficile à suivre et, par là-même, de s'impliquer.
Oui, j'avoue que ce n'est pas facile d'utiliser un background aussi riche que celui de Paranoïa comme cadre d'un récit, en restant clair, pas trop descriptif mais pas trop peu non plus, accessible aux lecteurs qui ne connaissent pas l'univers tout en restant intéressant pour ceux qui le connaissent bien (ces derniers étant le "public" principal du texte, pour les raisons que j'ai évoquées plus haut)...
De fait, je ne savais plus à qui offrir ma sympathie et pour deux raisons.
1) Nico est d'abord le personnage de l'histoire, puis un résistant (donc, en culture occidentale, un héros), puis un sale type. C'est vite déroutant.
2) Normalement, la sympathie devrait se porter sur Anne, mais elle est... comment dire? Elle parle beaucoup et de manière assez ambigüe (pas forcément dans le bon sens du terme).
Je conçois que ce soit un peu déroutant effectivement, surtout pour Anne. Mais Nico est un véritable sale type - ceci dit, il a sa propre logique interne et reste cohérent. On le découvre dans une position ridicule, et petit à petit on s'aperçoit qu'il n'a au fond que ce qu'il mérite, puis il meurt. Donc je ne pense pas qu'on s'y attache facilement.
Pour Anne, par contre, j'admets que son comportement est un peu déroutant à cause de ce petit sourire après le coup de feu. Ca passerait mieux avec une moue dégoûtée en effet. Le personnage y gagnerait en cohérence.
Le truc c'est que les personnages de Paranoïa dans leur ensemble ont souvent un grain... Anne est théoriquement pacifiste mais peut avoir une personnalité sadique tout de même. Voire être complètement schizophrène. Ou simplement opportuniste. Bref, on peut imaginer un peu tout.
D'autre part, l'image de baba-cools qui est véhiculée sur les Club Sierra par les autres Sociétés Secrètes est nécessairement caricaturale. Pour les Léopards de la Mort comme Nico, ils semblent n'être qu'un groupuscule de non-violents complètement idiots. Ceci dit, ce n'est pas nécessairement vrai et certains d'entre eux peuvent être de véritables psychopathes prêts à tuer pour défendre leurs idées.
Ajoutons à cela le fait qu'il y a des espions et des traîtres partout, des agents de la Sec Int (sorte de KGB local) infiltrés dans les sociétés secrètes, etc etc... Quand on sait que dans le jeu, TOUS les joueurs incarnent des traîtres ET des mutants alors que les personnages sont supposés traquer et détruire les traîtres et les mutants, on comprend mieux pourquoi le JDR s'appelle Paranoïa...
Mais bon encore une fois, pour la cohérence et la simplicité du récit - surtout vue sa taille - tu as tout à fait raison, et Anne devrait ne pas sourire après son coup de laser... Je changerai ça.
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- Imperator
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Je comprends mieux. Une solution serait de donner une possibilité extravagante, ou alors deux ou trois différentes possibilités, qui donneraient cet aspect "au fond on en sait rien" et s'intégrerait dans le côté complètement fou de l'histoire.Mais là ce n'était pas le cas. Le personnage ne connaissait pas ce hangar (les informations disponibles pour les citoyens dans l'univers de Paranoïa sont fortement limitées, c'est une des bases du RP) et jusqu'à l'incident, n'avait véritablement aucune idée de la fonction de ces tubes. Ce n'est qu'après coup, si j'ose dire, qu'il en déduit leur fonction de façon quasiment certaine - mais ce n'est toujours qu'une supposition.
Mon avis est qu'un personnage fou s'introduit avec des indices. Ils font assez bien ça dans les films, Shining tourne beaucoup là autour . L'important n'est pas que le lecteur le voie venir, mais qu'il se dise après-coup "j'aurais dû le voir venir!".Le truc c'est que les personnages de Paranoïa dans leur ensemble ont souvent un grain... Anne est théoriquement pacifiste mais peut avoir une personnalité sadique tout de même. Voire être complètement schizophrène. Ou simplement opportuniste. Bref, on peut imaginer un peu tout.
M'enfin, c'est mon avis, rien d'autre.
Le genre de chose que j'adorerais il me semble .Ajoutons à cela le fait qu'il y a des espions et des traîtres partout, des agents de la Sec Int (sorte de KGB local) infiltrés dans les sociétés secrètes, etc etc... Quand on sait que dans le jeu, TOUS les joueurs incarnent des traîtres ET des mutants alors que les personnages sont supposés traquer et détruire les traîtres et les mutants, on comprend mieux pourquoi le JDR s'appelle Paranoïa...
***
En tout cas, j'ai beaucoup aimé le jeu de mot de la fin.
Impe.
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- Vuld Edone
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Le plus difficile est d'abord de savoir qui est quoi. Quatre personnages sont introduits dont un à peine mentionné et juste pour la couleur. Ensuite cela se complique. Pour qui n'est pas familier de l'univers, c'est une avalanche de titres en tous genres et de termes techniques comme "IR" ou "CES". À défaut de pouvoir s'en passer (c'est l'univers), il aurait fallu accentuer le côté impersonnel et administratif.
Cette volée de titres rend difficile de savoir qui est quoi et donc qui fait quoi. Certes, c'est le jeu, mais il serait utile de revoir la trame dans ce sens.
Et alors nous pouvons parler de tension. La chute est toujours drôle (même après trois lectures) et l'univers est bien décrit mais il n'y a guère de suspense et la curiosité est vite réglée. Nico blessé attend les secours, on le retrouve, il se fait tuer, avouons que ça tient de l'anecdote. Tout tient dans la surprise et la surprise... disons... c'est difficile.
Il manque donc une bonne dose de "stressez lecteurs".
À commencer par être fidèle à l'univers, quitte à dévier de la réalité Nico fait le principal du texte, or il est plus dédaigneux voire haineux que véritablement paranoïaque. Une atmosphère impitoyable où les craintes du blessé se confirment sous la forme de sa sauveuse aurait eu plus de sens, voire d'effet.
Ou il y avait possibilité au contraire de maintenir le côté dédaigneux de Nico, tout en laissant entendre qu'il va se faire tuer, pour au final le faire sauver par Anne. Je ne sais pas si c'est mon esprit de contradiction qui parle mais ces deux possibilités me semblent plus "tendues" littérairement parlant que ce scénario-là.
Ce qui me fait revenir à tous les titres et ces noms très stylés (chapeau pour "Anne-R-VIF"), je ne sais pas s'ils sont assez exploités. Il me semble que tu les as pris par défaut, parce qu'ils existent, et pour immerger le lecteur dans l'univers mais sans leur attribuer d'autre fonction.
Puisque les deux tiers du texte jouent sur la curiosité (pourquoi il est blessé), les titres auraient pu servir à chercher un coupable. Du type : "Non mais c'était pour ça. C'était parce qu'il était Officier Garant du Bonheur... alors forcément que ça allait lui tomber dessus." Ou au contraire créer un faux suspense, par exemple : "Il en avait rien à fiche de mourir. En fait. Ouais crever ça le tentait. Mais pas le CES. Tout plutôt que le CES." Comme si c'était différent.
Bien sûr, je ne fais qu'esquisser des idées.
À mon sens les titres devraient être encore plus directement liés à l'intrigue, une sorte d'enquête pour le lecteur, motiver les titres, montrer à quel point la réalité est tordue et irrationnelle au travers de tous ces noms pompeux. Le mieux serait peut-être, je crois, d'utiliser ces titres pour enlever toute réalité, tout personnalité aux personnages, puis faire apparaître Anne à nouveau humaine. Le contraste avec son attitude démente pourrait en être renforcé.
Il y a encore une chose toute bête à exploiter, à savoir l'ordre donné par Bridget. Nico pourrait l'anticiper et d'une certaine manière jouer avec, soit comme espoir, soit en doutant qu'elle le donne, peu importe à dire vrai tant que le joueur l'a en tête au moment où Anne le ressort. À défaut de pertinence cela donnerait plus d'unité au texte, et moins l'impression d'un "avant Anne / après Anne".
Je reviens sur la description du départ. Elle se résume à une pose grotesque et je crois que tu en fais un peu trop pour obtenir ton effet.
Quand dans la même phrase se côtoient "peu orthodoxes" et "assez pathétique", il peut y avoir saturation. Il est aussi étrange de compléter "avait envahi chaque parcelle de son corps", qui est une expression figée, avec "désarticulé". Qu'est-ce qui a motivé l'ajout de ce mot ?
La description me dérange aussi en ce qu'elle est isolée, à part cela presque rien n'est décrit, tout le reste est manière d'interprétation, impressions de Nico ou retour sur les événements. On cause beaucoup du monde et pas beaucoup des lieux, ce qui rend le texte quand même assez abstrait.
Après, ce n'est pas un défaut non plus. L'effet est sans doute meilleur sans description. Je me demande juste ce que cela donnerait avec.
Eh, le renard s'est quand même pas mal assagi, non ?
Restent les dialogues. J'avoue, je n'aime pas les dialogues. Je ne suis donc pas très bien placé pour juger. Mais d'une part il y a ce gros paragraphe d'Anne sur le pourquoi du comment, qui donne au dialogue un rôle explicatif après quand même deux tiers de narration explicative, cela commence à faire long. D'autre part une fois qu'elle a dit "un ordre est un ordre" elle peut presser la détente, elle peut même continuer à parler au mort.
Je veux dire que son monologue n'est pas assez vivant pour se justifier, elle parle pour parler voire pour tout expliquer au lecteur. Les formes ne traduisent pas cette voix triste - pour le coup en même temps je ne vois pas comment traduire ça - et il manque dedans le côté vraiment fou de la situation.
En somme, j'ai l'impression que ce dialogue de fin est un peu facile, qu'il aurait fallu le tourner autrement. Peut-être faire s'effondrer littéralement Anne en larmes et lui faire demander à Nico de la prendre en pitié... ce qui serait trop caricatural. En l'état je dirai juste qu'elle parle trop sans rien véritablement apporter, en terme d'ambiance.
À travers les titres ajouter de la tension, immerger le lecteur dans la paranoïa et la faire ressortir au travers d'Anne, éventuellement décrire pour voir ce que cela donne.
Et bien sûr, conserver la fin.
Note : comptes-tu continuer le journal et si oui, qu'as-tu en tête pour les autres mésaventures de Bridget ?
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