Fragments d'Apocalypse - Un cadavre
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il y a 14 ans 5 mois #16691
par Mr. Petch
Fragments d'Apocalypse - Un cadavre a été créé par Mr. Petch
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- Krycek
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il y a 14 ans 5 mois #16692
par Krycek
Peu de remarques à faire sinon que l'enchaînement chronologique a beau être désordonné (ah ces mourants et leurs idées peu claires) il est rudement bien mené ! Je voyais presque l'image d'un film avec ses fondus, ses scènes emmêlées...
Quant à la mère d'Oscar et son enterrement bizarre, j'imagine que c'est dû à l'interprétation de la langue non ? Même si en cherchant... "My mom's ashes got burried but it is possible to revive her flesh and burry her somwhere else" difficile de savoir ce qu'a pu interpréter notre cadavre. Ah, on me fait signe que... oui... il semblerait que je m'égare.
L'indication du vieil homme sur une chaise comme étant "une autre histoire" m'a fait croire à un message de l'auteur nous empêchant de confondre avec Elvis. Maintenant, j'ai dû me méprendre... oui, en effet ce devait être Elvis.
Très très bonne narration, une facilité à décrire un brouillard psychique et ne pas se cantonner à un seul flashback, j'aime beaucoup !
Réponse de Krycek sur le sujet Re:Fragments d'Apocalypse - Un cadavre
Décidémment tu nous gâtes... très bon encore !!Ses contours se dessinent sur un ciel rouge que l'on dirait mourir. Un peu comme moi. A moins que ce ne soit le sang qui... Comme moi, alors.
Peu de remarques à faire sinon que l'enchaînement chronologique a beau être désordonné (ah ces mourants et leurs idées peu claires) il est rudement bien mené ! Je voyais presque l'image d'un film avec ses fondus, ses scènes emmêlées...
Quant à la mère d'Oscar et son enterrement bizarre, j'imagine que c'est dû à l'interprétation de la langue non ? Même si en cherchant... "My mom's ashes got burried but it is possible to revive her flesh and burry her somwhere else" difficile de savoir ce qu'a pu interpréter notre cadavre. Ah, on me fait signe que... oui... il semblerait que je m'égare.
L'indication du vieil homme sur une chaise comme étant "une autre histoire" m'a fait croire à un message de l'auteur nous empêchant de confondre avec Elvis. Maintenant, j'ai dû me méprendre... oui, en effet ce devait être Elvis.
Très très bonne narration, une facilité à décrire un brouillard psychique et ne pas se cantonner à un seul flashback, j'aime beaucoup !
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- Vuld Edone
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il y a 14 ans 5 mois - il y a 14 ans 5 mois #16698
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:Fragments d'Apocalypse - Un cadavre
Je vais commencer par le fragment qui me plait le moins. Non de façon objective car je le trouve plus clair et plus structuré qu'Elvis. Mais de façon subjective, il m'a posé problème.
De deux manières au moins.
La première est sa relative longueur. Le texte du prêtre semblait court, très vite lu. Celui de Cécile durait déjà beaucoup plus - et se fait sensiblement en trois étapes. Elvis était encore plus court, toujours subjectivement, que le prêtre. Sans doute du fait de la musique. Quant au cadavre, il a paru très long à lire, et je crois que cela tient au contenu.
Il faut voir les multiples histoires qui s'imbriquent dans ce passage : Oscar, la scientifique, le cadavre lui-même. Je pourrais sans doute multiplier. Ce sont autant d'étapes qui, même imbriquées, font durer le fragment plus que de raison. J'ai eu l'impression que, pour le rendu final, il aurait été possible de condenser, de simplifier, de resserrer le texte.
L'autre impression est bien sûr la répétition du cadavre dans son fleuve - ou rivière... La progression qui s'y fait n'est pas assez ancrée dans le texte, elle n'est pas assez sensible pour accrocher. Il manque un lien entre ce qu'il raconte et ce qu'il est, comme ce que tu produis à la toute fin. L'homme assis, est bien gentil, mais je ne crois pas qu'il ajoute au mystère.
En somme je dirais, subjectivement, de travailler la tension, de resserrer le récit et cette structure qui m'y plait, il faudrait la pousser plus loin.
La seconde tient au monde même de l'Apocalypse. Chacun son avis, quant à moi j'ai eu la mauvaise impression, d'une part, qu'il y avait foule, et d'autre part qu'il s'agissait d'un James Bond. Un manoir à la Frankenstein, des gens armés dans un lieu top-secret avec un escalier en colimaçon, tout cela rappelle des conventions qui n'ont pas vraiment leur place, à mes yeux, dans l'atmosphère produite par les autres fragments.
Pour le dire autrement, ce n'était pas la peine d'anéantir un monde pour de telles scènes.
Oscar et sa communauté posent peu de problèmes, ils s'intègrent bien et même si je grince toujours des crocs à l'idée que ce monde a de la vie, ils ont leur part de mystère qui les y intègre. Mais la présentation du laboratoire est vraiment... :
Et surtout, ce qui me choque, c'est le projet. S'imaginer que, après l'Apocalypse, une organisation ait encore un but, c'est une révolution copernicienne !
Ce sont mes raisons. Autrement le passage joue sur le temps, sans doute y avait-il moyen de mieux imbriquer ces divers passages mais je ne m'en préoccupe pas trop.
J'ai aussi l'impression d'un chapitre programmatique, dû à : "Parce qu'ils savaient que j'avais appris d'eux le secret qu'aucun ne doit savoir, et que je pouvais reconstituer, séquence après séquence, la tragédie de tous, lourde de conséquence. Celle de l'Apocalypse." Cela ressemble pour beaucoup à ce que le lecteur doit faire des fragments.
J'avoue aussi avoir cru lire quelques rappels d'une vieille histoire qui a eu lieu dans cet univers...
Par contre, je ne dirais pas que le texte joue sur la mort. Même si l'acteur est un cadavre, et malgré la conclusion, je ne crois pas que cela entre en ligne de compte. Il n'y a rien que j'aie vu dans le texte qui m'y encourage.
Il y a un passage qui, même séparé des autres paragraphes, n'en reste pas moins très discret :
Quant à reconstruire toute la structure du fragment, c'est assez complexe. Je dirais que l'élément qui prend le pas est la mère d'Oscar, c'est elle qui assure la tension. On est donc d'abord du côté du cadavre, puis on découvre un temps relatif et on applique ce temps relatif au cadavre.
C'est un mouvement assez difficile à trouver, et surtout à montrer dans le texte.
Il est notable qu'à plusieurs reprises le récit se contredit et se construit en fragments. Une fois Oscar ne remarque pas le dôme, une seconde fois c'est lui qui le montre au cadavre. Un même effet est produit lorsqu'il fuit et réagit au "rattrapez-la" en oubliant qu'il a rencontré une femme.
Il y aurait aussi une remarque à faire sur le vocabulaire, ou les tournures, qui rendent assez risible certains aspects de l'histoire. Ainsi la description de la mère par le cadavre, "Oscar avec une perruque" ou décrire ce dernier de "rustre", etc...
Je terminerais là-dessus... on dirait que le fragment tout entier est une construction constante, au travers du souvenir. Le souvenir de la mère peut s'associer au souvenir du cadavre, la vision du vieillard à la vision du cadavre et ainsi de suite. Le nuage a pu lui inspirer ce vieillard. En somme ce serait le cadavre qui se reconstruit sa mémoire.
Il y a moyen d'aborder le texte sous cet angle mais alors beaucoup de questions restent sans réponse. Nécessité du laboratoire, place d'Oscar, etc... En somme, ce n'est qu'une vague interprétation.
De deux manières au moins.
La première est sa relative longueur. Le texte du prêtre semblait court, très vite lu. Celui de Cécile durait déjà beaucoup plus - et se fait sensiblement en trois étapes. Elvis était encore plus court, toujours subjectivement, que le prêtre. Sans doute du fait de la musique. Quant au cadavre, il a paru très long à lire, et je crois que cela tient au contenu.
Il faut voir les multiples histoires qui s'imbriquent dans ce passage : Oscar, la scientifique, le cadavre lui-même. Je pourrais sans doute multiplier. Ce sont autant d'étapes qui, même imbriquées, font durer le fragment plus que de raison. J'ai eu l'impression que, pour le rendu final, il aurait été possible de condenser, de simplifier, de resserrer le texte.
L'autre impression est bien sûr la répétition du cadavre dans son fleuve - ou rivière... La progression qui s'y fait n'est pas assez ancrée dans le texte, elle n'est pas assez sensible pour accrocher. Il manque un lien entre ce qu'il raconte et ce qu'il est, comme ce que tu produis à la toute fin. L'homme assis, est bien gentil, mais je ne crois pas qu'il ajoute au mystère.
En somme je dirais, subjectivement, de travailler la tension, de resserrer le récit et cette structure qui m'y plait, il faudrait la pousser plus loin.
La seconde tient au monde même de l'Apocalypse. Chacun son avis, quant à moi j'ai eu la mauvaise impression, d'une part, qu'il y avait foule, et d'autre part qu'il s'agissait d'un James Bond. Un manoir à la Frankenstein, des gens armés dans un lieu top-secret avec un escalier en colimaçon, tout cela rappelle des conventions qui n'ont pas vraiment leur place, à mes yeux, dans l'atmosphère produite par les autres fragments.
Pour le dire autrement, ce n'était pas la peine d'anéantir un monde pour de telles scènes.
Oscar et sa communauté posent peu de problèmes, ils s'intègrent bien et même si je grince toujours des crocs à l'idée que ce monde a de la vie, ils ont leur part de mystère qui les y intègre. Mais la présentation du laboratoire est vraiment... :
Le mot "secret" à lui seul mérite discussion. Secret pour qui ? Les gens du coin semblent au courant et je doute qu'il en reste d'autres pour s'y intéresser. Cette ambiance de blouses blanches et de porte-flingues est quand même très éloignée de la chasse au lapin.Leur laboratoire secret était perché tout en haut de la plus haute montagne de la région, sur un plateau que les habitants du coin nommaient « la plateau désossé ».
Et surtout, ce qui me choque, c'est le projet. S'imaginer que, après l'Apocalypse, une organisation ait encore un but, c'est une révolution copernicienne !
Ce sont mes raisons. Autrement le passage joue sur le temps, sans doute y avait-il moyen de mieux imbriquer ces divers passages mais je ne m'en préoccupe pas trop.
J'ai aussi l'impression d'un chapitre programmatique, dû à : "Parce qu'ils savaient que j'avais appris d'eux le secret qu'aucun ne doit savoir, et que je pouvais reconstituer, séquence après séquence, la tragédie de tous, lourde de conséquence. Celle de l'Apocalypse." Cela ressemble pour beaucoup à ce que le lecteur doit faire des fragments.
J'avoue aussi avoir cru lire quelques rappels d'une vieille histoire qui a eu lieu dans cet univers...
Par contre, je ne dirais pas que le texte joue sur la mort. Même si l'acteur est un cadavre, et malgré la conclusion, je ne crois pas que cela entre en ligne de compte. Il n'y a rien que j'aie vu dans le texte qui m'y encourage.
Il y a un passage qui, même séparé des autres paragraphes, n'en reste pas moins très discret :
Je crois vraiment utile d'employer des thèmes récurrents entre les fragments, même peu en lien avec l'intrigue, pour fournir un univers familier. Ce passage est isolé, je ne pense pas qu'il veuille rappeler le prêtre. Mais de tels procédés permettent au moins d'assurer une forme d'unité.Dans le ciel passe une volée d'étourneaux qui brise le nuage gris. Elle me dit qu'elle s'en souvient. De quoi se souvient-elle ?
Quant à reconstruire toute la structure du fragment, c'est assez complexe. Je dirais que l'élément qui prend le pas est la mère d'Oscar, c'est elle qui assure la tension. On est donc d'abord du côté du cadavre, puis on découvre un temps relatif et on applique ce temps relatif au cadavre.
C'est un mouvement assez difficile à trouver, et surtout à montrer dans le texte.
Il est notable qu'à plusieurs reprises le récit se contredit et se construit en fragments. Une fois Oscar ne remarque pas le dôme, une seconde fois c'est lui qui le montre au cadavre. Un même effet est produit lorsqu'il fuit et réagit au "rattrapez-la" en oubliant qu'il a rencontré une femme.
Il y aurait aussi une remarque à faire sur le vocabulaire, ou les tournures, qui rendent assez risible certains aspects de l'histoire. Ainsi la description de la mère par le cadavre, "Oscar avec une perruque" ou décrire ce dernier de "rustre", etc...
Je terminerais là-dessus... on dirait que le fragment tout entier est une construction constante, au travers du souvenir. Le souvenir de la mère peut s'associer au souvenir du cadavre, la vision du vieillard à la vision du cadavre et ainsi de suite. Le nuage a pu lui inspirer ce vieillard. En somme ce serait le cadavre qui se reconstruit sa mémoire.
Il y a moyen d'aborder le texte sous cet angle mais alors beaucoup de questions restent sans réponse. Nécessité du laboratoire, place d'Oscar, etc... En somme, ce n'est qu'une vague interprétation.
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- Imperator
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il y a 14 ans 4 mois #16715
par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:Fragments d'Apocalypse - Un cadavre
Argh, plus de temps, plus de temps...
Je savais que je serais à la bourre cette semaine, je ne savais juste pas à quel point.
Bref, rapide commentaire, d'autant qu'il peut se résumer assez simplement:
"Je ne suis pas sûr d'avoir vraiment compris quoi que ce soit".
En fait, le peu de réflexion que j'ai pu y apporter m'a amené à penser que c'est un texte entièrement lyrique, car le surnaturel y est omniprésent. Tout doit probablement être symbolique, ce qui demanderait un examen assez approfondi et, en premier lieu, d'en comprendre le thème.
J'avais pensé une seconde à la mort, mais la mémoire est effectivement plus probable.
Par rapport aux autres fragments, on se trouve vite perdu (paradoxalement), car il y a soudain une organisation (avec un labo carrément), une explication à toute l'histoire, une société (vu qu'il y a un guide) et même... de l'humour (louque!).
Autant dire que ce morceau est vraiment à côté. Maintenant, il est franchement difficile à cerner. Des cadavres, des vieux, des tuyaux, une rivière. Je n'ai malheureusement pas le temps en ce moment et je le regrette, même si, honnêtement, je ne suis pas sûr que je serais capable de cracker le code, si code il y a.
Du coup, en dehors de l'explication qu'il donne d'Elvis the Pelvis, le texte ne m'a pas apporté beaucoup et son ton décalé des autres me le fait presque refuser comme étant réellement un fragment d'apocalypse.
Impe.
(10 minutes encore...)
Je savais que je serais à la bourre cette semaine, je ne savais juste pas à quel point.
Bref, rapide commentaire, d'autant qu'il peut se résumer assez simplement:
"Je ne suis pas sûr d'avoir vraiment compris quoi que ce soit".
En fait, le peu de réflexion que j'ai pu y apporter m'a amené à penser que c'est un texte entièrement lyrique, car le surnaturel y est omniprésent. Tout doit probablement être symbolique, ce qui demanderait un examen assez approfondi et, en premier lieu, d'en comprendre le thème.
J'avais pensé une seconde à la mort, mais la mémoire est effectivement plus probable.
Par rapport aux autres fragments, on se trouve vite perdu (paradoxalement), car il y a soudain une organisation (avec un labo carrément), une explication à toute l'histoire, une société (vu qu'il y a un guide) et même... de l'humour (louque!).
Autant dire que ce morceau est vraiment à côté. Maintenant, il est franchement difficile à cerner. Des cadavres, des vieux, des tuyaux, une rivière. Je n'ai malheureusement pas le temps en ce moment et je le regrette, même si, honnêtement, je ne suis pas sûr que je serais capable de cracker le code, si code il y a.
Du coup, en dehors de l'explication qu'il donne d'Elvis the Pelvis, le texte ne m'a pas apporté beaucoup et son ton décalé des autres me le fait presque refuser comme étant réellement un fragment d'apocalypse.
Impe.
(10 minutes encore...)
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra