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Fragments d'Apocalypse - Chère Marie
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il y a 14 ans 4 mois #16721
par Mr. Petch
Fragments d'Apocalypse - Chère Marie a été créé par Mr. Petch
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- Vuld Edone
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il y a 14 ans 4 mois #16722
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:Fragments d'Apocalypse - Chère Marie
Et dernier commentaire de la MàJ, le tout en un soir comme quoi, en fait, j'y suis arrivé.
****
Même sans le fragment du cadavre je trouverais celui-ci banal, au sens où quoiqu'envoyer des lettres d'amour en mission soit risqué, c'est une éventualité vraisemblable. Nous sommes loin de la folie d'Elvis ou du prêtre, même le degré de subjectivité du cadavre est absent. Il n'y a pas de mère ici pour ajouter cette touche d'apocalypse - mais je n'ai plus la prétention de connaître ce monde.
En tout cas en enfermant ton texte dans l'épistolaire tu l'as fait passer entièrement au travers de Marie et dès lors il est étrangement universel.
Non qu'il ait ses avantages, notamment ce calcul de probabilités surtout à la fin où l'émotionnel se mêle aux chiffres - un aspect que, quand j'y pense, j'aurais dû moi-même exploiter dans un certain texte. La fausse lettre provoque effectivement la surprise mais elle pose aussi une question : comment le lecteur y a-t-il accès ?
Dans l'épistolaire l'émetteur compte autant que le récepteur, ici nous recevons un peu tout ce que Marie a pu envoyer de sorte que si Marie a une histoire, ces lettres n'en ont aucune. La fausse lettre n'est pas de Marie, que fait-elle parmi les autres ? À qui était-elle adressée vraiment, comment existe-telle ?
Je suis assez content de voir que l'effet de surprise se double ensuite de sentiments qui jouent alors sur le suspense, la décision de Marie et les mots qui s'en suivent. Les lettres jouent beaucoup sur les relations de Marie aux autres, les brusques changement d'humeur d'une missive à l'autre. La lettre d'avertissement est atrocement longue, non au sens du sentiment qu'elle provoque mais réellement à la lecture, il aurait fallu s'arrêter après la répétition du "je t'aime". Puis recommencer une lettre, voire une autre, et ajouter un rapport banal entre deux. Ici, il semble qu'elle meuble alors qu'elle veut simplement prévenir la mort de son amour.
Trois choses me dérangent donc, outre que le style épistolaire n'est pas ma tasse de thé.
La première, que les lettres elles-mêmes n'aient pas d'histoire.
La seconde, que les lettres durent si longtemps simplement pour instaurer un sentiment.
La troisième, qu'elles n'ont pas le grain de folie qui les lierait aux autres fragments.
En tout cas, pas explicite.
J'ai quand même mis le temps pour comprendre que Géronte était notre cadavre.
Beaucoup de choses me manquent pour trouver des pistes d'amélioration, à commencer par le but de ces missives. Comme je l'ai dit, je soupçonne qu'il s'agit de contraster les sentiments pour aboutir à la réaction finale, la plus forte, en jouant du retournement de la fausse lettre. Mais alors expliquer la longueur des lettres et leur suite...
Peut-être lier plus ces lettres à leur contexte, rendre la situation plus réelle en la faisant décrire par Marie. Je pense notamment à une envie qu'elle aurait de rassurer Joris, qui lui ferait parler de son milieu. Je serais amusé que, dans son rapport à ses supérieurs, elle estime la probabilité de fermeture d'une porte. Peut-être faire sentir plus le temps dans les lettres, soit par la fatigue d'écriture - phrases plus courtes, plus compressées ou au contraire relâchées - soit par des reprises soudaines et un brusque changement de situation. En somme faire vivre les lettres elles-mêmes.
Je suppose que cela nuirait à l'effet - car il y a un certain isolement à n'entendre que Marie - mais des notes de l'administration sur ces lettres, remarques ou rayures aurait leur effet... surtout si Marie les inscrivait elle-même par la suite. Je pense à des [hachuré] comme on en trouve dans les textes de loi. D'un autre côté pour renforcer l'isolement, et si Joris venait à ne pas exister, le faire exister au travers de Marie et faire comprendre qu'il n'a jamais envoyé de lettre lui-même peut avoir son effet.
Enfin je ne peux que penser au journal d'Anne Franck. Il est difficile de croire, pour nous autres qui n'avons jamais connu de tels cas, ce qu'écrirait une personne qui se sent au bord du désespoir, ou en situation périlleuse, et qui s'adresse à son amoureux. Le journal d'Anne évoquant une situation de péril, voir comment elle l'aborde permettrait par analogie de donner le ton de Marie.
C'est pour le moment tout ce qui me vient à l'esprit, et probablement tout ce que je pourrai dire pour ce fragment.
****
Même sans le fragment du cadavre je trouverais celui-ci banal, au sens où quoiqu'envoyer des lettres d'amour en mission soit risqué, c'est une éventualité vraisemblable. Nous sommes loin de la folie d'Elvis ou du prêtre, même le degré de subjectivité du cadavre est absent. Il n'y a pas de mère ici pour ajouter cette touche d'apocalypse - mais je n'ai plus la prétention de connaître ce monde.
En tout cas en enfermant ton texte dans l'épistolaire tu l'as fait passer entièrement au travers de Marie et dès lors il est étrangement universel.
Non qu'il ait ses avantages, notamment ce calcul de probabilités surtout à la fin où l'émotionnel se mêle aux chiffres - un aspect que, quand j'y pense, j'aurais dû moi-même exploiter dans un certain texte. La fausse lettre provoque effectivement la surprise mais elle pose aussi une question : comment le lecteur y a-t-il accès ?
Dans l'épistolaire l'émetteur compte autant que le récepteur, ici nous recevons un peu tout ce que Marie a pu envoyer de sorte que si Marie a une histoire, ces lettres n'en ont aucune. La fausse lettre n'est pas de Marie, que fait-elle parmi les autres ? À qui était-elle adressée vraiment, comment existe-telle ?
Je suis assez content de voir que l'effet de surprise se double ensuite de sentiments qui jouent alors sur le suspense, la décision de Marie et les mots qui s'en suivent. Les lettres jouent beaucoup sur les relations de Marie aux autres, les brusques changement d'humeur d'une missive à l'autre. La lettre d'avertissement est atrocement longue, non au sens du sentiment qu'elle provoque mais réellement à la lecture, il aurait fallu s'arrêter après la répétition du "je t'aime". Puis recommencer une lettre, voire une autre, et ajouter un rapport banal entre deux. Ici, il semble qu'elle meuble alors qu'elle veut simplement prévenir la mort de son amour.
Trois choses me dérangent donc, outre que le style épistolaire n'est pas ma tasse de thé.
La première, que les lettres elles-mêmes n'aient pas d'histoire.
La seconde, que les lettres durent si longtemps simplement pour instaurer un sentiment.
La troisième, qu'elles n'ont pas le grain de folie qui les lierait aux autres fragments.
En tout cas, pas explicite.
J'ai quand même mis le temps pour comprendre que Géronte était notre cadavre.
Beaucoup de choses me manquent pour trouver des pistes d'amélioration, à commencer par le but de ces missives. Comme je l'ai dit, je soupçonne qu'il s'agit de contraster les sentiments pour aboutir à la réaction finale, la plus forte, en jouant du retournement de la fausse lettre. Mais alors expliquer la longueur des lettres et leur suite...
Peut-être lier plus ces lettres à leur contexte, rendre la situation plus réelle en la faisant décrire par Marie. Je pense notamment à une envie qu'elle aurait de rassurer Joris, qui lui ferait parler de son milieu. Je serais amusé que, dans son rapport à ses supérieurs, elle estime la probabilité de fermeture d'une porte. Peut-être faire sentir plus le temps dans les lettres, soit par la fatigue d'écriture - phrases plus courtes, plus compressées ou au contraire relâchées - soit par des reprises soudaines et un brusque changement de situation. En somme faire vivre les lettres elles-mêmes.
Je suppose que cela nuirait à l'effet - car il y a un certain isolement à n'entendre que Marie - mais des notes de l'administration sur ces lettres, remarques ou rayures aurait leur effet... surtout si Marie les inscrivait elle-même par la suite. Je pense à des [hachuré] comme on en trouve dans les textes de loi. D'un autre côté pour renforcer l'isolement, et si Joris venait à ne pas exister, le faire exister au travers de Marie et faire comprendre qu'il n'a jamais envoyé de lettre lui-même peut avoir son effet.
Enfin je ne peux que penser au journal d'Anne Franck. Il est difficile de croire, pour nous autres qui n'avons jamais connu de tels cas, ce qu'écrirait une personne qui se sent au bord du désespoir, ou en situation périlleuse, et qui s'adresse à son amoureux. Le journal d'Anne évoquant une situation de péril, voir comment elle l'aborde permettrait par analogie de donner le ton de Marie.
C'est pour le moment tout ce qui me vient à l'esprit, et probablement tout ce que je pourrai dire pour ce fragment.
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- Mr. Petch
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il y a 14 ans 4 mois #16727
par Mr. Petch
Réponse de Mr. Petch sur le sujet Re:Fragments d'Apocalypse - Chère Marie
Etrangement, je trouve que ton commentaire est un des plus constructifs qui ait été fait sur les Fragments. Peut-être est-ce parce que le texte avait plus de faiblesses que les autres
***
J'avais choisi l'épistolaire pour changer un peu et à cause du dernier texte d'Ignit. En tant que lecteur, j'ai assez peu d'expérience dans ce genre (ça se limite au Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos), mais l'enjeu qu'il pose sur les spécificités de sa situation d'énonciation m'intéressait (ce que sait l'émetteur, ce que sait le destinaire, ce que sait le lecteur...). J'ai l'impression que ce genre permet une illusion de réel plus grande, et donc de mentir d'autant mieux au lecteur. C'est ce que j'ai essayé ici en introduisant une "fausse lettre".
Il y a ce premier souci du lien avec le monde des Fragments d'Apocalypse. Pour moi, c'est assez anecdotique, mais il est juste de le souligner : rien ne vient indiquer pleinement que nous sommes dans un univers post-apocalyptique. Ce qui est peut-être plus ennuyeux, c'est son absence (dis-tu) de "folie", caractéristique commune à tous les textes jusque là, ce qui faisait de l'univers de l'Apocalypse un univers cohérent par son incohérence (en quelque sorte). Bon. Il n'y a en effet pas de folie "narrative" dans le sens où, contrairement au Cadavre, par exemple, la narration se fait chronologiquement sans discontinuité. J'espérais, en l'écrivant, que l'on puisse percevoir la montée d'une folie chez le personnage de Marie qui, de la première à la dernière lettre, sombre doucement dans une forme d'hystérie. Visiblement, l'effet est en partie raté.
Je reprends ensuite les trois points qui te dérangent :
Un petit souci en ce qui concerne le lien avec Un cadavre : Géronte n'est pas le cadavre... En revanche, Marie est la scientifique que le narrateur de Un cadavre retrouve une fois dans la base secrète... Visiblement, ce n'était pas suffisamment clair et pourrait être amélioré.
J'en profite aussi pour répondre à une question lancinante : pourquoi ne pas mettre en saga les Fragments d'Apocalypse ? Je tiens vraiment à l'indépendance de chaque fragment. Ils doivent pouvoir être lus indépendamment les uns des autres, d'où ma préférence pour la section "One shot" : un lecteur qui tombe par hasard dessus doit pouvoir commencer par n'importe lequel des fragments et n'est d'ailleurs pas obligé de tous les lire.
Je ne te cacherais que je te suis redevable, à travers Chimio', de ce procédé qui consiste à insérer des chiffres et des calculs mathématiques au milieu des mots.
Mr Petch
***
J'avais choisi l'épistolaire pour changer un peu et à cause du dernier texte d'Ignit. En tant que lecteur, j'ai assez peu d'expérience dans ce genre (ça se limite au Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos), mais l'enjeu qu'il pose sur les spécificités de sa situation d'énonciation m'intéressait (ce que sait l'émetteur, ce que sait le destinaire, ce que sait le lecteur...). J'ai l'impression que ce genre permet une illusion de réel plus grande, et donc de mentir d'autant mieux au lecteur. C'est ce que j'ai essayé ici en introduisant une "fausse lettre".
Il y a ce premier souci du lien avec le monde des Fragments d'Apocalypse. Pour moi, c'est assez anecdotique, mais il est juste de le souligner : rien ne vient indiquer pleinement que nous sommes dans un univers post-apocalyptique. Ce qui est peut-être plus ennuyeux, c'est son absence (dis-tu) de "folie", caractéristique commune à tous les textes jusque là, ce qui faisait de l'univers de l'Apocalypse un univers cohérent par son incohérence (en quelque sorte). Bon. Il n'y a en effet pas de folie "narrative" dans le sens où, contrairement au Cadavre, par exemple, la narration se fait chronologiquement sans discontinuité. J'espérais, en l'écrivant, que l'on puisse percevoir la montée d'une folie chez le personnage de Marie qui, de la première à la dernière lettre, sombre doucement dans une forme d'hystérie. Visiblement, l'effet est en partie raté.
Je reprends ensuite les trois points qui te dérangent :
Tu l'auras compris, le choix était d'isoler le lecteur autour de Marie, dans une sorte de contrepied du genre épistolaire où l'on a généralement un système question/réponse. J'ai voulu éviter de donner au lecteur d'autres lettres (écrites par la hiérarchie de Marie ou simplement par Joris). Mais je retiens tes idées pour faire vivre les lettres, leur donner un contexte d'écriture plus tangible. Si je t'ai bien compris, il s'agit d'expliquer au lecteur "pourquoi" les lettres ont été écrites ?La première, que les lettres elles-mêmes n'aient pas d'histoire.
Au début, je m'étais dit qu'il fallait que les lettres soient longues pour qu'elles soient plus réalistes : quand on écrit à quelqu'un dont on est séparé depuis longtemps, on a envie de lui écrire beaucoup de choses. J'en reviens à mon débat interne (et tu pourras peut-être m'aider !) sur l'inutile dans le texte littéraire : j'ai essayé de "meubler" volontairement en pensant à Marie qui essaierait de ne pas s'arrêter d'écrire, comme pour continuer à être avec Joris. C'est un essai, et je suis tout à fait prêt à admettre qu'il est raté et que la lettre 4, particulièrement, traîne un peu. Je retiens ton idée de multiplier les lettres plutôt que les mots, cela aura peut-être davantage d'effet.La seconde, que les lettres durent si longtemps simplement pour instaurer un sentiment.
Ça, du coup, j'y ai répondu au début.La troisième, qu'elles n'ont pas le grain de folie qui les lierait aux autres fragments.
Un petit souci en ce qui concerne le lien avec Un cadavre : Géronte n'est pas le cadavre... En revanche, Marie est la scientifique que le narrateur de Un cadavre retrouve une fois dans la base secrète... Visiblement, ce n'était pas suffisamment clair et pourrait être amélioré.
J'en profite aussi pour répondre à une question lancinante : pourquoi ne pas mettre en saga les Fragments d'Apocalypse ? Je tiens vraiment à l'indépendance de chaque fragment. Ils doivent pouvoir être lus indépendamment les uns des autres, d'où ma préférence pour la section "One shot" : un lecteur qui tombe par hasard dessus doit pouvoir commencer par n'importe lequel des fragments et n'est d'ailleurs pas obligé de tous les lire.
Non qu'il ait ses avantages, notamment ce calcul de probabilités surtout à la fin où l'émotionnel se mêle aux chiffres - un aspect que, quand j'y pense, j'aurais dû moi-même exploiter dans un certain texte.
Je ne te cacherais que je te suis redevable, à travers Chimio', de ce procédé qui consiste à insérer des chiffres et des calculs mathématiques au milieu des mots.
Mr Petch
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- Vuld Edone
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il y a 14 ans 4 mois #16728
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:Fragments d'Apocalypse - Chère Marie
Géronte fuit dans la forêt, c'est ce qui m'a induit en erreur - le cadavre aussi s'enfuit de ce côté... ... je veux dire avant qu'il soit lui.
Pour Marie, par contre, c'est assez clair.
Je crois que le comportement de Marie, vis-à-vis de la mise en scène des émotions à notre époque, est suffisamment vraisemblable.
Quant aux lettres, je ne suis pas sûr qu'il faille répondre au "pourquoi" de leur écriture, la vraie question est "qu'est-ce qu'elles deviennent ?"
Ici les lettres servent seulement à nous informer de ce que dit Girard : elle pourrait aussi bien s'adresser à nous à la première personne. L'intéressant du genre épistolaire naît justement de ces lettres en tant qu'objets. Qui a pris connaissance des lettres ? Arrivent-elles à destination ?
Enfin je ne crois pas utile, en fait, d'écrire beaucoup de lettres courtes. Ce serait donner l'accent au côté espionnage du texte qui n'est lui-même pas bien mis en avant.
Le plus simple est d'utiliser les suspesnsions, (...) ou [...] pour montrer que la lettre est plus longue, sans avoir à motiver le remplissage. Car même si le besoin de rallonger est réel, le contenu doit rester littéraire.
Mais en l'occurrence seule la lettre d'avertissement, parce qu'elle doit exprimer l'urgence et le danger, doit être réduite, quitte à écrire une seconde lettre où Marie pense que Joris n'a pas pu en réchapper.
Pour Marie, par contre, c'est assez clair.
Je crois que le comportement de Marie, vis-à-vis de la mise en scène des émotions à notre époque, est suffisamment vraisemblable.
Quant aux lettres, je ne suis pas sûr qu'il faille répondre au "pourquoi" de leur écriture, la vraie question est "qu'est-ce qu'elles deviennent ?"
Ici les lettres servent seulement à nous informer de ce que dit Girard : elle pourrait aussi bien s'adresser à nous à la première personne. L'intéressant du genre épistolaire naît justement de ces lettres en tant qu'objets. Qui a pris connaissance des lettres ? Arrivent-elles à destination ?
Enfin je ne crois pas utile, en fait, d'écrire beaucoup de lettres courtes. Ce serait donner l'accent au côté espionnage du texte qui n'est lui-même pas bien mis en avant.
Le plus simple est d'utiliser les suspesnsions, (...) ou [...] pour montrer que la lettre est plus longue, sans avoir à motiver le remplissage. Car même si le besoin de rallonger est réel, le contenu doit rester littéraire.
Mais en l'occurrence seule la lettre d'avertissement, parce qu'elle doit exprimer l'urgence et le danger, doit être réduite, quitte à écrire une seconde lettre où Marie pense que Joris n'a pas pu en réchapper.
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra