file Le terme d'une vie

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il y a 14 ans 2 mois #16852 par gilfuin
Le terme d'une vie a été créé par gilfuin
** Ce sujet traite du contenu de l'article: Le terme d'une vie **

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il y a 14 ans 2 mois #16853 par Prophète Ybraesil
Réponse de Prophète Ybraesil sur le sujet Re:Le terme d'une vie
Que dire sur ce texte ?
Pour ma part, je l'ai beaucoup aimé. Mis à part quelques fautes de frappe (le "e" qui manque à "sale", 2 fois, et un accent circonflexe mal placé, 2 e paragraphe il me semble), la lecture est agréable, fluide.
Je n'ai jamais été doué pour les commentaires, autant sur la forme que sur le fond. Je ne parviens qu'à exprimer mon ressenti : Ici, j'ai été emmené dans cet univers cynique où les personnages se cherchent, et sont subjugués par la figure maternelle de Rose. Et j'ai été agréablement surpris par la fin. Intéressant, original, j'ai aimé.

Bon, mon commentaire est court, il n'est pas très constructif, mais c'était simplement pour te dire que j'ai lu et apprécié :)

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il y a 14 ans 2 mois #16858 par gilfuin
Réponse de gilfuin sur le sujet Re:Le terme d'une vie
Merci bien Ybra! (j'ai raccourci ton pseudo :D)

Le ressenti du lecteur est la priorité bien souvent. Alors certes, la technique et les échanges sont importants pour s'améliorer, mais c'est aussi important de savoir que le texte plait ou pas. Surtout que lorsque je relis mes textes, je ne les trouve jamais fluides :sick:

Ton commentaire me rassure donc un peu.

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il y a 14 ans 2 mois #16860 par SoK
Réponse de SoK sur le sujet Re:Le terme d'une vie
J'ai lu. Globalement, j'ai bien aimé. D'un point de vue formel, les deux "sal" au lieu de sale" m'ont un peu fait mal aux yeux. Sinon, bien que moins grave, il y a le "qui est plus est" au lieu de "était". Le "BOUM !" final fait un peu enfantin et laisse une mauvaise impression finale.

Sur le fond, ces histoires de souvenirs et de "fractales moléculaires" (wtf ?) sont assez peu claires. Surtout les fractales moléculaires, en fait.

Je relirai plus tard si j'ai le temps, ce dont je suis incertain, et ajouterai peut-être quelques éléments.

SoK, piètre exégète

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il y a 14 ans 2 mois #16872 par gilfuin
Réponse de gilfuin sur le sujet Re:Le terme d'une vie
Je plaide coupable pour ces deux remarques. Les histoires de fractales, je l'avoue franchement, j'ai écris ça de façon très tarte à la crème (surenchère de terme barbaro-scientifico-fictionnel), c'est donc en réalité tout aussi obscur pour moi que pour le lecteur. Cela faisait partie des détails, mais je comprends tout à fait que ça puisse perturber la lecture.

Quant au Boum...c'est le signe d'une grande flemme, arrivé à la fin, que d'essayer de trouver une formule pour conclure. Très très très maladroit et si vous avez une meilleure idée, je la prends :woohoo:

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il y a 14 ans 2 mois - il y a 14 ans 2 mois #16881 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:Le terme d'une vie
Que dire, mais que dire...?

Pourquoi ce sentiment mitigé?

J'ai bien aimé la fin, tout à fait dans le style des séries que je regarde à répétition, Evangelion, Higurashi, ce genre de chose...
En revanche, j'ai quelques reproches quant à la gestion de l'histoire et de petits détails à reprocher au style.

Je vais essayer, mais j'ai l'étrange impression que je suis bien trop subjectif dans mon approche.

***

Style:

Réprimer l’envie insoutenable de le tuer, l’étriper sec et net, quitte à mourir abattu par l’un de ses gardes du corps, était un véritable supplice. Pourtant, il le fallait.

Un passage qui me semble totalement superflu, voir problématique. En effet, que fait-il, sinon répéter que:

un vieux type mal rasé, les fringues dépareillées, l’haleine puant le cigare,

Et

Le genre qui n’avait pas besoin d’immunité puisqu’il agissait en toute impunité

Bref, que le mec est pas très sympa?
Le vrai problème tient probablement de ce que l'on ne ressent pas vraiment le besoin de tuer le fameux personnage. À vrai dire, dans l'ensemble du texte, ce n'est pas un besoin qui transpire. Du reste, y a-t-il une seule personne que tu aies rencontrée qui te donnes envie de le tuer rien qu'à le voir? J'en ai connu un qui donnait envie de le gifler, tout naturellement, ça existe, c'est incroyable, mais ça existe. Ceci étant, jamais je n'ai vu quelqu'un dont la seule vue donne envie de le tuer.
Tu es en train de décrire un personnage, notamment en disant que l'envie de le tuer était un supplice, hors ce n'est pas le cas, ça ne veut rien dire pour un lecteur comme moi, je ne peux y attacher aucune image.

Pour que l'on sorte de la simple description, il faudrait rattacher l'affirmation plus clairement à Phil, notamment en y mettant... ma foi, une raison.
On ne comprend que par après que Reyno a commis des actes réellement abominable (enfin, dépend du point de vue).

Cette enflure de Reyno était le seul à pouvoir désamorcer le processus. Il avait fallu des mois pour arriver à l’atteindre

La transition entre ces deux phrases est quasiment inexistante.

Une vraie caricature ce type. Un de ceux que Phil

Là, transition impeccable (quoique classique), mais pour la première, c'est vraiment trop peu. On passe littéralement du coq à l'âne.

à l’atteindre, ici, dans cette salle abandonnée de la vieille usine de charbon.

Pas pu m'empêcher de me dire, en lisant ça: "Tiens, il ne savait pas comment introduire l'usine de charbon". Du reste, est-ce que ça t'es réellement utile de préciser l'endroit? Pas mal superflu à mes yeux, et peut distraire le lecteur de l'action. Pour l'anecdote, ça m'a aussi fait un lien direct avec un morceau des deux minutes du peuple:
"On ne peut plus s'entendre dans ce 35 de la rue..." (lors d'une discussion entre un truand et un flic au téléphone).

Bref, je reproche au style un certain nombre d'éléments superflus, placés probablement dans la volonté de faire passer en bloc la vision de l'auteur plutôt que de manipuler celle du lecteur, ainsi qu'un faiblesse dans la transition (jamais évidente cependant).

***

L'histoire:

Grosso modo, tout le texte tourne autour de:
- Phil qui se rend compte que le pion, c'est lui (et pas la fille), ce qui est très rapidement évident, mais qui prend un temps incroyable à être dit.
- Reyno est capable de ressentir quelque chose (ce qu'on lui accorde presque de manière standard, c'est plutôt l'inverse qui est difficile à accepter)
- Petit suspens autour du "explosera/explosera pas"

« Agent Lenoir, vous ne comprenez décidément rien. Je ne suis pas cerné ici. C’est vous qui êtes coincé avec moi

Je profite de placer celle-là: référence aux watchmen? Je dois dire que ça y ressemble comme deux gouttes d'eau. (toute la mise en place en moins)

omme si tout ce qu’avait dit son garde du corps de l’Agence ne comptait plus vraiment. Quelque chose échappait totalement à l’esprit de Phil Lenoir.

À partir de ce passage, plus aucun doute n'est permis, Phil est un pion. Alors pourquoi:

« Qu’est ce que vous voulez vraiment faire, Reyno ? je ne comprends plus…qu’est ce que vous allez lui faire bordel ?! ».

Pourquoi rester dans la perspective de Phil? Ou en tout cas, ce choix étant fait (plutôt que de passer à la perspective externe), pourquoi ne pas, comme le lecteur, laisser accepter l'idée qu'il est un pion et agir en circonstance? Parce qu'un lecteur tel que moi, surtout si je me prends pour un agent entraîné, n'est pas près de perdre son temps à poser des questions auxquelles il n'y aura pas de réponses. Je le perdrais plutôt à échaffauder des hypothèses ou voir comment je pourrais sauver ma peau (voire reprendre le lead).

Concernant le personnage de Reyno, je crois que c'est le point le plus faible du texte. Ce type m'a finalement fait l'effet d'une sorte de caricature. Le seul élément de son passé qui eut pu l'expliquer, à savoir:

La chute en fut d’autant plus douloureuse.

est à peine évoqué. Et lui-même en rajoute une couche à ce sujet:

Après ce que le gouvernement m’a fait ?!


Pour le reste... bon, ben ça me fait furieusement penser à une chanson de McSolaar:
"non merci"
(oui, je ratisse large en référence)

Enfin, explosera/explosera pas. Le très bon côté de l'histoire, vu que la menace devient finalement très concrète et que le "BOUM" de fin laisse suffisamment de place à mon imagination (pourrait n'être que le pistolet, pourrait être un petit peu plus :P).

C'est introduit tôt, on veut bien croire que Reyno en est capable, bref, je n'ai eu aucun problème avec ça.

Quant au dénouement, comme dit, j'ai beaucoup apprécié. Même si c'est un peu cliché, ça a l'avantage d'avoir pas mal de gueule. Le rythme et la structure de ce genre de fin sont tout à fait respectés. Rien à redire.

***

Bref, à mes yeux, le texte gagnerait beaucoup à se débarrasser de tout le superflu, à aller davantage à l'essentiel dans les phrases elles-mêmes:

était fait le portrait d’un être impitoyable, aveuglément perdu dans une quête pour une cause absurde. Une crevure insensible avide de destruction.


En somme, je ne crois pas que l'ambition du texte soit plus grande que, par exemple, celle de désacralisation. En ce sens, la taille du texte s'explique assez peu.

J'ajoute que si je suis aussi critique, c'est avant tout parce que j'ai écris il y a deux jour un morceau de récit qui a exactement ce problème. Je me suis rendu compte que:
- j'avais mis mon histoire dans un contexte bien trop compliqué, en voulant expliquer bien des éléments inutiles
- j'en étais arrivé à me coincer au point de devoir recourir à des demi-solutions pour continuer dans la direction que je désirais (en l'état, faire subitement apparaître de petites vitres là où il n'y avait aucune raison d'y en avoir).

Bref, il est possible de décrire un univers entier dans un petit texte sans ambition (il me semble que c'est Dude qui fait ça souvent, mais je peux me tromper), ceci étant, il y a un truc à employer dans ces cas-là: faire comme si tout était connu et passer au travers sans trop chercher à expliquer.

Et j'arrête là mon commentaire, parce que j'ai la furieuse impression de ne pas l'avoir suffisamment réfléchi.
Ah, la quadrature du cercle... :silly:

Impe.

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il y a 14 ans 2 mois #16894 par gilfuin
Réponse de gilfuin sur le sujet Re:Le terme d'une vie

Bref, je reproche au style un certain nombre d'éléments superflus, placés probablement dans la volonté de faire passer en bloc la vision de l'auteur plutôt que de manipuler celle du lecteur, ainsi qu'un faiblesse dans la transition (jamais évidente cependant).


Cette remarque là me caractérise particulièrement. Je ne canalise pas assez mes idées et lorsqu'elles prennent forme, j'ai du mal à les écarter. Ce qui donne au final une sorte de patchwork de mes brouillons d'écritures agencés les uns aux autres. Résultat fâcheux puisque comme tu le soulèves, bien souvent il s'agit de pistes ouvertes inutiles.


Pour ce qui est du BOUM, c'était un peu l'idée que de laisser la fin ouverte à une interprétation. Voilà pourquoi je ne pouvais pas terminer sur "Non" et voilà aussi pourquoi je ne pouvais terminer sur quelques phrases descriptives. Comme je le disais précédemment, j'ai eu la flemme de trouver quelques choses de plus intelligents à écrire.

Quant à Reyno...je viens de relire quelques morceaux du texte et j'avoue que ce n'est pas exactement comme cela que j'aurais voulu qu'il ressorte. J'aime joué avec les clichés...le souci c'est qu'ici, c'est assez mal fait. Et finalement il est un mélange de plusieurs caricatures : entre le terroriste fumeur de cigare et le savant fou. Glisser au milieu de tout ça un peu de sensibilité me parait a posteriori très compliqué.
Le texte aurait du commencer autrement, pour coller un peu plus avec le ton et le style employé à la fin.



PS: faudra tester un Dude dans les Diagnostiques à l'aveugle :D

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il y a 14 ans 2 mois #16900 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re:Le terme d'une vie

Ce qui donne au final une sorte de patchwork de mes brouillons d'écritures agencés les uns aux autres

Et n'y aurait-il pas moyen que tu essaies de prendre le temps de tout développer? J'imagine mal Tolstoï s'être dit "faut que je me focalise sur un seul truc" en écrivant guerre et paix :P .

Ce n'est qu'une idée, parce que ça peut être frustrant de laisser son idée première de côté et de prendre beaucoup de temps pour des détails.

Accessoirement, je me souviens encore très vivement de la fin de "La dame blanche" de MrPetch (tu pourras lui demander) où, à un moment, l'intrigue semble partir dans toutes les directions, elle "éclate" littéralement. Pendant un instant, la trame principale perd presque toute son importance et l'on suit les personnages partir dans différentes voies presque sans rapport. Puis on revient doucement au principal et à la conclusion.

C'était un sentiment étrange d'être comme ça tiré, extirpé de l'histoire pour se faire présenter autre chose, mais au fond j'avais adoré cette expérience. Pour dire que ce n'est pas tout faux ;) .

Impe: Petch, à quand la dame blanche sur les chroniques?

ps:

faudra tester un Dude dans les Diagnostiques à l'aveugle

Pas moi, je vous proposerais plutôt du san ou du Feurnard (non, j'emploierais pas tout de suite le vuld eldone)

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