Rêve d'une nuit, rêve d'une vie... (1ère partie)

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Je ne sais pas qui a ouvert (ni par quelle facétie) ce sujet, mais j'en profite pour me défouler sur l'un de mes anciens textes. (parce que là, j'ai envie d'être méchant avec moi-même ).

(et oui, j'ai au bas mot six autres choses à faire irl, mais tant pis...)

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En l’an 801 de notre ère débuta, pour ceux qui s’en souviennent, l’une des guerres les plus affreuses qui aient jamais été.

Et voilà, ça commence déjà mal . "L'une des guerres les plus affreuses qui aient jamais été". J'ai toujours eu du mal avec les introductions, mais on peut trouvé moins télévisé comme expression, par exemple "une guerre particulièrement affreuse". L'usage du superlatif me semble à prohiber si ça ne s'inscrit pas dans un projet. (Et je m'en souviens, ça ne l'était pas).

ressons là un rapide portrait dudit capitaine.

Mais pourquoi faire? Il vient de mourir...

Il parvint à soulever la colère des troupes contre ces « fourbes du pays d’Atlec »

Je m'étrangle en me relisant. Décidément, je ne comprends rien ni au discours direct, ni au discours rapporté. Et dire que j'avais tenté d'être sérieux dans cette introduction...

que l’on connaît aujourd’hui sous le sobriquet de « Vent-tardif »

Je l'ai piqué à Feurnard.

ertains rentrèrent, d’autres descendirent plus au sud sans que jamais on ne les revît.

J'adore comme ma vision géographique était limitée au strict minimum. Les basses-terres sont délimitées au nord par... le nord et au sud par... le sud . Le pire, c'est que ça, par contre, ça marche pas trop mal.

Ici, et pour terminer ce préambule à l’histoire qui nous intéresse, je dois encore ajouter

Le préambule est fini, on va commencer, mais en fait non...

our prévenir les autres de l’arrivée d’un de ces « drôles ».

Le terme "drôles", qui plus est avec les guillements, me fait plus rire qu'autre chose, alors que le texte se voulait avoir un ton grave, pas forcément tragique, mais lourd. Bref, au minimum enlever les guillemets.

La science des lettres mise au service de la peur et du vice.

J'aime bien cette phrase.

Pour récupérer sans doute un anneau, il avait dû briser un doigt.

C'est moi qui ai écrit ça? C'était pas si mal...

Peut-être me faut-il ajouter qu’il était bûcheron et qu’elle gardait la maison.

Rien d'autre à dire...

Elle s’occupait d’un mouton

Est-ce qu'on entendra reparler de ce mouton? Non, jamais! Comme le pinguin dans evangelion, il disparaît parce que son utilité a très vite cessé. Mouton qui n'aurai jamais été qu'un prétexte pour renforcer encore la caricature qu'est cette femme.

lle n’avait pas de nom : on la surnommait Claire.

Dans le même registre que le héros orphelin, comment ne pas s'embarrasser des détails...

Ils le firent de bon cœur.

Trop caricatural. L'entrée avait cet avantage d'être plus nuancée, plus réaliste.(encore que...)

Et il ne savait vraiment pas. Comment aurait-il pu le savoir, il dormait depuis si longtemps. Qu’importait...

Avec le recul, j'ai la sensation que cette tournure est trop évidente. Il n'y a pas un manque total de subtilité, mais j'aurais pu mieux faire...

« Il en existe une pourtant, et ça remonte à loin avant que je sois né. C’est étonnant que vous n’en ayez pas remarqué l’arrivée. Oh, je suis bête, bien sûr, vous ne pouvez pas savoir... »

Le pire passage du texte. Oh, je me souviens encore de la difficulté que j'ai eu à surmonter ce moment, et on peut constater à quel point je me suis loupé. Comment, en effet, laisser entendre que tout est différent à l'extérieur (un peu comme depuis le départ en fait) sans le dire trop explicitement. Mais même ainsi, laisser sous-entendre que le vieux a la moindre idée de ce qui se trame dans le coin me paraît bien trop périlleux. S'il avait eu la moindre idée, il ne serait probablement pas resté (même le coeur le plus rempli d'amour craint pour sa propre existence), et quand bien même, il n'aurait pas cessé de trembler...

Bref, je ne sais pas comment j'aurais dû écrire ce passage, je ne serais pas capable de faire mieux aujourd'hui. Je ne suis déjà pas capable de faire aussi bien .

***

Que de souvenirs. Au moins ce n'est pas l'un des pires textes que j'aie écrit. Heureusement que ce n'est pas jeunesse vie et déclin qui a été déterré. Mais ce que j'aimerais revenir aux jours où écrire était facile.
Tant pis, à défaut d'une plume, j'ai encore des yeux.

***

Impe, qui contemple les vestiges du néant.

euh... c'est moi qui l'ai ouvert sans le vouloir.
J'ai lu ce texte et j'ai bêtement pensé, sans le lire, que le lien du bas menait à la suite. Lorsque je me suis rendu compte de mon erreur, j'ai fais précédent sans voir qu'il était déjà trop tard.

j'implore votre pardon Monseigneur
Et je salue aussi la critique... un peu maso il est vrai. lol

je trouve que ce n'est pas un exercice inutile que de relire ses propres textes pour les décortiquer et s'autocritiquer. ça demande de l'humilité et pas mal de recul. Chapeau pour t'y être livré.

j'implore votre pardon Monseigneur

Ma foi, je veux bien, au vu des circonstances et étant d'humeur magnanime, pardonner cet écart pour cette fois .

Je salue une telle initiative.
Et je salue aussi la critique...
Chapeau pour t'y être livré.

À vrai dire, c'est un exercice que j'ai souvent pratiqué et que j'aime bien redécouvrir de temps à autres. L'intérêt principal que j'y trouve est de remettre les pieds sur terre (le souvenir que l'on a d'un texte étant souvent meilleur que son contenu réel) et de pouvoir cibler mes faiblesses.

En préambule des critiques externes, cela peut me permettre de comparer ma vision avec celle des autres tout en définissant des questions précises auxquelles je peux chercher des réponses.

D'où le fait que je propose parfois aux auteurs de poser des questions sur leur texte au lecteur, parce que je crois que c'est là que l'on peut obtenir les meilleurs retours et les débats les plus constructifs.
(Vu que la critique à l'aveugle sera beaucoup plus basée sur la simple impression et guidée par le feeling personnel, à moins d'avoir une méthodologie de travail comme un rouquin de ma connaissance...).

Impe.

ps: Zikl, je te conseille vivement de demander une copie de la dame blanche à Petch (et à Petch, qu'il mette ce texte sur les chroniques si ce n'est pas déjà fait). Simple suggestion de lecture, mais j'ai peur que mes textes soient bien ennuyeux en comparaison.

Imperator écrit:
ps: Zikl, je te conseille vivement de demander une copie de la dame blanche à Petch (et à Petch, qu'il mette ce texte sur les chroniques si ce n'est pas déjà fait). Simple suggestion de lecture, mais j'ai peur que mes textes soient bien ennuyeux en comparaison.[/quote]

L'ennui à trop s'auto critiquer c'est qu'il arrive d'être trop sévère avec soit même. De se trouver ennuyeux et mauvais écrivain et donc d'arrêter d'écrire, alors que les lecteurs peuvent en redemander.
A bon entendeur...

Je demanderai "la dame blanche" avec plaisir
mais si c'est le conte que je connais... il a terrorisé mon enfance, je n'ai pas trop envie qu'il terrorise aussi l'adulte lol
Merci du conseil

C'est la deuxième fois depuis que je suis arrivé sur ce forum que Impe me fait du pied pour que j'y publie la Dame Blanche... Promis, je le fais dès que je trouve du temps, c'est-à-dire pas avant janvier. Mais promis, je le fais !

Mr Petch