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Kanaela - Malédictions [chapitre 1 - 2eme partie]
- kalystah
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- ZikL
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autant en profiter
Je ne commente pas les "éventuelles" fautes que je pourrais trouver. Vu mon niveau actuel d'orthographe se serait l'hôpital qui se fout de la charité comme on dit par chez nous...
Après la seconde virgule, j'aurai rajouté un "il" pour la cohérence de la phrase. Je trouve également le "c'est pourquoi" de trop. Une autre tournure de phrase pourrait s'avérer plus légère à mon avis. Légère à la lecture s'entend. Ou peut être simplement en remplaçant le "c'est pourquoi" par un "Aussi" et en inversant sujet/verbe... "aussi perçut-il..."D’ailleurs Yethel devait lui-même avouer que, s’il avait eu une trentaine d’année de moins, n’aurait pas été le dernier à lui faire la cour. C’est pourquoi il perçu son empressement comme un réel soulagement.
Ce n'est que mon humble avis mais je trouve cela plus fluide. Même si au final l'idée revient au même. c'est parce qu'elle est jolie et qu'elle lui plairait qu'il est content qu'elle vienne l'aider. voilà ce qui ressort. C'est un peu ... macho comme réaction non?! lol
Puis... Tandis... n'y a -t-il pas moyen de réunir ses deux phrases afin d'éviter l'utilisation simultanée de ces deux mots? Encore une fois je trouve que ça alourdi la lecture. D'autres auront peut être un avis différent ceci étant ditPuis elle s’éloigna vivement pour aller lui servir un bon bol de soupe. Tandis que Yethel s’autorisait un bref regard sur la démarche chaloupée de la demoiselle, un cri retenti.
J'ai finalement relu la partie 1 suivie de la partie 2 histoire d'être bien dans l'histoire.
Il est une chose , par trop réelle malheureusement, qui m'a fortement dérangée. J'espère qu'elle était voulue et c'est pour cela que je la signale.
Tu parles du début à la fin de ces bons villageois, des pieuses et douces femmes, de ce "bon" royaume qui abolit l'esclavage et doté d'un bon roi... Sans être au paradis on sent la présence d'une sorte de bénédiction divine sur ce continent, avec la présence ecclésiastique comme point de référence et d'autorité.
Pourtant ces gens si bons, si doux, si ouverts etc... ne prêtent aucune aide ou presque pour sortir les deux miraculées du naufrage et s'arment même de pierres alors qu'elles sont tout juste sorties des décombres. Il semble même "normal" à Yethel et au prêtre de penser que les villageois vont lapider sur place la gamine à coup de pierres et leurs pensées ne sont pas démenties puisqu'à peine la jeune femme sortie, certains en sont déjà armé (de pierres) comme s'ils n'attendaient vraiment que l'occasion de les balancer et de se défouler. Comme si la longue ligne mortuaire ne leur suffisait pas, comme des Romains antiques se régalant du jeu des cirques pour pouvoir vivre dans une paix illusoire.
Le renversement est "gênant" non pas dans le sens où il est déplaisant, mais on finit par se demander s'il y a du véritable "bon" dans ton monde. Yethel semble être de ceux-là, avec le prêtre...
Mais la question reste entière pour le coup...
ça donne envie d'en savoir un peu plus sur le monde, de connaitre la suite. Mais à ce niveau, pour ma propre part de lectrice pure et dure, j'ai presque envie d'aller sur les rivages voisins, voir si le fameux "mauvais monde" qui n'a pas aboli l'esclavage n'est pas des fois finalement plus bon que le soit disant bon continent.
J'attends donc la suite avec plaisir
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- Ignit
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Saisit d’une nouvelle bouffée nauséeuse
Saisi* ; tu répètes deux fois "quelques pas" dans les deux phrases suivant celle-ci.
Forcé de s’immobiliser, Yethel s’efforça de prendre appui sur sa jambe douloureuse dans l’espoir de contraindre son jumeau à se détendre.
Euh... Sa jumelle ? Je sais qu'à l'origine, c'est une crampe au mollet, mais ici tu parles de la jambe et le "son jumeau" doit s'adresser à quelque chose de direct, sans quoi il perd son sens.
Encore trop loin pour les entendre, Yethel pu néanmoins voir
Yethel pu alors assister à un véritable branle-bas de combat.
put*
L'autre chose, au plan de la forme, qui me gêne, est que nous sommes dans le même chapitre mais tu sembles faire une ellipse qui correspond à une coupure plus significative. On avait laissé le garçon qui allait chercher du renfort et on se retrouve, avec un plus-que-parfait ("les villageois n’avaient pas ménagé leurs efforts.") après l'annonce de la nouvelle et toute l'opération. Au sein d'un même chapitre, l'espacement temporel me semble assez important et surtout étrange. Imagine-toi les deux textes à la suite séparé de deux sauts de ligne. Une solution serait peut-être de transformer le plus-que-parfait en passé simple et de transférer l'action de transfert au début de cette partie, pour qu'il y ait une impression de continuité.
Sur le fond, je n'ai pas grand chose à redire. Tu continues d'installer le décor, l'apparence de "bon royaume contre l'esclavage" est relativisé par l'évident maintien des superstitions diverses - le contraste est d'ailleurs étonnant, peut-être même un peu trop grand, entre cette volonté assez humaniste de suivre la vision du Roi sur l'esclavage et la volonté de lapider une personne parce qu'elle a survécu à un naufrage et qu'elle a les cheveux noirs. Nuancer cela serait peut-être une bonne idée.
Cordialement,
Ignit.
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- Vuld Edone
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Autres remarques : j'ai du mal à imaginer le buffet, même à distance des cadavres. Peut-être y a-t-il de ces buffets quand on lave les plages ou autres événements d'importance, mais là il s'agit d'enterrer des dizaines et des dizaines de corps. Si seulement quelqu'un a envie de manger après ça, est-ce qu'il tiendrait à le faire si près de la mort ? C'est juste... étrange.
Aussi étrange, le genou douloureux de Yethel. N'est-ce pas notre patrouilleur du départ, celui qui passe son temps à se promener ? Soudain le voilà très âgé et douloureux, c'est à croire qu'il s'agit d'un autre personnage. Il faudrait le fixer beaucoup plus fortement pour le lecteur, le rendre plus reconnaissable.
Et surtout, quand un cadavre bouge et que quelqu'un en est effrayé - surtout après la surprise - c'est qu'on a affaire à un mort-vivant. Surtout après avoir comparé les cadavres à des soldats. À ce titre :
Ceci est une stratégie visant à retarder l'événement, donc de suspense. Mais dire que la nouvelle est effroyable ne la rend pas effroyable, surtout quand il s'agit juste de dire qu'il y a des survivants. Ce n'est pas effroyable, c'est plutôt - à ce stade du récit - une très bonne nouvelle.La nouvelle, quelle qu’elle soit, semblait véritablement effroyable et, curieux d’en apprendre enfin la teneur, Yethel tenta vainement d’accélérer son pas.
Je ne suis pas déçu d'avoir évité un récit de zombis - admettons-le - mais je suis déçu de m'être fait annoncer un événement effrayant qui ne l'est pas, et qu'on m'ait fabriqué cette atmosphère au final artificielle.
Et côté remarques toujours, pourquoi des brancards ? Une fillette de sept ans, n'importe qui aurait pu la prendre à bout de bras, et la femme, à deux ils auraient pu la porter. Pourquoi des bandages ? Il n'y avait aucune annonce de blessure et du reste, il n'est pas fait mention de blessure par la suite. Oui, elles sont démoniaques (ou peuvent l'être) mais à ce stade le lecteur ne le sait pas.
Ce sont beaucoup de ces invraisemblances qui me paraissent étranges, comme si tu n'avais pas assez préparé ton texte. Tu essaies de rendre un cadre qui devrait être réaliste, des réactions telles qu'on les attendrait, mais ce décalage médiéval-contemporain qu'on ne cessera plus de souligner provoque véritablement des scènes presque fantastiques par elles-mêmes, comme un patrouilleur boiteux et un buffet à côté de charniers.
Le plus important, à mon avis, n'est pas de corriger ces invraisemblances : c'est ton texte (on me l'a suffisamment fait comprendre chez d'autres) et si tu veux une société de croyants humanistes, "so be it".
Par contre, s'il était possible d'éviter les "la nouvelle était très très effrayante" j'en serais reconnaissant. Je veux parler des personnages et de leurs sentiments. Jusqu'alors Yethel faisait partie du village, tout comme le prêtre, et soudain voilà que le prêtre et Yethel sont les seuls humanistes face au reste du village hostile. Il faudrait que tu dépeignes leurs sentiments, que tu travailles un peu plus les attitudes pour nous les faire ressentir.
Tout est ouvert à la discussion bien sûr, d'autant plus que je n'ai pas le temps d'élaborer ce commentaire, faute de temps.
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- kalystah
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Je répond rapidement à deux ou trois points.
le terme jumeaux est en fait le nom du muscle concerné par la crampe. J'ai longtemps hésité à insérer ce terme d'une précision anatomique dans ce texte, craignant une incompréhension ou une incohérence (Yethel peut-il connaitre ce terme ?). J'avais finalement choisit de le mettre pour éviter une répétition... mais mon choix semble finalement le mauvais. Des conseils plus précis sur ce point ?
Pour notre cher patrouilleur : oui, il est âgé. Plus qu'il ne voudrait l'admettre lui-même. C'est un homme habitué à la marche, mais pas aux efforts prolongés. Ce qui fait que, en aidant les villageois à débarrasser la plage des corps, il met son corps à rude épreuve, réveillant certaines douleurs.
Pour ce qui est de l'attitude des villageois, je suis d'ores et déjà en train de plancher sur une troisième version qui permettra, je l'espère, de mieux comprendre certaines "contradictions".
Cependant je m'étonne que vous ayez l'impression d'avoir à faire à des "gentils". J'ai décris ces personnes comme "braves" (selon le point de vue de Yethel) ou encore "pieuses". Ces termes ne sont pas synonymes de "bons" ou "gentils". Je préciserais d'ailleurs que "piété" n'est pas synonyme de croyance ! on peut être pieux sans manifester de foi réelle ou sincère. De la même manière, lorsque j'ai décris le roi comme étant un "bon roi", c'était dans les propos de Yethel, son point de vue donc et uniquement le sien.
Il n'empêche, je vais tenir soigneusement compte de vos remarques pour améliorer mon texte.
préciser que les bandages sont à titre préventifs, par exemple. Ou bien préciser qu'une femme s'occupe de panser quelques plaies du bout des doigts et avec réticence.
Pour le buffet, je préciserai sans doute que c'est surtout pour occuper les femmes et que les rares hommes qui viennent de temps à autre pour manger une soupe, ne le font que par soucis d'avaler quelque chose, mais qu'ils mangent du bout des lèvres..
qu'en pensez vous ?
ah, une dernière chose (purée, pour une réponse rapide... )
Lorsque l'on découvre un corps qui bouge, sur le moment (attention spoiler) tout le monde pense effectivement avoir à faire à un revenant ! Ce qui fait que les gens sont effectivement terrifiés. Puis, on découvre qu'il ne s'agit que d'une survivante...
J'aimerai, à ce stade, conserver encore quelques doutes sur la question. Je voudrais que le lecteur continue de se demander s'il va avoir à faire avec des zombies ou non. Mais je mène peut-être mon suspens de la mauvaise façon. Des conseils, des avis ?
Bon, voilà, j'ai terminé, je crois, ma réponse "rapide"...
(question : ça vous ennuie, si je vous colle une version 3 ? )
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- Ignit
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D'abord parce que l'humanisme, la condamnation de l'esclavage, surtout quand elle est vraiment soutenue par le peuple, y compris de campagne, comme ça a l'air d'être le cas dans la première partie, s'accompagne historiquement d'une condamnation des préjugés et superstitions. Tu me diras - à raison - que c'est l'histoire de notre monde, pas de ton monde. Sauf que précisément, parce que ton monde ressemble au nôtre - royaume, Roi, pêcheurs, esclavage, humains... - on se réfère au nôtre en l'absence d'autre explication. D'où l'étonnement ici de voir quasiment juxtaposé une condamnation de l'esclavage et le maintien de vives superstitions. Certes, au XIXe siècle, le peuple était loin d'être "humaniste" et les préjugés loin d'avoir disparus, mais on n'en était plus à brûler les roux en place publique. Ce pourquoi il faudrait à mon sens rapidement essayer de nuancer ou bien de persuader le lecteur qu'il y a une logique à tout cela. Parce qu'en l'absence de logique, cela laisse quelque peu sceptique.
Tout ceci, tu dois bien le comprendre, est essentiellement du détail. Le récit est bien écrit et plutôt agréable à la lecture, ma foi. Mais le détail rajoute toujours du charme au texte, ce détail qui fait que le pinailleur que je suis a beau chercher la petite bête, il ne la trouvera pas.
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- Vuld Edone
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À noter que pour les méchants et gentils, même si le royaume s'avérait méchant tu as mis Yethel et le prêtre à part, ce qui fait que Yethel au moins resterons bon samaritain.
Je pense qu'il faudrait retravailler ça depuis le premier chapitre :
- Tout d'abord intégrer Yethel beaucoup plus fortement au village. Lui donner sa maison, lui donner ses amis, ses connaissances, son petit sentier habituel pour revenir, ses gestes... lui donner des attributs des villageois, la face terreuse ou une manière de saluer...
- Ses premières réactions face au naufrage sont les plus importantes, vis-à-vis du second chapitre, car ce seront celles qu'on attendra des autres villageois. Donc la première réaction est "il y en a tant" et ça à mon avis il faut garder (et insister dessus...). La seconde devrait être "c'étaient des pandémoniaques ?" Et cela pourrait même justifier le "il y en a tant", en impliquant les dieux. Enfin "c'étaient des esclaves", comme une conclusion à ses pensées avec le roi qui est contre, et qui lui permet de s'affliger du carnage.
- Le navire échoué et les corps eux-mêmes ont alors leur importance : décris le navire, donne-lui une image, de l'importance. Rends-le oppressant, comme s'il contenait encore dans sa cale un secret que la faille béante n'a pas dévoilé, comme s'il y avait encore autre chose à déverser en plus des corps. Montre que des signes sur les voiles, sur la coque, à la proue, pourraient être maudits...
- Si tu tiens à décrire les cadavres comme des soldats, propose une première fois une telle image avec le navire échoué et la mer de cadavres, lorsque Yethel seul les voit.
Aussi, lorsqu'on découvre qu'un cadavre bouge, je maintiens que si la première réaction est d'avoir peur d'un mort qui bouge, cette peur ne peut pas durer. Sur un champ de bataille, quand on le parcourt et que soudain un soldat tombé bouge, on ne se dit pas "achevons-le avant qu'il nous morde" mais "amenez le brancard, il y a peut-être une chance". Donc exprimer la peur mais à mesure que Yethel s'approche, rendre leurs esprits aux villageois et transformer l'horreur en la bonne nouvelle.
Il faudrait aussi rendre cette découverte des survivantes moins théâtrale : la personne qui va ensuite voir et revient pourrait déjà rapporter la petite fille. Il pourrait même le faire au moment où Yethel est mis au courant. Et ce serait l'occasion déjà d'introduire le pandémoniaque, parce qu'il aurait vu les cheveux noirs de la femme et aurait refusé de la prendre elle : d'autres iraient à la demande du prêtre (par exemple).
Ou alors, si tu veux maintenir la découverte en trois temps, une astuce simple serait de dire qu'elles sont toujours enchaînées, et qu'il faut apporter des outils. Ceci justifierait même d'un certain point de vue les brancards et les bandages - que tu pourrais enduire de vinaigre, mais ça...
Une remarque encore pour le buffet : il est vraiment plus simple de laisser du monde dans le village, où les villageois reviendraient s'ils veulent vraiment manger quelque chose. Et les femmes qui viennent, elles viennent pour enterrer, comme les autres. Je ne vois pas vraiment l'intérêt de déplacer tout le village... imagine l'organisation du travail au champ et applique-le là, ce serait une bonne manière de rendre la chose plus... réaliste.
Ah oui, n'hésite pas à donner un bon paragraphe de description à Yethel, au départ, quitte à disperser cette description dans les différents paragraphes, à insister un peu, et surtout en la motivant. Ce personnage risque de rester longtemps avec nous, autant bien le connaître. Et cela nous éviter de découvrir plus tard que c'était un vieillard.
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- ZikL
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Ai je raison? ou ai-je mal lu???
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- kalystah
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Il faudra que je les relise sans doute lorsque j'aurais le temps de me consacrer à une retouche de mon texte.
@Zikl : en effet, tu as bien compris. Normalement, compte tenu des traits de son visage et de sa jeunesse, elle devrait avoir les cheveux noirs. Mais voilà, de fait, elle a les cheveux blancs.
ce que je vais faire, c'est prendre un peu de temps pour retravailler tout ça et je vous soumettrais une version 3 un peu plus tard
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