Ch1p1 : Et ça recommence !

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J'aime le texte typé théâtre, court et allant droit au but, alors je me suis lancé dans la lecture de Zaleth...
...et là, étonnement : comment Vuld Edone peut nous produire un tel texte ?

J'entends par là que c'est assez brouillon.
Quelques passages font sourire mais la plupart du temps, l'humour des échanges entre les persos tombe à plat.

Tu rentres vite dans le sujet, tu es direct (et ça, ça change ) pour autant, ne serait-il pas utile d'avoir un personnage qui parfois reprenne le contexte, ou décrive ce qui se passe ? Bien sûr, ne pas faire comme dans une série TV où deux personnages évoquent ce que chacun d'eux sait déjà pour que le spectateur comprenne, mais tout en conservant cette ligne courte et franche, ajouter un tout petit peu de détails afin de situer le contexte ?

Maintenant... comme à mon habitude je doute de la clarté de mon propos. Quelque part je suppose même que tu as écrit ces textes rapidement, dans un exercice de style. L'ennui étant qu'à vouloir enchaîner de l'humour cocasse ou burlesque, on en vient à sourire crispé (Saladdin, Pen of Chaos, 2 minutes du peuple).

Les scènettes ne pourraient-elles pas être plus courtes (une situation à la fois, façon théâtre) et paradoxalement avec des dialogues une fois et demi plus long au moins, afin de préparer le terrain à l'humour et son enchaînement ?

Comme je l'ai dit, j'aime bien ces textes et le style, mais m'épancher sur ce point n'est pas ce que tu attends de nous (si ?) .

À ça, je peux répondre.

Non, je ne pouvais pas donner le contexte. À chaque fois que j'ai essayé le résultat m'a déçu. J'ai même découvert, au chapitre deux, que si j'essayais de tenir un plan même lâche, le résultat me décevrait encore.
Le personnage de Zaleth, vient de Warhammer, mais ici il a perdu ce monde de sorte que je devais lui redonner un univers. Dans le tout premier jet, qui date peut-être d'un an, ce monde était le notre, tout simplement. Ce fut un échec complet. Alors j'ai décidé de lui donner mon monde, et de faire des tas de clins d'oeil à moi-même.
Même alors le résultat était insuffisant. J'ai encore piétiné sur quatre jets dont certaines répliques revenaient sans cesse, avant de tenter deux versions complètement différentes. J'ai d'ailleurs conservé quelques jets et ces deux versions. Rien ne m'a convenu. Et c'est là où je me suis rendu compte que Zaleth n'est pas fait pour être encadré.

Le texte en est d'ailleurs tout à fait conscient, beaucoup de répliques jouent dessus.

En bref si je sors du brouillon, j'arrête d'écrire Zaleth. Il y a bien un contexte que je ne dois surtout pas aborder. C'est quasiment l'enjeu du récit, du reste.
Ce qui en fait le texte le plus vulpien de toutes ces dernières années.

Ce qui en fait le texte le plus vulpien de toutes ces dernières années.

Et paradoxalement ce qui, AMHA, s'éloigne le plus de ce que j'ai pu lire de ta part. Ici le renard se lache (enfin ?).

C'est normal, je me parodie moi-même.