L'attente
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- Demosthene
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Je trouve que le texte trouve tout son intérêt grâce à sa dernière phrase, et globalement j'aime beaucoup l'idée. Quelque chose me chiffonne toutefois, mais je n'arriverais pas à mettre le doigts dessus. Donc je repasserais à l'occasion le relire, voir si ça me saute aux yeux.
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- Imperator
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Merci .Je trouve que le texte trouve tout son intérêt grâce à sa dernière phrase, et globalement j'aime beaucoup l'idée.
Effectivement, le texte sans la dernière phrase serait vide de sens. Ceci dit, je me suis amusé à imaginer ce que ça aurait donné si j'avais écris "Un jour sans moi" au lieu de "un jour sans toi". Comme quoi il suffit de peu.
De mon côté, en autocritique, j'aurais pas mal de choses à dire.Quelque chose me chiffonne toutefois, mais je n'arriverais pas à mettre le doigts dessus.
Par exemple:
On sent la volonté de créer un décalage, mais c'est fait de manière un peu trop simpliste. Plus de subtilité aurait été la bienvenue.Le ciel était bleu, les enfants chantaient, c’était hier que le village a pris feu…
Le "et" me semble de trop.C’était hier, et on était tous ivres.
Je ne peux pas m'empêcher de trouver cette formulation naïve.hier, hier comme tous les autres hiers…
Même s'il y a une logique avec le thème du texte, cette affirmation "ça ne servait à rien" est profondément pessimiste et inutile dans le cadre du récit. Ou alors trop direct, dépendant de la manière dont on veut le dire.on a tout reconstruit même si ça ne servait à rien
Je ne l'écrirais plus comme cela aujourd'hui.
"Ce sera toujours pareil" est dit un peu trop directement. Plus de subtilité aurait été la bienvenue.et qu’importe ce qu’on a fait hier, ou avant-hier… Ce sera toujours pareil.
***
Bref, et là je ne commente que la forme. Parce que dans le fond, il me semble que ce texte n'est quasiment qu'une tentative de récrire quelque chose de l'envergure du "dîner". Mais le thème est plutôt banal.
Impe, pas pu résister à l'envie de m'auto-critiquer.
ps:
Et je serais curieux d'en savoir plus moi aussi .Donc je repasserais à l'occasion le relire, voir si ça me saute aux yeux.
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- Demosthene
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Je suis revenu dessus plusieurs fois, et voilà, j'ai enfin trouvé ce qui me chiffonne. J'ai le sentiment d'un texte sur la mémoire, et le détachement. Ca me fait penser à Alzheimer, et c'est là que ta remarque dans tes commentaires prends tous son sens. "Encore un jour sans moi".
Oui, ça m'avait touché avec "Un jour sans toi", c'est encore mieux avec l'autre formule.
Voila, c'est tout.
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- Imperator
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Bref.
Alzheimer? Je n'y avais honnêtement pas pensé. (Tout comme le coup de l'impuissance qu'avait relevé Zara dans un autre texte, ce sont des problématiques qui (heureusement) ne me touche absolument pas actuellement).'ai le sentiment d'un texte sur la mémoire, et le détachement. Ca me fait penser à Alzheimer, et c'est là que ta remarque dans tes commentaires prends tous son sens. "Encore un jour sans moi".
À l'origine, le texte signifiait: "Sans toi, le reste du monde et son agitation m'est totalement indifférent". Mais dans la complainte puisque la personne à qui je m'adresse n'est pas là (ou plus là).
Le "Encore un jour sans moi" était entendu, il me semble (parce que j'avoue ne plus être sûr de ce à quoi je pensais dans mon auto-critique) comme un "le reste du monde et son agitation me sont totalement indifférents". Ou éventuellement "le monde tourne sans moi, je n'y trouve pas ma place".
La mémoire? Pas vraiment. Le détachement, très certainement.
Impe, "un jour sans moi", "un jour sans toi", ceux qui se sentent seuls ou ceux qui sont amoureux, lequel toucherait le plus de monde...
note: il vaut mieux avoir perdu un amour, que de n'avoir jamais connu l'amour (MIB)
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- San
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Je sais que tu es fou Impe, c'est fantastique que ça puisse encore me surprendre.
A propos de ton auto critique :
Hier, hier comme tous les autres hiers... On dirait vraiment vraiment une phrase d'une chanson à texte (sardou?)
Les deux phrases qui montrent plus de pessimisme : il fallait bien pour que ton texte ait plus de poids. Tu n'aurais pas pu rester sur le thème du détachement sans en faire un texte banal (détaché...) il fallait y ajouter un peu de désespoir. Plus subtil, je ne sais pas. Peut-être que tu aurais pu essayer une gradation dans le désespoir, plutôt que de l'introduire aussi tard. Ou bien plutôt que des jugements de valeur, utiliser des couleurs, des sons... Enfin bref.
Sinon j'aime bien le thème et le traitement.
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- Imperator
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La première règle à l'armée, c'est qu'on s'ennuie.Tu graves des poèmes sur des murs à l'armée?...
Pas que je sache.Hier, hier comme tous les autres hiers... On dirait vraiment vraiment une phrase d'une chanson à texte (sardou?)
Impe.
édit: je viens de m'apercevoir que j'avais ajouté un élément de plus à ce texte.
En fait, le texte raconte, au premier plan, une histoire typique du fantastique (village brûle, on arrange tout et on reconstruit) et au second plan il suit les étapes de vie d'un être humain (les enfants chantent, on joue, quelqu'un a parlé de quelque chose (mariage), puis soleil qui se couche et vieillesse).
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