La nationaliste (partie 2)

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Sympa ce récit, et la façon dont tout se met en place.

les interventions de l'auteur dans la partie de l'assaut m'ont globalement dérangé, je les ai mises de coté. Pour le reste, c'est une introduction intéressante bien qu'un peu rapide. J'attendrais la suite pour dire si c'est trop rapide, ou juste rapide.

Bref vivement les prochains.

Dans les interventions de l'auteur, je reconnais ta façon de nous "raconter" une histoire. Il y a souvent cette voix du narrateur dans tes récits, et j'apprécie, car j'ai l'impression que le récit "vient de quelque part". Je trouve que c'est ce que tu as réussi à insérer par rapport à la partie 1 qui était un peu plus "froide", où le narrateur n'était pas vraiment présent.

Particulièrement ce passage :

Peut-être avait-il aperçu, quand bien même cela paraît impossible, une main ou une tête du groupe d’homme au haut de l’escalier. Peut-être avait-il reconnu le bruit d’un mouvement de charge, quand bien même il n’en avait jamais entendu auparavant. Peut-être existe-t-il simplement vraiment un sixième sens chez l’être humain dont nous ignorons tout le potentiel.

Cette façon de proposer des alternatives au lecteur enrichit le texte.

Globalement, je trouve que le style s'est amélioré depuis l'épisode 1, qui était un peu lent. Ici, on a envie de lire la suite. Je regrette juste que le passage de la poursuite soit si court, surtout que tu avais choisi une façon originale de le rapporter, dans cette focalisation sur les pensées de Jean assortit des commentaires du narrateur. J'aurais aimé que ce passage dure plus longtemps (par exemple l'intervention brève de Michel et Sarah). En fait, voilà : la première partie était un peu trop longue, en se focalisant sur un dîner, celle-ci va un peu trop vite en comparaison. Du coup c'est amusant, parce que tu passes vite sur une scène d'action, qui d'habitude est plus développée, et tu ralentis sur une scène plus anodine, celle du dîner : il y a un décalage amusant et je n'arrive pas à savoir si c'est voulu.

L'échec des ravisseurs a une façon de casser le rythme qui me plaît : on s'attend aux clichés narratifs habituels des enlèvements, et finalement non : le père "tue" son fils, et la police arrive pour tout stopper. Mais du coup, cette partie a plus des allures d'introduction que de récit : on attend un peu la suite, avec l'idée que le danger, pour Jean, va moins venir des ravisseurs que des aristocrates !

Et accessoirement, je me demandais qu'elles étaient tes sources d'inspiration pour le background politique de cet univers...

Je trouve que c'est ce que tu as réussi à insérer par rapport à la partie 1 qui était un peu plus "froide", où le narrateur n'était pas vraiment présent.

Ce qui correspond à l'évolution de mon "style" (pour autant qu'on veuille y prêter ce titre).

(par exemple l'intervention brève de Michel et Sarah).

Elle va être développée, puisqu'ils seront au centre de l'action dans la suite. (j'ai entièrement ré-écrit le scénario)

il y a un décalage amusant et je n'arrive pas à savoir si c'est voulu.

Simplement deux styles qui s'entrechoquent. Encore que le dîner aient été suffisamment rapide en y pensant ("Salut fiston - Dégage!")

Et accessoirement, je me demandais qu'elles étaient tes sources d'inspiration pour le background politique de cet univers...

Je pourrais citer 1984 ou je ne sais quel ouvrage de Jules Vernes dont j'ai oublié le titre... En fait, à la base, il ne s'agit que d'une extrapolation du monde actuel, fusionné avec quelques réflexions de mon cru (les aristocrates). J'ai décidé, en écrivant la seconde partie, d'y intégrer le nouvel ordre, qui n'est pas de moi, et que j'ai déformé pour qu'il entre dans l'histoire, et ce sans l'autorisation de celui qui a imaginé le nouvel ordre.
Mais la base restera là, c'est à dire une force militaire qui s'est emparée du monde et maintient l'union par la force sans se soucier des dommages collatéraux, qui considère que la fin justifie les moyens, quitte à vitrifier un continent.
Après tout, le choix existe.

les interventions de l'auteur dans la partie de l'assaut m'ont globalement dérangé, je les ai mises de coté.

Je suis désolé, mais j'ai l'intention de continuer avec ça. Ne serait-ce que pour le fun de l'écriture, parce que ça me donne une certaine marge de manoeuvre pour m'amuser. Ceci étant, j'avais l'impression de n'avoir pas trop loupé ces interventions (entendu, ne pas avoir dit les choses d'une manière qui amène le lecteur à s'y opposer fermement).

Bref vivement les prochains.

On va essayer.

Impe.

Je précise mon "Dérangé". Ce n'est pas qu'elles soient mauvaises, mais c'est inhabituel dans un récit "long", et ça n'était pas présent dans la première partie, donc je les ai vu comme un ajout pas forcément approprié. Si tu poursuis dans cette voie, alors ça n'est plus un ajout, c'est un style, et ça pourra prendre du sens. J'attends de voir sur plus long pour te dire si c'est un style qui me plait ou pas.

En tout cas, si c'est assumé, ça me va.