Ch5p3: La montée impossible.
- Vuld Edone
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il y a 12 ans 9 mois #18000
par Vuld Edone
Ch5p3: La montée impossible. a été créé par Vuld Edone
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- Demosthene
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il y a 12 ans 9 mois #18005
par Demosthene
Réponse de Demosthene sur le sujet Re:Ch5p3: La montée impossible.
Un Zaleth, ça ne se commente pas vraiment, ça se déguste plutôt.
J'ai trouvé le narrateur plus présent ici, notamment dans la partie donjonesque, et même si ça colle avec le thème, c'est une (toute petite) rupture dans le style habituel. Ou peut-être ne suis-je pas encore habitué à cette série.
j'ai juste une remarque interrogative : Tu omets volontairement le chapitre 4 ?
J'ai trouvé le narrateur plus présent ici, notamment dans la partie donjonesque, et même si ça colle avec le thème, c'est une (toute petite) rupture dans le style habituel. Ou peut-être ne suis-je pas encore habitué à cette série.
j'ai juste une remarque interrogative : Tu omets volontairement le chapitre 4 ?
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- Vuld Edone
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il y a 12 ans 9 mois #18012
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:Ch5p3: La montée impossible.
Le chapitre 4 est un heureux accident. Dans mon document j'avais le chapitre juste mais au moment de mettre en ligne, le 5 de Ch3p5 m'a induit en erreur. Heureux accident car ça m'a donné plein d'idées.
Mon plan prévoit que le narrateur devienne de plus en plus impliqué, d'abord en devenant un personnage à part entière, ensuite en ce que la narration doit doucement trouver sa place. Ce n'est pas la seule rupture que je tenterai.
Il y a une sorte de tradition qui fait qu'à chaque fois que j'ai entrepris Zaleth, j'ai fini par rompre avec la formule gagnante et à tuer l'aventure. La seconde fois, c'était en lui donnant un scénario et notamment un personnage sérieux - qui est d'ailleurs toujours présent.
Pour que l'aventure ait un sens, et pour que l'aventure continue, je ne peux pas continuer simplement à accumuler les blagues, j'ai besoin d'enfreindre les limites de ce genre populaire du net.
Mon plan prévoit que le narrateur devienne de plus en plus impliqué, d'abord en devenant un personnage à part entière, ensuite en ce que la narration doit doucement trouver sa place. Ce n'est pas la seule rupture que je tenterai.
Il y a une sorte de tradition qui fait qu'à chaque fois que j'ai entrepris Zaleth, j'ai fini par rompre avec la formule gagnante et à tuer l'aventure. La seconde fois, c'était en lui donnant un scénario et notamment un personnage sérieux - qui est d'ailleurs toujours présent.
Pour que l'aventure ait un sens, et pour que l'aventure continue, je ne peux pas continuer simplement à accumuler les blagues, j'ai besoin d'enfreindre les limites de ce genre populaire du net.
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- Mr. Petch
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il y a 12 ans 8 mois #18013
par Mr. Petch
Réponse de Mr. Petch sur le sujet Re:Ch5p3: La montée impossible.
C'est du merveilleux Zaleth que tu nous fais là. On sent, dans le chap5 que tu réussis maintenant à installer un vrai rythme comique dans les répliques, avec des personnages bien typés, ce qui manquait un peu au début. D'autre part, j'ai clairement l'impression que tu apprends à maîtriser l'exercice de la parodie de fanfiction de fantasy. C'est très net dans ce chap5 où on reconnaît les familiarités du jeu de rôle et du porte/monstre/trésor, mais avec quelque chose en plus. Le dialogue avec le dragon en chap3p5 est déjà bien mené de ce point de vue là. Mais les épisodes qui font intervenir la sorcière ont un vrai charme, car on sent bien les références qu'il y a derrière. Ce n'était pas si net dans les premiers chapitres publiés ici, où l'aspect parodique était mineure par rapport à une humour plus dispersé et plus absurde. Ceci étant, tu gardes aussi l'humour absurde, mais moins, ou alors mieux articulé à la parodie. ça me frappe d'autant plus que je suis en train de revoir des vieilles séries de SF des années 1970 et on y trouve cet espèce de démesure et d'inconscience qui nous fait rire avec le recul, mais qui dans le fond est un mécanisme scénaristique comme un autre (comme le coup des catapultes, qui est merveilleux d'imagination).
En fait je réfléchissais à cette question du narrateur et de l'équilibre entre l'histoire et le gag. Outre le fait que ce soit un exercice périlleux et un défi intéressant. Mais depuis le début je ne peux pas m'empêcher d'identifier Serf et le narrateur. Pour moi, ils ont la même voix, la voix de la logique, en quelque sorte (au sens de la logique du texte). Ça se sent bien quand Serf devient actif dans le chap5, alors que jusque là il était surtout passif. J'ai l'impression qu'il essaye de pallier à l'abandon du narrateur. Donc oui, si tu veux jouer avec le narrateur, mais attention au duo qu'il forme avec Serf, car il y a des risques de doublon.
En fait je t'admire car l'humour est certainement ce qu'il y a de plus difficile à écrire, à mon sens, car il suppose une vraie prémonition de la façon dont le lecteur va lire le texte ; là où un texte d'aventures non-humoristiques peut laisser la porte ouverte à plusieurs interprétations, un texte drôle doit être drôle.
Ça m'a rappelé quand j'écrivais la nuit des figurines sur le warfo, et j'en reviens toujours à mes mêmes radotages de vieux fanfictionneur : les textes humoristiques n'ont l'air de rien comme ça, mais ce sont de vrais exercices narratifs très efficaces, car ils obligent à penser le texte dans sa structure et dans ses effets. Mais je me rends compte que j'ai vraiment appris des trucs scénaristiques en écrivant la nuit des figurines. C'est une impression que je retrouve dans ton Zaleth.
Ça et l'imagination : dans un texte comique, on restreint moins son imagination. Et par exemple, ton histoire de belette à peau de chat qui pétrifie, tu en joues ici comme d'un effet comique mais dans le fond ça passerait aussi dans un texte sérieux.
Je me suis replongé dans le passé et il y avait une vraie tradition de textes parodiques de fantasy sur le warfo, avec Morvallon et Mildidjou (Impe ! Tu te souviens de Mildidjou ! J'ai retrouvé ça dans mes vieux fichiers !), et d'autres encore dont j'ai oublié le nom (et Zaleth, évidemment). Il y avait sûrement l'influence du donjon de Naheulbeuk, mais pas seulement, parce qu'il y avait un vrai style, avec des codes d'écriture. J'ai l'impression que tu les retrouves ici avec Zaleth, mais en plus dépouillé et en moins brouillon.
Mr Petch
En fait je réfléchissais à cette question du narrateur et de l'équilibre entre l'histoire et le gag. Outre le fait que ce soit un exercice périlleux et un défi intéressant. Mais depuis le début je ne peux pas m'empêcher d'identifier Serf et le narrateur. Pour moi, ils ont la même voix, la voix de la logique, en quelque sorte (au sens de la logique du texte). Ça se sent bien quand Serf devient actif dans le chap5, alors que jusque là il était surtout passif. J'ai l'impression qu'il essaye de pallier à l'abandon du narrateur. Donc oui, si tu veux jouer avec le narrateur, mais attention au duo qu'il forme avec Serf, car il y a des risques de doublon.
En fait je t'admire car l'humour est certainement ce qu'il y a de plus difficile à écrire, à mon sens, car il suppose une vraie prémonition de la façon dont le lecteur va lire le texte ; là où un texte d'aventures non-humoristiques peut laisser la porte ouverte à plusieurs interprétations, un texte drôle doit être drôle.
Ça m'a rappelé quand j'écrivais la nuit des figurines sur le warfo, et j'en reviens toujours à mes mêmes radotages de vieux fanfictionneur : les textes humoristiques n'ont l'air de rien comme ça, mais ce sont de vrais exercices narratifs très efficaces, car ils obligent à penser le texte dans sa structure et dans ses effets. Mais je me rends compte que j'ai vraiment appris des trucs scénaristiques en écrivant la nuit des figurines. C'est une impression que je retrouve dans ton Zaleth.
Ça et l'imagination : dans un texte comique, on restreint moins son imagination. Et par exemple, ton histoire de belette à peau de chat qui pétrifie, tu en joues ici comme d'un effet comique mais dans le fond ça passerait aussi dans un texte sérieux.
Je me suis replongé dans le passé et il y avait une vraie tradition de textes parodiques de fantasy sur le warfo, avec Morvallon et Mildidjou (Impe ! Tu te souviens de Mildidjou ! J'ai retrouvé ça dans mes vieux fichiers !), et d'autres encore dont j'ai oublié le nom (et Zaleth, évidemment). Il y avait sûrement l'influence du donjon de Naheulbeuk, mais pas seulement, parce qu'il y avait un vrai style, avec des codes d'écriture. J'ai l'impression que tu les retrouves ici avec Zaleth, mais en plus dépouillé et en moins brouillon.
Mr Petch
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