Le Rêve d'Ether : Prologue
- Zarathoustra
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L'objectif de ce récit est de me remettre d'une certaine convalescence de l'écriture. Je voulais reprendre goût à écrire, y prendre plaisir. Pour cela, j'ai voulu me lancer dans un récit à l'ancienne, avec un univers un peu familier et surtout en me focalisant sur l'histoire en espérant que les éventuels lecteurs y prennent un peu le même plaisir que j'ai eu.
Pour ce qui est de cette partie, j'aimerais que vous me disiez si mon préambule n'est pas trop ardu et s'il n'est pas un frein pour se lancer dans mon récit, surtout parce que son style n'est pas spécialement de tout ce qui suit.
Pour ce qui est de la suite, j'aimerais savoir si la multiplication des protagonsites passent bien.
Pour finir, cette histoire comprend notamment deux de mes récits publier ici rencontre du 3eme type et le Chant des Pierres. Comme je n'ai pas particulièrement retravaillé ces textes, je ne les mettrais pas (je verrais pour rencontre du 3eme type car il est davantage intégré à l'ensemble) car leur développement n'inter agit quasiment pas. Et surtout, compte tenu du mode de diffusion qu'est internet, je veux concentrer l'attention des lecteurs sur ce que j'ai écrit plus récemment.
L'univers de cette histoire est personnel mais certains y trouveront un je ne sais quoi de commun avec d'autres qui existent. Ils auront raison. Encore une fois, je suis plus intéressé par ma ou mes petites histoires et les personnages que sur l'exploration d'un véritable univers. J'aimerais que vous me disiez si cela ne vous dérange pas.
Merci à vous
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- Vuld Edone
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Commençons par le problème le plus grave :
Ca, c'est impardonnable. Il y avait déjà eu deux paragraphes expliquant ce qu'étaient des bugnes - et au passage je ne sais toujours pas ce qu'est un bugne. Ces deux paragraphes tombaient quasiment de nulle part et s'achevaient sur un "bref" qui indique bien leur décrochage, mais passons. Ces deux paragraphes auraient dû suffire.La vie de bugnes n’est pourtant pas excitante, loin s’en faut.
Alors POURQUOI je dois encore subir cinq paragraphes de digression qui me coupent dans mon aventure pour me sortir un article encyclopédique sur la vie des bugnes ?! En quoi l'intelligence de Boubli est-elle pertinente dans la visite d'une gueule de je-ne-sais-quoi ? J'aimerais m'intéresser à l'histoire, qu'on arrête de me bombarder avec ces informations totalement hors de propos !
C'est exactement ce genre de narration qui fait haïr la narration par les enfants, et j'en garde de très mauvais souvenirs.
De là découle un second problème, vraiment grave :
J'espère que c'est une blague, et malheureusement c'en est une. Il aurait suffi de dire que le Géant avait bougé, dès le tout début du prologue, pour que la blague passe mais non, on passe deux paragraphes et sept lignes de dialogue à se répéter que c'est grave pour découvrir qu'on a lu tout ça pour rien, que c'était juste une blague pas assez courte.L’apprenti Gardien s’était assis et mimait la scène. On voyait effectivement très bien que c’était très grave : la paupière avait bien frémi et le genou aurait plus que légèrement tremblé ! Ainsi les Anciens avaient parlé !
D'ailleurs parlant de court :
"'Quelque chose de grave se prépare!' Il ajouta: 'De terrible!' Et blablabla: 'Le Géant! Il a bougé!'"
J'aurais quand même été en droit d'attendre cela.
Je ne sais pas si j'insiste assez, mais il y a "Zarathoustra" dans le titre, une légende, les attentes sont énormes. Le préambule vend du rêve - littéralement - alors débuter sur des guignols qui font les clowns avec leurs cérémonies de ploucs c'est un très, très mauvais départ, surtout quand le lecteur n'a pas l'information pour en rire. C'est d'autant plus insupportable que ça vienne d'un nom aussi illustre.
Et puis il y a le problème qui découle des deux autres, ou les explique :
Ma réaction brute a été "non, ce n'est pas mon monde". Et ce n'est pas par cynisme, c'est vraiment ce qui m'a sauté à l'esprit sur le moment.Ils les voient, immobiles comme la pierre, rêver du monde qui nous intéresse, le nôtre, je veux parler de celui de Jourzancyen.
En fait le prologue ne parle pas de Jourzancyen, c'est à peine si le préambule prend du temps pour parler de Jourzancyen et rien, absolument rien à aucun moment ne nous pousse à s'y intéresser. La larme, ça c'est intéressant. L'Ether, ça c'est intéressant. Les Géants, ça c'est vraiment intéressant. Jourzancyen est une anecdote de passage dont le nom est complètement vide - alors oui, "jours anciens" mais c'est tout - et noyé parmi les autres mondes.
À terme le problème est bien là. Le lecteur n'a pas l'information nécessaire pour comprendre ce qui se passe, et les neuf dixièmes de l'information qu'on lui donne ne lui servira pas sur le moment, de sorte qu'il l'aura oublié trois paragraphes plus loin comme n'importe quel élève un tant soit peu rationnel.
Jourzancyen (que je prononce /Zurza~sj9n/) aurait pu être aisément motivé en insistant que ce sont les Géants qui le rêvent, mais le premier paragraphe y échoue - le "nous" brise ce thème. On aurait dû avoir quelque chose comme : "Ils les voient, immobiles comme la pierre, rêver du monde qui nous intéresse, et les Géants rêvaient de notre monde, je veux parler de celui de..." Un procédé extrêmement simple aurait déjà évité cette déconvenue d'un monde cité sans raison apparente.
J'ai dit de même que la déconvenue du Géant qui bouge aurait pu être évitée si seulement cette information avait été donnée au tout départ.
Mais surtout, ne donner que l'information nécessaire et suffisante, ici s'applique parfaitement. Je veux bien que le détail fasse vivre mais ici il noie le texte. Il faut élaguer, absolument, tout ce qui n'est pas utile, et s'il y a des choses à conserver il faut les lier directement à l'action en cours. Boubli est intelligent ? Il faut le faire agir intelligemment pour pouvoir énoncer ce fait. On veut s'intéresser au bugnes ? Que Gulix dise de les réunir ne suffit pas, il faut les voir pour les décrire. Il y a un titanesque travail à réaliser de ce point de vue, d'autant plus hallucinant que ça n'aurait jamais dû se produire.
Donc ce prologue a été une déconvenue, une frustration, une véritable aversion. J'ai jeté un oeil au premier chapitre et rien que le nom de Monthy justifierait que je le lise mais après ce prologue j'ai été simplement... quel terme employer ? Je ne veux pas continuer avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Il y aurait eu un autre auteur pour cette histoire, et d'autres noms de personnages, je ne suis même pas sûr que j'aurais fini le prologue.
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- Zarathoustra
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Le premier, c'est le mélange des genres. Le registre de mon prologue a pour l'instant beaucoup dérangé ceux qui l'ont lu. Ils l'ont trouvé bien écrit mais assez difficile, parfois un peu rebutant. Donc pour rassurer ceux qui s'attendraient à un récit uniquement dans cette continuité, j'ai voulu les rassurer avec un registre très léger.
Or, toi, c'est l'inverse, tu es attiré par le prologue mais le préambule te refroidit.
En soi, cela montre que je frusterai toujours quelqu'un à procéder de la sorte, donc je ne sais pas si je fais bien. Mais dans mon récit, je veux travailler plusieurs genres. Il y a effectivement la farce, il y a le drame, il y a la romance et il y a aussi l'aventure et parfois le rêve. Donc j'ai fait pré-supposé qu'en juxtaposant deux extrèmes, le lecteur devait se préparer à un certains balottements dans les genres.
Donc ta réaction prouve que j'ai réussi mais que le résultat est une forme d'échec. Il faudrait peut-être annoncé un peu mieux la cassure... Le présupposé suivant était que dans le doute, on continuerait la lecture. Mais, il est fort probable que ceux qui attendent une suite immédiate aux prologue s'arrête immédiatement. Surtout s'ils ne sont pas sensibles à l'absurde et à l'humour parfois navrant.Le préambule vend du rêve - littéralement - alors débuter sur des guignols qui font les clowns avec leurs cérémonies de ploucs c'est un très, très mauvais départ, surtout quand le lecteur n'a pas l'information pour en rire.
Bonne remarque. Je devrais pas parler du "notre", c'est ridicule. A corriger.Ma réaction brute a été "non, ce n'est pas mon monde". Et ce n'est pas par cynisme, c'est vraiment ce qui m'a sauté à l'esprit sur le moment.
En fait le prologue ne parle pas de Jourzancyen, c'est à peine si le préambule prend du temps pour parler de Jourzancyen et rien, absolument rien à aucun moment ne nous pousse à s'y intéresser. La larme, ça c'est intéressant. L'Ether, ça c'est intéressant. Les Géants, ça c'est vraiment intéressant. Jourzancyen est une anecdote de passage dont le nom est complètement vide - alors oui, "jours anciens" mais c'est tout - et noyé parmi les autres mondes.
Je vois mon récit comme une petite fresque où des groupes de personnes s'agitent (avec des registres nnarratifs différents) qui forment ainsi Jourzancyen et qui sont confrontés malgré eux au Rêve, au Géant et aux Larmes qui surgissent dans leur existence et donnent peu à peu corps à Ether. A travers ça, on peut se poser tout plein de questions intéressantes.
Bref, si je peux te rassurer, c'est que les bugnes ne séviront pas avant plusieurs chapitres. Et si je peux t'inquiéter, c'est qu'ils ont une place importante dans l'histoire. D'abord en tant que farce puis ensuite en tant que drame.
Mon récit est quand même très serieux, je trouve intéressant de le désamorcer parfois pour l'alléger, l'oxygéner. En tout cas, c'est mon partie pris et vous êtes les seuls cobayes que j'ai sous la main qui puissent me dire si ça fonctionne. Ou pas.
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- Vuld Edone
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Par contre, ce qui m'importe ce sont ces digressions, ces explications interminables qui ne me disent rien d'utile sur l'instant, et qui font que je n'ai au final rien retenu. C'est un grave problème de fond pour tout le prologue, préambule compris, je n'insisterai jamais assez sur le problème que ça représente.
Enfin...
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- Zarathoustra
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Je crois que c'est dit très tôt. Enfin, c'est le Gardien qui a bougé pas le Géant.Une fois encore, dire que le Géant a bougé d'entrée de jeu résoudrait le problème.
Oulà! Tu n'as du lire que 3 ou 4 pages. Je dois en être au chapitre 22.Je pense qu'un lecteur qui saurait la longueur du truc se dirait qu'il n'a lu que 4 pages et non pas la moitié du roman...Par contre, ce qui m'importe ce sont ces digressions, ces explications interminables qui ne me disent rien d'utile sur l'instant, et qui font que je n'ai au final rien retenu. C'est un grave problème de fond pour tout le prologue, préambule compris, je n'insisterai jamais assez sur le problème que ça représente.
Pour moi, un préambule ou un prologue, c'est toujours un peu décalé par rapport à l'histoire. C'est une façon de lancer l'histoire mais à côté. Et je dirais que ça se prête bien, dans ma tête, aux disgressions. C'est normalement des explications qui prépare les explications. Donc là tu as un phénomène, qui entraine une interprétation, a priori mauvaise, une action qui a priori n'est pas adaptée, avec les mauvaises personnes. Qui, derrière la farce, annonce le drame.
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- Vuld Edone
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Par contre non, je peux promettre que les digressions ne passent pas.
Regarde la place que prennent les bugnes dans l'histoire à ce stade : il n'y a qu'un mot à l'endroit le moins important du paragraphe. "Pour faire bonne mesure" rend l'action moins importante, "regroupe" promet qu'on les verra plus tard, et la phrase juste après oublie jusqu'à leur existence. La focalisation du lecteur est sur le Gardien, sur Gulix, sur l'autre personnage mais par sur les bugnes :Il ne voulut pas suggérer que cela avait pu être une simple crampe. Pour faire bonne mesure, il demanda qu’on regroupe les bugnes. L’apprenti gardien était quant à lui surexcité. C’était la première fois que son Gardien détectait quelque chose.
Mais ? J'ai déjà oublié qu'on avait parlé de bugnes, j'en suis encore à l'apprenti surexcité, je m'intéresse à un Géant-Gardien qui bouge, quel est le rapport avec le bugnes ?Les bugnes étaient de drôle de créatures...
Pourquoi ne pas me l'avoir dit dès le départ ? C'est ça mon intérêt pour lire la description, pourquoi ne pas me le dire avant la description ? "Il n'y avait qu'une sorte de créatures pour plonger dans les rêves des Géants" les bugnes "ces drôles de créatures..." et là on sait pourquoi on nous les décrit.Bref, ils étaient les seuls à pouvoir plonger dans les rêves des Géants.
Et ça ce n'est que pour une explication traditionnelle sur deux paragraphes, ce n'est pas vraiment une digression - ce qui en fait une digression, c'est qu'on a complètement oublié que Gulix voulait les regrouper :
Ca c'est une digression. Je suis je-ne-sais-plus-trop-où j'aimerais bien y rester, Boubli est rêveur mais pas moi, je me fiche du rôle que leur donne les humains j'aimerais savoir où ils sont où ils vont et ce qui va leur arriver, je n'ai pas la moindre once de curiosité pour leurs vies de carpettes.Boubli commençait à déchanter de son aventure. Il ne voyait pas ça comme ça. Il repensait à l’existence qu’il venait de quitter et elle semblait déjà si loin.
La vie de bugnes n’est pourtant pas excitante, loin s’en faut.
Une manière de motiver cette digression aurait été qu'il cherche dans son passé une manière de surmonter n'importe quelle épreuve, ce qui aurait été cohérent avec son intelligence, et là on découvre que son passé est totalement vide et que donc il ne pourra pas la résoudre - et ce serait même drôle. Mais même alors ça ne justifie pas cinq paragraphes, c'est aussi affreux pour un enfant que les deux cents pages d'égouts de Victor Hugo.
Je veux bien croire, aussi, que derrière la farce il y a le drame, et le regard du Géant-Gardien me l'indique mais j'ai fait l'effort de m'intéresser à l'intrigue et le narrateur m'a ri au museau, et souviens-toi aussi que je n'ai aucun repère. J'en suis encore au prologue, je n'ai pas d'autre monde pour comparer.
Mais c'est peu important, au sens où avec l'information nécessaire cela fonctionnerait très bien. Les digressions, elles, non.
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- Zarathoustra
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Pour les bugnes, c’est noté, à mieux mettre en valeur, et effectivement je comprends que le point de focal ne soit pas sur eux). Quant aux digressions sur leur existence, je pense qu’elles rentrent bien dans le ton de la scène et permet de replacer le point de focal sur eux et surtout de se familiariser avec leur personnalité.
Quant aux digressions du tout début, je vois mal comment rester sur le registre comique en annonçant la couleur d’entrée. Pour moi, c’est bien le décalage entre l’effet d’annonce (c’est hyper grave) et la réalité (il a à peine bougé) qui crée le comique. Si je l’annonce tout de suite, le lecteur ne sera pas intrigué. Et encore une fois, les digressions sont (malheureusement pour toi) l’une des formes de mon humour. J’affectionne ce côté absurde.
Mais c’est globalement à retravailler d'aillures, ce texte était peu travaillé, il est très proche du premier jet et c'est aussi ce que j'aimais: sa spontanéité. Mais pas sûr qu'un lecteur exigeant apprécie effectivement ce travail, il serait en droit d'attendre plus...
Moi, j'ai besoin de savoir qui sont les personnages que je croise ne serait-ce pour m'en rappeler, surtout qu'on va en croiser pas mal. Donc il faut que je leur donne un peu de caractère et de consistance pour qu'ils marquent l'esprit (c'est une de mes craintes, qu'après la première partie, le lecteur ne sache plus qui est qui quand ils reviendront dans la partie 2). Pour moi, une façon de le faire est de donner un peu de leur existence passé. Mais ta suggestion a du sens sur les modalités d'évoquer son passé, j'aime bien.Ca c'est une digression. Je suis je-ne-sais-plus-trop-où j'aimerais bien y rester, Boubli est rêveur mais pas moi, je me fiche du rôle que leur donne les humains j'aimerais savoir où ils sont où ils vont et ce qui va leur arriver, je n'ai pas la moindre once de curiosité pour leurs vies de carpettes.
Une manière de motiver cette digression aurait été qu'il cherche dans son passé une manière de surmonter n'importe quelle épreuve, ce qui aurait été cohérent avec son intelligence, et là on découvre que son passé est totalement vide et que donc il ne pourra pas la résoudre - et ce serait même drôle.
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- Imperator
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Ceci étant, en toute honnêteté, je n'ai pas réussi à suivre. Il y a une larme, dans la larme des géants, des gardiens qui regardent les géants, des temples pour les gardiens et tout ça se trouve dans le monde réel qui est dans la larme? Finalement, je me suis dit que ça n'était pas si important.
J'avais lu ce mot avec une prononciation anglaise "jor zahn zieun" (je ne connais pas la phonétique comme Vul). Du coup, je n'avais pas compris la référence .Jourzancyen
Mon passage préféré du préambule est le suivant:
J'adore cette idée de donner du sens à ce qui n'en a pas, et à quelque chose que tout le monde connait (les dessins d'enfants) ou a connu et qui oppose l'innocence du dessin d'enfant à la connaissance suprême de l'univers.Au mieux, ce qu’on en sait, c’est qu’ils sont comme une immense forme abstraite, comme en dessinent si méticuleusement les enfants, ressemblant tantôt à une patate dégoulinante tantôt à une orchidée aux contours de verre.
Mais avant tout, je dois dire que les fautes de frappes et de grammaire sont vraiment gênantes:
Jamais elle NE peut se répéter, non? À ce moment de la narration, ce n'est ni Grobul ni Boubli qui s'exprime. Enfin, je ne crois pas qu'il y ait de figure de style volontaire et ne vois pas quel sens elle aurait.pour exister, jamais elle peut se répéter.
Ether en tant que monde? Ou tout L'Ether?si vaste qu’elle pourrait emporter tout Ether.
"le fait d'être choisi les transformAIT" ?car le fait d’être choisi les transformer en chasseur de rêve.
"le fait d'être choisi pour les transformer..." ?
"le fait d'être choisi les transformAIENT" ?
Je comprends la phrase, mais pas la conjugaison ou l'absence de conjugaison.
Celle ne m'avait pas posé problème, mais je la note vu que je suis tombé dessus. Je pose simplement la question: Qu'est-ce qui est pareil à une grotte? Les parois (féminin pluriel), l'ambiance, autre chose?De temps en temps, ils se cognaient la tête ou touchaient des parois de pierre froide et humide, pareil à une grotte.
Je vais manquer de temps, donc j'en prends une dernière, LA dernière pour être exact. Parce que: "l'aventure [...] allaient pouvoir [...]" me paraît très étrange en terme de conjugaison. C'est moins grave, mais le fait que ça se trouve à la fin et serve de soutien au suspens le met en évidence.Plus exactement, Boubli commençait à être content car l’aventure, la vraie, allaient pouvoir enfin commencer !
***
Enfin, il est temps de passe à ce qui m'intéresse vraiment. (et j'ai vingt minutes grand max pour en parler).
Il est question des raisons d'existence du monde et de mythologie et là, même si je n'ai pas tout suivi, tout me va bien et le lien avec les dessins d'enfants me donne plus que matière à rêver et réfléchir. (j'aime vraiment ce lien, c'est magnifique).
Il est question des chroniques, de jours anciens, de Gulix et Gulzan (par hommage j'imagine et pour rappeler le GTC). Ma seule difficulté étant l'interprétation que je peux en faire par rapport au récit. J'ai la sensation qu'on en entendra quasiment plus parler ou que ça va tenir un rôle mineur. Pas vraiment un problème, mais j'ai l'impression d'une certaine gratuité dans cette référence.
Cependant, si j'essaise d'interpréter, les chevaliers chroniqueurs sont les gardiens du Gardien... enfin, sont les gardiens de l'écriture, de ces mondes rêvés et imaginés par les écrivains (les géants?) et... ça s'arrête à peu près là. Je ne vois pas de méta-réflexion sur l'écriture ou la place de telle ou telle chose dans le monde. Juste une référence.
Ce n'est pas mauvais, j'ai juste la sensation d'une opportunité inexploitée. Mais là aussi, je n'ai pas assez analysé pour affirmer quoi que ce soit et j'apprécie les références.
De toute manière, mon principal point d'accroche au texte reste l'apparition (et l'explication) de Grobul et Boubli. Il est difficile de dire à quel point j'ai été heureux de les revoir et d'entendre parler de leurs frasques, ayant encore en tête leur précédante aventure (ou future, vu la situation).
Il y a, il est vrai, beaucoup d'insistance sur les Bugnes, ce qui ne me gêne pas trop, peut-être en revanche trop d'insistance sur les spécificités de Grobule et Boubli là où davantage de sous-entendu aurait peut-être été plus efficace. Je n'ai pas le temps de m'y attarder, mais je pense qu'il y a à creuser.
J'avoue avoir été plus étonné par:
On dirait que c'est moi qui ait écrit ce passage. .Des jeunes enfants sur sa droite jouaient avec leur sarbacane, à leurs pieds, plusieurs oiseaux chamarrés et un petit singe, tous morts empoisonnés.Il pressa le pas, indifférent au spectacle qui l’entourait.
Plus sérieusement, cette allusion n'est plus reprise par la suite, sauf dans la méchanceté envers les Bugnes qui, elle, est raisonnée (gestion de la population). En revanche, rien qui explique cette indifférence face à la tuerie d'oiseaux et d'un singe. Je ne sais pas quel rôle a cet événement dans le texte, je ne sais pas quelle est ton intention, sinon d'expliquer le comportement face au bugnes, sans en comprendre le lien puisque l'indifférence face à la vie des bugnes et l'indifférence face à la vie d'autres créatures ne sont pas forcément correllées.
Bref, j'avoue que j'aimerais bien que tu m'expliques ce passage.
Concernant les disgressions, j'ai pris du plaisir à les lire. J'aime fondamentalement me perdre dans des discussions sur n'importe quel sujet. Il ne me reste plus de temps pour en parler, mais je reviendrais dessus forcément, que ce soit pour ce prologue ou pour les autres parties du texte.
D'ici là,
Impe, qui doit s'en aller créer du temps.
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- Zarathoustra
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Ceci étant, en toute honnêteté, je n'ai pas réussi à suivre. Il y a une larme, dans la larme des géants, des gardiens qui regardent les géants, des temples pour les gardiens et tout ça se trouve dans le monde réel qui est dans la larme? Finalement, je me suis dit que ça n'était pas si important.
Oui, ce n’est pas si important. L’idée est de donner un côté onirique au monde. Tu n’es pas le seul à avoir buter, mais plus que le fait qu’on comprenne, je voulais que le style et les images stimulent l’imagination du lecteur, lui donnent envie de plonger dans le récit. Mais ça me désert car je réemploie assez peu ce style par la suite. Et finalement, il est possible que je ne sois pas très cohérent.
J’ai essayé d’imaginer quelque chose d’immense à l’image de notre cosmos qui nous parait si difficile à imaginer. On comprend une planète, on comprend le système solaire, on a déjà du mal avec notre constellation, la voix lactée, qu’il y ait en plus d’autres constellations, je commence à être perdu, qu’il puisse avoir du vide après le cosmos, plus du tout et je suppose qu’imaginé d’autres cosmos (puisque tout est infini), avec ses galaxies, ses étoiles et ses planètes.
Donc les géants font partie d’un tout immense, le monde réel. Ils rêvent des mondes. Les mondes sont vus par des gardiens qui font partie d’une sorte de monde intermédiaire entre le monde réel et le rêve. Et tout ça serait enfermé dans une larme produite par des entités supérieures au-delà des géants (une surréalité ?)
Mais avant tout, je dois dire que les fautes de frappes et de grammaire sont vraiment gênantes:
C’est une vieille partie qui malheureusement n’a pas été relu et avec des morceaux très récents, des greffes, en quelque sorte que je n’ai pas suffisamment relu… Et en me relisant dernièrement, j’ai été horrifié d’avoir laissé passer certaines fautes. Parfois j’améliore mon texte au niveau style ou construction de scène, et je glisse des fautes en voulant « améliorer » dans ce que j’avais lu et relu (mais je plaide coupable, je n’ai jamais eu 20/20 en dictée). J’ai tendance à tenir davantage compte du style, du rythme des scènes que de l’orthographe/grammaire.
Il est question des chroniques, de jours anciens, de Gulix et Gulzan (par hommage j'imagine et pour rappeler le GTC). Ma seule difficulté étant l'interprétation que je peux en faire par rapport au récit. J'ai la sensation qu'on en entendra quasiment plus parler ou que ça va tenir un rôle mineur. Pas vraiment un problème, mais j'ai l'impression d'une certaine gratuité dans cette référence.
Cependant, si j'essaise d'interpréter, les chevaliers chroniqueurs sont les gardiens du Gardien... enfin, sont les gardiens de l'écriture, de ces mondes rêvés et imaginés par les écrivains (les géants?) et... ça s'arrête à peu près là. Je ne vois pas de méta-réflexion sur l'écriture ou la place de telle ou telle chose dans le monde. Juste une référence.
Bon, c’est plus un clin d’œil. Et ces référence datent parce que l’origine de ce texte date aussi d’il y a 7 ou 8 ans. Mon idée à cette époque était d’ouvrir un univers où chacun aurait pu se connecter (d’où l’infinité de dimension), soit au niveau du rêve, soit au niveau du réel, soit du suréel. A cette époque, les Chroniques étaient essentiellement sur un registre fantasy, ce qui ces derniers temps a complètement disparu. C’est un univers suffisant flou pour y faire rentrer n’importe quoi.
Après, c’est aussi une image entre ce qu’on est dans la vraie vie et sur internet et les récits qu’on écrit.
Pour ce qui est du fond, même si je ne suis pas certain d’avoir réussi à le traiter dans la longueur, c’est les interactions entre l’écrivain (le géant qui rêve) et ce qu’il écrit. Et à partir quand des personnages inventés deviennent-ils réels, autonomes ?
De toute manière, mon principal point d'accroche au texte reste l'apparition (et l'explication) de Grobul et Boubli. Il est difficile de dire à quel point j'ai été heureux de les revoir et d'entendre parler de leurs frasques, ayant encore en tête leur précédante aventure (ou future, vu la situation).
Il y a, il est vrai, beaucoup d'insistance sur les Bugnes, ce qui ne me gêne pas trop, peut-être en revanche trop d'insistance sur les spécificités de Grobule et Boubli là où davantage de sous-entendu aurait peut-être été plus efficace. Je n'ai pas le temps de m'y attarder, mais je pense qu'il y a à creuser.
Encore une fois, l’important est que le lecteur soit marqué par mes personnages car toute ma première partie est constituée de chapitres qui abordent des personnages à chaque fois différents. Tu as l’avantage d’avoir une connaissance des bugnes que très peu de lecteurs ont. Bon, pour ce qui est de leur frasque, la suite va reprendre intégralement toute leur histoire, mais mixer dans un tout plus vaste (et dont ils seraient malgré eux le rouage clé) donc tu vas plus réviser qu'autre chose. Sauf que leur histoire va aller un peu plus loin.
.J'avoue avoir été plus étonné par:
Des jeunes enfants sur sa droite jouaient avec leur sarbacane, à leurs pieds, plusieurs oiseaux chamarrés et un petit singe, tous morts empoisonnés.Il pressa le pas, indifférent au spectacle qui l’entourait.
On dirait que c'est moi qui ait écrit ce passage.
Si ça t’a marqué, alors ce n’est pas forcément bon parce que c’est une phrase sans importance. J’avais essayé d’éviter d’être trop abstrait sur le monde des Gardiens.
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- Imperator
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Quand même, on est loin d'une description basique. Là, on parle d'enfants qui agissent de manière particulièrement cruelle. J'ai de la peine à croire que c'est venu naturellement sans y penser.Si ça t’a marqué, alors ce n’est pas forcément bon parce que c’est une phrase sans importance.
J'entends, ne serait-ce que pour l'opposition entre enfant (innocent) et poison (sadique, cruel et volontaire).
Surtout qu'il n'y a pas d'explication.
Alors c'est, pour moi, globalement réussi.Oui, ce n’est pas si important. L’idée est de donner un côté onirique au monde.
Ah ah! Burn the witch!mais je plaide coupable
Je vais garder ça en tête.Et à partir quand des personnages inventés deviennent-ils réels, autonomes ?
Impe, en coup de vent.
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