Rêve d'Ether: Chapitre 7 ( à lire en tant que chap 5)

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Ben voilà, c'est le chapitres des bugnes que j'avais oublié de mettre dans la chronologie. C'est lui qui devait clore avec brio cette première partie!

Je vais profiter d'avoir énormément, mais énormément de mal à continuer mon texte, pour commenter brièvement ce chapitre.

En fait, il m'a fait l'effet de nostalgie, j'aurais cru être retourné sur le wafo'. Une impression de "déjà lu".
Pour ce qui concerne la scène de torture, elle ne dépare pas de mes précédentes remarques. Certaines explications passent, d'autres en bloc ne passent pas et notamment tous les enseignements d'Ameryel.
Arrivé aux bugnes c'est là où j'ai vraiment eu l'impression de revivre une aventure déjà vécue. Mais surtout, la manière de l'écrire m'a rappelé l'empressement de ces textes d'époque. Arrivé à Tétriss, j'avais le comique des deux bugnes dans un environnement relativement sérieux. Puis la commande est activée et à partir de là les descriptions deviennent minimales, les actions s'enchaînent et Tétriss lui-même devient un comique.

Petit exemple de description :

Effectivement ce devait être à gauche　: quelques mètres plus loin, un magnifique éboulis de pierre obstruait le passage de droite. Pourtant ce ne pouvait pas être tout droit puisque le tunnel n’offrait pas cette possibilité.

Oui mais bon, tout ce qui est montré c'est un éboulis. Où est le manque de lumière, par exemple ? Où est la roche, où sont les rumeurs, les échos ? Il y a juste "à gauche", "quelques mètres", "un magnifique éboulis de pierre" et "pas tout droit". C'est vraiment trop peu.

Pour l'enchaînement des actions, il faut se rendre compte qu'en un chapitre on est sorti d'un Gardien-Géant, on a rencontré des kobolds, fait sauter leur antre, on s'est enfui, on a rencontré des furies et on a rejoint leur troupe. Personnellement arrivé à la première rencontre de Tétriss je me disais "ah c'est bon, cet épisode est terminé", j'en avais appris suffisamment et j'étais prêt à retourner aux autres histoires.
Et il y a aussi un détail qui ne sert à rien, la fiole de vérité, puisque son effet cesse avant qu'il ait eu quoi que ce soit à dire, et dans cet état ou dans un autre, leur fuite n'aurait pas changé. Quant à Tétriss, je pense que son ridicule est suffisamment marqué. Difficile de considérer les kobolds après ça.

Alors oui, maintenant Grobul et Boubli ont clairement rejoint Anaryel et Louis pour les personnages à suivre. Mais aux dépens d'à peu près tous les autres. Tétriss fait doublon avec les deux bugnes, pas besoin de plus de comiques que tant et surtout les kobolds auraient dû être une menace, pas une parodie. La torture de Gryenlice rappelle la torture d'Anaryel, là aussi l'impression de doublon, c'est bon, on a compris... même Patatovitch était moins insistant, et il tirait son histoire aux dés.

Bref, la conclusion reste la même, tu as du mal à doser l'importance des différentes histoires, comme des différents personnages, et ça rend la lecture de certains chapitres pénible - parce que voilà, on aimerait retourner à ce qui intéresse.

Pour ce qui concerne la scène de torture, elle ne dépare pas de mes précédentes remarques. Certaines explications passent, d'autres en bloc ne passent pas et notamment tous les enseignements d'Ameryel.

Oui, en mettant ce chapitre et en le relisant rapidement avec ce qu'on m'avait dit précedamment, je me suis immédiatement fait cette réflexion. Mon premier but était de créer unpeu de mystères autour des furies et du coup sur le rôle d'Ameryel dans tout ça. Mais j'ai le temps pour le faire.

Arrivé à Tétriss, j'avais le comique des deux bugnes dans un environnement relativement sérieux. Puis la commande est activée et à partir de là les descriptions deviennent minimales, les actions s'enchaînent et Tétriss lui-même devient un comique.

Tétriss doit être revu parce que son rôle est devenu différent dans ma tête. Il changera certainement de nom aussi.

Oui mais bon, tout ce qui est montré c'est un éboulis. Où est le manque de lumière, par exemple ? Où est la roche, où sont les rumeurs, les échos ? Il y a juste "à gauche", "quelques mètres", "un magnifique éboulis de pierre" et "pas tout droit". C'est vraiment trop peu.

Le manque de lumière est un problème parce que je sais que l'ai eu dans les chapitres plus tard. Là, on est dans la farce, je ne pense pas que la précision des descriptions soit nécessaire d'autant qu'ils ne voient rien.

Pour l'enchaînement des actions, il faut se rendre compte qu'en un chapitre on est sorti d'un Gardien-Géant, on a rencontré des kobolds, fait sauter leur antre, on s'est enfui, on a rencontré des furies et on a rejoint leur troupe. Personnellement arrivé à la première rencontre de Tétriss je me disais "ah c'est bon, cet épisode est terminé", j'en avais appris suffisamment et j'étais prêt à retourner aux autres histoires.

J'ai hésité à mettre la partie avec les furies à cet instant, mais j'avais un problème de timing et de rythme avec les chapitres suivants des bugnes. Mais je pense que c'est l'accumulation d'actions qui renforcent l'aspect comique, surtout quand on sait ce qui va se passer après, où c'est "much ado about nothing".

Et il y a aussi un détail qui ne sert à rien, la fiole de vérité

Ca sert à rien ici mais ça sert après. Un truc dont je ne tire pas assez partie ici.

Difficile de considérer les kobolds après ça.

Bon, c'est un truc qui est resté de mon texte initial mais qui ne colle plus.
Je l'ai déjà dit, ce texte a été fait à partir de plusieurs textes traités de manière autonome mais qui avaient dans ma tête un lien. Donc cette première partie souffre énormément de ça car ça rentre aux forceps. Les chapitres suivants vont reserrer les intrigues. Je le savais au départ, mais je voulais voir votre resenti et vos suggestions. Vous m'en avez apporté plusieurs intéressantes.

Tétriss fait doublon avec les deux bugnes, pas besoin de plus de comiques que tant et surtout les kobolds auraient dû être une menace, pas une parodie. La torture de Gryenlice rappelle la torture d'Anaryel, là aussi l'impression de doublon, c'est bon, on a compris... même Patatovitch était moins insistant, et il tirait son histoire aux dés.

Ce doublon avec la torture m'a dérangé aussi d'autant qu'il m'a fallu les écrires sans que ce soit pareil. Idéalement, il y aurait fallu une partie d'écart. Mais elles sont pour moi différentes: l'une est gratuite et l'autre une vengeance, cela donne bien deux comortements différents. Abuser d'un être, en s'y mettant à deux, c'est quand même pas la même chose qu'extorquer des informations, il y a presque une légitimité dans la mesure où l'elfine se fait justice (même si c'est pas le sujet de l'histoire, c'est quand même quelque chose qui est éternellement d'actualité). De plus, dans celle-ci, les choses sont plutôt hors champ. Dans le texte lu dans le bon ordre, c'est la première scène de torture, ne l'oublie pas. Celle d'Anaryelle va plus loin et vient normalement après. Mais je pense que je les séparerais davantage en revoyant l'ordre de mes chapitres.

Arrivé aux bugnes c'est là où j'ai vraiment eu l'impression de revivre une aventure déjà vécue. Mais surtout, la manière de l'écrire m'a rappelé l'empressement de ces textes d'époque.

C'est quand même un but assumé. Ecrire une histoire à l'ancienne (ces personnages sont au coeur de ma principale saga sur le wafo et que je reprends d'ailleurs à bon compte par la suite). Prendre du plaisir un peu gratuit à l'écrire et, je l'espère, à lire. Et ici, faire sourire un maximum. Et se demander comment les deux bugnes vont pouvoir arriver à remplir leur "noble" rôle en étant aussi nuls (heu, ici, on peut dire aussi forts! ) C'est un texte d'un convalecent qui n'arrivait plus à écrire, il m'a fallu tout ça pour retrouver une envie.

Mais j'ai l'impression que ce comique ne te touche pas (plus?) trop. C'est plus génant car c'est sans doute le principal plaisir de ce chapitre.

Par sa longueur, je voulais que ce chapitre se suffise à lui-même, qu'il y ait entrée/plat/dessert, en quelque sorte, car il clot ma première partie. Donc qu'il donne envie de lire la suite en soulevant autant de questions qu'il en résout, si on veut.