Rêve d'Ether (le) - Chapitre 12: Des Interrogatoires très poussés

** Ce sujet traite du contenu de l'article: Rêve d'Ether (le) - Chapitre 12: Des Interrogatoires très poussés **

Bon, eh bien correction, il n'y a quasiment rien à dire sur ce chapitre non plus. Mais là vraiment quasiment rien. C'est du classique Boubli-Grobul si j'ai bien les noms en tête, présence du narrateur, remarques, côté moqueur, avec ces quelques moments où on sent le sérieux percer mais toujours dans la chape enfantine des bugnes.

Le point intéressant est qu'on a un but clair affiché dès le départ : faire dire quelque chose à Boubli. Même les sentiments de Grobul y sont soumis (que tu le veuilles ou non). Le résultat est que chaque scène a du sens, nous rapproche ou nous éloigne du but, et vers la fin ce but est obtenu.
Bref, ça, c'est ce que tous les autres chapitres devraient faire.

A priori mission réussi... Mais quelque chose me dit que j'ai échoué sur la principale, à savoir à faire sourire... Mais je comprends que cet humour ne soit pas le tien. En fait, j'aime le contraste que créent les bugnes avec le reste, ils sont comme un mal nécessaire pour que le serieux du reste ne soit pas trop pesant.

Ce qui est étrange, c'est que ce sont des choses que j'ai écrites il y a très longtemps et que je n'arrive pas à retoucher, comme si derrière ce côté n'importe quoi pas du tout subtile j'avais trouvé une intrigue qui fonctionne avec subtilité.

Et effectivement, j'ai rarement réussi à retrouver cette fluidité narrative et des rebondissements (car malgré tout, il y en a ici et je défis quiconque de me dire qu'il a lu ce chapitre en s'attendant à ce qu'il a lu! ) finalement assez rigoureux, voire implacablement logique...
Bref, le chapitre fait partie des plus vieux chapitres que j'ai détérrés qui sont à l'origine de la reprise de mon projet et de ma renaissance pour écrire, avec une envie particulire de me relancer dans des choses parfois toute simples (le chapitre "fleur bleu" que tu n'apprécies pas trop en fait partie) qui se déroulent sans heurt, sans ambition métaphysicomachinchose mais sans être prévisibles, tout en restant au plus près d'émotions simples.