Le texte n'existe pas

Yay, encore des trucs courts à lire (Le rêve d'ether? Oui, mais ça va me demander plus de temps...).

J'y réponds en toute vitesse sur un ou deux points.

Que s'est-il passé ?

Nous perdrions notre temps et notre souffle à chasser un fantôme.

"Je vais vous expliquer comment mon raisonnement a débuté, sur une anecdote extrêmement intéressante, voire passionnante et... Ben en fait non."

Raaaaaah !

corrigeant les textes ratés - c'est-à-dire, ceux qui n'ont pas eu de succès - à l'aune des textes réussis.

Ou comment mettre des mots sur mes cauchemars littéraires...

Je vais vous demander un effort incommensurable : veuillez imaginer.

Mais c'est difficiiiiiile...

Si vous dites "tu as voulu faire" ou "j'ai voulu faire" ou si vous dites "j'ai vu ça" ou "tu as vu ça", alors le texte n'existe pas : seules existent ces intentions, ces interprétations.

Je me sens concerné. Et effectivement, je ne peux pas te donner tort.

Je me permets cependant de répondre ainsi.

Lire implique-t-il de commenter et si oui, quel commentaire et dans quel but, pour qui ?"

Je commente pour le plaisir (parce que ça me procure un certain plaisir intellectuel) et dans l'espoir d'aider les autres.

Le texte que je commente en disant "j'ai vu ça, tu as vu ça, etc..." existe-t-il? Souvent, non. Tout au plus, seule existe ma vision du texte (dans mon univers) et la vision de son texte par l'auteur (dans son univers), ainsi qu'un fantôme de ce texte que l'on se partage un moment.
Mon livre préféré est le comte de Monte Christo. Le texte existe-t-il pour autant? Tout le monde l'a lu (ou presque), il est extrêmement connu et absolument fascinant. Existe-t-il pour autant?
Je suis tenté de dire non, ce n'est qu'un ensemble de mots qui ont donné, mis ensemble, un certain sens à mon esprit. Mais il n'existe pas davantage que la plus sombre fanfic d'un univers de fantasy avec des dragons, des licornes et des dragons chevaliers chevauchant des licornes... Bref, seule existe la vision que l'on a du texte (du moins je le pense), le texte lui-même est voué à rester un concept isolé dans l'imaginaire de son auteur et au néant à un moment ou l'autre.

Ceci selon la définition que l'on donne de la nature d'un texte.

Impe, en vitesse (parce que mine de rien, j'ai du boulot...)