file Vous qui êtes aux cieux : Tome 1 , partie 1 , prologue.

Plus d'informations
il y a 11 ans 11 mois #18462 par Chrisbrixteen55
** Ce sujet traite du contenu de l'article: Vous qui êtes aux cieux : Tome 1 , partie 1 , prologue. **

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 11 ans 11 mois #18463 par Mr. Petch
J'ai vu que le texte n'avait pas été commenté depuis sa publication... Donc allons-y.

Avant tout, il y a un très gros problème, c'est l'orthographe et les fautes de frappe. D'habitude je n'y fais pas trop attention, mais quand ça en vient à gêner la lecture, ça devient un vrai problème, sérieusement insupportable. Heureusement, il peut être facilement réglé avec une bonne relecture attentive (notamment les fautes de frappe, assez visibles), qui n'est jamais superflue.

Le texte en lui-même, maintenant : il y a des idées que j'ai trouvé globalement intéressantes. Le rythme de l'action est plutôt bien mené, de la focalisation sur Tulius à la torture, puis au "combat" final entre les deux protagonistes. Le fil est linéaire est peu complexe, mais au moins est bien clair, même si la "surprise" finale (Tulius se transforme en monstre sanguinaire) est un peu téléphoné.

Ensuite il y a le choix du trash qui m'a intéressé, ne serait-ce que parce qu'on voit finalement peu de texte trash ces derniers temps, donc il y a un effet de surprise. Trash + récit historique, pourquoi pas. Et sur ce terrain-là, tu parviens à mener un rythme et une progression vers la violence, linéaire mais bien lisible, de l'atmosphère douillette de la chambre de Tulius jusqu'à sa transformation finale.
Après, dans la gestion de ce trash, le texte est assez inégal. Par moment, ça peut devenir agaçant (par exemple les pluis d'insultes un chouïa répétitives). Mais parfois, tu réussis à trouver une sorte de concordance entre la volonté de marquer la violence et le style volontairement oral et brutal. Je pense à ce passage, où la transition d'une première phrase relativement neutre est descriptive au mot final, implacable est décalé, m'a plu :

Tulius s’élança sur l’objet avec la force du déséspoir. Il savait très bien que jamais a mains nues il ne vaincrait Azator , sans parler que de toute facon ces frères d’armes , ces chiens de traitres , était surement dans le corridor. Azator se mit a rire en voyant Tulius tenter ce qui lui semblait être sa dernière action. Cette saleté de rire , cette haleine puante. Abrutis.


Malgré tout, si le choix du trash est incontestablement une piste à creuser pour la suite du texte, je te donnerais les conseils suivants :
- éviter la violence purement gratuite lorsqu'elle ne mène aucune amélioration de style, par exemple dans la description d'Azator qui aurait mérité davantage de subtilité :

Azator était l’un des guerriers les plus violents de jérusalem , il s’était occupé de l’interrogatoire , et le sang avait du couler. Tulius avait le souvenir d’éxécution par Azator dans la ville , il se rappella les têtes roulés a ces pieds sous le rire gras du centurion. Tulius n’aimait pas vraiment la violence , mais il admettait qu’elle soit parfois obligatoire pour le bon maintien de l’ordre dans l’empire.Maintenir les peuples conquis par parfois une petite éfusion de sang public était une bonne technique , comme une claque préventive sur un chien. Tulius descendit de l’escalier aux côtés de son légionnaire , avec le sourire carnassier d’Azator comme acceuil.


- privilégier le trash comme style plutôt que dans le seul vocabulaire ; je pense qu'il y a vraie piste à creuser dans la relation entre la représentation de la violence et l'oralité, même si ça nécessiterait plus d'attention au style que tu ne sembles en mettre dans ton texte

Maintenant pour en venir à ce qui m'a géné dans le texte :

- il y a l'éternelle question des clichés, qui se pose chez toi surtout dans les dialogues (qui manquent de naturel et sont parfois trop attendu, comme des répliques de versus games :

Est-ce que tu comprend maintenant le sens du mot peur centurion ?


Après, je sais que l'usage des clichés ne disqualifie pas nécessairement un texte (c'est un vieux débat sur le forum !) mais ici, je les trouve assez peu justifiés.

- les personnages : là, j'ai le sentiment que c'est une magnifique occasion manquée. Tu avais trouvé une bonne idée avec l'opposition Tulius/Azator, et leur couple qui est au centre de ce prologue. Mais finalement, l'idée n'est pas toujours bien exploitée, soit à cause de ses dialogues qui ne différencient pas assez les deux vois (les deux personnages parlent exactement de la même façon), soit par l'absence d'une focalisation plus nette (le etxte aurait mérité d'être centré uniquement sur le point de vue de Tulius, plutôt que de voir aussi les pensées d'Azator, y compris savoir ce que Tulius pense qu'Azator pense de lui), et par l'absence de mise en valeur de cette relation, qui est résumée en une phrase :

une haine cordiale les unissait depuis toujours dans leurs relations « professionnelles » , mais le tandem n’explosait jamais , l’un dépendent trop de l’autre et vice versa.


Là, tu nous expliques tout le principe de la relation que tu cherches à instaurer... Dis-toi que si tu as à l'expliquer avec des mots, c'est que le lecteur n'est pas capable de le comprendre par lui-même, donc ça ne va pas. Il y aurait eu de bonne façon de traiter, plus subtilement, la relation Tulius/Azator

- dernière chose : j'ai trouvé le style trop descriptif, avec peu d'émotion, et d'autant moins que le vocabulaire que tu utilises est relativement limité, et on tourne donc vite en rond. Tu trouves un ton plus original lorsque tu tentes l'oralité :

Pourquoi pas essayer de maitriser cette chose ? Il serait plus fort que l’empereur. Tulius caressait l’objet en réfléchissant. Il fut coupé de ces réflexions par des coups de poings a la porte. Encore cet empoté d’Azator qui réclamait plus de sesterce , quel idiot. Tulius ouvrit la porte , très remonté.


Mais globalement, l'alternance entre la description des actions des personnages et les dialogues peut être fastidieuse par moment.

Donc pour résumer, je trouve que tu sais mener une histoire, lui impulser un rythme et avoir des idées originales. J'ai trouvé le texte trop cinématographique (on sent que tes sources d'inspiration sont des films davantage que des livres) et ce qui m'a posé le plus de problème est 1. la subtilité 2. le style. Quand je dis style, il ne faut pas se méprendre : pas besoin d'avoir une écriture ampoulée avec des adjectifs partout que ça en devient agaçant. Simplement, je pense que le texte, par l'ambition de l'histoire que tu essayes de raconter (le prologue semble annoncer quelque chose de relativement épique) et par cette tendance donnée vers la violence et l'oralité, mériterait un peu plus d'effort sur le cohérence du style.
Mais il y a de bonnes bases dans ton texte, et c'est souvent que, quand on écrit, le plaisir de raconter une histoire passe avant la recherche d'une écriture personnelle... Donc n'hésite pas à creuser, j'espère que mes remarques t'auront aidé !

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 11 ans 11 mois #18465 par Imperator

Avant tout, il y a un très gros problème, c'est l'orthographe et les fautes de frappe. D'habitude je n'y fais pas trop attention, mais quand ça en vient à gêner la lecture, ça devient un vrai problème, sérieusement insupportable.

Plus que d'accord. Là, c'est vraiment grave:

Il était tellement beaux

Mouais, pas de x, mais ça peut passer. Ce genre de chose ne prête pas à conséquence.

de l’apogée de la rache humaine

Ma seule explication est l'utilisation d'un ordinateur portable. M'enfin, dans tous les cas ça interrompt clairement la lecture.

commandant tous les peuples ayant instaurés une nouvelle civilisation

Donc elle ne commande pas les peuples qui possédaient déjà une civilisation? Une simple virgule suffirait probablement, mais cette simple virgule est essentielle pour que le sens soit conservé (contrairement à "il était tellement beaux" où le x ne change rien au sens et que l'esprit peut aisément modifier lui-même.

Cet imbécile se proclamait roi des juifs , fils de dieux

J'imagine que l'utilisation de "dieux" au pluriel est voulue. Ceci dit, il faudrait au minimum dire "des dieux" ou alors "de dieu" (entendu d'un dieu). Et quelque chose me dit que tu désirais écrire "fils de Dieu" (entendu le Dieu unique chrétien).

problême

Au début, je croyais que c'était fait exprès. Mais je suppose qu'on peut imaginer que problème s'écrive avec un accent circonflexe. J'en déduis que tu es quand même relativement jeune (ou en tout cas novice dans l'usage du français).
Soit.

Je continue ma lecture et je tombe sur trop de choses. Je vais donc reprendre le premier paragraphe de manière plus visuelle:

Tulius réajustais son long vêtements blancs dans sa chambre. Il était tellement beaux , tellement parfait , comme son empire. Celui de l’art , du raffinement , de l’apogée de la rache humaine. La puissance romaine avait assis son autorité sur presque toute l’europe , commandant tous les peuples, ayant instaurés une nouvelle civilisation , intelligente , raffinée , a l’image de leurs dieux. Il y avait seulement ce problème. Ce jésus. Cet imbécile se proclamait roi des juifs , fils de dieux. Abomination , un dissident , mais le problême principal n’était pas cela , Tulius avait déjà combattus des dissidents partout , des tribus barbares assoiffées de sang, il avait même eu souvent affaire à ces vieux croulants stagnant du sénat , ne voulant pas bouger leur petit doigt. Mais ce jésus était spécial. Tulius prit une grappe de raison dans son magnifique vase à fruits d’argent , et observa le mobilier de sa luxueuse chambre. Tulius était un espion de l’empereur , un des meilleurs. Ces services rendus contre les rébéllions séparatistes en moyen-orient lui avaient offert un poste privilégié dans la région de Jérusalem. En fait , il possédait une luxueuse villa , d’une dizaine de piéces , des servantes magnifiques , et d’un jardin intérieur resplendissant. Il donnait souvent des réceptions dont le faste avait conquis la noblesse marchande et romaine de Jérusalem. La nourriture pour lui était illimitée , on lui offrait les meilleures esclaves de toute la côte africaine , et l’eau n’était pas croupie et sale comme dans les quartiers pauvres de la ville , mais pure et fraiche comme dans les oasis paradisiaques du saharah. Tulius se mit a la fenêtre et observa cette fois le magnifique paysage désertique qu’offrait ce moyenn-orient pleins de faste et de luxe. Un légionnaire troubla soudain sa contemplation.


Word aurait probablement fait le même travail avec la correction automatique d'orthographe. Je n'étais pas non plus un as de l'orthographe et de la grammaire dans mon jeune âge (et je ne le suis toujours pas), mais je te demande de comprendre qu'il y a un stade où la lecture est pour moi un loisir et que, dès lors, j'y ai une limite dans ma tolérance.
Et là, franchement, sans même prendre en compte le fait que Word aurait pu corriger au moins 80% des fautes, ça dépasse ma marge de tolérance.

***

Un légionnaire troubla soudain sa contemplation.

Il aurait été intéressant d'utiliser cette contemplation pour diriger la description à laquelle on vient d'avoir droit. Bon, c'est cliché, mais ça fonctionne toujours pas trop mal.

Accessoirement, le "soudain" passe mal, dans la mesure où la contemplation vient à peine de commencer. C'est un peu comme si je disais:
"Il entra dans sa voiture et fut soudain apostrophé par un passant."
L'usage de "soudain" nécessite une action qui a duré le précédant.

***

En fait , la villa était faite de forme carrée

Tu n'avais pas donné la forme de la villa auparavant. Il est donc inutile et contre-productif d'employer "en fait". (pour le dire gentiment)

il se rappella les têtes roulés a ces pieds sous le rire gras du centurion

Je ne peux pas l'ignorer. C'est juste un tel massacre. Donc: "Après les cols roulés, les têtes roulés" (sans "e", qui plus est).

Maintenir les peuples conquis par parfois une petite éfusion de sang public était une bonne technique , comme une claque préventive sur un chien.

Comme tu parais très jeune, je me permets cette remarque (qui ne se justifierait pas sinon, puisqu'il est normal que le personnage du récit pense de cette manière).
Le chien que l'on dresse à coup de claque finit par mordre. Sauf que les êtres humains sont beaucoup plus dangereux que les chiens.

et ne faillise a sa tâche

Ce qui me fait mal, c'est que tu emploies un joli vocabulaire. Les fautes massacrent juste tout l'effort droit derrière.

***

Mais à l’instant ou Tulius s’enfuyait a cheval , vers des destinations que lui seul conaissait , celui qui allait être le messie , le martyr , et le pilier d’une des plus grandes religions du monde , poussait son dernier soupir sur la croix.

J'imagine que cela suppose un rapport entre les deux, mais, honnêtement, je n'arrive pas à mettre la main dessus. Cette histoire aurait pu se passer n'importe quand et n'importe où sans que ça ne modifie quoi que ce soit. Je ne vois vraiment pas ce que Jésus a à faire là-dedans (même si ça ne me gêne pas outre mesure, n'étant pas du tout religieux).

***

Conclusion:
- Utilise word, il corrige automatiquement.
- Beau vocabulaire. Il y a du potentiel à ce niveau.
- Intrigue... simple et confuse. L'action est trop rapide, l'enjeu trop vague. J'allais dire que l'histoire se termine lorsqu'elle vient de commencer avant de me souvenir que ce texte est la partie 1 du tome 1. Ceci dit, je suis contre le fait de tuer l'un des deux seuls protagonistes dans les cinq premières minutes du texte. Mais ça, c'est personnel.

Impe, emploie Word et je me montrerais plus constructif. (et ça, je suis en droit de l'exiger).

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: SanKundïnZarathoustra
Propulsé par Kunena