Rêve d'Ether (le)- Chap 15: L'Ennemi Commun
- Zarathoustra
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Ce chapitre est pour moi le plus mauvais de ma saga. Il est resté à l'état de brouillon. Je pensais avoir le temps de le reprendre mais j'ai eu aucune idée pour l'amélirer si ce n'est le style.
Dionc les dialogues sont bof, la trame moyenne et mes elfes inexistants. Je l'ai mis plus pour pouvoir continuer de poster la suite. Mais il s'y dit des choses qui comptent pour l'histoire. Je dirais que c'est là le probléme, ce chapitre n'est pour l'instant qu'un prétexte.
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- Imperator
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Et le bon vieux Feurnard qui voyagent dans le temps, arrivent dans son futur (et notre présent) et sort: Oui, je confirme.Donc les dialogues sont bof, la trame moyenne et mes elfes inexistants.
Un jour ou l'autre je trouverais le temps de continuer le rêve d'Ether. Et du coup, d'ici là, j'espère que tu auras pu corriger les problèmes de ce chapitre.
Impe, désolé de ne faire que passer.
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- Vuld Edone
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Cependant, un mot sur les premières phrases du texte :
Je ne sais pas si j'ai suffisamment insisté sur l'importance de la première phrase, ou en l'occurrence ici des premières phrases. C'est plus ou moins la carte de visite du chapitre, qui va nous dire à quoi nous attendre.Sur le chemin de la capitale, le Comte chercha à s’isoler le plus qu’il put. Il laissait son cheval se détacher du groupe pour profiter de cette nature qui resplendissait. Le Comté de Kryce était réputé pour son ensoleillement.
Ma première pensée a été que la virgule de la première phrase n'est pas nécessaire. Plutôt qu'un détail, j'ai surtout remarqué que le premier membre était vague. On est en route pour la capitale, et ce devrait être important mais cela n'est pas réactualisé - et pour être franc j'ai complètement oublié le contexte. Passons vite sur les deux autres phrases avant de compléter ma pensée.
À la seconde phrase c'est "cette nature qui resplendissait" qui m'a arrêté. La pensée superficielle a été, "une nature ne resplendit pas", ce n'est pas un miroir, les feuilles ne sont pas en verre ou les pierres en cristal. Derrière, le problème était simplement que "resplendissait" était trop générique, et si je comprenais qu'il faisait beau, je ne voyais pas la pertinence du terme employé.
C'est la troisième phrase qui me pousse à faire ce commentaire, là où pour une virgule ou un mot je pouvais passer outre, la phrase entière à part rappeler le nom du comté n'a aucune pertinence. Mais absolument aucune. Je suis certain que le degré d'ensoleillement de la région ne va plus jamais être seulement mentionné dans l'histoire, encore moins jouer un rôle quelconque - et quand il en aurait improbablement un, la phrase ne donne aucun signal en ce sens.
Le problème est au final très simple, on a une nature enchanteresse couplée à une envie de solitude, et les deux ne sont pas connectés.
Beaucoup de problèmes dans mon contre-exemple mais l'idée est là, il faudrait vraiment connecter sinon fusionner les deux choses, la description des lieux et l'attitude du comte, pour que l'une exprime l'autre. Sans cela la description est complètement immotivée et passe pour un bulletin météo, voire une brochure touristique.Le chemin de la capitale se détachait parmi la nature resplendissante du comté et le comte, laissant sa bonne bête de Kryce s'écarter, s'isolait de la sorte autant qu'il pouvait dans la contemplation.
J'insiste vraiment sur la première phrase comme une première impression qui peut facilement forger les attentes pour tout le reste du chapitre.
Je m'en sers personnellement comme point de repère, pour m'assurer de ce que je veux écrire, une sorte de programme, mais je sais que tu préfères errer et laisser le texte se faire pour toi. Le mieux serait, une fois ton texte écrit, que tu reviennes sur le début et que tu t'assures qu'il exprime tout le reste, qu'il le résume.
C'est idiot à dire mais après trois phrases on me promet juste de suivre un comte qui s'extasie sur l'ensoleillement, ce ne sont pas les meilleures augures. Insiste beaucoup plus sur la solitude, problématise et fais sentir les enjeux du chapitre en un paragraphe ou si possible, en quelques mots.
Je ne sais pas si je vais faire un second message ou éditer celui-ci après ma lecture mais en tout cas ce point est à mon avis important, et à souligner vraiment.
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- Zarathoustra
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Il est là parce que je ne pouvais pas mettre la suite sans lui.
Pour ce qui est de la nature. C'est quelque chose qui me dérange de vouloir que la nature soit à l'image des états d'ame des protagonistes. Il n'y a aucune nécessité, aucune logique.Tout au plus un fait et le lien peut éventuellement être la réaction d'un personnage à cette nature par rapport à son état d'ame. Jamais une redondance pour amplifier une même impression car pour moi cela voudrait dire que le personnage ne se suffit pas. Mais OK pour le traitement superficiel du comte, c'est un point que je savais aps satisfaisant.
Il y a régulièrement dans mon texte des appartés sur la nature, sur le temps qu'il fait. Et je le fais sciemment de manière un peu aléatoire. Tantôt elle va dans le sens de l'histoire ou tantot de manière déconnectée. Comme pour nous. Mais effectivement, les personnages cherchent souvent des signes dans cette nature. Et c'est certainement ce qui est le plus important pour moi. Les yhlaks cherchent dans l'orage un signe. Pareil Ainaryel dans l'annonce d'une averse. Idem Petit Louis pour décripter la forêt (mais lui a une autre approche). Mes personnages cherchent souvent des signes pour interpréter ce qu'ils doivent faire. C'est un peu la dualité du rêve et du monde. On a besoin de signe pour comprendre un rêve. Mais le rêve est aussi un tout. Et s'il n'y a pas de rêves à comprendre, alors il n'y a rien à attendre ou à connecter à cette nature. Là est la dualité.
Enfin, cette partie ensoleillée est aussi là pour contrastée avec le froid des yhlaks et assui situé le climat de la région de Locelane. Cela explique un peu cette envie de ce peuple de retrouver leurs terres. Je ne pense que j'ai à l'expliquer dans le texte, cela doit rester implicite.
On m'a régulièrement fait le reproche dans les textes de ne pas m'attarder sur le monde et d'en faire qu'une vague toile, parce que je n'aime pas trop la gratuité des descriptions. Donc effectivement je me force un peu à m'attarder sur autre chose que la psychologie de mes personnages. C'est certainement ça qui te donne l'impression d'une carte postale. Et c'est d'ailleurs normale, c'est une carte postale. Une belle journée qu'on pourrait prendre en photo pour vanter la région. Si c'est ça, et bien c'est presque ce que je voulais.
Mais actuellement j'ai un peu perdu l'envie d'écrire, et si j'écris, je préfère ne pas ré-ecrire parce que il faut vraiment que je me botte les fesses pour avancer et non pas me complaire à reprendre ce que j'ai déjà fait (même si là, j'ai toujours considéré ce chapitre comme une ébauche).
S'il ya une chose à regarder ci, c'est plus sur les quelques explications sur l'histoire à venir. Juste savoir si les pistes proposées sont suffisantes pour piquer la curiosité ou si elles sont frustrantes/insuffisantes pour vouloir aller plus loin...
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- Vuld Edone
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Cela remonte à Lacrima.
À noter aussi que tu ne peux pas expliquer le déplacement d'un peuple par un changement de température. Tu peux le faire, mais c'est absurde. Les scientifiques le font, mais ce sont des hypothèses. Et si la température a des influences les causes sont beaucoup plus nombreuses. Le cas classique pour nous est l'invasion barbare à l'époque romaine, et tu sais que les causes comme le déroulement sont bien différents d'une horde chaotique.
C'est pour cela que l'ensoleillement manque doublement de pertinence. Il n'est pas signalé comme indice des causes d'invasion, et il serait absurde d'en faire une cause d'invasion.
Quoi qu'il en soit, revenons au texte même.
Je l'avais fini hier juste après mon commentaire, et décidé de laisser reposer un jour ou deux - aussi parce que je suis pour une fois dans les temps.
En l'occurrence ce qui me dérange le plus, c'est que ça ressemble à une histoire classique, avec des personnages classiques et une situation classique et ainsi de suite. Je le dis surtout avec les dialogues, d'abord par leur nombre, ensuite parce qu'ils parlent tous plus ou moins de la même manière et enfin parce qu'ils parlent tous plus étrangement que ne le font mes robots d'hommes.
Un autre détail est l'attitude des elfes, leur façon d'être fâchés qui donne l'impression que tu as absolument tenu à ajouter ça mais le manque d'importance de cette information fait que c'est plus "plaqué", surajouté par-dessus l'histoire. Une sorte de maquillage de dernière minute.
Quoi qu'il en soit, au niveau de l'intrigue deux choses, les dialogues de la première partie n'en paraissent que d'autant plus rébarbatifs de vague à force de ne rien dire que celui-ci expose enfin une quête aisée à suivre, trois Larmes et le sort d'un empire aux mains d'une gamine, oui, là oui, je suis prêt à suivre.
Le "son piège allait enfin se refermer" est un cliffhanger de débutant, si je peux me permettre, non seulement ce genre de piège a tendance à échouer mais surtout avec le peu d'informations dont le lecteur dispose, "grosse horde de méchants déferlante", le piège peut avoir n'importe quelle tête, il n'y a pas de contrainte en soi.
C'était d'ailleurs un petit coup de Pandy' que de se contraindre pour rendre les enjeux géostratégiques un peu plus présents.
Surtout, l'impression est que le texte ne commence qu'à présent, comme si toute la première partie n'avait été qu'une de ces longues introductions "historiques" - si tu te rappelles la méthode - un peu rébarbative et pas bien nécessaire. À ce titre on peut revenir à la discussion d'origine, de mener plusieurs histoires en parallèle qui finiraient par se rejoindre (sans contradiction), il a vraiment manqué un lien qui rend toute cette première partie un peu vaine.
Les explications sont donc largement suffisantes, on n'en demande pas plus et on n'en veut pas plus, tu peux te lancer sans autre avec ça. Par contre les explications auraient dû venir beaucoup, beaucoup plus tôt...
Je tiens quand même à souligner que ce chapitre se lit vraiment sans peine, notamment dû aux dialogues qui malgré leur parler artificiel permettent de facilement enchaîner. On a ce côté "ping-pong" d'une discussion et enfin bref... ce n'est pas pour moi très positif, certes c'est toujours bien que le texte soit fluide et très aisé à lire mais ici j'ai envie de dire que c'est surtout "facile", ce ne sont pas vraiment les enjeux ou les personnages qui emportent.
Je ne cache pas que l'étalon de repère en lisant tes textes, Zara', c'est le Devin. En tout cas pour moi. Mais ici tu n'arrives pas à reproduire une atmosphère similaire... ni à ce chapitre ni dans d'autres.
Si ça se trouve, tu es en train de connaître le même syndrome que moi, où quand tu fais des efforts les gens peinent et quand tu expédies soudain c'est bien.
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- Zarathoustra
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Partie 1 : On est sur un plan « macro » (Découverte d’ether) et géopolitique (Eldreds/Ombres/Rayonnants/Kobolds).
Elle comprend l’histoire des bugnes jusqu’au « festin » avec les furies. On y apprend rien de bien important, mais cela fixe des personnages. Cette partie mériterait de poser plus d’enjeux. 3 chapitres
+l’Histoires des elfes (Kaerions/Berenis) jusqu’aux face à face avec l’empereur : on commence à en apprendre un peu sur le rêve ; on voit les monolithes et on découvre leur première « victime », la sœur de Berenis. 4 chapitres
Cette partie présente la géopolitique et les races. Les yhlaks sont évoqués.
Partie 2 : Recentrage sur Locélane
Histoire de Petit louis (nouveau monolithe) jusqu’à la batailles contre les furies - 4 chapitres
Introduction d’Aynariel et de Milfred (2 chapitres)
- Comte et de sa fille jusqu’au grand repas (2 chapitres)+ convergence avec Aynariel+Kareion. On apprend l’histoire des 3 larmes (le rôle des Kobolds serait à remettre plus en valeur)
- Les elfes rayonnants sont oubliés dans cette partie et c’est pas bien. Cette partie va donc plus loin dans mon histoire que ma partie 2 actuelle
Partie 3 : recentrage sur les yhlaks
Comprend les 3 premiers chapitres du Devin. Nouveau Monolithe. Réaction différente des 2 premières.
Ce chapitre intervient au milieu de la partie 3. Il est à reprendre clairement parce que le lecteur n’aura plus eu de nouvelles des rayonnants pendants une dizaine de chapitres.
Je pense qu'on peut faire un mix des deux... C'est ce que j'essaie de faire. Des choses plus légères et faciles, plus classqiues, et des choses plus intimistes et austères. Là, j'ai expédié, mais c'est pas bien. Ca l'est juste parce que je dis enfin des choses plus concrètes sur la grande histoire... C'est en quelque sorte facile. Donc ça n'excuse rien.Si ça se trouve, tu es en train de connaître le même syndrome que moi, où quand tu fais des efforts les gens peinent et quand tu expédies soudain c'est bien.
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