file Les Liens du sang - 1e et 2e parties

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il y a 6 ans 5 mois #21375 par Iggy Grunnson

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il y a 6 ans 5 mois #21376 par Iggy Grunnson
Réponse de Iggy Grunnson sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
Voilà les 2 premières parties de ma nouvelle histoire, dont je vous avais présenté le plan pour avis en début d'année.

Bonne lecture!

PS. Le récit se retrouve dans la catégorie "Fantasy", j'imagine qu'il faudrait créer une sous-catégorie pour y placer les épisodes suivants, mais je ne sais pas comment faire!

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il y a 6 ans 5 mois #21378 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
C'est parce qu'on ne peut le faire que depuis le back-end. Sous-catégorie créée, récit inséré, si tu as une description pour ta saga n'hésite pas (ici ou par MP).

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il y a 6 ans 5 mois #21380 par Iggy Grunnson
Réponse de Iggy Grunnson sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
Merci bien! Pour la description je vais y réfléchir, je t'envoie ça...

En l'état (les 2 premières parties) le texte est assez court, et n'appelle pas forcément à une analyse critique très poussée. J'ai voulu le partager avec vous pour avoir vos premières impressions, et voir éventuellement s'il y a besoin de corriger le tir pour la suite.

J'espère que la relative brièveté du texte motivera justement certains à se fendre d'une critique, en croisant les doigts pour que ça suffise à relancer un peu l'animation ici...

Iggy

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il y a 6 ans 5 mois #21381 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
J'ai lu la première partie. Je te ferai retour sans doute ce WE.

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il y a 6 ans 5 mois #21386 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
D’abord, parlons de ta première partie. Ma difficulté est de la lire comme si j’ignorais tout de l’histoire. D’ailleurs, je me suis refusé de relire nos échanges pour cette raison. Mais, malgré tout, je ne sais pas si les indices me sautent aux yeux parce que je sais ou parce que le texte pose le décor de manière à la fois subtile mais aussi explicite.
D’abord, c’est une bonne idée d’employer la première personne. Sur ce plan, il y a des choses intéressantes et d’autres plus maladroites. Je note aussi un certain décalage entre l’âge supposé de la narratrice et son langage. C’est notamment flagrant quand elle se raconté des histoires avec une salière et un quignon de pain.

mais il me fallut encore un moment pour me convaincre que j’étais hors de danger, le temps que les meubles de ma chambre ne s’accordent pour retrouver leur place habituelle.


Cette phrase fait partie des maladresses. C’est étrange de procéder ainsi. Parce que cette phrase tue en quelque sorte ce que tu cherches à faire. Elle nie l’idée de danger et de tension, alors que tin début cherche à happer le lecteur. Tu dis qu’elle hors de danger, alors qu’on ne le connait pas, donc, du coup, on ne se sent plus concerné. Avant de dire une telle chose, tu devrais au contraire nous faire partager quelque peu cette impression de de danger, de panique. Pas forcément longtemps, mais juste pour nous placer dans la tête du personnage. Là, c'est pas cohérent avec un récit à la première personnage qui se veut plus immersif, surtout avec les cris qui ouvrent le texte. Bref, joue avec l’incertitude de ton personnage. Elle est censée douter entre ce qui est rêve et réalité. Fais-nous le partager. Et c’est pas grave qu’on ne comprenne as tout, parce que cela force à être plus attentif et tu crées immédiatement une tension narrative.

(je l’appelais comme ça, bien sûr, ou avec d’autres petits noms, mais nous ne sommes pas encore assez intimes je pense pour que je vous les dévoile déjà),

Je pense que l’idée est là mais la formulation est vraiment pas terrible et inutilement compliquée. Il y a d’autres façons pour impliquer plus fortement le lecteur et plus simples. C’est curieux, parce que l’ombre de Morslieb était un récit à la 1ère personne et tu ne montrais pas ces maladresses.

La façon dont tu présentes la mère lui donne à chaque fois un côté fantomatique. Elle est là, mais elle semble flotter ou se matérialiser soudain.Ensuite, il y a indéniablement une image qui se forme, un peu poussiéreuse, d’un temps oublié, des descriptions. Ce n’est pas pour autant « gothique », cela me fait juste penser à ces images qu’on trouve dans les films de Visconti où l’on voit une noblesse déchue qui fantasme sa splendeur passée dans un rendu assez sordide.
C’est l’aspect le plus réussi du texte. Sans dire de manière explicite les choses, le lecteur comprend de quoi il en retourne. Peut-être d’ailleurs ne devrais-tu pas mentionner le mot « sang » dans le titre, qui évoque très vite le monde des vampires.

La scène finale est également curieusement traitée. On devine une volonté de créer une certaine distance entre la vision de l’enfant et la réalité, mais je trouve qu’il s’en suit une sorte de détachement. C’est là où je trouve aussi que tu n’exploites pas assez la « je » de la narration. On a droit à des descriptions visuelles et tu emploies une langue très littéraire, là où tu aurais pu créer une rupture de ton.
Par exemple ;

Je restai longtemps ainsi, sans un mot, sans même esquisser le moindre geste. Poussée par une force dont j’ignorais la nature, je finis par m’avancer et plongeai mon regard droit dans les ténèbres qui s’étendaient loin en contrebas. Maintenant que le vent froid des montagnes m’enveloppait, j’étais complètement glacée. Vue d’ici elle était minuscule, mais même comme ça on voyait bien que son corps était chiffonné et fracturé en plusieurs endroits. Le sang étendait ses pétales noirs tout autour d’elle, ou du moins c’est ainsi que je me l’imagine lorsque j’y repense.


C’est pas ce que j’attends d’une enfant qui vient de voir sa mère tombée de très haut, avec du sang partout. On a quelqu’un qui parle froidement. On n’a pas un être humain en face de nous, encore moins une enfant. Y a pas une once d’émotion alors que tu t’efforce de nous la montrer comme telle : elle joue, elle s’ennuie, elle rêve, elle s’inquiète de son corps. Mais sa mère meure et elle ne ressent rien. Certes, on peut dire que le froid extérieur est une métaphore de son froid intérieur, mais je trouve que ça cloche, que ce n’est pas tout à fait cohérent. Alors bien sûr, le point positif, c’est qu’il se dégage un certain malaise devant cette enfant qui ne réagit pas normalement. Vu l’histoire que tu veux raconter, ce n’est pas forcément un point négatif. Mais du coup, à aucun moment, tu ne profites vraiment de la dimension intime qu’implique le « je » de cet être. Et le lecteur que je suis reste au final assez distant, parce que le texte ne me demande à aucun moment de vraiment rentré dans l’histoire.
D’un autre côté, le « je » nous donne une vue subjective de la scène. Et sur ce plan, tu y réussis. Elle a un côté un peu irréel qui fonctionne. Et ce contraste entre la cruauté de ce qui est décrit et le ton de la fille est saisissant. Mais j’aimerai voir d’avantage ce qui se passe dans la tête ou le cœur de cet enfant. Même si elle ne panique pas, elle ne pleure pas, elle éprouve forcément des choses. Elle pourrait trouver rigolo que les loups se nourrissent de sa mère, ou trouver l’inconnu beau, ou avoir envie de profiter de la neige pour faire des boules et chasser les loups avec. Bref, des pensées d’enfants et non des phrases si littéraires.

Je n’avais pas peur, pas vraiment ; mais je ne peux pas nier qu’une inquiétude diffuse me parcourait, qui trouvait son origine dans l’inversion contre-nature de nos rôles, moi venant à aide à maman, elle réclamant ma présence pour la réconforter.

Ici, tu as une excellente idée. Seulement, là aussi, tu emploies une formulation trop tarabiscotée. Cette idée que la mère puisse appeler sa fille pour la sauver perd en impact à cause de ça. C’est là où une formulation plus enfantine (mais si la narratrice est peut-être plus âgé que celle de la scène, cela devient ambigu).

Donc au final, cette partie produit sur moi une impression curieuse. J’ai le sentiment que la scène mériterait d’être plus longue pour que le lecteur ait une plus forte proximité avec cette petite fille, qui ne fonctionne pas comme toutes les petites filles. En l’état, on retient plus des images, une dimension visuelle du texte (tu as besoin quasi viscérale de rendre chaque scène visuelle et c’est l’une des tes qualités), que le désir de la connaitre. Cela reste à mon sens trop froid et vu de trop loin. Je dirais qu’il manque une vraie scène où tu la montrerais vraiment vivre et où le lecteur se sentirait vraiment avec elle.

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il y a 6 ans 5 mois - il y a 6 ans 5 mois #21387 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
Pour la partie 2, on te sent tout de suite dans ton élément. Tu as une façon très simple et très efficace d'emmener le lecteur dans ton aventure. Bon, j'ai l'habitude de dire que les scène de taverne sont un lieu commun, voire quelque chose de très cliché au point où pour ma part je ferai tout pour l'éviter. Mais force est de constater que la tienne fonctionne.

C’est marrant que tu aies repris le nom de Lonstroek. Cela fait partie des noms que j’ai jamais trop aimés. J’ai du mal à trouver des noms de personnage. :) Quant à ma pauvre Hilda, je ne sais pas dans quelles galères elle s'est fourrée... Je suis fière d'elle, qu'elle ait plus de plomb dans la tête que les énergumènes qui l'accompagnent... :P

Autre point qui fonctionne alors que tu t'étais dernièrement montré assez maladroit en la matière: les dialogues. Certes, ils racontent beaucoup l’histoire. Ils sont classiques, mais ils sonnent justes. Et puis, on y sent le vécu des personnages. Peut-être que Lonstroek est en l'état un peu cliché. On se trouve face à trois individus qui ont leur personnalité, leur passé. Et ils forment un trio qui n'est pas forcément stable, et ça, c'est intéressant. Et c'est dit de manière subtile, on ressent les choses, sans que ça soit trop lourdement montré.

Donc cette scène pose un décor et joue son rôle d’accroche. On a une belle aventure qui s'annonce, avec des difficultés et un peu de mystère. Et ton savoir-faire fonctionne à plein ici. En fait, je m'esquinte à chercher des trucs à dire parce que je ne vois pas trop quoi rajouter.
Pour moi, la scène en l'état est donc réussi. reste que je me doute que tu es parfaitement dans ton élément et que ce n'est pas forcément là où je t'attend le plus. Donc j'attend la suite pour ça.

Juste un idée en passant... Et si tu morcelais ta première scène au file de l'histoire? Tu crées des petites séquences entre chacune des parties de l'histoire avec Jones. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire... Le procédé provoquerait une tension narrative intéressante, je trouve... Et comme ça, on se doute que le destin des aventuriers va converger avec celui de cette petite fille, sauf qu'on se demandera comment (ça, c'est le cas, mais l'idée actuelle ne délivre pas la même tension que j'imagine)... Ce type de séquence te permettrait de revenir plusieurs fois sur les images. Je vois ça de manière déstructurée. Au début, le lecteur ne peut pas forcément les comprendre. Par exemple, l'image de la mère allongée dans la neige. Puis peu à peu, l'histoire dans sa totalité apparaîtrait. On voit du sang. Puis seulement après, on comprendrait qu'elle a été défenestrée. Bref, ce genre de procédés.
Tu m diras si ça te parle ou pas?

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il y a 6 ans 5 mois #21389 par Iggy Grunnson
Réponse de Iggy Grunnson sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
Merci pour ton retour, globalement je suis rassuré car j'ai l'impression que tu as saisi l'essentiel de mes intentions.

Je ne reviens pas sur la deuxième partie, je suis content qu'elle t'ait plu, notamment pour les dialogues que j'ai essayé de soigner suite aux retours sur mes textes précédents. Quant à l'emprunt de Hilda et Lonstroek, c'est ma petite façon de faire revivre l'univers étendu des chroniques, ou la fameuse ANPE des chevaliers pour ceux qui en ont entendu causer ;-)

La première partie est plus ambitieuse, ton retour me donne l'impression qu'il y a pas mal de choses qui passent : le côté fantomatique de la mère, l'ambiance "noblesse déchue"... Finalement, le plus compliqué reste le personnage de la fille. Effectivement, je voulais créer un décalage entre son âge apparent et la façon dont elle s'exprime, pour mettre la puce à l'oreille du lecteur. Mais tout ne fonctionne pas aussi bien que je le voudrais, et je vais bien garder en tête tes remarques pour retravailler un peu le texte a posteriori (peut-être une fois que tout aura été écrit, histoire d'y voir plus clair?).
La scène la plus problématique est évidemment la dernière... Mon objectif c'est de donner à comprendre, sans l'expliquer vraiment, que la vie de la fillette est divisée en deux phases distinctes : le jour, où elle vit une existence quasi-normale (au milieu des antiquités, mais bon) et la nuit, où elle est confrontée à toutes sortes d'horreurs. Au début de l'histoire, ces deux phases sont indépendantes, et au petit matin elle ne se rappelle plus de ce qu'elle a vécu/vu/fait la nuit, sauf des bribes de cauchemar... Et bien sûr l'enjeu de l'histoire sera pour elle d'embrasser sa nature et de faire fusionner ces deux aspects de sa vie. La dernière scène peut donc être vue comme un rêve, qui rebouclerait donc sur l'intro - à la fin de la première partie, on sait pourquoi elle appelait sa mère dans son cauchemar au début. Symboliquement au travers d'une seule journée on a un aperçu de toute sa vie...
Bien sûr ça c'est la théorie, et je pense que certaines de tes remarques font mouche. Effectivement la transition entre cette petite fille "qui joue, qui rêve, etc." et la version "mort-vivante" de la dernière scène est peut-être trop abrupte pour fonctionner. Il y a aussi cette distance que j'ai tendance à créer entre le narrateur et les événements, c'est un reproche que j'ai aussi entendu pour "lorsque les brumes se dissipent" et il faut que je réfléchisse un peu si je peux/ si je dois y remédier.

Iggy

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il y a 6 ans 4 mois #21401 par dude
Réponse de dude sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
Concernant la première partie, j'aime l'idée de cette petite fille qui n'est pas celle qu'elle semble être. Le décalage entre les deux aspects est plutôt subtil. Il y a une superposition entre le réel et le cauchemar qui est intéressante aussi. Mon seul reproche est que l'on ne sait pas vraiment avec certitude l'âge de la fillette. D'abord avec son niveau de langage qui est trop soutenu pour être celui d'une gamine, son rapport avec sa «mère» qu'elle juge avec un regard d'adulte. En parallèle on retrouve des scènes qui renvoient à un côté plus enfantin : le repas où elle joue avec la salière , le cerf volant... Les appartés au lecteur sèment aussi le trouble sur l'identité de la narratrice qui fait référence à des événements futurs. Parfois j'ai l'impression que c'est la fillette qui décrit le quotidien et à d'autres moments que c'est la fillette devenue femme ou en tout cas qui a appris la vérité sur sa nature qui raconte son passé, d'où le décalage de ton. Après ça ne gêne pas la lecture et le récit garde une partie de son mystère qui donne envie de connaître la suite. J'ai trouvé la scène de suicide de la mère très réussie: c'est abrupt, et très marquant... et le clin d'œil au Dracula de Coppola ne m'a pas échappé :-) idem pour la référence à la némésis d'Amphitryon. J'ai bcp aimé le côté baroque qui se dégage. La 2e partie me fait penser aux films de la Hammer avec les valeureux chasseurs de vampires en train de préparer leur expédition!

La scène de la taverne se lit toute seule. C'est vraiment ton fort de poser une ambiance un décor et une poignée de personnages en quelques phrases. On est dans le bain, les dialogues sont bons et coulent de source. La caractérisation des personages est i intéressante et ne cède pas à la facilité ou aux clichés, que ce soit le couple ou la nature de leur discussion. Et pourtant c'est une scène de taverne ;-)

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il y a 6 ans 4 mois #21416 par San
Réponse de San sur le sujet Les Liens du sang - 1e et 2e parties
Hmm, bien aimé la première partie, super ambiance, quelques petites fautes (notamment tâches au lieu de taches, celle là est dommage...)
J'ai moins aimé la seconde, je n'étais pas dedans, encore prise dans la première. C'est certainement une bonne scène de taverne mais je l'ai lue en diagonale, je ne vais donc pas m'appesantir dessus.

En allant dans les détails...
« Autour de la table se trouvaient donc, dans l’ordre que la préséance imposait : le maître des lieux, Havelock, »
Marrant, jusque là j’étais dans des décors que j’avais imaginés contemporains, et tout à coup je me retrouve projetée dans une autre époque :D

« Une rafale plus violente que les autres envoya mon esquif s’abimer dans le ruisseau qui courait en lisière du bois. Ma mère jaillit de l’ombre de la terrasse où elle avait trouvé refuge jusqu’alors, guettant ma réaction. »
Et me voilà dans un petit château en Bourgogne. J’aime bien ces changements de décor ^^

« ... la tranquillité du château »
Yep, voilà le château confirmé.

Merci pour le partage Iggy!

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