Le Diable (Une histoire intime)

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Le Diable (Une histoire intime)

Bon, c'est un peu le même portrait mais différent. Je m'explique. J'ai écrit le texte dans la foulée du précéident parce que je trouvais que je n'avais pas réussi ce que je voulais. Donc les deux "Diables" ont été écrit en une dizaine de jours en aout derniers.
Mon idée était en faire une sorte de séquelle du précédent. Donc il y a la même trame, voire certaines mêmes phrases, mais tout est différent, comme si ce n'était pas exactement le même personnage ni le même diable.
Donc je voulais que le lecteur rentre dans ce texte en ayant lu le précédent, avec quelques idées préconçues et également un peu de recul avec ce qu'il va lire. Même si cela n'a rien à voir, je voulais faire un peu comme dans "le renard au harnais" en me disant que le lecteur serait plus averti donc qu'il serait plus dur de l'emmener là où je veux et le surprendre malgré tout.

Globalement, c'est plus ce que j'avais en tête mais c'est pas encore ça. Sur certains points, je le trouve meilleur, mais en même temps, je trouve que le précédent a des qualités qui ne sont plus là. Donc les deux ont leur raison d'exister (là où j'avais penser écrire celui-là pour effacer l'autre car je l'ai écrit "sur le texte" du précédent, comme si je réécrivais, mais très vite j'ai révisé complètement l'ensemble).

Bon, je dois aussi vous avouer que ce n'est toujours pas le Portrait du Diable que j'avais en tête. Il faudra un Troisième texte, mais celui-là, je ne l'ai toujours pas écrit. Mais quelque part, je me dis aussi qu'il était nécessaire pour tout le monde qu'il y ait ces deux portraits avant.

J'ai lu ce Diable, je n'ai pas lu le précédent en revanche (la version "classique") dont je ne suis pas forcément dans les dispositions attendues par toi. Et, en plus, j'ai perdu l'habitude de commenter, donc ne m'en veux pas !

J'ai trouvé le principe de base de l'histoire très intéressant ; cette façon de susciter le Diable, de tourner autour m'a beaucoup plu. La gradation "je ne veux rien", puis 'que voudrais-je ?", puis '"que voudrait-il ?", puis finalement "qu'a-t-il eu ?" (encore que je ne suis pas sûr pour ce dernier) est bien menée et on sent effectivement que le narrateur perd pied peu à peu, peut-être tout seul, mais peut-être pas - sans compter le distinguo lecteur/auteur du début, qui éloignait encore le Diable initialement. Vraiment, c'est bien mené.

Le descriptif de la relation du couple est là aussi bien fait. Le ressort cassé, mais la tendresse sous-jacente envers et contre tout, puis cette lumière qui rejaillit mais ensuite se ternit, c'est assez beau. Cela m'a touché. On sent là encore l'influence du Diable qui vient pervertir ce qui aurait dû être un bonheur partagé, avec l'immixtion de la jalousie là où il ne devrait y avoir que du partage ; puis, néanmoins, la volonté de surmonter cela et d'éloigner le danger, de l'affronter seul pour épargner la famille. En tout cas, c'est ainsi que je l'ai compris !

Et j'en viens à mon dernier point : je dois bien avouer que je n'ai pas trouvé la clef du texte. La dernière séquence, après la "capitulation", m'interroge. Que faut-il comprendre de ce dernier échange, de ces derniers paragraphes ? Que l'auteur s'est sacrifié au point, paradoxalement, de ne plus être présent pour protéger l'enfant ? Que l'auteur a convoqué le Diable et que ce dernier de les quittera plus jamais ? Je doute.

Et donc, j'attendrai ton retour, un jour, peut-être, pour éclairer tout ça... ou celui d'un chroniqueur plus perspicace que moi !

Merci pour ce retour. Il y a fort longtemps moi aussi que je n'ai pas commenté un commentaire.

Pour ce qui est de ta question, c'est simple, c'est que l'épouse a demandé au diable de tomber enceinte à son tour. Et donc, que le couple ne sait pas quel prix aura en payer pour ça... avec l'angoisse qu'il puisse s'en prendre à l'enfant ou que ce qui pousse dans le ventre... Bref à toi d'imaginer ce que le Diable peut bien envisager contre ça.