Vandred - Mai 2004

Le Conte de Ghislain

Par Vandred

Bon, j'ai été d'abord moyennement emballé par le premier chapitre, assez moyen. Il plonge dans un style très narratif, mais peu romanesque. Une sorte de biographie !

Le chapitre deux met plus en lumière le héros, et sa mystérieuse hache, redonnant des couleurs au récit. Enfin de la vie entre ces lignes ! Il était temps ! Son voyage et ses désillusions sont bien tournées, quelques fautes de style par-ci par-là, mais après le premier chapitre assez désastreux, je reprends goût à ma lecture ! L'auberge, autre grand moment de ce récit. Agréablement décrite. Mon passage préféré. On sent l'ambiance de taverne, avec ces petites anecdotes et ses clients qui s'animent...

les Nains s'assirent au coin de l'âtre et régalèrent l'assemblé de chansons et de légendes

Argh les pauvres ! Ils ont été drogués pour trouver des nains agréables à écouter ?

Chapitre troisième, baston en perspective. Une bataille de taverne décrite avec des phrases parfois difficiles à lire, attention aux fautes de grammaire ! Le côté "tête brûlée" de Ghislain ressort bien.
Chapitre quatrième: le rôdeur (encore un clone de Grand-Pas ? ) joue mal dans cette histoire. Il se veut cynique mais celà ne prend pas. Le débat quant au sauvetage de la servante est curieux. J'aurais été l'aubergiste, j'aurais peut-être réagi de façon moins provoquante, plus larmoyante. On sent que l'aubergiste laisse s'exprimer à sa place un narrateur très critique quant à la conversation que tiennent ses deux héros !
Chapitre cinquième: l'action continue. Un Ghislain totalement inconscient de la situation, et surtout une grosse interrogation: elle devient quoi la servante dans tout ça ? Un oubli involontaire ? Toujours en train de courir vers une monture providentielle ?

En conclusion, un texte pas si mal, dans le pur style "Héroïc fantasy" avec un grand H à héroïc mais au style demandant à être encore un peu soigné pour devenir un bon texte. Un essai à confirmer

Lorindil a dit l'essentiel, alors désolé s'il y a redite...


Une histoire un peu trop rapide à mon goût. Pas d?énormes erreurs de syntaxe, d? « orthogram » ou de concordances de temps mais le style est assez simpliste et souffre parfois de répétitions. Je trouve que le récit manque de personnalité et d?envolées lyriques qui pourtant seraient les bienvenues et cadreraient parfaitement avec l?ascension fulgurante de ce roturier élevé par des « fées ».

L?intrigue est là avec tout plein de péripéties, comme une légende arthurienne ou une complainte de ménestrel mais le traitement est en deçà d?une telle épopée.

Le début du chapitre 2 est un peu inutile car il résume des évènements qui viennent juste de se produire lors du premier chapitre.

Enfin, j?ai pris quand même du plaisir à lire les aventures de Ghislain et c?est pour ça que je suis aussi critique, car ce texte souffre un peu du même syndrome que « Retour Sanglant » : une histoire au fort potentiel mais trop vite expédiée. C?est dommage? Prend plus ton temps pour décrire, n?hésite pas à ralentir l?action, à développer les passages. Il faut que tu construises davantage le monde qui entoure tes personnages mais aussi les personnages eux-mêmes, qu?ils dépassent certains stéréotypes.

Les chapitres 3 et 4 tranchent assez nettement avec le reste et ce passage de l?auberge est plutôt réussi même s?il n?évite pas certains clichés. Les dialogues sont réussis dans l?ensemble et il y a du suspense avec l?assaut inopiné des orques. L?idée d?associer Ghislain et le guerrie noir est plutôt bonne car à travers l?interaction des deux personnages, le lecteur découvre davantage ces héros (notamment la témérité irréfléchie de Ghislain?). La décision de partir à la recherche de la fille de l?aubergiste fait passage obligé mais c?est l?occasion de voir une bonne baston

Une phrase qui m?a bien plu pour son côté « la tension monte » : « Ghislain leva un dernière fois les yeux vers la lumière ; ne sachant pas quand il reverrait le soleil ».

La fin du texte est surprenante et assez réussie mais méfie-toi quand même du syndrome du héros super puissant à qui tout réussit car un tel personnage n?est pas toujours des plus attachants vis à vis du lecteur.

Dude

Le Conte de Ghislain

Une histoire assez classique, mais toujours intéressante, avec des personnages ayant un brin de mystère. Malheureusement, le syle est assez irréguliers. Outre les fautes d'orthographes assez récurrentes, il y a parfois des tournures assez maladroites (seul les habits avaient changé, l?âme aussi avait changé.). De plus, l'aspect conte, présent au début, s'estompe assez vite pour laisser place à un récit "standard". Dommage. L'histoire n'est pas non plus assez approfondie à mon goût. On ne ressent pas assez les années passées avec les elfes (il est gêné de dormir à la belle étoile pendant une semaine, alors qu'il ne devait pas dormir en 3 étoiles chez les elfes). De même, tu n'appuies pas assez sur ses doutes et ses craintes (être chevalier ne s'improvise pas). Enfin, il y a quelques contradictions dans ton texte, dont la plus flagrante à trait aux bourgeois de l'auberge, que tu traites ni plus ni moins de roturiers à un moment. Ne sont-ce pas des antagonismes ?
En bref, retravaille un peu le style Conte, et passe un coup de C sur ton texte, et ça ira pour le mieux.

Le conte de Ghislain :
Pour l'histoire, pas grand-chose à dire... C'est le style qui me rebute, à travailler vraiment ! La forme du conte autorise peut-être cela mais franchement c'est assez lourd à lire, et si le lecteur se lasse il change de crêmerie, il décroche de l'histoire, il va lire autre chose... Bref à travailler en priorité !

Salut salut...

Alors, je venais de taper une critique... Et paf, erreur fatale... x
Je n'avais pas sauvegardé, bref, la galèwe !

Alors, du coup, je ne vais pas tout me retaper mais, grosso modo, je disais que question scénario je trouvais pas ça toptiptop, que question orthogramme, j'étais agréablement surpris, et que question style c'était assez biz z arre dans le sens où je trouvais certains passages très bons et d'autres franchement pas terribles... D'où le fait que j'avais l'impression que c'était un texte qui s'était écrit à deux !? Vrai ou faux ?

Arf, oui, je te souhaitais aussi la bienvenue sur les chroniques... Et ça, c'était le plus important !

Schuss'

Zephyr Vendest (qui en a marre des erreur fatales dues à son manque de ram, et qui va bientôt changer tout ça parce qu'en Juillet, il va bosser comme animateur dans un centre de loisir avec des djeunss ! Yop !)

Ben euh......bonjour

J'ai bien lu toute ces critiques, j'en prend note. Bon je vais pas mentir, c'est mon premier texte et je me suis déjà fendu d' environ 10 chapitres en plus. Mais je vais les retravailler et voir ce que ça donne. Etant un jeune auteur très perdu dans tout cet univers de récit je fais de mo mieux pour m'en sortir.

J'espère ne plus trop me faire avoir par "le piège de la phrase trop longue".

Merci a tous pour vos critiques constructives A+

Un gobelin mal considéré qui vous salue

Le Chevalier Ghislain

oulah, la taille de la police fait mal aux yeux...
Une histoire découpée en chapitres assez brefs (malgré la taille de la police) ce qui la rend assez hachée, le syle n'est pas mauvais
mais un peu pompeux, et les personnages font un peu clichés...jusque dans leur noms!
un peu terne à mon gout....

Excuse moi Dvzk, mais qu'est-ce que tu entends par des personnages "cliché"? J' avoue ne pas très bien cerner ce point de ton post .

Bon je tiens a dire que je travaille toujours sur ce texte et je pense vous envoyer un chapitre pour la prochaine MAJ.

A +

juste un petit mot pour dire que ça fait plaisir de voir Vandred, n'hésite pas à + participer! ^_^

Elfi

je m'étend un peuy plus sur le terme "cliché"...

Ce que j'entend par là, c'est que les personnages du Conte de Ghislain pourraient être adaptés dans n'importe quelle autre histoire du même gout (et plus spécialement, dans n'importe quelle nouvelle de livre d'armée GW)...
prenons l'exemple du chevalier Ghislain lui même : c'est un paysan....mais un paysan bon, loyal, courageux, sans faille (j'ai envie de dire et gnagnagna) il ne réussit à devenir Chevalier que par sa valeur!
(eh, pour un peu on dirait un elfe....il a po de défauts! )
Il n'a pas cette profondeur que l'on retrouve dans d'autres récits de Chroniques....ses rares pensées et ses multiples ressemblances avec le "personnage type" des nouvelles en font un peu un héros de papier glacé...
et l'exemple se répercute à tous les personnages (la Damoiselle au grand coeur, le bon roi à qui l'on doit prouver que même les paysans peuvent être courageux....)et comme je le disais....jusque dans les noms (et je dis pas ça parceque Dame Eleanore, ça ressemble à Elanore qui était aussi bretonienne, !)