Elfiriond - Juillet 2004

Core Terra chapitre 2 :
Le premier opus nous entrainait dans la nouvelle de SF orientée a fond informatique ; cette suite garde la meme ligne que le premier chapitre en développant de nouveaux personnages. C'est toujours un peu difficile d'acces pour qui n'est pas informaticien mais on finit par rentrer dans le texte et lorsque l'on quitte l'intérieur de l'ordinateur, on retrouve des personnages en chair et en os, bons acteurs d'un bon script. J'ai vraiment apprécié la description du hacker solitaire et jusqu'au boutiste avec un parcours de fou... Sur l'ensemble du texte je dirais que la fin rehausse vraiment l'intéret du lecteur, car le début est un peu difficile a suivre et les termes techniques sont vite lassants pour qui n'y connait rien. Mais cette série, premiere du genre sur les Chroniques, a certainement le mérite de l'originalité tout en démontrant les indéniables progres dans le style d'Elfiriond. Voie a suivre, donc.

Core-Terra chapitre 2

A peu près les mêmes remarques que Zara et Kundin, sauf que je comprends à peu près les termes informatiques. Ce qui est bien, c'est que tu ne fais que les utiliser, ils ne plombent pas le texte (ils auraient facilement pu le faire si tu avais trop insisté dessus). En plus, l'alternance monde informatique / vie réelle est bien réussie, avec quelques personnages intéressants, et une fin en cliffangher (rien à voir avec le film, rassurez-vous )...

J'attaque donc les longues lectures de mise à jour avec un autre récit de SF. Thème habituel des IA, traité de l'intérieur, puis de l'extérieur, le premier chapitre est accrocheur, malgré une fin qui m'interpelle : trois cent milliards de dollars pour un système qui peut sauter ? A moins que la coupure n'ait une autre origine He's Alive !
Passons au second, objectif de cette critique. Sur la forme, ce texte est bien écrit, malgré quelques lourdeurs ("mais qu'est-ce qui se passe Razor ?" – mais bon, je fais les mêmes). En tout cas, rien qui ne gène la lecture. Sur le fond, quelques clichés tout de même (ah, le jeune génie informatique au fond de sa cave, mais on compense avec le savant un peu rebelle qui laisse des virus dans son système), mais bon… L'ensemble fonctionne, en tout cas. On attend de voir les personnages se fouiller un peu, et l'histoire vraiment se mettre en route. A suivre !

En ce qui concerne les termes informatiques, rien qui ne m'ai géné, même si, effectivement, j'ai parfois l'impression de rater des finesses.

Je n'ai pas de problèmes avec les termes informatiques, ils sont là pour l'atmosphère. Le début avec les virus est déjà captivant, on sent l'inévitable parallèle avec la Matrice, mais pas de cascades ou d'élu/messie, seulement des personnages virus. Le parallèle entre l'informatique et le corps humain est solide, ça donne l'impression d'être à l'intérieur d'un gigantesque personnage (Cora Terra).

La réunion est intéressante, ça relie la réalité et le virtuel pour permettre de comprendre quelle lutte interposée va se dérouler entre le programmateur solitaire et les scientiques. Le seul problème est que je vois mal l'individu seul défier la puissance de cette association, ça dépasse un peu les limites de mon imagination. Sinon, autre défaut du texte, les descriptions auraient pu êtres plus littéraires, rendre l'atmosphère technoloque plus oppressante ou plus captivante, ça l'aurait aidé le récit à encore plus accroché le lecteur.

Chapeau Elfiriond Tu as su crée un véritable univers qui mêle habilement réalité et virtuel, tout en restant assez clair pour le lecteur moyen et ses pauvres connaissances en informatique!

J'ai vraiment accroché à ce nouveau chapitre, peut-être plus que le précédent. J'ai été agréablement surpris par ton style qui, si il reste assez sobre, est tout à fait adapté à ton récit.

"Les diodes scintillaient telles des lucioles dans un tombeau électronique. Et il trônait au milieu, seul."

C'est le tombeau des lucioles, c'est ça?

En tout cas, je souhaite à Core Terra un bel avenir et ce chapitre aura sûrement sa place dans mon top 3!

dude

Un texte qui est passé par le C , prenez en bonne note. Je n'ai du coup pas été surpris par le texte, mais je balance maintenant les critiques que je ne m'étais pas permis en tant que correcteur.

Tout d'abord, bravo pour les deux virus. Une distinction est faite entre les deux, ce qui établit la "personnalité" de chacun. Considérant que c'est des programmes, c'est plutôt gonflé. Pourquoi j'ai pas eu cette idée avant ?

Tu as l?algorithme bien limité Razor

Voilà un moyen de rendre un univers crédible : adapter le langage à ceux qui le peuplent.

Le flashback, même s'il explique l'existence de la Zone Dombre, est malvenu. Il casse trop le rythme du récit, et il faut faire un réajustement pour reprendre. La multiplication des personnages centraux est, je l'ai déjà dis, mauvais pour les mêmes raisons.

On sent tout du long une maîtrise du vocabulaire informatique, ce qui plonge le lecteur entièrement dans CoreTerra. Même sans être diplômé d'info (c'est mon cas), je suis rentré sans problème dans l'univers. On voit par delà les termes techniques (inventés ?). J'aime bien la forme choisie pour visualiser les programmes : n'étant pas humains ni même vivant, il leur fallait une forme propre. Le résultat est très crédible, et je ne regarderais plus mon ordinateur de la même manière.

Bref, un texte qui a ses chances dans mon top 3, ne serait-ce qu'à cause de l'originalité du thème.

Zara le curieux écrit: Bref, l'univers s'enrichit et l'histoire avance sans pour l'instant sans donner de piste pour le d'nouement.

Moi je la connais, la suite. Hinhinhin?

Là, je dois dire que j?ai été plus que séduit par ce récit au ton original, qui tranche franchement avec le reste de la production des chroniques.

D?ailleurs, et c?est un phénomène général sur cette màj, il est très stimulant de voir que la plupart des auteurs ont décidé de s?éloigner du monde de warhammer pour nous livrer des ?uvres plus personnelles : chapeau à Lorindil, qui, entre autres, a tout fait pour promouvoir cette nouvelle vision des chroniques.

Pour en revenir au texte d?Elfiriond, je n?étais pas au départ convaincu qu?un texte sur les hackers soit vraiment le genre de récit à me passionner, mais la narration dynamique, et la création rapide d?une « mythologie » avec ses héros presque légendaires (finlips, demers) et ses lieux mythiques (la zone Dombre), sont deux atouts de taille qui permettent au lecteur de s?immerger immédiatement dans le récit. Un seul reproche : le manque d?audace au niveau du style, qui évite les maladresses mais reste un peu fonctionnel à mon goût : la spécificité du dialogue entre programmes notamment (et dont Lomerandin soulignait l?intérêt), aurait sans doute pu être développée pour rajouter encore à l?atmosphère du texte. Malgré tout, un grand bravo pour Elfi pour ce très bon texte !

Iggy