The Dude - Juillet 2004

lol bon pas grave je vais faire le ménage et mettre mon commentaire ici. J'ai déja ouvert assez de threads comme ca y'a mon nom partout ! Les mauvaises langues vont finir par croire que je floode...

L'Ombre de Morslieb chapitres 9 et 10
Fin brillante pour cette série qui ne l'est pas moins ! Le dénouement est bien mené, avec pas mal de scenes clefs tres réussies. La foule en colere, en particulier, est une scene décrite avec beaucoup de maitrise. Les ultimes rebondissements se font de facon graduelle jusqu'a l'explosion finale et les rapports entre factions ennemies évoluent jusqu'au chaos, puis une nouvelle donne s'installe et l'aventure se termine sur une fin ouverte. La lumiere est faite sur les principaux points de l'histoire mais on sent que le monde continue a vivre. Il arrive assez fréquemment, dans des récits a suivre, que le lecteur n'ait pas le sentiment que le monde du récit continue a vivre apres la fin de celui-ci ; ce n'est pas le cas pour l'Ombre de Morslieb.
Seul petit défaut vraiment genant : ce redoublement de lettres incongru et anarchique apparemment du a un probleme technique. Elfi, faudrait presque corriger chaque texte affecté directement dans le code... Du boulot, c'est sur...

Ben merci tout d'abord pour ces critiques, ça fait plaisir!

C'est curieux parce que d'un autre côté, en exploitant un récit à la première personne, il est au coeur de tout mais, on ne le sent pas prendre ses décisons, choisir son destin.

Là Zarathoustra, tu soulèves un point très intéressant. Autant les chapitres 8 et 9 sont très axés sur Lothar et lui-seul autant le chapitre final le met en retrait! Je m'en suis rendu compte à l'écriture de ce dernier chapitre, et j'ai même dû parfois me corriger car au fur et à mesure, Lothar était de plus en plus transparent dans le déroulement du récit. Mais d'un autre côté, je ne voulais pas d'un héros invincible et Lothar se trouve dans une situation où il n'a que très peu d'emprise et devient le spectateur impuissant des évènements qui le dépassent. Ca montre un peu sa vulnérabilité, son incapacité à modifier les choses...

je suis pas du tout adepte de la magie pour expliquer les choses

C'est marrant car je détestais la magie dans les récits de warhammer en général, surtout au début des chroniques où elle apparaissait trop surpuissante... Comme quoi, je suis finalement tombé dans le panneau! Pour Marcus, j'ai failli opté pour un changement de camp sans faire intervenir de magie (par exemple: face à la haine contenue dans les mots de Von Guelt ou encore en fouillant dans le passé de Marcus...) mais je savais pas trop comment m'y prendre, peur de trop submerger le chapitre déjà riche à mon goût.

La réédition des quatre premiers chapitres sont en bonne voie (je termine le 4e). Le deuxième n'a pratiquement pas bougé, le 4 sera réécrit intégralement car c'est de loin le plus faible de l'histoire. Cette nouvelle version développera l'amnésie de Lothar (tout juste effleuré au départ) et surtout enrichira le style et la narration qui me faisaient plus défaut quand j'ai commencé l'ombre de morrslieb (difficultés de conciliation entre le style à la première personne et la qulité d'écriture)


dude

Pas évident de critiquer ces chapitres, que, pour ma part, j?ai lus depuis un bon moment déjà : ayant déjà fait part à Dude des passages qui me gênaient, je n?aurai pas grand chose à rajouter en deuxième lecture?(note : lire les chapitres en questions avant la critique, attention aux révélations !)

S?il y a bien une chose à signaler à propos de dude, c?est son souci constant ( et volontaire ?) d?originalité, et les derniers chapitres de Morrslieb n?échappent pas à la règle. Le combat aérien, la garde noire de Morr, le recours massif à la magie?toutes ces idées tendent à éloigner le récit de ce qu?on voit habituellement sur chroniques tout en maintenant l?intérêt du lecteur constant. Mais c?est aussi la limite du récit dans la mesure où les amateurs de warhammer en seront un peu pour leurs frais, puisque le texte s?éloigne clairement du style GW. Est-ce vraiment un mal ?

Sinon, le récit enchaîne les péripéties entre coups de théâtre et rebondissements un peu moins bien maîtrisés (le sortilège d?effacement, un peu facile) sans laisser au lecteur le temps de reprendre son souffle ; mais c?est surtout le style, qui n?hésite plus devant quelques belles envolées, qui donne à ce dénouement toute son ampleur. Pourtant, comme le faisait remarquer Zarathoustra, la narration à la première personne montre ici ses limites dans la mesure où, alors qu?elle était parfaite pour nous immerger dans les états d?âme du héros, elle s?avère moins efficace lorsqu?il s?agit de retranscrire des événements plus « spectaculaires », puisque Lothar se trouve effectivement condamné à assister à la scène en simple témoin.

En conclusion, un final qui fait figure de point d?orgue de toute la saga, et vient la conclure avec brio malgré quelques imperfections. En attendant de voir les prochains récits de dude, chapeau !

Iggy

Difficile de rajouter quelque chose après les critiques qui ont été faites. En gros, mes commentaires vont plutôt dans le même sens.
En plus, je dirais que quelques scènes sont traitées un peu rapidement : le retournement de Laars, la découverte du nouvel Eden.
On a (J'ai) également un peu de mal à sentir les émotions de Lothar dans les deux chapitres.
Une bonne fin néanmoins, pour un texte au scénario plus qu'intéressant !

Je n'ai pas beaucoup aimé le 9e chapitre, je l'ai trouvé un peu trop ordinaire, mais le 10e était excellent. Le héros est mieux en retrait je trouve, ça le rend moins surpuissant et ça permet de s'intéresser aux autres personnages. Il y avait des coins tournés de façon un peu abrute, certains passages auraient mérités plus de développements, mais l'essentiel est là. Ça donne un bon texte solide, malgré qu'on ait parfois l'impression que certains passages ont été écrits à la hâte.

L'Ombre de Morrslieb
La fin de la saga

Petite remarque : les derniers chapitre n'ont pas été résumés sur le forum. J'ai dû me tapé un survol rapide avant d'attaquer la suite. Dommage, l'idée du résumé était vraiment bonne.

Décidément, une chose m'aura étonné tout au long de cette aventure : l'emploi de la première personne ne m'a absolument pas gêné ! Cela permet une prise directe sur les pensées du personnage. Bravo à Dude !

Chapitre 9

Les combats sont toujours aussi palpitants. Et l'auteur sait faire preuve d'un peu d'originalité : au lieu de se tabasser bêtement, Lothar et Victor se livrent carrément à un combat semi-aérien !
Tout le chapitre est riche en rebondissements qui renouvèlent l'intérêt du lecteur. Mais je trouve qu'ils sont parfois trop nombreux, et on ne peut pas tenir le lecteur en haleine pendant tout un chapitre : il lui faut un temps de repos, de réflexion sur les implications des rebondissements. Dans ce chapitre, les évènements s'enchaînent parfois un peu rapidement à mon goût, au risque de paraître bâclés. Il manque simplement un moment de calme de temps en temps.

Chapitre 10

Aha ! Ultime chapitre ? Que nous réserve Dude ?

Le début de ce chapitre est plus porté sur la réflexion et sur l'avenir proche, ce qui tranche avec le précédent. Finalement, ce n'est pas idiot de publier les deux en même temps : le début du 10eme fournit une transition et un moment de calme avant la tempête.

Il est intéressant de voir comment Lothar s'est découvert une nouvelle famille en quelques semaines pour la perdre aussitôt. L'isolement est un bon moyen de montrer le personnage poussé à bout jusqu'en ses derniers retranchement. A ce stade, je me demande comment il va réagir : poussée de rage ? désespoir total ? lueur d'espoir ?

C'est dans le paragraphe suivant que l'on voit clairement l'originalité du récit : les hommes-loups ne sont pas les gros méchants qu'un héros lucide va pourchasser en les dénonçant au monde entier. Il s'agit en effet du contraire, et j'aime quand les rôles sont inversés. Von Guelt va en prendre pour son grade !

Bon, ça se termine en fin du monde, avec moults explosions et effets pyrotechniques (la vache, le prix que ça a dû coûté ! ). Ca aurait pu s'arrêter là et on aurait eu un drôle de goût dans la bouche, comme si c'était inachevé. Mais Dude nous a prévu un joli épilogue qui évite le stéréoytype du "happy end", ce qui est fort rafraîchissant. Finalement, rien n'aura été blanc-noir dans cette histoire, et surtout pas la fin. Mon seul regret est que Lothar ait été plus ou moins spectateur des évènements et n'ait pas été déterminant dans le dénouement de l'histoire (mis à part qu'il a ramené les livres de puissance). Faut dire que je m'attends toujours à ce que le personnage principal ait un rôle majeur. Peut-être aussi que sa personnalité et son évolution étaient plus intéressantes que son activité?

En bref, je trouve que le chapitre conclue la saga de manière stisfaisante.

Commentaires du forum :

Zara :

La magie avec le sort effacement: je suis pas du tout adepte de la magie pour expliquer les choses surtout un changement d'ordre psychologique. Je trouve que tu appauvris le perso qui aurait été encore plus complexe en soulevant le problème du changement.

Pas tout à fait d'accord : Marcus est déjà poussé à bout par le discours de Von Guelt. Le sort ne fait que lui donner une tape dans le dos pour le faire basculer dans la bestialité. C'est comme ça que je l'ai vu en tout cas.

Le seul truc, c'est que les effets de magies et de fantastique ne m'enchante pas trop.

Oui, c'est vrai que ça a un côté "explosion de l'étoile noire", mais ça permet une fin en apothéose, sans quoi la fin aurait été un peu terne.

Dude, l'auteur :

Mais d'un autre côté, je ne voulais pas d'un héros invincible et Lothar se trouve dans une situation où il n'a que très peu d'emprise et devient le spectateur impuissant des évènements qui le dépassent. Ca montre un peu sa vulnérabilité, son incapacité à modifier les choses...

Cependant, je me serai attendu à ce qu'il tente tout de même de changer les choses. Cela aurait collé au personnage. Après tout, on parle bien de celui qui a voulu retrouver son ami et ne pas céder au chantage du Cercle Primaire. C'est un battant, pas du genre à rester les doigts croisés, mêmes si les évènements le dépassent un peu.

Merci pour ces remarques Lomerandin, c'était très instructif sur ta façon de percevoir ce récit!

Concernant le chapitre 10, je voulais vraiment éviter le happy end. Du coup, les hommes loups se retrouvent chassés de chez eux, Marcus a succombé à son côté bestial et leur chef s'est sacrifié... Même si Von Guelt a subi le sort qu'il méritait, le camp des "gentils" en prend pour son grade Quant au revirement du leader du cercle primaire, même s'il s'est rendu compte de l'impasse de ses positions, et que la mort de Lord Karson l'a affecté, il n'en reste pas moins un type assez louche dont il faut se méfier... (peut-être un point que je développerais dans un one shot consacré à la "traque" de Marcus).

Pour ce qui est de Marcus et de son changement, tu as bien vu les choses comme je les envisageais. J'avais déjà parlé dans un chapitre précédent de la haine de Marcus pour les Répurgateurs au détour d'une conversation entre Marcus, Magdalena et Lord Karson. Néanmoins, j'ai pensé que cette seule phrase ne pouvait servir de support à cette péripétie d'où cette usage de la magie qui cadrait bien avec la personnalité machiavélique d'Odérik pour entraîner Lord Karson et les siens dans une guerre ouverte contre les humains.

Si je m'étais fondé sur cette seule phrase, j'aurais dû développer le passé de Marcus, mais j'avais déjà utilisé ce procédé pour le passé de Magdalena et ses liens avec Odérik...

Dans le chapitre 9, la scène entre Victor et Lothar se devait d'être particulière. Le simple duel mano a mano avait déjà été exploité dans les chapitres précédents alors il me fallait faire du neuf L'idée du combat sur les colonnes a mis du temps à venir et je n'étais pas sûr de ma façon de la décrire. Mais au final, je suis plutôt content de ce ballet aérien

Le passage avec Laars est un peu brutal. C'est une idée que j'avais eu depuis longtemps (depuis l'apparition du personnaege de Laars, c'est dire!) et qui se voulait un clin d'oeil à "the killer" de john woo. Montrer les liens fraternels qui se sont tissés entre les deux personnages depuis les combats du chapitre 4 contre la meute de loups. Le problème c'est que Laars disparaissait ensuite pour ne réapparaître qu'à la fin du chapitre 7! Difficile pour le lecteur de garder tout ça à l'esprit.

Peut-être que publier les chapitres 8 et 9 dans la même màj aurait été plus judicieux...


dude

Et bien voilà, je viens de finir le petit pavé (mon imprimante crache, en ce moment !). 28 pages A4, c'est déjà un vrai petit livre. Je vais commencer par quelques commentaires généraux, avant d'approfondir sur les 2 derniers chapitres.

Je t'avouerai que j'ai eu du mal à accrocher sur les premires chapitres (je n'ai pas encore lu les versions modifiées). En fait, j'ai pû juger avec grand plaisir de l'évolution de ton style, vu que le dernier, je le trouve excellent. Ca tiens, pour moi, à peu de chose. Le fonctionnement scénaristique est à peu de chose près, du même acabit tout le long du récit. Il y a des choix qui me chiffonnent un peu (quelques Deus ex machina non ammenés, par ex.), et l'idée de l'amnésie est classique, mais l'ensemble est plus que dynamique. Par contre, ta manière de jouer avec les mots à pour moi complètement changée ! On trouvai beaucoup d'images "clichées", pas forcement à leur place au début. Alors qu'à la fin, les envolées lyriques sont parfaitement maîtrisées, et ne sortent pas le lecteur du récit. Bravo !

Donc, j'ai bien aimé le style de ton texte. En ce qui concerne le fond, j'ai parfois eu de mal à savoir si Lothar est sous sa forme de loup, d'homme, de loup-garou... Mais sinon, pas de remarques supplémentaires par rapport à ce que j'ai lu au dessus. Le récit à la première personne passe en général bien. Un petit truc qui m'embète : le discours de Pavel, un peu trop lyrique vu les conditions ?
Et puis, une fin en apothéose explosive, et un épilogue qui lance la suite. J'aime.

diantre, là encore, tout à été dit! Enfin, j'ai lu en diagonale...


Morslieb:
chapitre 9:

je dirait que dés que Lothar remet le né dehors, tout ce qui se passe est très confu... Le discours de Pavel viens heureusemen remmettre un peu d'ordre. Rien a dire sur la description de l'action.

Chapitre 10:
nettement au dessus c'est clair

Rien à dire de plus. Dans mon top 3, c'est clair et net.

Elfi

Hello

Pff, qu'est-ce que tu veux poster comme critique après un pavé pareil ? Que y'a quelqeus fautes idiotes comme les double l ou double e ou p parfois ? Tu parles, j'ai rien à dire !

C'est très imagé, en fait on sent vibrer toujours quelques influences cinématographiques. C'est un argument de choix dans ce genre de récit.

Après le ton, apocalyptique dans le chap 10, pour une renaissance en épilogue, et peut-être une suite ?

Enfin bref, je suis bien content de lire des chapitres de ce style. C'est frais, agréable, prenant. Un très bon texte !

Lor.

Lorindil d'Yvresse écrit: C'est très imagé, en fait on sent vibrer toujours quelques influences cinématographiques. C'est un argument de choix dans ce genre de récit

Je vais te dire, ce côté cinématographique, je le trouve parfois un peu envahissant . Que ce soit au niveau du style ou de l'intrigue elle-même parfois, je n'arrive pas à me dépêtrer de mes influences! Assaut est un bon exemple de cette tendance. Les références y sont légions et heureusement pour moi, la mayonnaise a plutôt bien pris . Il faudrait que j'arrive à mieux digérer toutes ces inspirations pour en faire quelque chose de plus personnels et que ces références soient plus diluées encore pour n'appraître vraiment qu'en deuxième lecture.

Pour mes prochains récits, je vais essayer (je dis bien essayer ) de penser l'histoire comme un livre et non comme une transposition sur papier de scènes cinématographiques. Sinon, je vais finir par écrire plus un scénario qu'un vrai roman

En tout cas, je suis content que cette fin ait plu en général C'est important de finir un récit comme ça sur une bonne impression. Depuis le temps que je le traîne...
Pour ce qui est d'une suite, peut-être un one-shot ou une mini série en 2 chapitres, mais certainement rien d'aussi long! Cela dépendra de mes envies mais ma priorité du moment c'est d'achever la réécriture des chapitres 3 et 4 puis me lancer vers de nouveaux horizons...

dude

Ok my dear friend ! Mais ne perds pas trop ce côté "cinéma", car il a l'avantage de rendre les récits dynamiques. Mais je te fais confiance là-dessus !

Je crois qu'il ne nous reste plus qu'à procéder à un échange de personnalité, en partie du moins

AEn tout cas, avoir autant de styles différents est un des atouts des chroniques où la diversité des texte n'est plus à démontrer. On n'est loin d'évoluer dans un cadre rigide et formaliste et chaque auteur y va selon sa propre inspiration et ses goûts!


dude

A quand le script entier d'un film de HF ou de SF sur les chroniques? ^_^

Moi aussi j'ai parfois du mal à me dépétrer de mes influences, mais c'est plus par cleins d'oeil que par le style complet du texte.

Elfi