Zarathoustra -Septembre 2004
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dude
Ps : je m?étais planté sur la signification du titre
Ps2 : j?ai repéré une confusion philtre/filtre en début de texte?
ps3: je fais moins long pour laisser aux autres de quoi dire
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- Danakail
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Bon je vais essayer de faire ma première vraie critique. Je ne choisis pas le texte le plus facile, mais bon.
Les trois noms d'Allarielle.
C'est un texte qui m'a d'emblée intéréssé, par le choix du journal intime qui rend le récit agréable à lire. Le fait que l'on découvre l'évolution du comportement et des sentiments D'Allarielle au fils du récit.J'ai trouvé que l' l'histoire ne souffre d'aucune baisse de régime, ce qui est du grand art. Les notes du traducteur sont toujours intérréssantes. Elles nous font comprendre à quel point les pensées et les langues humaines sont primitives. J'en oublie surement, mais ce n'est pas nécéssaire d'en rajouter vu que mes critiques sont toujours dans le même sens. ) )
En espérant ne pas avoir été trop ridicule pour ma première critique.
@+
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- MarcPhoenicis
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- Zarathoustra
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Bref, la suite est dans ma tête, mais je ne sais pas si un jour je l'écrirais. C'est terrible pour moi car j'avais vraiment commencé l'histoire pour ce qui devait suivre. Depuis, je me suis distrait sur d'autres textes, mais les trois noms partie 2 n'a presque pas progressé (tout au plus 2 chapitres en 9 ou 10 mois); Donc plutôt que de commencer une histoire qui ne se terminera peut-être jamais ici, j'ai préféré m'arrêter sur cette fin ouverte. J'y ai glissé des pistes, certaines vraies, ceraines fausses ou ambiguës à souhait, parce que j'aime moi-même cet aspect des choses dans les livres et les films. J'aime que quand se tourne la dernière page on puisse projeter sa vision des choses, ses petits fantasmes, que l'histoire m'accompagne après comme dans en rêve.
Bon, pour m'excuser, j'ai essayé de mettre un peu plus de choses dans cet ultime chapitre en en piquant dans les chapitres que j'avais écrits. Donc c'est en fait un chapitre fourre tout mais que je devais rendre crédible et complet, je l'ai donc travaillé en ce sens il y a quelques semaines, quand j'ai pris ma décision d'arrêter là. J'esperais que ça ne se voit pas trop, me voilà à peu près rassurer.
Et puis, je me dis qu'il vaut mieux s'arrêter quand à peu presque tout le monde apprécie (même certains sceptiques au début) que quand on finit par lasser. J'ai ainsi l'impresion de ne pas m'être trompé et d'avoir réussi l'un des points qui était au coeur de ma motivation de départ. J'aimerais que vous me disiez dans quel mesure j'ai réussi ou pas sur ces différents points:
1- montrer comment un être peut devenir un monstre sans en être un dans l'absolu (bon c'est aussi ce qui me bloque pour la suite car je ne souhaitepas faire l'apologie du nazisme...),
2- comment parler des elfes de manière moins manichéenne mais en respectant le côté bon et mauvais de la race, qui en soit , et là, je suis d'accord avec Elfi qui l'a déjà dit, est l'image même de l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur et de pire.
3- essayez de créer un crescendo sur l'histoire en commençant sur un faux plat qui me permettrait de vous surprendre en allant au-delà de ce que vous auriez imaginé au départ et monter d'un pallier à chaque fois (au risque d'ennuyer sur les premiers chapitres, sachant que j'avais pourtant tout essayer pourque ce ne soit pas trop le cas. Bref, rétro-activement comment voyez vous ces premiers chapitres et que me conseilleriez vous pour lesaméliorer sachant maintenant la finalité du truc).
4- et surtout comment vous tendre un piège en vous mettant sur une mauvaise voie (mais en vous laissant des indices) et voir à quel moment vous devineriez la suite, bref un petit jeu hitchcokien. donc, y a t-il eu des "rebondissements" qui n'en furent pas pour vous?
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- Elfiriond
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1- montrer comment un être peut devenir un monstre sans en être un dans l'absolu (bon c'est aussi ce qui me bloque pour la suite car je ne souhaitepas faire l'apologie du nazisme...)
C'est certains, elle a beau avoir un comportement de "monstre", on reste persuadée qu'elle n'en est pas un! Après tout ce qu'elle a vécu et qu'on a vécu avec elle!
2- comment parler des elfes de manière moins manichéenne mais en respectant le côté bon et mauvais de la race, qui en soit , et là, je suis d'accord avec Elfi qui l'a déjà dit, est l'image même de l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur et de pire.
Arg, on me site!
Voilà l'un des passages qui m'a le plus fait plaisir dans ce chapitre:
"Nous dûmes attendre le débarquement de nouvelles troupes du Roi Sorcier pour prendre le large. Nous découvrîmes alors une véritable organisation secrète, avec ses passe-droits, ses codes et une grande solidarité que les Asur ne pouvaient soupçonner. Au contraire, l?image qu?ils véhiculent de leurs faux frères prenait fréquemment des allures de propagande. Certes, les Drucchis sont capables d?une grande cruauté, d?une fourberie infinie et de traîtrise parfois même entre eux, mais il existe également un code d?honneur et une discipline sans lesquels nulle société millénaire n?aurait pu s?ériger"
A l'époque où je jouais à warhammer, c'était exactement mon propos, quasiment au mot prèt. La représentation des EN par GW est stupide car incohérente. Un peuple ne peut pas éxister sans un minimum de cohésion!
En fait, tu réussis ici car il n'y a pas trois Alarielle (la haut elfe, l'elfe noire, puis "l'autre") mais une seule est même elfe à la psychologie quasie identique, ou en tout cas, dont les differentes psychologies sont très proches, donc pas sckizo.
J'ai du mal à voir tout au long du texte quand elle parle d'elle haut elfe et d'elle elfe noire. Donc ça me semble réussi!
3- essayez de créer un crescendo sur l'histoire en commençant sur un faux plat qui me permettrait de vous surprendre en allant au-delà de ce que vous auriez imaginé au départ et monter d'un pallier à chaque fois (au risque d'ennuyer sur les premiers chapitres, sachant que j'avais pourtant tout essayer pourque ce ne soit pas trop le cas. Bref, rétro-activement comment voyez vous ces premiers chapitres et que me conseilleriez vous pour lesaméliorer sachant maintenant la finalité du truc).
Effectivement, l'un des chapitres m'a lourdé. Je dirais que la progression du récit n'est pas vraiment crescendo, car le faut plat, le piano piano , durebien 4 ou 5 chapitres (sans compter le prologue) et seules les deux derniers sont vraiment "forte", mais alors vraiment au dessus du reste, comme si juste après "Le Beau Danube Bleu" débarquait "Ainsi parlait Zarathoustra" et tout ses cuivres. Comment? Ca a déjà été fait avant? Zut.
Comment changer celà? Euh? Ecrire la suite!!!!! Plus sérieusement, il faudrait que je relise tout depuis le début, mais par exemple, il aurait put être fun qu'Alarielle retranscrive une lettre d'amour de Kaerion alors en guerre) sur son journal, lettre ou il ferait pare de combats. Pour ainsi mettre une histoire dans l'histoire. Enfin, c'est une idée en l'air...
4- et surtout comment vous tendre un piège en vous mettant sur une mauvaise voie (mais en vous laissant des indices) et voir à quel moment vous devineriez la suite, bref un petit jeu hitchcokien. donc, y a t-il eu des "rebondissements" qui n'en furent pas pour vous?
Et bien je dirais que le système du journal, après quelques chapitres, m'a fait me laisser porté par le texte. Après tout, tout était possible avec un personnage si complexe et que j'ai encore du mal à cerner complétement. D'un autre coté, ça ne m'a pas créer l'émotion du suspens. Donc tout les rebondissement, en furent d'un côté, mais de l'autre, ce n'était pas vraiment des rebondissment, mais plus des péripéties intracraniennes!
Pour ce chapitre, je dirais dabord, euh... Bravo! C'est peut être celui qui est le plus captivant, ou le plus excitant, comme l'hors d'un départ en voyage. D'ailleurs, ne s'intitule-t-il (aouch lol) pas "Le Temps des Départs"?
Grienlyce prend une epaisseur suplémentaire: l'epesseur physique. C'est le 2ième persos à la prendre, après Alarielle dans le chapitre précédent je dirais.
Une fin en levé de soleil, et non en queue de poisson. Pour un peu, on souhaiterait la voir croiser la route de Keum Sook dans ses aventures trépidentes!
L'aspect fourre-tout ne passe pas inaperçu en fait, mais ce n'est pas forcément pour me déplaire. Et on peu trouver une explication rationelle et cohérente à celà: l'elfine voyant les pages de son journal se raréfier, elle écrit plus synthétiquement, en allant + à l'essentiel.
Ponelion, Scarn, elfiques, et Ister ont intéret de placer la barre haute pour faire descendre ce chapitre dns mon top 3!
Elfi
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- dude
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1- montrer comment un être peut devenir un monstre sans en être un dans l'absolu (bon c'est aussi ce qui me bloque pour la suite car je ne souhaitepas faire l'apologie du nazisme...)
Je pense que ce ce côté-là, le contrat est rempli. La psycho d'Allarielle est assez poussée pour éviter ce piège. Cela marche aussi car tu as su inventer un passé qu'Allarielle elle-même regrette quelque peu (le temps de l'innoncence). On voit comment les choses en sont arrivées là, qui découlent autant de choix inhérents à la personnalité de l'elfine (ses rêves de grandeur) qu'à des coups du destin (la perte de son frère qui suscite sa haine de la magie d'où son mal-être durant ses années études au collège de magie, son amour fusionnel pour Kaerion, pur au départ mais qui va déraper sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte...).
D'ailleurs, le personnage d'Allarielle se caractérise par cette dualité. Le lecteur arrive à la prendre en pitié avant de se méfier peu à peu de cette part obscure qui semble être enfouie au fond de l'elfine, pour être finalement répulsé par sa cruauté (le meurtre de sang-froid de Treveline). Mais ce cheminement fait qu'Allarielle n'est pas un personnage foncièrement mauvais même si elle a fait des "erreurs de parcours" et a cédé à ses démons (au sens propre comme au figuré )
.2- comment parler des elfes de manière moins manichéenne mais en respectant le côté bon et mauvais de la race, qui en soit , et là, je suis d'accord avec Elfi qui l'a déjà dit, est l'image même de l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur et de pire
Je rejoins Elfiriond sur ce point. J'ai bien aimé comment dans ce chapitre 9, tu as su dépeindre les moeurs elfes noirs, surtout les rapports entre Allarielle et l'équipage du navire qui l'emporte loin d'Ulthuan. Il y a l'idée d'une certaine loyauté entre elfes noirs, un respect même, et le sentiment d'appartenir à un même peuple.
3- essayez de créer un crescendo sur l'histoire en commençant sur un faux plat qui me permettrait de vous surprendre en allant au-delà de ce que vous auriez imaginé au départ et monter d'un pallier à chaque fois (au risque d'ennuyer sur les premiers chapitres, sachant que j'avais pourtant tout essayer pourque ce ne soit pas trop le cas. Bref, rétro-activement comment voyez vous ces premiers chapitres et que me conseilleriez vous pour lesaméliorer sachant maintenant la finalité du truc).
Le crescendo est réussi, surtout s'il on compare les 5 premiers chapitres et la suite. Le style journal, l'absence d'action, la grande partie du récit consacrée au passé d'Allarielle, autant d'élément qui ont pu décourager le lecteur. Le rythme est lent et on vit plus une aventure intérieure qu'un récit en chair et en os. De ce fait, soit on décroche, soit on se laisse prendre, poussé par la curiosité de connaître ce que l'auteur veut raconter.
A l'opposé, à partir du chapitre 6, le récit s'emballe, l'action est plus présente et les révélations pleuvent (Allarielle est une slanneshi, puis devient carrément une elfine noire, le meurtre de Tréviline, le départ pour Naggaroth, le mystère se lève sur sa situation présente...). Il y a une cassure nette. Peut-être la peur de lasser le lecteur en jouant trop sur la durée? Toutefois, je sais que les révélations du chapitre 6 étaient vraiment nécessaires car les 5 premiers chapitres étaient assez lents et durs à suivre (nombreux allers/retours passé/présent, la folie d'Allarielle....). Sur ce point, la parution espacée ne joue pas vraiment à l'avantage du récit et ne lire que le nouveau chapitre peut finalement décourager le lecteur de prolonger l'expérience.
4- et surtout comment vous tendre un piège en vous mettant sur une mauvaise voie (mais en vous laissant des indices) et voir à quel moment vous devineriez la suite, bref un petit jeu hitchcokien. donc, y a t-il eu des "rebondissements" qui n'en furent pas pour vous?
J'ai marché à fond, surtout que j'étais pas mal embrouillé au départ avec l'intrigue. Et on peut dire que tu as su brouiller les pistes!
Le prologue avec l'histoire du manuscrit et du traducteur plonge le lecteur dans une ambiance inédite et le premier chapitre complète la surprise. On ne sait pas à qui on a affaire et le mélange passé/présent où les détails de l'intrigue sont disséminés à droite à gauche rend la lecture ardue. Le lecteur n'a pas le travail mâché, loin de là
De plus, l'aspect psychanalyse (un peu rébutant parfois) et instrospectif contribue à donner un cachet spécial au récit.
Au final, je ne savais pas si l'histoire se déroulait en Ulthuan, Naggaroth ou même dans le Vieux Monde! Ni même si les faits relatés par Allarielle étaient récents ou pas... Sans compter qu'Allarielle était victime d'absences et de crises passagères... Difficile de démêler le vrai du faux et le lecteur ne peut qu'avancer des hypothèses. A compter du chapitre 6, les voiles se lèvent peu à peu et la part de mystère de l'histoire se réduit d'autant même si jusqu'au bout, le lecteur ignore jusqu'où tu vas pousser tes révélations et sceller le destin de l'elfine.
dude
ps: je pense que je vais compléter mon analyse que j'avais débuté sur le forum (je m'étais arrêté au chapitre 6). Peut-être pour la terminer d'ici la fin de la semaine et pourquoi pas, en faire un article pour une future E2M?
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- Zarathoustra
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Rétro activement, c'est vrai que certains rechignaient sur le côté fleur bleue de ces premiers chapitres, donc d'un autre côté, vous avez peut-être raison.
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- Gulix
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Un cycle qui s'achève de la plus belle manière. Si ce n'était les notes du traducteur, je me prends à croire qu'Alarielle me raconte son histoire, là, en face de moi. Ce chapitre est, à mon avis, le meilleur, car il est sans doute le moins abstrait, et, biz z arrement, celui dans lequel Alarielle est la plus psychologue. De nombreux passages nous amènent à réfléchir, et, comme il est précisé à la fin :
Nous avons beaucoup à apprendre de ce peuple, en voici l?exemple, tachons d?y trouver le meilleur et de nous protéger du pire.
Le passage sur le bijou est à mon sens le plus réussi, sur cet aspect-là du texte. Et sinon, ta vision des elfes noirs, de la guerre opposant Ulthuan à Naggaroth, est tout simplement réussie. Un grand bravo aussi sur ce point-là. Comme quoi, l'univers de Warhammer peut toujours surprendre, pour peu qu'on décide de se l'approprier et de le chambouler un peu.
Avant de conclure sur une note un petit peu négative, un dernier point, concernant le titre : le fait que la conclusion s'arrête sans dévoiler le troisième nom, avec la description des vagues s'écrasant sur la roche, est une fin que je n'attendais pas, elle est très intelligemment utilisée, et décrite.
Le point qui fâche, maintenant, c'est l'orthographe, ou plutôt la grammaire. Je suis sûr, en plus, qu'une relecture appronfondie aurait évité les quelques fautes qui parsèment le texte, mais qui, pour moi, enlèvent quelque peu les bons points du texte. Elles ne sont pas nombreuses, mais grossières parfois (serait son bijou au lieu de serrait par exemple).
Allez, dans mon top3, sûrement.
Et puis, je me dis qu'il vaut mieux s'arrêter quand à peu presque tout le monde apprécie (même certains sceptiques au début) que quand on finit par lasser.
Rétro activement, c'est vrai que certains rechignaient sur le côté fleur bleue de ces premiers chapitres, donc d'un autre côté, vous avez peut-être raison.
Franchement, quand j'ai pris en route ce texte (à la publication du chapitre 6 je crois), je m'étais tapé tout le début d'une traite, et j'avais pris un coup d'Assomoir (Copyright Zola) sur la tête. J'étais presque pas motivé à lire la suite, mais je me suis fait violence. Ben, pour te dire la vérité, ces derniers chapitres sont passés comme une lettre à la poste. Pari réussi !
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- Ries
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Je resterais court, je suis en train de réfléchir à une critique globale des 3 noms, mais j'ai beaucoup aimé, et l'ensemble, et cette fin (en pirouette tout de même, il me manque encore quelques éléments !).
1- montrer comment un être peut devenir un monstre sans en être un dans l'absolu (bon c'est aussi ce qui me bloque pour la suite car je ne souhaitepas faire l'apologie du nazisme...),
Pourquoi, pas dans l'absolu ? Qui d'entre nous peut se targuer d'être un monstre pour nous dire ce qu'il en est réellement. Après tout, nous jugeons les autres sur leurs actes, et éventuellement les pensées qu'ils veulent bien communiquer. Si on oublie le monstre stupide, ce qu'Allarielle n'est pas. Je dirais juste que peut-être, elle ne s'interroge pas assez sur sa non sensibilité aux horreurs commises. Mais, comme on ne connait pas tout de son passé...
2- comment parler des elfes de manière moins manichéenne mais en respectant le côté bon et mauvais de la race, qui en soit , et là, je suis d'accord avec Elfi qui l'a déjà dit, est l'image même de l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur et de pire.
Sur ce point pas de problème, on en oublie peut être même que les elfes n'existent pas. J'aurais quand même dit, que l'elficité reste une des facette de l'humanité, dans le sens où elle peut faire preuve du pire du meilleur. Ne pas oublier la stupidité bassement destructrice dont nous faisons preuve, manque d'intelligence qu'on ne peut pas reprocher à un Druchii.
3- essayez de créer un crescendo sur l'histoire en commençant sur un faux plat qui me permettrait de vous surprendre en allant au-delà de ce que vous auriez imaginé au départ et monter d'un pallier à chaque fois
Un peu plus compliquer à analyser. Suite avec la critique globale.
4- et surtout comment vous tendre un piège en vous mettant sur une mauvaise voie (mais en vous laissant des indices) et voir à quel moment vous devineriez la suite, bref un petit jeu hitchcokien. donc, y a t-il eu des "rebondissements" qui n'en furent pas pour vous?
Globalement, à partir du moment où elle passe du côté obscur, j'imaginais tout possible. Sauf peut-être, sa future troisième facette, malgré le titre. Donc, c'est réussi.
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- Zarathoustra
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- dude
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Finalement, le paragraphe est peut être passé un peu inaperçu du fait de la richesse de ce chapitre 9 et de mon empressement à lire ce qui constitue l'ultime partie du journal d'Allarielle!
dude
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- Zarathoustra
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dude écrit: C'est un passage assez appuyé tout de même pour qu'on le remarque, même si j'ai été étonné de cette disgression d'Allarielle sur la magie, thème qui était moins abordé depuis quelques chapitres déjà. dude
Ouais, c'est le côté fourre tout. Ce paragraphe devait figurer dans la suite au cours de laquelle cette question d'anti magie devait être développée, et j'avais pour idée de le faire de manière allégorique. Cela aurait donné un côté nihiliste et politique à Allariel (en l'occurence Ameryel) qui expliquait une partie de sa chute. Comme ça ouvrait et fermait un peu le personnage, je l'ai glissé là. Mais je pense que c'est une question quasi centrale du personnage.
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- dude
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Le paragraphe consacré à la magie dans le chapitre 9 fait échos à la phrase ci-dessus tiré du chapitre 1 ("Le temps de l'insouciance"), illustrant bien le fait que la lutte d'Allariel contre ce statut quo, où tout rêve est condamné ("Du monde merveilleux que l?on projette enfant, ils ont figé le monde d?Adulte pour le sceller malgré nous."), est "une question quasi centrale du personnage".
1- montrer comment un être peut devenir un monstre sans en être un dans l'absolu (bon c'est aussi ce qui me bloque pour la suite car je ne souhaitepas faire l'apologie du nazisme...),
L'histoire d'amour entre Allariel et Kaerion est le tragique exemple de quelque chose de pur qui va se transformer en damnation éternelle, sans que les deux amants en soient vraiment conscients, aveuglés par leurs sentiments et leur certitude que rien de mal ne peut ressortir de leur amour. Ce qui fait que ces personnages n'en sont pas pour autant des monstres!
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- L'étrange Monsieur K
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Avec un peu de chance, j'aurai même le temps de tout lire et donc de voter avant la prochaine MAJ, une fois n'étant pas coutume (mais le fait que j'aie beaucoup de grandes séries à lire depuis le début n'a pas aidé)
Alors, que dire sur les Trois Noms d'Alarielle ? Que dire, surtout, qui n'ait déjà été dit ?
Tout d'abord, j'ai lu la quasi totalité (à part le chapitre 1, que j'avais déjà lu auparavant) d'un seul coup, aussi m'est-il peut-être assez difficile de critiquer le chapitre 9 seulement (en même temps, le problème est inverse s'il se passe un ou plusieurs mois entre chaque chapitre et qu'on a le temps d'oublier des détails et de perdre un peu sa vision globale de la trame, donc difficile de dire laquelle des deux situations est la plus à même de permettre une critique juste du texte).
J'avoue n'avoir pas particulièrement ressenti de plat dans l'histoire, même s'il est vrai que les chapitres 4 et 5 sont un peu le pivot de ladite, puisqu'ils agissent comme tampons entre une double histoire dont les deux trames semblent ancrées dans le passé (lointain et proche) et une autre qui s'ouvre sur un futur et un futur antérieur, lesquels aboutissent tous deux aux autres Noms d'Alarielle.
(note : j'ai trouvé très intéressante la structure de ce récit, avec ses parallèles, ses flashbacks et la métaphore des noms, mais je ne vais pas me lancer dans une analyse complète qui nécessiterait davantage de forces que je ne puis en déployer à 23h26 )
Par contre, si j'ai un petit reproche à adresser au niveau du chapitre 4 surtout, c'est justement qu'il y a une distance très violente entre l'identité de l'Ameryel (donc dans la trame "présent") d'alors et celle des premiers chapitres, si bien qu'elle en apparait presque comme déshumanisée avec ses tournures un peu ... disons trop "soutenues" pour quelqu'un qui, avant même son joyeux plongeon dans la démence totale, écrivait d'une manière reflétant très clairement son angoisse et ses sentiments. En fait, je ne sais plus si c'est vraiment dans le chapitre 4 ou un peu après que j'ai eu cette impression (voilà bien le problème de tout lire d'un coup) - à la réflexion, elle n'était pas vraiment localisée, c'est le changement de ton global après le passage de démence qui m'a un brin rebuté sur le moment. D'ailleurs, il faut attendre quelques chapitres pour retrouver un semblant de l'humanité des tout premiers (et, bien que ça puisse paraître tout à fait volontaire et inscrit dans le développement de l'histoire, il n'empêche que c'est assez dérangeant au niveau du style, je trouve).
La seule chose qui m'ait chagriné au niveau du chapitre 9, c'est le passage sur la pierre d'Amagie, qui, pour une raison ou une autre, m'a semblé tout à fait déplacé (même si j'ai bien compris que c'était une des fausses pistes que tu as mentionnées). Pour ce qui est du passage sur la politique magique, il ne m'a pas vraiment marqué comme autre chose que l'explication psychanalytique qu'il se veut être du point de vue d'Alarielle, extrapolé un brin artificiellement par ladite pour justifier sa nouvelle ligne de conduite.
Ah, sinon il m'a semblé par moments que les interventions du traducteur cassaient un peu le mouvement, mais rien de bien grave, et ce qu'elles apportent valent souvent le coup
Voilà, j'ai adressé toutes mes critiques, ce qui signifie que tout le reste est du tout bon, voire plus encore - pour tes autres questions, j'ai grosso modo le même avis que tout le monde (vision des Elfes Noirs, opposition HE/EN, des rebondissements tout à fait inattendus et intéressants, ainsi que la fin, qui est vraiment très bonne - ah, par contre, pourquoi est-ce que personne n'a mentionné la continuité avec la voix du maître Tao Lin ?), et pour faire une dernière petite remarque, je dirais que les deux grands moments que j'ai le plus appréciés sont donc la fin, avec son troisième nom d'Alarielle, et la fin du début, si je puis dire, à savoir ce qui précède le "retour à la réalité" du chapitre 4 et qui est un peu le quatrième nom d'Alarielle, un nom sans nom, peut-être la facette d'elle-même la moins marquée par cet orgueil, propre aux Hauts-Elfes comme aux Druchiis, qui poursuit Alarielle dans les trois autres.
En tout cas, tous mes compliments Zarathoustra pour cette oeuvre remarquable qui présente assurément une des visions les plus originales et à la fois cohérentes du monde de Warhammer qui se puisse trouver
Pour finir avec la chose qui fâche : c'est vrai qu'une brève relecture et correction des fautes d'orthographe aiderait à entrer encore plus dans le récit
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- Zarathoustra
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Ah, sinon il m'a semblé par moments que les interventions du traducteur cassaient un peu le mouvement, mais rien de bien grave, et ce qu'elles apportent valent souvent le coup
Tu n'es pas le seul. J'avoue avoir longtemps hésité entre: les mettre dans le texte, au bas de la page ou à la fin du chapitre. Mais en le détachant trop du texte, ils perdent d'à propos. En les mettant au coeur comme je le fais, ils coupent. Sur les derniers chapitres, je les ai moins mis au coeur, souvent après un paragraphe.
par contre, pourquoi est-ce que personne n'a mentionné la continuité avec la voix du maître Tao Lin ?),
Mystère... C'est sans doute plus explicite aujourd'hui que lorsque'il était paru. Il y avait Dvzvk qui l'avait également souligné car le prénom de Girenlyce y figurait.
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- dude
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dude, pointilleux
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