Gulzan - Septembre 2004

S.E.T.

Gulzan s'attaque à la SF, après l'énigmatique et étrange Chant du Temps. Qu'est-ce que cela va donner ? Voyons-donc...
Dès les premières lignes, on sent que ça ne va pas être rose bonbon : la Terre se fait ni plus ni moins détruire. Bon, continuons. Un personnage central semble faire son apparition, dernier humain, ou plutôt semi-humain, d'après ce que j'ai compris de la suite. Un univers dominé par la machine, ou plutôt habité par la machine, bous est décrit. Et cet humain qui disparaît dans le confin...
Après ce prologue, on retrouve le Gulzan du Chant du Temps, aveec des dialogues interminables, aux phrases lourdes de sens, et dans lesquelles on se perd un peu. Mais, ici, on en apprend beaucoup sur la psychologie des personnages qui vont apparaître, et cette quête du rêve et de l'humanité s'annonce moins complexe que celle du Chant du Temps, mais tout aussi profonde. J'espère que la suite ne se perdra pas dans des méandres obscures, mais gardera une toile de fond SF tout en coninuant une exploration profonde des thèmes abordés.
Du Gulzan, pur jus...

PS : il semblerait que des annotations n'aient pas été renseignées. Ca ne gène pas à la lecture, mais bon...

SET

J?avoue m?être plongé dans le texte avec une certaine appréhension, ayant été moyennement emballé par l?épopée du Chant du Temps et ses dialogues (philosophiques ?) dont le sens m ?échappait complètement. Peut-être me manque-t-il les clés qui me rendraient ce récit moins hermétique ? Je ne sais pas?

Pourtant, la lecture du prologue de SET s?est révélée une excellente surprise ! Le texte reste original, dans la lignée des ?uvres de Gulzan (que de chemin parcouru depuis tes premiers récits !) mais sans les dérapages verbaux du Chant du Temps : tu joues moins sur le sens des mots et ton style est moins lourd. Le récit garde pourtant une dimension poétique, notamment la fin du texte et le passage en rimes (« Et le voici qui embarque dans cette capsule... ») qui est une vraie réussite !
Le chapitre 1 m?a moins plu, principalement parce qu?on y retrouve les mêmes inspirations que le Chant du Temps (le dialogue père/fils sur la vie, le rêve, la mort qui renvoie au dialogue entre Shaes et son père), néanmoins, le sens du texte est plus clair que celui du CDT. J?ai aussi repéré plus de fautes qui gâchent un peu la lecture. En effet, pour quelqu?un qui aime jouer avec le sens des mots et offrir à ses lecteurs des réflexions quasi métaphysiques, faire des fautes du type « tu peut », ça décrédibilise quelque peu la maîtrise de l?auteur sur ce qu?il écrit.

J?attends la suite pour savoir où Gulzan a décidé de nous amener !

dude

fallait mettre ça dans "let's rock" Zara, je change ça tout à l'heure.

Le chant du temps, chapitre 6:

Le chapitre fait eco au premier puisque l'on retrouve le père assassiné. Si je comprend bien, le chant du temps au long de 5 chapitres était une longue complainte de désespoire, mais qui se termine par un unique note d'espoir qui justifie à elle seule toute les autres...

Je dirais que tout celà est un peu trop complexe pour mon simple esprit lol, et pour illustrer ce récit, je te propose d'invoquer un Dali mineur.

Elfi

Edit: chemin d'accès vers le chapitre 5 (et 6 au passage) corrigé dans la page de Gulzan. Simple confusion entre .htm et .html...

S.E.T. prologue:

Ca y est, Gulzan s'essaye à la SF hors monde de warhammer 40K (car il a déjà pas mal écumé cet univers Gulix, mais tu n'étais pas encore là ^_^), et c'est même cyberpunk à première vu lol. La planète Terre vaporisée par les machines, mais que fait Néo?

Le machinas, à ce stade du réct, semble prometteur comme héros.

S.E.T. chapitre 1:

Et bien finalement, Gul nous fait du Gul! C'est marrant, car avant Agonie(s), aucun texte de Gulzan ne se ressemblait. Ils étaient tous surprenant d'originalités! Mais depuis ce texte et notament depuis que Gulzan nous a (plus ou moins) quitté, ses textes se suivent... Et se ressemblent, que se soit de la HF ou de la SF. Et la mort (et la façon dont on vit cette mort/agonie) est omniprésente.
Ceci dit, c'est quand même plus accessible ici que dans le CDT, mais peut être moins que dans Agonie(s) où les agonies étaient décritent et non pas expliquées en dialogue.
D'autre part, Dude l'a vue, on retrouve un dialogue, enfant/père (dans Agonie(s), il y avait l'agonie d'un nourrisson auprès de sa moman si je me souvient bien). Pour l'instant, ce Gulzan "classique" ne me choque pas. S'il a besoin d'établir ses repaires en début de texte, ça me va, mais si ça continue ainsi pendant 6 chapitres, alors là je vais fatiguer... Surprend nous Gul comme tu savais si bien le faire!

Elfi

Le Chant du Temps

On finit cette maj par la fin d'un cycle qui restera, pour moi, obscur. J'ai lu et relu, essayé de me plonger dans ce texte, mais rien n'y fait, ce genre de texte n'est pas pour moi. Désolé...
Le style est pourtant correct, mais ce genre de considérations métaphysico-machintruc me laissent froid, quand elles ne m'assoment pas.

Disons que je préfère SET au Chant du Temps, je sens que l'expérience de ce dernier texte pourra être plus accessible dans le genre de la science-fiction, c'est plus facile à suivre et de s'y plonger. J'ai hâte de lire la suite pour voir comment l'intrigue va se développer. (En passant, les images sont très belles et poétiques...)

Bah ben
C'est 'achement bien. Voilà une critique constructive... J'ai eu quelques passages de décrochement -moins grave qu'un décrochage- (fin de prologue), mais dans l'ensemble, la poésie omniprésente est une réussite. L'univers est percutant, et potentiellement énorme à explorer. Un scénario riche se dessine, mais la concrétisation de tels objectifs va être... longue ? difficile ? J'attends de voir.

Bref, bravo pour cette intro

Ries

Aahhhh Et moi qui ai "arreté' SET...

Sinon Elfi, je trouve qu'il y avait pas mal de ressemblance entre mes récits avant...Style SF WK 40 000 avec les Marines (le réveil..)mais bon...C'est vrai que les thèmes sont un peu récurrents...Influence musicale...

Sinon pour els faute je croyais l'avoir envoyé au C mais j'ai du rever...

Bon je vais me remettre ^SET alors...

Gul