Elfiriond [Décembre 2004]

Core Terra

Un texte qui me laissera un bon souvenir! Elfiriond a su traiter son récit en gardant tout du long le même souci de clarté, servi par un style simple mais efficace. La réflexion sur l'IA, sa naissance, ses rapports avec l'homme, son "humanité", le personnage de Razor, tout ça est bien écrit et le propos suscite l'intérêt du lecteur et a le mérite d'être accessible à tous.

Bien sûr, tout n'est pas parfait, comme le fait que les scientifiques soient tous assoupis alors que le sort de Core Terra et d'Andrew est en jeu. Et la toute fin est un peu facile mais ça passe quand même. En tout cas, Elfiriond a développé un thème riche aux possibilités de traitements multiples. De cette manière, il a conduit son récit sans faire d'écarts, allant droit à l'essentiel, ce qui peut parfois frustrer le lecteur (d'ailleurs, je pense qu'avec plus de temps et de développements de la matière première présente dans ces 4 chapitres, il y aurait de quoi à faire un bon roman), mais en sachant limiter ses ambitions, il a pu obtenir un récit attrayant et achevé le travail commencé de façon convaincante.
Bref, le récit tient la route et le lecteur est pris par l'histoire d'un bout à l'autre. Que demande le peuple?

dude

Ah ben alors, c'est optimiste tout ça ! Même si l'ensemble des chapitres forme un ensemble très agréable à lire, cohérent et tout et tout, cette dernière partie reste à mon gout la moins réussie des trois. Je n'attendais pas forcemment une fin différente, mais certains illogismes dans la partie humaine, comme le dit Dude, m'ont un peu fait biz z arre.

Par contre, la rencontre finale, ammenée par la réflexion sur son humanité de l'IA, est un bon crescendo.

Finalement, tout au long, c'est bien cette phase virtuelle qui m'a le plus emballée. Bravo !

Ries

Une histoire plaisante, au sujet sympa, mais qui s'emballe beaucoup trop vite. On a pas le temps de savourer les événements, à mon goût. Et, comme l'ont souligné Dude et Ries, la partie "humaine" est parfois illogique. J'aurais pensé à plus d'excitation parmi les scientifiques (comme celle que l'on voit dans les différents films sur la NASA). De même, "l'espion" qui apparaît là juste pour donner une clé laisse la même impression qu'un cheveu sur la soupe.
Dommage...
L'histoire en elle-même restera un bon souvenir, mais la forme de cette fin m'a déçu.

Mouarf, l'espion est vraiment complétement grotesque! Et oui, la partie humaine est bien en dessous.

Et je suis entièrement daccord avec vos commentaires, ce 4ième chapitre est de loin le moins réussi. Je l'ai écrit 4 jour après les 3 autres (que j'ai écrit tous en une soirée quand même! )

J'espère que j'aurai la force de réécrir CoreTerra un jour.

Elfi (qui lit Ghost In The Shell en ce moment, ça devrait l'inspirer! )

Eh bien je n'ai pas grand-chose d'autre à ajouter... De façon générale, Core Terra est assez réussie pour une nouvelle mais ce dernier chapitre est en-dessous des autres, en particulier l'épilogue assez maladroit qu'il faudrait réécrire. C'est un peu dommage de terminer sur une note moins bonne que le reste, surtout avec une fin quasi apocalyptique comme celle-ci. En développant un peu l'histoire, en retravaillant le texte, il y aurait moyen de faire quelque chose d'excellent ! Le thème est en effet très accrocheur et la façon de le traiter vraiment novatrice, reste à revoir certains passages comme ce quatrieme chapitre.

D'un coté, je me dit qu'en reprenant le texte bien plus tot (au milieu du chapitre 2 en fait), et en me creusant le crâne un petit peu, y a moyen de faire une dizaine de chapitres, peut être plus...

Je voulais réécrire certains passages du chapitre 4 d'ailleurs, connaissant ses lacunes... Mais j'ai pas trouvé le temps, puis ça m'est sortit de la tête, puis au moment de le publier, pas non plus le temps... Donc voilà. Médiocre.

Elfi

Core Terra...

Un bon texte, mais où malheureusement j'ai eu un peu de mal à m'accrocher... En tous cas, un bon point: tu t'es pas lancé ds un truc tros technique pour décrire le monde virtuel (bien qu'une partie du voc déroutera un peu les néophytes ). Tout le côté philosophique transparaît bien, mais moi, j'aurais bien mis de tps en tps la 1ere personne pour l'avatar (j'ai perdu son nom, mde...), ce qui aurait permis un dialogue interieur un peu plus enrichissant sur sa dualité humain/machine, etc.... Mais bon, c'est un détail.

Sinon, je rejoins un peu l'avis général : la partie "humaine" du récit est en dessous du reste. J'avoue avoir un peu rigolé de voir débarquer le "Frenchie", pommé ds son coin de France, et arriver aux US ds un centre de la NASA (ou équivalent), qui lui déroule le tapis rouge... Ca paraît un peu irréel. Mais l'informaticien ricain m'a bien plus...

Un très bon texte, malgré ces qq faiblesses...

Voici mon opinion sur toute la série, maintenant qu'elle est complète. Le monde virtuel et le monde des humains sont tous les deux sous-développés, malheureusement, il y a trop d'idées lancées toute en même temps. Le monde virtuel est tout de même le plus intéressant, mais il aurait été encore mieux de pousser plus loin son développement, pour le rendre plus exotique et mystérieux.

Globalement, une série remplie d'idées qui mériterait d'être réécrite de façon plus complète et développée.

J'avoue avoir lu le premier chapitre ya très longtemps....à la rentrée de septembre 2004, j'avais survolé le 2ème chapitre (vraiment survolé)...Et là j'ai tenté vainement de lire le chapitre 4, sans vraiment comprendre la situation ni les personnages. Je suis trop pressé par mes exams pour relire tout et faire un commentaire général, mais je promets de m'y atteler dès que mon emploi du temps s'allégera un peu. D'ailleurs je ne pense pas avoir le temps de lire les textes de Ries et de Sigurdr, d'autant plus qu'il s'agit de suite.

Gilfuin, épuisé et somnolent.

PS: Le pire dans tout ca c'est que quand je révise, je suis fatigué, mais quand je révise pas...ben je me repose pas non plus...je tiens parfois même un rythme encore plus fou...bref, je dors pas plus, et je reste fatigué. Et voilà que je me mets à raconter ma vie...c'est un signe de Grande Fatigue, un virus courant chez les étudiants.