Ries [Décembre 2004]
- dude
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 624
il y a 19 ans 11 mois #4778
par dude
Ries [Décembre 2004] a été créé par dude
Chapitre 7
J?avoue avoir été un petit peu déçu par ce chapitre 7 par rapport aux précédents chapitres qui s?éloignaient du trio Ries, Layne et Liliann. Le chapitre 5 par exemple, malgré quelques clichés selon certains, réussissait l?exploit de présenter en quelques lignes seulement, des personnages bien écrits et intéressants, tout en contribuant au parfum de mystère et de danger qui rôde sur le récit.
Le chapitre 7 ne parvient pas à ce niveau de chapitre intermédiaire, même si le style est toujours plaisant, soutenu notamment par un vocabulaire riche et précis. Néanmoins, j?ai trouvé l?idée de l?attaque de peaux-vertes contre des elfes des bois dans la première partie un peu trop usitée et le traitement de ce passage n?est pas non plus très original. La description des gobs au début est à mon goût un tantinet trop longue, il aurait peut-être fallu intégrer les différents éléments de l?équipement durant la mise en action des peaux-vertes. Par contre, j?aime bien le côté « animal » des gobs, avec leur intelligence vicieuse.
La seconde partie est plus intéressante, le personnage du Gaien est intéressant mais dans un passage assez court, sa mort reste moins tragique. Par contre, elle sert bien l?histoire et renforce le sentiment du lecteur que va se jouer un drame qui semble inéluctable, dévoilant par la même occasion, le machiavélisme du Gaien et son art de retourner les peuples les uns contre les autres. Une race de méchant convaincante qui mériterait peut-être davantage de développements.
EDIT Chapitre 8 (SPOILER)
Pour tout dire, j?aurais préféré que l?histoire s?emballe un peu plus après la mort de Pilgrain. Après ce magnifique crescendo dans l?émotion, on retombe trop vite dans la « routine » du récit de voyage. Certes, les liens entre Ries, Layne et Lilian sont réussis et évoluent quand même au fil de l?histoire, tout comme leur interaction qui est plaisante à lire, mais, j?aurais préféré plus de bouleversements. La rencontre avec le clan Byrn est un bon moment, en particulier la scène de « dressage » du cheval par Ries (superbe !) mais c?est une péripétie qui, à mon goût, n?était pas absolument indispensable. Car d?un autre côté, la quête principale est trop en retrait et l?état de guerre qui était présent dans le premier chapitre se fait un peu oublier. C?est le problème avec le récit de voyage : on rentre dans un schéma classique où les rencontres se succèdent et les obstacles aussi mais à force de voir nos trois jeunes héros s?en tirer, on ne craint plus trop pour leurs vies. J?aurais bien aimé que le groupe vole en éclats, que chacun se retrouve isolé par la force des choses. Cela créerait ainsi plus de tension dans le récit et exploiterait les relations qui se sont nouées entre chaque membre durant leur périple commun (leurs inquiétudes quant aux sorts des autres?), en multipliant les points de vue.
L?ensemble des personnages marche bien, mais je trouve Grolin et Lilian un peu sous exploités, par rapport à Ries notamment, qui se paye presque toutes les scènes-clés (le dressage, le mystère quant à ses origines, sa relation avec Layne, les bonnes vannes?). Mais bon, je conçois bien qu?il est difficile d?accorder le même traitement avec autant de héros.
Sinon, j?ai bien aimé la référence au Trône de Fer avec le paysage de l?océan verdoyant qui rappelle le royaume Dothrakis. L?humour entre les personnages aussi est très réussi, surtout pour désamorcer la situation dramatique après la mort de Pilgrain : un super passage, bien amené et assez réaliste ! Je tiens à préciser que malgré ces critiques, la forme est toujours d?un niveau aussi élevé, avec beaucoup de qualité narrative et stylistique, comme Ries a coutume de faire.
EDIT CHAPITRE 9
Un chapitre mieux réussi à mon goût que le chapitre 7, dans le même genre. J?ai retrouvé ici les mêmes qualités que sur les précédents chapitres, annexes à l?histoire de Ries et compagnie. Ainsi, en quelques lignes seulement, Ries parvient à nous présenter une nouvelle galerie de personnages immédiatement identifiables (la critique pourrait être de dire un peu stéréotypés) dans un décor inédit visuellement attrayant. Mention spéciale pour la romance, esquissée avec subtilité, en quelques petites phrases, au service d?une mise en scène (l?escalade du jeune garçon) inspirée !
Côté moins, comme le dit Zarathoustra, le mécanisme de la structure du récit devient trop visible à la longue, et les chapitres annexes viennent ralentir l?intrigue principale ou en tout cas, ne sont plus suffisamment rattachés à l?histoire de Ries, Layne et Liliann.
A moins que ce ne soit l?inverse, et que les chapitres de Ries, Layne et Liliann, s?éloignent trop du moteur du récit par une surabondance de péripéties ?
dude
J?avoue avoir été un petit peu déçu par ce chapitre 7 par rapport aux précédents chapitres qui s?éloignaient du trio Ries, Layne et Liliann. Le chapitre 5 par exemple, malgré quelques clichés selon certains, réussissait l?exploit de présenter en quelques lignes seulement, des personnages bien écrits et intéressants, tout en contribuant au parfum de mystère et de danger qui rôde sur le récit.
Le chapitre 7 ne parvient pas à ce niveau de chapitre intermédiaire, même si le style est toujours plaisant, soutenu notamment par un vocabulaire riche et précis. Néanmoins, j?ai trouvé l?idée de l?attaque de peaux-vertes contre des elfes des bois dans la première partie un peu trop usitée et le traitement de ce passage n?est pas non plus très original. La description des gobs au début est à mon goût un tantinet trop longue, il aurait peut-être fallu intégrer les différents éléments de l?équipement durant la mise en action des peaux-vertes. Par contre, j?aime bien le côté « animal » des gobs, avec leur intelligence vicieuse.
La seconde partie est plus intéressante, le personnage du Gaien est intéressant mais dans un passage assez court, sa mort reste moins tragique. Par contre, elle sert bien l?histoire et renforce le sentiment du lecteur que va se jouer un drame qui semble inéluctable, dévoilant par la même occasion, le machiavélisme du Gaien et son art de retourner les peuples les uns contre les autres. Une race de méchant convaincante qui mériterait peut-être davantage de développements.
EDIT Chapitre 8 (SPOILER)
Pour tout dire, j?aurais préféré que l?histoire s?emballe un peu plus après la mort de Pilgrain. Après ce magnifique crescendo dans l?émotion, on retombe trop vite dans la « routine » du récit de voyage. Certes, les liens entre Ries, Layne et Lilian sont réussis et évoluent quand même au fil de l?histoire, tout comme leur interaction qui est plaisante à lire, mais, j?aurais préféré plus de bouleversements. La rencontre avec le clan Byrn est un bon moment, en particulier la scène de « dressage » du cheval par Ries (superbe !) mais c?est une péripétie qui, à mon goût, n?était pas absolument indispensable. Car d?un autre côté, la quête principale est trop en retrait et l?état de guerre qui était présent dans le premier chapitre se fait un peu oublier. C?est le problème avec le récit de voyage : on rentre dans un schéma classique où les rencontres se succèdent et les obstacles aussi mais à force de voir nos trois jeunes héros s?en tirer, on ne craint plus trop pour leurs vies. J?aurais bien aimé que le groupe vole en éclats, que chacun se retrouve isolé par la force des choses. Cela créerait ainsi plus de tension dans le récit et exploiterait les relations qui se sont nouées entre chaque membre durant leur périple commun (leurs inquiétudes quant aux sorts des autres?), en multipliant les points de vue.
L?ensemble des personnages marche bien, mais je trouve Grolin et Lilian un peu sous exploités, par rapport à Ries notamment, qui se paye presque toutes les scènes-clés (le dressage, le mystère quant à ses origines, sa relation avec Layne, les bonnes vannes?). Mais bon, je conçois bien qu?il est difficile d?accorder le même traitement avec autant de héros.
Sinon, j?ai bien aimé la référence au Trône de Fer avec le paysage de l?océan verdoyant qui rappelle le royaume Dothrakis. L?humour entre les personnages aussi est très réussi, surtout pour désamorcer la situation dramatique après la mort de Pilgrain : un super passage, bien amené et assez réaliste ! Je tiens à préciser que malgré ces critiques, la forme est toujours d?un niveau aussi élevé, avec beaucoup de qualité narrative et stylistique, comme Ries a coutume de faire.
EDIT CHAPITRE 9
Un chapitre mieux réussi à mon goût que le chapitre 7, dans le même genre. J?ai retrouvé ici les mêmes qualités que sur les précédents chapitres, annexes à l?histoire de Ries et compagnie. Ainsi, en quelques lignes seulement, Ries parvient à nous présenter une nouvelle galerie de personnages immédiatement identifiables (la critique pourrait être de dire un peu stéréotypés) dans un décor inédit visuellement attrayant. Mention spéciale pour la romance, esquissée avec subtilité, en quelques petites phrases, au service d?une mise en scène (l?escalade du jeune garçon) inspirée !
Côté moins, comme le dit Zarathoustra, le mécanisme de la structure du récit devient trop visible à la longue, et les chapitres annexes viennent ralentir l?intrigue principale ou en tout cas, ne sont plus suffisamment rattachés à l?histoire de Ries, Layne et Liliann.
A moins que ce ne soit l?inverse, et que les chapitres de Ries, Layne et Liliann, s?éloignent trop du moteur du récit par une surabondance de péripéties ?
dude
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Zarathoustra
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 2081
il y a 19 ans 11 mois #4811
par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: Ries [Décembre 2004]
Chap 7
L'alternance Histoire centrale/Apparté lasse un peu car elle crée un effet de ralentissement.
Ici, Ries utilise sa structure de manière astucieuse pour nous présenter l'ampleur de ce qui se met en place et les agissements des "méchants". L'idée en elle même est excellente, mais je trouve que son exploitation nous amène sur un terrain et une forme un peu convenu. Ce chapitre mérite un autre traitement, il manque profondément de suspense et de lise en scène. Il me laisse un peu tiède parce qu'il commence à faireresortir l'aspect mécanique de la structure. Il manque aussi curieusement de force: pas de temps fort, pas de personnage spécialement dessiné (juste le gaien qui prend si j'ose dire "corps").
Ces appartés donnent certes de l'ampleur mais ils nous obligent à porter un regard exterieur et, je dirais, détaché car l'intrigue se mprcelle, les personnages se multiplient sans qu'aucun ne revieent pour l'instant. C'est un partie pris qui payait au début mais qui s'il continue atteint ses limites en ce qui me concerne.
Je rejoins Dude pour le traitement du Gaien. Il mérite un traitement plus en profondeur.
Chap 8
Je commence à décrocher un peu sur nos 3 lascards. Non qu'ils ne soient pas sympathiques et vivants, mais leur péripétie prend trop souvent des allures d'anecdotes. La ressemblance avec des étudiants resort encore ici, ce qui, en soit, les rend un peu transparents (même l'elfe s'y met).
Ensuite la magie et la télépathie, qui sont assez présents, produisent un contexte un peu trop facile. Certes, on est dans la fantasy, mais j'ai parfois l'impression que l'utilisation qui en fait manque de rigueur. Je me rends compte qu'utiliser la magie dans ses récits doit être hyper dur, en fait. Au passage, cela montre une grande qualité pour Harry Potter.
Par exemple, l'histoire des carrottes est certes drôle, mais qu'on puisse d'un seul coup matérialiser un objet par magie ouvre une brèche dangereuse. Certes, il est dit qu'il n'a pas appris le reste (au passage, il devient un étudiant très contemporain, j'ai du mal à imaginer un enseignement si élitiste avec de la rigolade, je vois plus un enseignement de type "monastère" chinois), mais imagine-t-on un cours spécifique pour "créer" tout ce qui existe sur la terre? De plus, admettons que lui n'y arrive pas, mais qu'est-ce qui empêche des magiciens puissants et confirmés de le faire? D'un seul coup, ça veut dire que la magie peut tout faire, donc que tout se résout avec la magie. Pas terrible tout ça. Ou alors, il faut être très fort pour ne pas tomber dans la facilité ou pour exploiter ce qu'on est en train d'amorcer avec rigueur.
La scéance du domptage est aussi trop linéaire, tout se passe trop bien, à un tel point que ça en ote tout le suspense. L'idée du loup était excellente, mais elle est exploiter de manière trop forte. Au passage, les commentaires des spectateurs et l'analyse à chaud de Ries produit une redondance inutile, j'aurais au contraire exploiter l'incompréhension de l'un des deux camps pour créer du sus pense.
Au final, on est au chap 8, et on avance quand même à petit pas. Leur motivation devient un peu floues, ou pas suffisement forte à ce niveau là pour nous appater suffisamment fort. C'est d'autant plus frustrant que l'alternance grande histoire/petites histoires nous oblige à chaque fois à attendre. On a l'impression d'une collection de tableau, il manque un traitement du coeur de l'intrigue. Elle est quasi systématiquement traité de manière périphérique. J'attend pour le chapitre 10 des choses plus serieuses.
Chap 9
Encore un développement des "à côté". L'histoire a son côté poétique, à la fois romantique et mélancolique plutôt bien fait. Mais la limite du choix de structure revient encore: on nous présente encore plein de personnages, mais auront-ils un rôle significatif dans la suite? Ou est-ce juste pour l'atmosphère? On s'éloigne encore de l'histoire centrale. Elle est dessiné mais par la périphérie. C'est un peu frustrant. Résultat, j'ai un peu de mal à m'intéresser aux personnages abordés ici, car j'ai l'impression qu'on ne les reverras pas vraiment.
Conclusion à tout ceci:
On doit être à plus de la moitié, il faut que les choses s'éccélèrent. L'histoire finit par devenir un tropstatique dans la mesure où on voit à chaque fois des début d'histoire qui se termine de manière prématurée. Concernant l'histoire centrale, je trouve que beaucoup d'éléments anecdotiques sont mis un peu trop en valeur, si bien que tout se disperse. A moins que tout s'orchestre. En tout état de cause, il faut que les choses se resserent. Bien sûr, les qualités du début sont toujours là, mais les précédents chapitres avaient fait naître beaucoup d'attente. Force est de constater que ces 3 chapitres sont au-dessous de ces attentes et des précédents.
L'alternance Histoire centrale/Apparté lasse un peu car elle crée un effet de ralentissement.
Ici, Ries utilise sa structure de manière astucieuse pour nous présenter l'ampleur de ce qui se met en place et les agissements des "méchants". L'idée en elle même est excellente, mais je trouve que son exploitation nous amène sur un terrain et une forme un peu convenu. Ce chapitre mérite un autre traitement, il manque profondément de suspense et de lise en scène. Il me laisse un peu tiède parce qu'il commence à faireresortir l'aspect mécanique de la structure. Il manque aussi curieusement de force: pas de temps fort, pas de personnage spécialement dessiné (juste le gaien qui prend si j'ose dire "corps").
Ces appartés donnent certes de l'ampleur mais ils nous obligent à porter un regard exterieur et, je dirais, détaché car l'intrigue se mprcelle, les personnages se multiplient sans qu'aucun ne revieent pour l'instant. C'est un partie pris qui payait au début mais qui s'il continue atteint ses limites en ce qui me concerne.
Je rejoins Dude pour le traitement du Gaien. Il mérite un traitement plus en profondeur.
Chap 8
Je commence à décrocher un peu sur nos 3 lascards. Non qu'ils ne soient pas sympathiques et vivants, mais leur péripétie prend trop souvent des allures d'anecdotes. La ressemblance avec des étudiants resort encore ici, ce qui, en soit, les rend un peu transparents (même l'elfe s'y met).
Ensuite la magie et la télépathie, qui sont assez présents, produisent un contexte un peu trop facile. Certes, on est dans la fantasy, mais j'ai parfois l'impression que l'utilisation qui en fait manque de rigueur. Je me rends compte qu'utiliser la magie dans ses récits doit être hyper dur, en fait. Au passage, cela montre une grande qualité pour Harry Potter.
Par exemple, l'histoire des carrottes est certes drôle, mais qu'on puisse d'un seul coup matérialiser un objet par magie ouvre une brèche dangereuse. Certes, il est dit qu'il n'a pas appris le reste (au passage, il devient un étudiant très contemporain, j'ai du mal à imaginer un enseignement si élitiste avec de la rigolade, je vois plus un enseignement de type "monastère" chinois), mais imagine-t-on un cours spécifique pour "créer" tout ce qui existe sur la terre? De plus, admettons que lui n'y arrive pas, mais qu'est-ce qui empêche des magiciens puissants et confirmés de le faire? D'un seul coup, ça veut dire que la magie peut tout faire, donc que tout se résout avec la magie. Pas terrible tout ça. Ou alors, il faut être très fort pour ne pas tomber dans la facilité ou pour exploiter ce qu'on est en train d'amorcer avec rigueur.
La scéance du domptage est aussi trop linéaire, tout se passe trop bien, à un tel point que ça en ote tout le suspense. L'idée du loup était excellente, mais elle est exploiter de manière trop forte. Au passage, les commentaires des spectateurs et l'analyse à chaud de Ries produit une redondance inutile, j'aurais au contraire exploiter l'incompréhension de l'un des deux camps pour créer du sus pense.
Au final, on est au chap 8, et on avance quand même à petit pas. Leur motivation devient un peu floues, ou pas suffisement forte à ce niveau là pour nous appater suffisamment fort. C'est d'autant plus frustrant que l'alternance grande histoire/petites histoires nous oblige à chaque fois à attendre. On a l'impression d'une collection de tableau, il manque un traitement du coeur de l'intrigue. Elle est quasi systématiquement traité de manière périphérique. J'attend pour le chapitre 10 des choses plus serieuses.
Chap 9
Encore un développement des "à côté". L'histoire a son côté poétique, à la fois romantique et mélancolique plutôt bien fait. Mais la limite du choix de structure revient encore: on nous présente encore plein de personnages, mais auront-ils un rôle significatif dans la suite? Ou est-ce juste pour l'atmosphère? On s'éloigne encore de l'histoire centrale. Elle est dessiné mais par la périphérie. C'est un peu frustrant. Résultat, j'ai un peu de mal à m'intéresser aux personnages abordés ici, car j'ai l'impression qu'on ne les reverras pas vraiment.
Conclusion à tout ceci:
On doit être à plus de la moitié, il faut que les choses s'éccélèrent. L'histoire finit par devenir un tropstatique dans la mesure où on voit à chaque fois des début d'histoire qui se termine de manière prématurée. Concernant l'histoire centrale, je trouve que beaucoup d'éléments anecdotiques sont mis un peu trop en valeur, si bien que tout se disperse. A moins que tout s'orchestre. En tout état de cause, il faut que les choses se resserent. Bien sûr, les qualités du début sont toujours là, mais les précédents chapitres avaient fait naître beaucoup d'attente. Force est de constater que ces 3 chapitres sont au-dessous de ces attentes et des précédents.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Kundïn
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 1437
il y a 19 ans 11 mois #4821
par Kundïn
Réponse de Kundïn sur le sujet Re: Ries [Décembre 2004]
Je viens de terminer ces trois nouveaux chapitres et je dois dire que j'ai été moi aussi un peu déçu... Le chapitre 7 en particulier ne m'a pas beaucoup parlé. Le combat est trop rapide, trop simplifié. L'orque noir, présenté au début du texte comme un personnage fort et imposant trouve une mort presque anecdotique, décrite après coup, manquant du punch qu'on aurait exigé...
Le chapitre 8 est le plus sympathique des trois à mon avis car on retrouve des personnages auxquels on s'était attachés (et qui forment le trio central de l'histoire), même si leurs aventures perdent un peu du souffle épique qu'elles possédaient au début. Le passage du dressage est bien amené mais se résout peut-être trop rapidement à mon gout. Et puis, la complication de l'intrigue fait que le lecteur perd un peu de vue les objectifs de la quête des trois compères.
Le chapitre 9 fait une intrusion sympathique dans un monde de nomades, et si le début a du mal à accrocher l'attention, le chapitre prend de l'ampleur lorsque les deux amoureux entrent en scène et que le garçon s'en va récupérer le joyau au sommet du Doigt. Par contre, j'ai été un peu déçu de voir que le chapitre reprenait le lendemain, après l'annonce de cette découverte et les inévitables discussions qui s'en sont suivies.
Bref trois chapitres en-dessous des autres. Comme le dit Zara, il faudrait cesser de multiplier les à-côtés et se concentrer sur les personnages que l'on a déjà rencontrés pour ne pas embrouiller le lecteur... Mais il est vrai que l'ensemble des textes, lu d'une traite, doit paraitre plus cohérent que lors d'une lecture très espacée dans le temps (a chaque mise a jour)...
Le chapitre 8 est le plus sympathique des trois à mon avis car on retrouve des personnages auxquels on s'était attachés (et qui forment le trio central de l'histoire), même si leurs aventures perdent un peu du souffle épique qu'elles possédaient au début. Le passage du dressage est bien amené mais se résout peut-être trop rapidement à mon gout. Et puis, la complication de l'intrigue fait que le lecteur perd un peu de vue les objectifs de la quête des trois compères.
Le chapitre 9 fait une intrusion sympathique dans un monde de nomades, et si le début a du mal à accrocher l'attention, le chapitre prend de l'ampleur lorsque les deux amoureux entrent en scène et que le garçon s'en va récupérer le joyau au sommet du Doigt. Par contre, j'ai été un peu déçu de voir que le chapitre reprenait le lendemain, après l'annonce de cette découverte et les inévitables discussions qui s'en sont suivies.
Bref trois chapitres en-dessous des autres. Comme le dit Zara, il faudrait cesser de multiplier les à-côtés et se concentrer sur les personnages que l'on a déjà rencontrés pour ne pas embrouiller le lecteur... Mais il est vrai que l'ensemble des textes, lu d'une traite, doit paraitre plus cohérent que lors d'une lecture très espacée dans le temps (a chaque mise a jour)...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Ries
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 104
il y a 19 ans 11 mois #4835
par Ries
Réponse de Ries sur le sujet Re: Ries [Décembre 2004]
Bon, quelques réponses en vrac :
En effet, le format des chroniques est un peu particulier ; on se rapproche d'un fonctionnement par épisodes, dont le king disais lui même dans la ligne verte qu'il était très particulier. Ce genre de chapitres "intermèdes", lu en 1/4 d'heures au milieu de l'histoire, ne sont en effet pas là pour "relancer" l'intérêt. C'est la dernière respiration avant la ligne droite, c'est ainsi que je les avais conçus à la base.
Il est évident, qu'isolés, ils ne remplissent en rien leur office.
Par contre, comme avec le chapitre sur les grands nains qui m'avait semblé difficile à boucler, je suis sur ma faim avec le chapitre elfes sombres/hommes des monts. Il ne me plait pas, et à vous non plus, ce qui est finalement logique. Après réflexion, j'aurais du pour les chroniques faire un petit échange d'interludes, et virer celui-ci.
Je vais donc replancher pour la prochaine MAJ sur les 3 chapitres à venir, pour les rendre plus dynamiques, en crescendo, comme c'était imaginé à la base. Ca me ferais mal que vous abandonniez l'histoire maintenant...
Si ce n'est que j'ai écrit ce passage 7 ans avant de lire le trône de fer... Comme quoi, c'est un poncif du genre (qu'on retrouve par exemple dans la série d'hypérion, si j'ai bonne mémoire).
Ries, qui se met au boulot pour ne pas perdre ses lecteurs
En effet, le format des chroniques est un peu particulier ; on se rapproche d'un fonctionnement par épisodes, dont le king disais lui même dans la ligne verte qu'il était très particulier. Ce genre de chapitres "intermèdes", lu en 1/4 d'heures au milieu de l'histoire, ne sont en effet pas là pour "relancer" l'intérêt. C'est la dernière respiration avant la ligne droite, c'est ainsi que je les avais conçus à la base.
Il est évident, qu'isolés, ils ne remplissent en rien leur office.
Par contre, comme avec le chapitre sur les grands nains qui m'avait semblé difficile à boucler, je suis sur ma faim avec le chapitre elfes sombres/hommes des monts. Il ne me plait pas, et à vous non plus, ce qui est finalement logique. Après réflexion, j'aurais du pour les chroniques faire un petit échange d'interludes, et virer celui-ci.
Je vais donc replancher pour la prochaine MAJ sur les 3 chapitres à venir, pour les rendre plus dynamiques, en crescendo, comme c'était imaginé à la base. Ca me ferais mal que vous abandonniez l'histoire maintenant...
Sinon, j’ai bien aimé la référence au Trône de Fer avec le paysage de l’océan verdoyant qui rappelle le royaume Dothrakis.
Si ce n'est que j'ai écrit ce passage 7 ans avant de lire le trône de fer... Comme quoi, c'est un poncif du genre (qu'on retrouve par exemple dans la série d'hypérion, si j'ai bonne mémoire).
Ries, qui se met au boulot pour ne pas perdre ses lecteurs
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Gulix
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 1531
il y a 19 ans 11 mois #4851
par Gulix
Réponse de Gulix sur le sujet Re: Ries [Décembre 2004]
Dernier texte de la MAj, et moi aussi, je suis un peu déçu. Mais surtout par les chaptires 8 et 9. Le 7, avec le déclenchement de la machination de Gaïen, m'a bien plu. Seul le combat aurait mérité un traitement plus en profondeur, à mon avis. La découverte du groupe de Gobs est assez réussie, et le final nous montre l'ampleur des dégâts que peuvent avoir quelques mots bien placés...
Pour le chapitre 8, j'ai trouvé que la péripétie avec les cavaliers n'était qu'une simple pause, apte à divertir,, mais qui manquait de rythme. Tout allait un peu trop facilement, sans trop d'émotions. Même la mort de Pilgrain ne m'a guère touché. J'ai trouvé ce passage traité un peu superficiellement.
Pour finir, le chapitre 9 m'a déçu car on n'y apprend pas grand chose. La plupart des faits importants sont cachés à nos yeux de lecteurs, et on ne devine que peu de ce qui va arriver, contrairement à beaucoup d'autres interludes.
Voilà, c'est tout pour cette MAJ. Concernant Ister, j'espère que la fin s'emballe un peu plus (bien qu'ayant les textes, j'attends les MAJ pour les lire )
Pour le chapitre 8, j'ai trouvé que la péripétie avec les cavaliers n'était qu'une simple pause, apte à divertir,, mais qui manquait de rythme. Tout allait un peu trop facilement, sans trop d'émotions. Même la mort de Pilgrain ne m'a guère touché. J'ai trouvé ce passage traité un peu superficiellement.
Pour finir, le chapitre 9 m'a déçu car on n'y apprend pas grand chose. La plupart des faits importants sont cachés à nos yeux de lecteurs, et on ne devine que peu de ce qui va arriver, contrairement à beaucoup d'autres interludes.
Voilà, c'est tout pour cette MAJ. Concernant Ister, j'espère que la fin s'emballe un peu plus (bien qu'ayant les textes, j'attends les MAJ pour les lire )
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- MarcPhoenicis
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 93
il y a 19 ans 10 mois #4891
par MarcPhoenicis
Réponse de MarcPhoenicis sur le sujet Re: Ries [Décembre 2004]
Le principal défaut de la série est particulièrement mis en valeur par ces trois chapitres : l'intrigue est secondaire face à l'univers présenté. On a droit à événements arrivant un peu partout dans le monde pour renforcer la tension, mais le problème est qu'ils semblent plus annoncer l'intrigue qu'en faire partie. Pour le passage avec les personnages principaux, il semble lui aussi en marge de l'intrigue. Ce procédé rend l'intrigue lente et lointaine, alors que le récit serait plus efficace si l'intrigue réussirait à réunir ses moments séparés en un tout. Mais plus le texte avance, plus il semble difficile de faire une finale qui unirait le contenu des chapitres sans que ça semble précipité.
Bon, disons que ma critique est assez aggresive, mais comme les qualités du récit ont déjà été soulignées à plusieurs reprises dans les critiques des autres chapitres, j'ai préféré me concentrer sur ce qui pourrait être amélioré.
Bon, disons que ma critique est assez aggresive, mais comme les qualités du récit ont déjà été soulignées à plusieurs reprises dans les critiques des autres chapitres, j'ai préféré me concentrer sur ce qui pourrait être amélioré.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra