Iggy [Mai 2005]
- Leste-Plume
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En tout cas je vais au plus vite lire les autres aventures d'Amphitryon qui est l'archétype parfait du héros, solitaire, intrépide et meurtri à l'intérieur. J'adore .
L'action soutenue est servie par un style précis et ma foi fort agréable. Iggy maîtrise son affaire, ça c'est sûr!
Pour le remercier de m'avoir fait passer un agréable moment littéraire je m'en vais pointer certains aspects négatifs .
Dans la scène d'intro. S'il fait nuit noire, il est difficile que les flots soient le miroir du ciel puisqu'on y voit que dalle. De plus comment dans ces conditions le marin peut-il appercevoir un drakkar qui s'approche?
Plus loin lors de la contre-attaque des hommes poissons je ne sais pas si c'était voulu mais il y a tout un paragraphe au présent de l'indicatif au milieu d'un texte écrit au passé.
Et enfin mais là je te cherche des poux j'ai trouvé la réaction du conseil au tout début peu convaincante. Il ne me semble pas réaliste de prendre une décision aussi grave qu'une évacuation de la cité alors qu'on n'a pas la moindre idée de l'étendue des forces ennemies ni sur leur avancée.
Voilà, encore chapeau pour un texte qui fera pour moi partie du top3.
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- Zarathoustra
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Je ferais juste une première remarque sur le traitement de chaque scène : toute n?ont pas la même importance et la dernière écrase un peu trop les autres et créée un petit déséquilibre dans l?histoire. Compte tenu de son importance, le texte aurait gagné à faire monter la pression progressivement.
Je n?ai pas grand chose à dire sur la première scène. Elle est très visuelle et passe très bien (avec un clin d??il pour le titre du bateau je suppose).
La seconde :
Je pense que c?est la moins bonne. D?une part, elle a un côté très cliché : les autorités refusent d?agir en sous estimant le danger. Ca se passe comme ça dans tous les films catastrophes. Outre, je trouve, l?incohérence avec le monde de Lint avec cette réunion très archaïque, je suppose que les moyens technologique devrait permettre des échanges plus technologiques, mais c?est ce qui fait le charme du monde de Lint, ce mélange de modernité et d?archaîsme.
D?autre part, à force de vouloir brosser les personnalités de chaque intervenant, le résultat manque de rythme. Tout est trop expliquer, bref, Iggy en fait trop sur une scène qui aurait merité un plus grand dépouillement et peut-être plus de mystère en traçant des pistes d?intrigues plus vaste à l?échelle du pays ou du monde.
Au passage, tu n?as même pas besoin de nommer Jones, rien qu?à la manière dont tu l?introduis dans la scène on sait que c?est lui.
Pour moi, tu aurais dû traiter les protagonistes en premier dans leur totalité au lieu de revenir sur chacun à chaque intervention.
D?autre part, tu multiplies les perso en leur donnant une personnalité, voire même en faisant une sorte de surenchère , alors que la plupart n?ont aucun rôle sur la suite du texte. Peut-être les ré-utiliseras-tu, d?ailleurs, on le suppose, mais leur apparition est tellement réduite qu?au final peu ont laissé une trace marquante dans mon esprit. En te focalisant que sur certains, même chose, tu gagnais en rythme et en clareté.
La 3eme :
La chanson poésie.
Juste une question, d?où vient l?expression « bd des rêves brisés (bd of broken dreams) ? Je la connais en anglais mais j?ignore d?où elle vient. D?ailleurs ce n?est pas un film qui a été traduit par « boulevard du crépuscule » ? En tout cas, il y a sans doute une allusion à quelque chose, si tu pouvais nous l?expliquer.
« Je marchais seul », c?est aussi un clin d??il à Goldman ???
Concernant la chanson, bon, disons que ce n?est pas ce qu?il y a de meilleur dans le texte. D?accord, tu fais des rimes mais tu oublies toute la rythmique et le décompte des syllabes. Et c?est parfois un peu tiré par les cheveux? Bon, de toute façon, c?est casse gueule. Donc bravo pour la prise de risque.
Par contre, je reviens sur ta première phrase qui suit ce « poème »:
Je trouve très maladroit de l?avoir mise en début. Tu aurais du la glisser en guise de conclusion du paragraphe. Ainsi, tu nous faisais progressivement partagé l?émotion de Jones. Là tu l?énonces et la justifie après, résultat, tu casses un peu l?effet que tu souhaitais puisqu?on a le pint d?arrivée au début : son émotion le submarge. Dans l?autre cas, on imagine que l?émotion monte progressivement en lui et qu?ensuite il s?arrête de chanter à la fin du paragraphe. Et tu prolonges le temps de la chanson/poème puisqu?on suppose que tu nous explique l?émotion pendant la chanson. Là tu expliques l?émotion après qu?il s?est arrêté, du coup, la chanson s?éloigne et tu sépares les deux.Amphitryon se retourna lentement ; et sa voix, à présent nouée par l'émotion, mourut tandis que son regard se posait sur le fusil à l'autre bout de la pièce
4eme scène
J?ai rien noté de particulier si ce n?est que tu développes bien le background de ton monde. Ah si, les hommes poisson sont très gracieux, dans ma tête ils auraient été très gauches hors de l?eau. C?est bien car tu imposes une vision tout à fait personnelle.
5eme scène
La scène finale. J?avoue avoir un peu saturé devant tant de scène de combat et de bataille. D?une part, mise à part Jones, elle met en scène des perso avec lequel on n?a pas d?atomes crochus puisqu?ils sont tout frais moulus du début. On attend en fait que tu reviennes sur Jones.
Par contre, certains passages sont saisissants, d?autant plus que tu cases des détails parfois très violents.
Mais le fait d?autant développer la bataille nous largue un peu parce que tout est assez paroxique. Certes, c?est fort et les interventions de Jones créée un étrange contraste, comme des accalmies, mais il manque un véritable suspense. Là, comme toujours pour une bataille, ça se réduit à « qui va gagner ». Mais il manque des éléments sur le pourquoi de cette bataille, des implications. Par contre, tu contrebalances cette absence par des petites scènes qui créée une mini trame. Mais on manque parfois de plan d ?ensemble. On est trop proche du carnage. En tout cas, j?ai décroché un peu pendant la lecture parce que j?avais du mal à m?intéresser à tout.
Concernant le dénouement, et bien c?est vrai qu?on a du mal à y croire tellement il est grave. Je dis ça dans le sens où on ne s?y attend pas, que tu nous surprends.
Maintenant, rétroactivement, je trouve qu?il manque un travail de mise en valeur. Certes, la dimension tragique est plutôt réussite mais je pense que pour arriver là, il aurait été intéressant de mieux équilibré le début avec cette grande scène final, insufflé un enjeu qu?on ne cerne pas vraiment. La présence de Jones est très peu justifié, et la rupture entre le précédent texte et celui-là est trop grande, tu utilise une ellipse que je trouve dommage. La romance que tu avais commencé était au contraire pour moi très intéressante. En ne la traitant pas, je dirais que tu t?es un peu dégonflé, comme si tu pensais ne pas nous intéressé ou si tu n?en étais pas capable. En nous la faisant vraiment partagé, tu renforçais la dimension tragique de ton personnage. Là tu nous laisses imaginer mais on manque d?éléments pour vraiment pour s?associer totalement à ce que ressent ton perso. D?ailleurs, tu es obligé de l?expliquer de la décrire, alors qu?en la montrant, en nous la faisant vivre à travers le développement de la romance tu nous la rendais plus accessible.
Au final : un texte toujours ambitieux mais inégal et qui m?a moins plu que les précédents.
Une remarque : le monde de Lint prend forme, Tu nous livres de nouvelles espèces, tu as déjà parler des élus, des mutants, tout ça est très riche mais il manque une vision globale pour bien le comprendre et le cerner.
Pour l?instant, il reste flou (sans doute volontairement), mais flirte avec l?incohérence. J?ai souligné le contraste modernisme / archaïsme. Tu viens d?y introduire la magie, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure chose qui soit. Je trouve que la technologie la remplacerait avantageusement pour ma part.
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- Iggy Grunnson
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- Messages : 418
ben oui, les études me laissent un peu de répit, j'en profite donc pour répondre aux remarques qui ont été faites jusqu'ici.
La romance que tu avais commencé était au contraire pour moi très intéressante. En ne la traitant pas, je dirais que tu t?es un peu dégonflé, comme si tu pensais ne pas nous intéressé ou si tu n?en étais pas capable.
Crois-moi, j'aurais préféré raconter cette romance! Le problème, c'est que le chapitre précédent - en particulier l'histoire entre Jezabel et Amphitryon - s'inspire pour beaucoup de mon expérience personnelle du moment (ah, l'amour! ). Il était donc inévitable que par la suite je continue dans la même voie.
l'ennui, c'est que mon départ pour marseille m'a radicalement éloigné de ma jezabel à moi; j'ai eu pas mal de difficultés à supporter cet éloignement, et brouillard de guerre correspond assez à cet état d'esprit. Je suis bien conscient que procéder de la sorte peut être handicapant pour l'histoire (après tout, tout le monde n'est pas au courant des détails de ma vie privée, et encore heureux!), mais mon implication était telle que je ne pouvais pas raconter une jolie romance alors que personnellement je me sentais surtout très seul.
Dans l'ensemble, brouillard de guerre est mon récit le plus noir, et le plus nihiliste; c'est pour cette raison, entres autres, que personne ne semble destiné à survivre à la bataille. Encore une fois, je crois que ça répond jusqu'à un certain point à mes propres coups de blues.
Ceci dit, je ne compte pas en rester là: tu peux te rassurer Zara, puisque la suite de mon récit (et oui, c'est pas fini!) sera avant tout centrée sur la romance entre Amphitryon et Jezabel, et la manière dont leur relation va évoluer. Mais bon, je vais pas tout raconter non plus!
Iggy
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- dude
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- Messages : 624
Sûr que l'on peut être perdus au milieu de ce défilé de personnages en début de texte, bien que certains sont assez frappants tel que le maire en bocal ou Wodan Excelsior l'homme poisson, mais dès que l'on rentre dans le vif du sujet, le texte ne nous lâche plus jusqu'au final assez apocalyptique qu'un Roland Emmerich ne renierait pas!
La chorégraphie de la prise de la cité est très visuelle et Iggy utilise tous les éléments à sa disposition: attaque sur terre, sur mer et dans les airs, sans pour autant perdre l'intérêt du lecteur avide de baston bien bourrine et de destruction en tout genre.
Iggy en profite quand même pour nous livrer des passages plus orientés sur l'émotion (la toute fin notamment, et la veillée d'armes sur le phare) et développe le potentiel tragique de son héros.
L'exercice du récit de bataille est plutôt difficile si l'on veut éviter les poncif du genre (et des récits de combats, chroniques en a vu défiler des tas!) et je trouve qu'Iggy a su relever le défi!
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- Ries
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- Messages : 104
J'ai trouvé que c'était un texte agréable à lire, mélange qui marche d'émotions et d'action. La juxtaposition de scènes à fin abrupte est un choix, ça évite de se perdre, mais la montée en horreur aurait put être peut-être plus affinée.
Le prologue, je note juste une mer qui reflète (les étoiles, pourquoi pas), alors que la brume se déchire ?
Le conseil m'a vraiement trop fait penser au bouquin "dents de la mer", lu il y a un long moment
Pour la suite, je me suis laissé porté par le récit, sans plus de réflexion... C'est le but. Et à la fin, il... ou pas ?
Ries, bien bien...
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- MarcPhoenicis
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- Messages : 93
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- Gulix
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- Messages : 1531
Ca m'a bien plus, même si quelques zones d'ombre persistent.
Tout d'abord, le traitement de l'action, les personnages "pulp", la sucession des scènes virevoltantes m'ont fait grand effet. C'est déjà ce que j'avais relevé dans les précédents textes, mais ça atteint ici son paroxysme. Je suis juste déçu de la perte d'Excelsior
Après, concernant la scène d'introduction, je l'ai adoré. On ne sait pas du tout vers quoi on navigue, et la tension monte progressivement. Ca me fait penser aux débuts d'épisode de séries comme X-Files. Un pré-générique en quelque sorte.
Pour la scène du conseil, elle m'a, moi aussi, fait penser aux Dents de la Mer, mais le film. Elle manque par contre de punch : une petite confrontation à la limite du règlement de compte entre les protagonistes aurait fait bon effet.
Pour la suite, l'arrivée des corsaires est, il est vrai, un peu rapide, tout comme la capacité de réaction de la ville. Par contre, voir les elfes sous ce nouvel angle est très sympa
Après, l'intervention d'AJ manque d'explications. Comment sait-il pour le Golem (vu les préparatifs qu'il a fait... il doit savoir) ? Et puis je n'ai pas trop accroché à sa pseudo-dépression. A ce propos, la chanson, ce n'est pas une traduction de Bd of Broken Dreams de Green Day ???
En conclusion, j'ai globalement apprécié, mais principalement les scènes sans AJ. Un comble, non ?
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- Kundïn
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- Messages : 1437
Sur le plan des critiques, pas grand-chose sinon quelques détails à peine visibles que j?ai relevés çà et là dans le texte. Un exemple : « une voix de stentor » est une expression certes assez recherchée, mais qui me gêne dans le sens où elle fait référence à la mythologie grecque (Stentor était un héros de l'Iliade renommé pour la puissance de sa voix, d?où l?expression). Cela est assez peu visible mais dommage tout de même de l?utiliser dans un récit se déroulant dans un univers totalement différent du nôtre. Cette remarque rejoint un peu celle que j?avais faite à Lorindil à propos de ses personnages qui demandaient « thé ou café ? » le matin? On attend plus d?exotisme, en fait. Il y a d?autres exemples plus flagrants de cette intrusion de notre réalité dans l?univers du texte mais ils ne me reviennent pas à l?esprit sur le moment.
Un bon récit, donc, qui va finir très haut dans mon classement. La lutte pour la première place risque d?être chaude !
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- Anonymous
Bah il faut bien quelques repères à notre réalité dans ce monde fantastique !
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- Lomerandin
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- Messages : 409
Iggy, tu es très cruel : tu commences par nous lier à un personnage sympathique, qui plus est possédant un navire qui nous fait un clin d??il, avant de tout faire sombrer, corps et biens. Snif, je l?aimais bien, Hrold. Encore un figurant infortuné sacrifié pour le bien du récit. Mais tu te rattrape sur Amphytrion, qui décidemment devient de plus en plus fouillé. On commence à distinguer le personnage.
Mention spéciale au passage pour le coup du phare : montrer les explosifs prêts à tout faire sauter est un procédé hitchcokien bien utilisé.
L?action commando des hommes-poissons me plaît bien. Je t?avais déjà signalé le passage au présent lorsqu?ils sont dans l?eau, et je trouve en fin de compte l?effet très réussi. On pénètre dans un monde différent, un univers dans l?univers, à la manière du chercheur d?or dans le texte d?Elfiriond. Cette mise en abyme vaut un texte à elle seule. J?ai vraiment été conquis par tes gardes côtes, et leur fin tragique et malheureusement vaine me fait dire qu?ils ont le droit à une autre chance.
Le style très imagé fait penser à un film, à la manière de Dude (tient donc?). Même si les grandes réflexions métaphysiques ne sont pas à l?ordre du jour, l?efficacité et l?originalité donnent à cette nouvelle aventure d?Amphytrion une longueur d?avance dans mon top trois. Mon seul regret est : « Reviens, Amphytrion, reviens ! »
Commentaires du forum :
Zara
Oui, je suis étonné que cette multiplication des points de vue passe aussi bien. Ca marche parce qu?on revient toujours au héros et parce que les personnages sont tous liés entre eux, dans l?espace, le temps et l?action.Depuis plusieurs textes, Iggy nous propose un tout formé de scènes clés pas forcément lié linéairement. Ca a fonctionné sur les précédents, ça fonctionne aussi ci.
C?est le principe des textes dans le Monde de Lint : le nombre de personnages différents (surtout les Elus) permet d?offrir une diversité bienvenue sans trop nuire au récit. La marque de fabrique en quelque sorte.D?autre part, tu multiplies les perso en leur donnant une personnalité, voire même en faisant une sorte de surenchère , alors que la plupart n?ont aucun rôle sur la suite du texte.
Je vois cette « magie » comme une forme de chamanisme, de la même nature que les Elus. Attention à ne pas en abuser, la proto-technologie est là pour constituer le dénominateur commun de l?univers.Pour l?instant, [le Monde de Lint] reste flou (sans doute volontairement), mais flirte avec l?incohérence. J?ai souligné le contraste modernisme / archaïsme. Tu viens d?y introduire la magie, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure chose qui soit. Je trouve que la technologie la remplacerait avantageusement pour ma part.
Iggy
Héhé, moi je sais ce qui va se passer ! Vive leCeci dit, je ne compte pas en rester là: tu peux te rassurer Zara, puisque la suite de mon récit (et oui, c'est pas fini!) sera avant tout centrée sur la romance entre Amphitryon et Jezabel, et la manière dont leur relation va évoluer. Mais bon, je vais pas tout raconter non plus!
Gulix
Ca me rappelle les elfes rugissants d?Udufru.Par contre, voir les elfes sous ce nouvel angle est très sympa
Kundin
Oulà, on est pas sortis si tu veux purger tout texte de références gréco-romaines ! D?accord, le vocabulaire doit être adapté (Ries donne le meilleur exemple avec son « Sangdieux ! »), mais le français est une langue latine avant tout et ses expressions dérivent d?une littérature très abondante.[/quote]Un exemple : « une voix de stentor » est une expression certes assez recherchée, mais qui me gêne dans le sens où elle fait référence à la mythologie grecque
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- Iliaron
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- Messages : 427
Alors vraiment sublime, on est tout de suite dans l'action (enfin, on a droit à cinq lignes de calme avant la tempête ), et celle-ci est assez clair. (j'ai quand même eu du mal avec Ampphitryion comme je ne savais même pas qu'il y avait un début à ce texte, ça m'a posé quelques problèmes pour les personnages, mais passons).
Le texte (au risque de reprendre tout ce qui a été dit) est très énigmatique: on est souvent dans la peau d'un personnage différent de celui du héros, et pourtant le personnage est fouillé, a une réelle personnalité (et n'est pas qu'un élément du décor qui ne sert qu'à faire avancer l'action, ou tout du moins cet aspect-là est caché par le caractère).
En outre, le fait que l'on soit dans la tête d'autres personnages font que, comme au final ils se font tous tuer, on en éprouve légèrement de la tristesse: tu arrive à ce que l'on se lie à eux, et ils meurent comme ça, souvent bêtement (surprise pour les garde-côtes, magie pour le mutant à quatre bras...)
Par contre, parfois j'ai toruvé le texte légèrement incohérent: lorsque Joles se reçoit la pierre lancée par la catapulte, il n'arrive pas à rejoindre l'abri des escaliers:
Pourtant il survit à cela. je sais bien que c'est un héros, mais de là à défier les lois de la mort (quoique je n'ai aps lu le début, donc je ne connais pas son potentiel)couvert de l'escalier n'était plus qu'à quelques mètres de lui lorsque son monde vola soudainement en éclats ; le sommet du phare fut réduit à l'état de ruines sous l'impact titanesque, ensevelissant Jones sous un tombereau de pierre et de poussière?
Autrement, lorsqu'il réapparaît, quand il tire par habitude (et où l'on change très vite de point de vue), tu pourrais faire un très court flash où il se dit qu'il a bien eu de la chance de ne pas avoir été percuté par un rocher... je sais que cela fait trop deus ex machina, mais cela m'a génè dans ma lecture (mon seul réel problème, comme l'autre était de situer tous les personnages et le monde, mais comme je n'ai pas lu le début )
Sinon bonne idée de prendre le contre-pied du cliché pour les elfes, ça fait du bien de voir des elfes cruels.
Que dire de la fin, c'est mystérieux et je me demande bien comment il survivra (d'ailleurs je croyais que c'était un récit seul sans suite prévue et qu'il y avait beaucoup de mystères non résolus )
Au final, un excellent récit, qui a une linéarité dans l'action exemplaire, et pourtant où l'on se balade de personnages en personnages, mais toujours introduits par Jones (il voit l'action, puis on change de personnage).
Un de mes top 3 assurément (enfin, même si j'ai encore Rencontre du Troisième Type à lire)
Iliaron
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- Ismaël
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- Messages : 57
Premiére remarque, à propos de la fin du récit. Si les sentiments de Jones sont biens retranscris, je trouve que le tout manque cependant d'un peu de finesse. Et puis le style est étrange (mais pas désagreable): ton récit est à la 3eme personne, mais la fin introduit une sorte de mix 1ere personne-3eme, qui décout le récit, mais c'est probablement ça qui m'a donné ce sentiment d'un peu de lourdeur.
Sinon, petite question: le maire enfermé dans sa sphére avec sa voix métallique, c'est pas issue un peu de Hawkmoon, avec le Roi-Empereur de Grandebretanne, dans son bocal et sa voix d'enfant ?
Sinon, je rejoins l'avis général sur les scénes de batailles, impécablement mise en scéne. Pour moi, le passage du conseil ne m'a pas choqué: après tout, la scéne ne finit pas avec la fin du débat, et peu être se mettent t'ils dessus pendant plusieurs heures avant la scéne d'après.
Voila, seules critiques qui me viennent à l'esprit. Sinon, comme ça, notre héros survit à une chute de quelques dizaines de métres dans une tour qui s'effondre ? Va falloir nous pondre quelque chose de trrrèèèèès cohérent.......
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- Iggy Grunnson
- Hors Ligne
- Messages : 418
Et oui, mes partiels sont finis, et les vacances d'été viennent de commencer. Malgré un stage qui commence d'ici une semaine, j'espère pouvoir être un peu plus présent sur le forum que je ne l'ai été ces derniers mois.
En attendant, je voulais vous demander la permission d'utiliser vos critiques pour mon site:
www.lemondedelint.chez.tiscali.fr
je trouve intéressant de publier avec un texte les avis de quelques lecteurs, et il se trouve que vos critiques sont quand même très détaillées (merci encore une fois à ce sujet). Mais si certains d'entre vous en sont pas d'accord pour se retrouver sur mon site, n'hésitez pas à vous manifester.
Allez, @+
Iggy le vacancier
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- Iliaron
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Iliaron, a voté
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