Kundin - Le Journal ... [Eté 2005]
- Gulix
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Ou juste une envie ? En tout cas, ce texte m'a bien plus, car le côté psychologie du personnage est bien travaillée. On sent parfaitement l'évolution de Thomas, sans vraiment pouvoir discerner le vrai du faux.
Jusqu'à la toute fin, et la lettre au Président, plusieurs hypothèses coexistent, pour finalement laisser la place à celle qui est, à mon sens, la plus sordide.
Maintenant, le format court que tu as donné à cette nouvelle (qui date visiblement) nuit un peu à l'ensemble. On penserait presque à un résumé, car ce qu'écrit Thomas Jarmy est très succint. J'aurai vu, pour quelqu'un avec la prétention d'être écrivain, des "mémoires" plus longues.
Et j'aurai également voulu savoir, via le directeur de la prison, ce qui était différent entre la réalité et l'arrivée dans la prison de Jarmy.
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- Zarathoustra
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J'avoue ne pas avoir retrouver la précision du style impeccable des derniers récits de notre maître nain. On dirait un écrit ancien dépoussieré. Certaines tournure de style m'ont paru presque maladroite, ou un peu trop tarabiscoté pour ce que ça veut dire.Disons que je suis sûr qu'il pourrait être retravaillé et donner un meilleur résultat. On a l'impression qu'une partie de ce qu'aurait pu impliquer le journal intime t'a rebuté ou derangé, comme si tu t'étais forcé. Il manque ce je ne sais quoi de fluidité qui fait la force des récits habituels de Kundin
Pour avoir pratiqué longuement le récit sous forme de journal intime (et traité la même thématique: le basculement de la raison), j'ai apprécié la façon dont tu insérais les éléments de l'intrigue aux pensées; pour moi, c'est l'une des plus grandes difficultés, comment réussir à raconter une histoire à des lecteurs, tout en ne donnant pas l'impression que le journal raconte une histoire mais bien les pensées du narrateur. Mais je pense que tu restes trop concentré sur l'histoire et le scénario malgré tout. Tu ne nous fait pas tout à fait partager l'intimité de l'auteur car tout son propos se limite à créer les pièces du puzzle de l'intrigue. Et je pense que pour un romancier, l'auteur analyse très succintement son propre personnage et ceux autour de lui. Il manque des anecdotes, des scénes vivantes, ici, on reste trop proche de l'exercice cérébral, la prison n'existe pas vraiment. Cela dit, l'univers carceral ne doit pas être facile à traiter, sans y avoir été confronté. Mais peut-être nous en diras-tu un peu plus sur la question et le lien avec ton père?
Mais la grande réussite c'est ce dénouement, à la fois ouvert et fermé, sur lequel on ne peut trancher. Est-ce vrai? A-t-on des fausses pistes ou de vrais pistes puisque le narrateur pouvait être fou? C'est assez génialement pervers. Cependant l'ensemble me parait un peu trop court et linéairement développé pour être une parfaite réussite. .
Au fait, quelqu'un a-t-il suivi la série Oz, que M6 avait commencé à diffusé il y a quelques années? Il s'agit d'une série très réaliste et très documenté sur le monde des prisons américaines (tout en étant finalement une représentation très métaphorique de la société americaine d'aujourd'hui)
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- Kundïn
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- Messages : 1437
Je suis curieux de ce que vous avez a dire sur ce premier texte car je n'ai jamais véritablement eu d'analyse un peu sérieuse dessus, donc tous vos commentaires et surtout vos critiques sont les bienvenues.
Le texte est une réédition a peu pres conforme de l'original de 1995. J'ai juste corrigé quelques tournures de phrase ratées, mais je suis conscient qu'il mériterait une réécriture complete et un développement digne de ce nom. L'idée de départ peut etre bien mieux exploitée.
La dédicace a mon pere en a peut-etre surpris plus d'un, elle mérite en tout cas une petite explication. J'ai fait lire ce texte a l'époque a mon entourage, recevant quelques encouragements polis mais assez plats, et mon pere fut la seule personne a me donner un avis fouillé et intéressant, pointant les défauts de mon texte que personne et pas meme moi n'avait relevé jusque la. J'ai gardé le souvenir de cette discussion autour de l'écriture que nous avions eu, et ma foi pour sa publication sur le net, j'ai tout naturellement dédié ce texte a la mémoire de mon pere, disparu brutalement en novembre 2002. Je crois que ce texte représente ma premiere véritable tentative dans l'écriture (en amateur) de fiction, c'est donc un texte assez important pour moi.
Voila pour les premieres explications ! Pour le reste, je dirais que la fin laisse encore volontairement planer un léger doute ; c'est la toute la clé du texte qui ouvre volontairement de nombreuses pistes pour mieux dérouter le lecteur et le plonger dans cette fin inattendue (enfin j'espere). Mais il est vrai que cela mériterait d'etre encore mieux amené. Enfin, pour un coup d'essai ce n'était pas trop mal quand meme !
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- Krycek
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- Messages : 2935
Je comprends cette envie, j'ai le même sentiment avec 'Pandemonium' que j'avais un peu honte de présenter pour le RdM. Merci Gulix pour le sursi !Kundïn écrit: Je suis curieux de ce que vous avez a dire sur ce premier texte car je n'ai jamais véritablement eu d'analyse un peu sérieuse dessus, donc tous vos commentaires et surtout vos critiques sont les bienvenues.
Bon, quoiqu'il en soit, à part le fait que pour un écrivain ses mémoires sont un peu courtes (il ne faudrait pas développer mais plutôt étoffer par d'autres sentiments l'assaillant, développant ainsi le perso), le style est clair et simple, permettant au lecteur d'imaginer la tournure que prennent les choses à sa façon.
Personnellement j'aurais préféré que dans la lettre au président, l'issue des évènements ne soit pas dites afin de laisser une étendue plus large des fins possibles, mais pour cela il aurait fallut proposer des mémoires plus étoffées.
Alors pour un premier écrit : sympa... vraiment...
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- Iggy Grunnson
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- Messages : 418
Même si le récit présente en effet quelques défauts (effectivement, il me semble un peu court à moi aussi), j'ai quand même bien aimé l'ambiance assez malsaine qui s'en dégage. C'est d'autant plus vrai que l'on ne retrouve pas tous les clichés associées à la prison (le danger vient plus de l'autorité ici que des autres prisonniers), et que le parti-pris du journal intime fonctionne bien pour ce qui est de décrire la plongée dans la folie du personnage. Le seul problème: à la lecture, je n'ai pas vraiment éprouvé de véritable empathie pour le narrateur, et il est assez difficile à mon goût de se mettre à sa place, ce qui tend à créer une distance entre le lecteur et le récit.
Iggy
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- Iliaron
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- Messages : 427
Avant la critique, juste un léger problème: j'ai eu l'impression qu'à la fin il manquait quelque chose:
Ma main tremble, je vis un cauchemar, je n'ai pourtant p
Libre ! Je suis libre !
Sinon, niveau intrigue, rien à redire, on vire un peu dans le sordide, on ne démêle plus le vrai du faux, on ne sait pas s'il a tué sa femme pour en fait être vraiment plongé dans l'ambiance, si Delcaux l'a accueilli avec gentillesse pour éviter qu'il reparte, si la femme est morte après et Delcaux a commis une erreur... Bref très bien.
Par contre, au niveau du style, je me suis toujours senti loin du personnage, car personnellement quand on écrit quelque chose d'intime, on s'attache aux anecdotes (mais que peux-tu mettre, car j'imagine que jamais tu n'as visité intérieurement une prison ).
Malheureusement on se sent loin de ce personnage qui apparaît comme "niais", il ne se rend pas compte que le gardien n'est pas tout beau tout gentil...
Ce qui est par contre intéressant est que je n'ai pas eu l'impression que ce soit dans ce monde, car tu rompt volontairement plusieurs clichés: la prison qui ressemble à un hôtel, la musique... On se demande même si l'on est dans une prison, seuls des détails tels la guillotine personnelle (qu'est-ce d'ailleurs, le mot "personnel" cache-t-il plus de choses que l'on pense?) nous rappelle l'horreur du monde carcéral, qui ici devient de pire en pire à mesure que le narrateur se met à douter, comme si cette prison n'était en fait que le reflet de son âme...
De plus tu gardes toujours un certain flou, il y a des bagarres on ne sait pas pourquoi, on ne sait même pas s'il n'y avait pas des bagarres au début mais si en fait il ne les voyait pas, obnubilé par sa pensée de la beauté de la prison.
pareil pour les gardiens, étaient-ils gentils au début...
Bref, ce texte m'a quand même fait réfléchir, je ne pense pas que ma critique en soit une, car en fait j'ai essayé d'étudier le texte sur toutes ses couches, mais ça m'apparaît dur.
Au final, un texte au style parfois très léger, mais à l'intrigue vraiment réussie .
Iliaron
EDIT; j'avais oublié de dire que j'avais vraiment apprécié le moment d'humour légèrement noir:
qui
m'a dit qu'avec ce genre d'expériences je me retrouverai un jour à l'asile. C'est un véritable ami. Il
vient de me fournir le sujet d'un autre roman.
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- Kundïn
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- Messages : 1437
C'est volontaire : Jarmy est tout simplement en train d'écrire son journal lorsque l'on fait irruption dans sa cellule, et sous le coup de l'émotion (il pense qu'il va être exécuté) il s'arrête en plein milieu d'un mot. Il reprend quelques lignes plus loin par "Libre ! Je suis libre !" car il pense réellement qu'on vient de lui annoncer de se préparer à sortir. (En réalité, et si l'on s'en tient à la thèse selon laquelle il est fou, il semble plus vraisemblable qu'on vient de lui annoncer de se tenir prêt pour son exécution, mais à ce point le narrateur a atteint un tel point de confusion qu'il ne comprend que ce qu'il veut bien comprendre.)Avant la critique, juste un léger problème: j'ai eu l'impression qu'à la fin il manquait quelque chose:
Citation:
Ma main tremble, je vis un cauchemar, je n'ai pourtant p
Libre ! Je suis libre !
Effectivement le texte aurait gagné à être un peu plus long, mais il y avait une limite maximum de longueur (5 pages je crois, et manuscrites !) Ce qui explique que pas mal d'anecdotes ont dû passer à la trappe lors de la rédaction.Par contre, au niveau du style, je me suis toujours senti loin du personnage, car personnellement quand on écrit quelque chose d'intime, on s'attache aux anecdotes (mais que peux-tu mettre, car j'imagine que jamais tu n'as visité intérieurement une prison ).
Je n'ai jamais personnellement visité une prison, et je suis conscient que mon texte gagnerait beaucoup à s'ancrer dans la réalité de l'époque (avant 1981). Je n'avais aucune idée du fonctionnement d'une prison où étaient gardés des condamnés à mort, ni de leur emploi du temps... etc. C'est pourquoi (entre autres raisons) j'ai choisi de ne pas faire sortir le narrateur de sa cellule, pour ne pas accumuler les clichés et les inexactitudes...
Malheureusement on se sent loin de ce personnage qui apparaît comme "niais", il ne se rend pas compte que le gardien n'est pas tout beau tout gentil...
Certes mais il faut garder à l'esprit que la piste la plus vraisemblable suggérée à la fin de la nouvelle pour expliquer toute l'affaire est celle de la folie du narrateur (même si l'on peut imaginer d'autres pistes, comme par exemple un complot de Delcaux, amant d'Emilie, pour tuer un mari gênant). Donc à partir du moment où l'on sait que le narrateur est fou, tout ce qu'il écrit est à lire au second degré. Dit-il la vérité ? Transforme-t-il ce qu'il voit ? Ne voit-il que ce qu'il veut bien voir ? Impossible à dire...
Si l'on adhère complètement à la thèse de la folie, Jarmy vient d'assassiner sa femme et s'est auto-persuadé qu'il est en train de mener une expérience d'écriture (sans pour autant que l'on soit certain qu'il est bien un écrivain d'ailleurs !!) Sa vision naïve de la prison peut parfaitement entrer dans cette logique tordue par la folie : il est certain que le gardien est gentil car il est certain que le gardien sait qu'il n'est pas un vrai condamné.
Peu à peu des doutes s'installent : c'est finalement un retour progressif vers la réalité auquel on assiste, avec une dernière "crise" de schizophrénie dans laquelle il imagine qu'on va le libérer...
Tu fais d'ailleurs toi-même juste après la remarque suivante :
Ce qui est par contre intéressant est que je n'ai pas eu l'impression que ce soit dans ce monde, car tu rompt volontairement plusieurs clichés: la prison qui ressemble à un hôtel, la musique... On se demande même si l'on est dans une prison, seuls des détails tels la guillotine personnelle (qu'est-ce d'ailleurs, le mot "personnel" cache-t-il plus de choses que l'on pense?) nous rappelle l'horreur du monde carcéral, qui ici devient de pire en pire à mesure que le narrateur se met à douter, comme si cette prison n'était en fait que le reflet de son âme...
De plus tu gardes toujours un certain flou, il y a des bagarres on ne sait pas pourquoi, on ne sait même pas s'il n'y avait pas des bagarres au début mais si en fait il ne les voyait pas, obnubilé par sa pensée de la beauté de la prison.
pareil pour les gardiens, étaient-ils gentils au début...
Le monde n'est effectivement pas complètement le monde réel, puisque nous le voyons à travers les yeux d'un fou. D'où idéalisation, intrusion d'élément incongrus comme la musique...etc. Cette prison est effectivement en quelque sorte le reflet de son âme : c'est une vraie prison vue dans le miroir déformant de la folie.
Le fait que le narrateur reprenne en quelque sorte ses esprits au fil des jours fait qu'il remarque des éléments que son cerveau malade avait totalement effacés : bruits que font les autres prisonniers, violence du milieu carcéral... etc.
Dans le même temps, la lutte qu'il mène avec sa folie se traduit par sa déchéance physique (il tombe malade) et est symbolisée par cette musique du bolero, dont on ne sait pas si elle est réelle ou pas.
Bref, ce texte m'a quand même fait réfléchir, je ne pense pas que ma critique en soit une, car en fait j'ai essayé d'étudier le texte sur toutes ses couches, mais ça m'apparaît dur.
Ton analyse est très intéressante, autant sinon plus qu'une critique pure et simple du texte ! J'ai en effet pas mal bossé sur la structure, pour donner une impression d'évolution au texte. Plusieurs éléments suivent l'état d'esprit du narrateur :
- les gardiens, les prisonniers, le personnel de la prison : aimables au début puis de plus en plus désagréables et agressifs.
- la musique du boléro de Ravel : très douce au début puis montant progressivement en volume pour finir sur une quasi-cacophonie. A ecouter en entier !
- la santé physique : en pleine forme au début, puis il tombe malade peu à peu (migraine, fièvre... etc)
- le sommeil : il dort de plus en plus mal et de moins en moins longtemps.
- les événements : de plus en plus, ses certitudes sont brisées et rien ne va plus comme il le prévoyait (visite d'Emilie qui n'arrive jamais).
- la progression de son roman : de plus en plus difficile.
- la qualité des repas, de plus en plus médiocre.
Bref pour résumer, la piste principale qui est celle de la folie du narrateur permet d'expliquer à peu près toutes les incohérences apparentes du texte, de même que le ton un peu détaché, voire froid (je me suis inspiré de l'Etranger de Camus) du narrateur. De nombreuses pistes sont suggérées au fil du texte, mais celle-ci est la seule à offrir autant de réponses et finalement à "piéger" quelque part le lecteur, qui a pris pour argent comptant ce que lui racontait un fou !
Voilà, j'espère que c'est un peu plus clair avec ces explications sur la structure de ma nouvelle... Merci encore pour vos commentaires en tout cas !
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- Iliaron
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- Messages : 427
C'est vrai que c'est un journal, pas un récit. Il ne peut y avoir de phrase comme: "la porte grinça sur ses gonds, et Jarmy releva sa plume".Jarmy est tout simplement en train d'écrire son journal lorsque l'on fait irruption dans sa cellule
C'est là qu'on sent tout le travail, dans cette synthèse. je l'avais sentie, mais vraiment pas aussi détaillé (j'avais senti que tout devenait plus dur, c'est tout.)- les gardiens, les prisonniers, le personnel de la prison : aimables au début puis de plus en plus désagréables et agressifs.
- la musique du boléro de Ravel : très douce au début puis montant progressivement en volume pour finir sur une quasi-cacophonie. A ecouter en entier !
- la santé physique : en pleine forme au début, puis il tombe malade peu à peu (migraine, fièvre... etc)
- le sommeil : il dort de plus en plus mal et de moins en moins longtemps.
- les événements : de plus en plus, ses certitudes sont brisées et rien ne va plus comme il le prévoyait (visite d'Emilie qui n'arrive jamais).
- la progression de son roman : de plus en plus difficile.
- la qualité des repas, de plus en plus médiocre.
Quand à la musique, bien que je ne connaisse pas du tout, le choix n'est donc pas anodin (bizarrrement j'imagine bien comment ça peut apparaître, mais dans l'inverse, où ça commence très fort pour peu à peu baisser (je ne me souviens pas du nom de l'auteur malheureusement).
Un livre qu'il faudra que je lise alors .(je me suis inspiré de l'Etranger de Camus)
C'est même totalement clair avec ces explications, et l'on sent du travail réfléchi et construit. Bravo donc .Voilà, j'espère que c'est un peu plus clair avec ces explications sur la structure de ma nouvelle... Merci encore pour vos commentaires en tout cas !
Iliaron
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- Elfiriond
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- Messages : 833
Pour moi le texte, aussi court soit-il est crédible du déut à la fin, et sa taille me parait tout à fait correcte, quitte à imaginer qu'on ne prend que les passage interessant!
Pour moi il n'y a riena ajouter!
Les événement s se dégradent-ils reellement, ou sa folie l'abandonne t'elle lentement, lui laissant voir l'affreuse réalité?
J'ai retrouvé l'ambiance de l'esprit de Andrea Shtaldman, dans les 200 première pages de Les Racines Du Mal de Dantec, 200 première lignes GRANDIOSES, gachées par 600 autres totalement vaines.
Pour moi, ton texte touche parfaitement juste en ce contentent de l'essentiel, bref, du lait écrémé délicieux!
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- Anonymous
Bon, que dire de plus que ce qui a été mis ci-dessus ? J'arrive après la mêlée comme dirait l'autre !
Si ce n'est que ce texte est une vraie merveille, un petit chef d'oeuvre qui, je ne sais pourquoi, m'a évoqué Camus
Chapeau bas Kun'
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- Kundïn
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- Messages : 1437
C'est comme je le disais plus haut le ton un peu détaché que prend le narrateur qui évoque quelque peu l'étranger de Camus. Cela contribue à rendre la situation du narrateur étrange aux yeux du lecteur, et s'explique encore une fois par l'écran de la folie à travers lequel toute l'action est décrite.Si ce n'est que ce texte est une vraie merveille, un petit chef d'oeuvre qui, je ne sais pourquoi, m'a évoqué Camus
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- Anonymous
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