Ries- Les Maitres du Jeu- Sep 2005

Je viens de me relire (ça va faire 3 mois que j'ai écris ce texte), et je comprends ce que tu veux dire. Encore une fois, je vais peut-être avoir intérêt à développer plus ce chapitre. Et comme cette fois, je ne veux pas faire l'erreur de vouloir aller trop vite, je vais attendre les avis de chacun, avant d'alléger l'ensemble.

Non non, c'est très clair

Je veux agrandir ce chapitre, et tes remarques me disent dans quel sens travailler... C'est exactement ce qui m'intéresse.

C'est très... nébuleux...

J'ai encore eu du mal à lire sur l'ordinateur, surtout que le monde que tu décris est... vaste...

En fait, on a l'impression que les Joueurs échappent à un monde où ils n'ont aucune prise à cause des neuromachines, pour un monde où ils n'ont aucune vie et doivent mourir lors du Maître Jeu (ou alors j'ai mal compris, fort possible ).

Bizarrement, le passage que j'ai le plus aimé est celui des relations père/fils, le reste j'ai un peu lâché avec la description de points particuliers du monde, sauf que l'on ne connaît pas le général. En fait, c'est un peu ce qui manque à ton texte: du général. Tu nous décris en particulier des coutumes, le Jeu... mais on ne sait pas où l'on est, pourquoi fuir... Bref, on est dans une situation donné, on nous explique la vie dûe à cette situation, les futurs possibles, les passés de gens... mais on ne sait pas ce qu'il y a ailleurs. On suit des parias de la société sans savoir ce qu'est la société.
Autre exemple, on en apprend beaucoup sur les talents du père, sur ses liens avec ses fils... mais on ne sait pas qui était le père...


Enfin, bref, beaucoup de flous. C'est joli, les pensées sont très bien écrites, mais l'on a pas vraiment d'endroits où accrocher les pensées. Résultat, sans cette base, on ne cesse de construire, mais ça s'effondre presque aussitôt, et l'on n'a pas vraiment compris le monde...



Iliaron, presque fini la MAJ, enfin


EDIT: en fait, je voulais le mettre puis ça m'est sorti de la tête: je ne sais pas si c'est fait exprès, mais ton début de texte m'a beaucoup fait penser à la Guerre de la Faille, le passage où Milamber (enfin Pug) est une Chemise Blanche (un apprenti magicien donc), lors de son apprentissage, et qu'il n'a pas le droit de parler, où l'apprentissage est toujours le même, pour se préparer à un événement compliqué (pour toi ce serait le Maître-Jeu, pour lui, le passage en Chemise Grise ).
Je retrouve dans ton texte un peu le même apprentissage (le père qui demande à son fils d'apprendre ce qu'il pense en lisant dans ses yeux, à toruver le gratte-ciel tout seul...), et un peu le même flou que dans le Guerre de la Faille.
La seule différence, qui est quand même de taille, est que Pug/Milamber est aussi dans le flou, et le texte ne fait que rendre compte de ce flou, alors que ton héros l'est certes pour certaines choses, qu'est le Maître-Jeu... mais pas pour d'autres.
Et aussi biz z arre que cela puisse paraître, quand il n'est aps dans le flou, on l'est, et quand il l'est, on ne l'est plus.

Je vais essayer de m'expliquer:

Quand il n'est pas dans le flou, il (enfin le narrateur) parle de choses très précises et pointues, car pour lui le contexte général est totalement logique et cela ne sert absolument à rien de le lui rappeler. Pour lui, certes, mais pas pour le lecteur. Je sais que c'est dur de se mettre à la place du lecteur, très dur même , mais il est frustrant d'avancer dans un récit en ayant l'impression que plein de chemins s'ouvrent à nous, et que jamais on arrive à prendre le bon .

Quand il est dans le flou, par contre, il cherche absolument tous les détails qui lui permettent de trouver un sens particulier. Mais il construit ce particulier à partir du général, et non l'inverse.
D'autant plus que tu as aussi considéré que l'on serait dans le flou (on l'est quand même au niveau de l'intrigue, mais on comprend mieux les actions du héros), donc tes descriptions sont réussies, insistent sur les points importants.
Tu met à ces moments-là à disposition du lecteur tous les indices que voient le héros (sympa d'ailleurs ), et tu nous fais suivre sans cheminement logique, cheminement qui, heureusement pour nous, n'est pas trop guidé par des connaissances qu'il a et que nous n'avons pas.
En un mot, pour lui faire comprendre quelque chose, tu passes un bon moment à décrire, ce qui donne un texte avec peu d'informations (ce n'est pas un reproche, bien au contraire) et une explication construite.

Sur le reste de ton texte, c'est très dense en révélations, mais aucune explication sur le fonctionnement du monde. Peut-être, sûrement même, parce que le héros ne le comprend pas vraiment (il semblerait d'ailleurs) mais lui connaît le monde; comme nous nous connaissons bien notre monde et ses spécificités, sans comprendre certaines choses. Résultat même s'il ne comprend pas le but ultime de quelque chose, il connaît ce quelque chose, et le but montré aux gens de ces choses (neuromoteurs... si je me souviens bien).
De même il connait parfaitement l'organisation de la société, donc quand il parle de quelque chose il ne lui sert à rien de se le rappeler pour mieux comprendre. Mais le lecteur n'a pas tout ce passé, tout ton passé que tu as passé a élaboré ton monde et qui fais que maintenant tu le connais parfaitement.
Tu as un monde élaboré, je dirais même aguicheur, ton texte donne envie de comprendre... Reste à mieux nous faire partager ce monde.


En fait, si tu ne comprends pas quelque chose, demande, je pense que ce que je viens de dire est bien le plus important de tout ce que je pourrais signifier d'autre, donc n'hésite surtout pas.



Ah, c'est bien moi ça, faire un edit plus long que le message original .


Iliaron, signe deux fois, l'autre remonte trop haut

Mon avis sur ce texte se rapproche de celui de Krycek, en cela qu'il m'est arrivé de lire en diagonale certains passages sur la vie du personnage.

J'ai pu saisir les morceaux choisis de son existence, mais moi aussi, je n'ai pas vraiment cerné l'importance de tout cela. La présentation a peut-être joué beaucoup, avec un gros paragraphe, et également le fait que ce soit principalement du "flash-back". On a pas vraiment de pauses.

Sinon, dès le moment où le Jeu commence, le texte m'est apparu beaucoup plus agréable, jusqu'au petit dénouement de fin, très appréciable...

A savoir : tu avais ce texte en tête avant les Maîtres d'Ister ?

@ Gulix
Oui, cet univers là a été créé en même temps qu'Ister, et donne tout son sens à des passage des maitres d'Ister qui n'apparaissent pas dans la version que je vous ai livré (sensé se passer de l'aspect trilogie).
C'est devenu un jdr par web sur un forum disparu depuis, ce qui m'a permis de creuser l'univers.

@ Ilarion
Merci pour ton post, il est très appréciable pour cerner ce que je dois faire de ce dernier chapitre. Effectivement, je n'aime pas insister sur les choses très naturelles ("le général") aux héros... Il faut donc développer les indices indirects, ce que j'ai essayé de faire lors de ce premier jet. Des éléments manquent encore, car une lecture en diagonale par exemple, rend ce texte mauvais, du fait de sa densité. A moi de l'alléger, et j'ai maintenant quelques pistes... La lecture du monde par les yeux du héros doit être un peu plus claire, entre autre.

Je ne connait pas la guerre de la faille...

De manière générale, ce chapitre reste une introduction, car notre regard va se porter vers Ister... Et le retour sur la terre mère n'est pas prévu avant longtemps.

Ries