Phoenix - L'aventure de Hiémain [Halloween 2005]

Je suis si bien parti . Surtout que j'avais vraiment aimé ton texte!

Dès le départ, ce qui frappe est le ton de l'enfant, plus réfléchi, plus mûr (comme dirait Petimuel^^). Le changement est assez bien réussi, même si son ton apparaît peut-être comme un peu trop mûr pour l'âge qu'il est censé avoir.
Enfin, c'est fait avec finesse, le ton change, se transforme, mais il n'y a pas non plus ruture brutale. Un bon point!

Le début avec comment il va à l'école, le professeur m'apparaît ici un peu un cliché (grr, je tombe dans tous ces derniers temps ), à savoir celui de l'homme très gentil qui ne souhaite que le bonheur de ses élèves, plus particulier du héros (allant jusqu'à lui donner son katana).
D'ailleurs, petit détail, il me semble qu'un katana est très léger, j'imagine mal un bâton bien résistant et aussi long qui puisse être aussi lourd, mais bon, imaginons, ce n'est vraiment qu'un détail minime!

Sinon, le passage avec l'explication de qu'est l'arme est quand même bien réalisé, par là je signifie que son discours est bien dit, sans trop en dire mais en en disant quand même un peu...
La scène de duel, j'ai vraiment adoré, bien décrit, aucune répétition, c'est fluide et clair. Bravo, je m'étais déjà essayé une fois à cet art et c'est bien compliqué!

L'expression "arme sylvestre" m'a quand même un peu gêné, mais bon.

Enfin, quand il rentre, je pense que le souvenir est mal mis. Je comprends que tu veuille finir avec ce détail et ces paroles, mais comme durant tout ton chapitre il se souvient, on ne situe pas tellement quand est-ce que le professeur a dit "Bonne chance" (même si on imagine bien que c'est le jour du duel). Je ne sais pas, ça me gêne un peu.
L'avantage de cette fin est qu'elle amène de nouveau l'intrigue; pourquoi ce professeur lui offre-t-il le katana? Pourquoi le voir se saisir de l'arme, et donc passer un cap important dans sa vie, l'émeut au point qu'il en pleure, et enfin, pourquoi lui souhaite-t-il "bonne chance", comme si à partir de l'instant où il lui offre cette arme, ce sera à lui de se débrouiller seul, et qu'il ne pourra plus simplement "marcher dans les pas" et suivre les leçons de son professeur, mais qu'il devra se démarquer et vivre sa propre vie, libre.
(petite anecdote, ça m'a bien fait rire le passage avec la liberté, mon sujet de dissertation d'hier étant "Peut-on apprendre à être libre?" Si j'avais eu ton récit, j'aurais mis dans le concept qu'il fallait un katana . (bon, je sais, c'est même pas drôle, mais bon ))



Iliaron, ma grande soeur réquisitionne l'ordi, fini la MAJ pour aujourd'hui donc.

J'aime bien ce genre d'avis car ceux qui lisent ne connaissent pas la suite. Tout est un peu sombre ici même si les pièces du puzzle vont se mettre en place au fur et à mesure du récit.

Le katana n'est pas forcément très léger... Un bâton de bois peut aisément le remplacer, bien que n'ayant pas son tranchant

L'expression arme sylvestre en a géné plus d'un mais je ne voulais pas répéter encore le mot bois... j'ai trouvé ça et l'ai écris.

Pour le souvenir à la fin du récit, j'ai tenté de l'organiser en ayant cette fin là du professeur et oui je l'ai peut-être mal fait...

Le chapitre 1 m'a rappelé le début de L'Ombre de Morrslieb de Dude, sans doute à cause de la première personne et de la courte amnésie initiale. Ce deuxième chapitre manque de dynamisme. Il est trop explicatif. L'entraînement brise un peu l'exposition, même si le combat reste classique.

Ce chapitre est moins bien que le précédent, mais on retrouve la même manière de percevoir le monde (ie à travers les yeux de Hiémain). Ce côté découverte est un bon point : le personnage est sensible à son univers, mais il lui manque les mots pour le caractériser. Par exemple :

Une école ? C’est quoi ?

Enfin, le côté Fantasy n'a pas encore émergé. Ce monde-là reste pour l'instant indécis entre conte moderne (surtout le premier chapitre : fusil, Napoléon, voiture) et histoire ancienne (katana, tatami, etc.). Il y a bien quelques éléments de mystère (cheveux blancs, femme inconnue) qu'il faut à tout prix exploiter.

Krycek écrit: Dès le départ, ce qui frappe est le ton de l'enfant, plus réfléchi, plus mûr

Ah ? J'avais au contraire l'impression que son regard sur le monde était totalement nouveau.

Krycek écrit: Le début avec comment il va à l'école, le professeur m'apparaît ici un peu un cliché (grr, je tombe dans tous ces derniers temps Mort de rire ), à savoir celui de l'homme très gentil qui ne souhaite que le bonheur de ses élèves, plus particulier du héros (allant jusqu'à lui donner son katana).

En bon lecteur de Fantasy, je me dit que le gentil professeur est en réalité un grand dracosire d'or sous apparence humaine qui donne des cours dans un village paumé pour mieux surveiller les progrès de l'Elu, qui n'est autre que le héros. Je ne vois pas de cliché.

Krycek écrit: mon sujet de dissertation d'hier étant "Peut-on apprendre à être libre?" Si j'avais eu ton récit, j'aurais mis dans le concept qu'il fallait un katana . (bon, je sais, c'est même pas drôle, mais bon))

Si si, moi ça me fait rire.
Professeur : Quel est le pré-requis à la liberté ?
Rambo : La liberté, c'est simple : tu sors ton katana et tu les étripe tous !!!!

Phoenix écrit: Tout est un peu sombre ici même si les pièces du puzzle vont se mettre en place au fur et à mesure du récit.

Sombre ? Pas vraiment, tout est relativement léger pour l'instant. Si tu veux du sombre, jette un coup d'œil au Roi Phoenix…

Krycek écrit: J'ai plus l'impression que cette naivete est plus de nature enfantine, voire bebe, qu'autre chose...

Pourtant, tu as dis que tu trouvais l'enfant mûr. Du coup, je ne comprends pas ton propos.

Désolé, je n'ai lu ni le texte ni les critiques, mais il me semble que Phoenix, c'est la ville des états unis... L'oiseau de feu c'est Phénix sans o. Je me trompe?

Elfi : Dans la mesure où Phoenix est l'orthographe anglaise, ce n'est pas une erreur. Peut-être est-ce pour éviter la confusion avec l'auteur du même nom ?

Et bien le bonjour à toi, tu devrais passer plus souvent

Edit : D'ailleurs, pourquoi parle-tu de Phénix dans ce post-ci ? Tu aurais pas confondu avec un autre ?

Ce chapitre me laisse un peu de marbre. Je n'ai vraiment pas accroché au style, et les temps m'ont parfois fait bondir (il se mélange présent, passé composé et passé simple).

Malgré tout, le combat est une très grande réussite, et les poses des combattants sautent immédiatement aux yeux.

Le personnage de Hiémain semble un peu trop "extérieur" pour l'instant. Rien de ce qu'il vit ne me transporte, et c'est je pense le plus gros défaut de ce chapitre.