file Illarion: janvier 2006

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il y a 18 ans 3 mois #8980 par Zarathoustra
Illarion: janvier 2006 a été créé par Zarathoustra
Prologue:

Je pense que ce prologue est rétroactivement nécessaire. Le fait d'avoir à cerner autant de personnages en rentrant directement dans l'histoire ne nous permettait pas de les appréhender. Ils formaient une sorte de tout.
J'ai bien apprécié les premier paragraphe pour lancer ton histoire. La description est vraiment réussi et je me demande si tu n'aurais pas pu la rallonger de quelques phrases.

Globalement, si tu arrives à donner des traits de personalité à chacun, je suis étonné par leur ressemeblance physique. Est-ce voulu? Je crois qu'ils sont presque tous avec des cheveaux longs et bruns... :lol: Difficile de leur prêter des traits les différenciant mentalement dans nos têtes! ;) Pour les cerner, tu aurais pu leur insister sur des traits bien différents.

Une remarque qui m'est venu en lisant ton prologue et en pensant à la suite, c'est l'abcense des mères. On a sept jeunes hommes, on parle des pères, il y a des soldats, il y a un duc, autre figure paternelle, mais nulle mère. Elles n'existent pas. Et pour l'heure, aucun visage féminin n'éclaire (ou assombrit, ce serait selon) l'histoire. C'est comme si inconsciemment tu avais évacué la question.
Sans leur donner un rôle précis, je pense qu'elles ont une influence sur chacun de nous. Et si elles sont absente (parce que décédée prématurément), leur abcense est encore plus une blessure pour un enfant (voire John Lennon dans son premier album solo par exemple).

Le seul véritable reproche que je ferais, c'est parfois une tendance à l'exagération des sentiments. Je ne dis pas que la disparition d'un être chère n'est pas un traumatisme. Mais je doute qu'on se bloque dessus. En fait, soit on l'oublie malgré soi, soit on se construit autour, mais je ne pense qu'on reste bloquer dessus. Donc tes personnages donnent parfois l'impression de n'exister qu'à travers cette perte; même plusieurs années après. Je n'ai pas forcément d'expérience personnelle directe, mais j'ai dans mon entourage des personnes qui ont vécu des choses difficiles (suicide, décès de parents ou d'enfants). Je ne dis pas qu'ils ne sont pas hantés, mais ils vivent malgré tout sens donner l'impression de rester bloquer sur la mort de leur proche. Donc, à mon avis, il ya parfois des excès un peu inutile, surtout que tu refais vivre au présent cette même situation. Ca crée un effet de redondance.

Une uatre remarque: je trouve que les liens qui unissent tesperso unpeu abstraits. Une fois que j'ai lu ton prologue, je me suis demandé ce qu'il en téait et je t'avoue ne pas avoir tout retenu. Je ne dis pas que j'ai été super attentif, mais c'est un révélateur quand même. Peut-être est-ce aussi parceque tu as sept explication à donner.

Sinon, le reste est pas mal, j'ai noté quelques topurnures maladroites, mais globalement, je trouve ton vocabulaire d'un excellent niveau.


CHAP 3

Au niveau grammaticale, je n ote que tu fais souvent une erreur de ponctuation en mettant une virgule devant (parfois après) des "et". Noramlement, ce serait correct si tu insérait quelque chose mais là ce n'est pas le cas.

Le personnage du duc: tu as là un personnage ma foi assez riche. Mais je trouve que pour l'instant, on le voit agir sans comprendre les réserves des compagnons. Mais tu indéniablement réussi à le rendre plein de nuance. La scène du chateau est très révélatrice. On le sent à la fois force et faiblesse? Il possède un vrai charisme de chef sans pour autant être tout puissant. Parfois, il y a des contrastes un peu trop fort, comme si tu en faisais un peu trop (par exemple lorsqu'il lit le message).
D'ailleurs, le discours qu'il prononce m'a paru très réussi. Je trouve que tu as trouvé un ton, des mots très juste (comme l'homélie du prêtre en fait). Ce type de passage pourrait être très ennuyeux, et bien, là, ce n'est pas le cas. Il a un vrai panache.
D'ailleurs, ta manière de montrer comment un chef focalise l'attention est très intéressante, de même la manière dont il inspire ses hommes soit du courage soit de la crainte. Tu donnes ainsi à cet homme de très subtiles nuances qui le rendent très humains. Tu as pour moi réussi à créer un vrai personnage, avec une vrai épaisseur, alors que pour 'l'instant, ce n'est pas le peronnage principale. S'il y avait un reproche à faire, c'est que les autres personnages n'ont pas pour l'instant la même épaisseur, les mêmes niveaux multiples de personalité (mais on sent que cela va venir).



La scène de bataille:
J'ai été très surpris par la richesse de détails qui existent dans la scène qui précède l'ouverture des portes. Tu arrives à créer un vrai plaisir à lire alors qu'en soit c'est un non-temps, de la non-action puisqu'en fait, on attend. Tu arrives à nous faire patienter, à prendre ton temps, alors que beaucoup aurait sauter cette scène. Tu as réussi à lui donner une ampleur inattendue.
Pour ce qui est de la bataille, tu arrives également à méler l'action et l'intime sans qu'on s'en aperçoive. Tu passes de 'lun à l'autre avec talent.
Concernant le scénario, je trouve que tu t'en tire pas mal. On est pas dans la simple scène de bataille, Tu azrrive à faire vivre de petites scènes, à jouer sur leur durée tout en conservant un vrai rythme. Bravo! Je sais pour ma part que j'ai du mal à m'y attarder; SD'ailleurs, le dernier chapitre de 3eme type est pour moi mon morceau de bravour sur ce registre, je me vois mal faire plus long. Donc toi, tu y arrives très bien. Cependant, j'ai toujours du mal à savoir qui est qui (mais c'est aussi lié à ma lecture très espacée de ton histoire plus que de ton fait, je pense)

Cotric: ce personage apparait. J'espère qu'il n'aura pas un rôle très annexe car tu l'as trop développé pour en rester là. Ou alors attention à ne pas vouloir trop multiplier tes personnages inutilement. Disons que pour l'instant, il est très anecdotique. Tu le présente plus comme un faire valoir que comme un véritable protagoniste de l'histoire. Tu ne nous le décrit pas, il n'a pas de personalité (ou alors très basique). Donc ça peut faire un peu grosse ficelle si tu nous le resert, et si c'est pas le cas, alors inutile d'insister dessus ni même de lui donner un nom.

Maintenant, ce qui a pu me déranger, ce serait plutôt dans ta manière de présenter le monde quand tu évoque les légendes. J'ai trouvé ça un peu excessif et maladroit. En trois chapitres, tu aurais pu distiller ces explications par touches. Là tu nous sert ça d'un coup. Et en plus, pour une légende, tu insiste un peu trop lourdement sur les implications que cela pourrait avoir.
Dans le même registre, je trouve que ta description des un peu trop binaire. D'ailleurs, ils ne sont pas sans me rappeler ceux de Eddings de la Belgariade (sans trop savoir pourquoi, d'ailleurs). Ils sont soit trop mauvais soit trop basiquement puissants.
Au final, je trouve que ce pêche dans ton histoire, c'est ta présentation du monde. On n'arrive pas à l'embrasser ou à compendre vraiment ce que tout ça implique. Cette guerre est une guerre comme les autres à mes yeux, alors que tu sembles vouloir nous dire qu'elle ne l'est pas. C'est cet aspect qui me manque pour vivre les enjeux ou pour pouvoir se projeter dans l'histoire. Tu réussis très bien à nous plonger dans tes perso mais pas encore dans ton monde.


Donc au final, un excellent moment dans les chroniques, avec différents niveaux qui se mélangent avec bonheur: l'intime, le descriptif, l'action, la grande trame. On sent en plus que la suite nous réserve de bonnes surprises et qu'on en est même qu'au début! De l'ambition, donc, et a priroi à juste titre!

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il y a 18 ans 3 mois #8981 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Merci de la critique Zara. Déjà car j'apprécie toujours de tels retours, mais aussi parce que j'en ai bavé pour réécrire ce chapitre III, surtout la bataille (à plus d'un moment j'ai eu envie d'accélérer :roll: ). Ca fait bien plaisir que cela t'ait plu!

Pour les cerner, tu aurais pu leur insister sur des traits bien différents.

Je n'ai pu créer le prologue que parce que désormais je maîtrisais globalement bien les personnages. Pour le physique, ça ne sert pas vraiment, donc j'ai malheureusement cette facheuse habitude de le zapper un peu... En clair, nomal qu'ils ne soient que très peu différenciés, je sais surtout "écrire" par mimétisme de mes autres lectures et il est rare que les héros bénéficient d'une très très longue description (dans mes lectures, je précise). En fait, les seuls points que je trouve important sont la taille et la stature, pour le reste... Je sais que c'est vil, mais souvent la couleur des yeux a été prise pour la description psychologique.

Une remarque qui m'est venu en lisant ton prologue et en pensant à la suite, c'est l'abcense des mères. On a sept jeunes hommes, on parle des pères, il y a des soldats, il y a un duc, autre figure paternelle, mais nulle mère. Elles n'existent pas. Et pour l'heure, aucun visage féminin n'éclaire (ou assombrit, ce serait selon) l'histoire. C'est comme si inconsciemment tu avais évacué la question.

C'est quelque chose que j'ai aussi remarqué très récemment, à aucun moment n'intervient une seule femme! Je m'en mords un peu les doigts, mais la vérité est que je ne sais vraiment pas comment les insérer! Comme tu dis, j'ai inconsciemment évacué ce problème: déjà que j'ai du mal à gérer les relations entre sept personnages, alors si on met les mères et femmes, c'est plus dur! J'essaie parfois par toutes petites touches de rappeler leur présence (jamais ici) mais c'est vraiment anecdotique. Bizarrement, j'ai surtout pensé à la présence des pères lors de la deuxième écriture (pour la première, je n'avais pensé à rien du tout :lol: ), et à cette troisième je n'ai pas du tout modifié l'intrigue, juste la qualité d'écriture.

Le seul véritable reproche que je ferais, c'est parfois une tendance à l'exagération des sentiments. Je ne dis pas que la disparition d'un être chère n'est pas un traumatisme. Mais je doute qu'on se bloque dessus. En fait, soit on l'oublie malgré soi, soit on se construit autour, mais je ne pense qu'on reste bloquer dessus. Donc tes personnages donnent parfois l'impression de n'exister qu'à travers cette perte; même plusieurs années après. Je n'ai pas forcément d'expérience personnelle directe, mais j'ai dans mon entourage des personnes qui ont vécu des choses difficiles (suicide, décès de parents ou d'enfants). Je ne dis pas qu'ils ne sont pas hantés, mais ils vivent malgré tout sens donner l'impression de rester bloquer sur la mort de leur proche. Donc, à mon avis, il ya parfois des excès un peu inutile, surtout que tu refais vivre au présent cette même situation. Ca crée un effet de redondance.

Je dois avouer que c'est ce point que j'ai gardé de ma toute première écriture... Clair que c'est une erreur.
Mais j'ai tenté de nuancer (j'ai manqué, visiblement), mais c'est qu'après leur mort, c'est surtout la vie qui leur a été imposé qui est devenu un enfer, très peu de libertés (spoiler, mais tu as bien du comprendre: les pères ont été assassinés (et je n'en dis pas plus)).
Ce n'est pas tant la perte de leur père ('fin, si, c'est quand même vraiment important), mais ce que cette père a entraîné. J'ai pensé qu'inconsciemment ils se sont aussi eux-mêmes mis des barrières (comprends: inconsciemment, je leur en ais mis).
Le problème, c'est qu'à aucun moment je ne pourrais l'expliquer, seul eux le savent (et encore) et ils sont morts. De plus, cela fait partie des très rares points sur lesquels j'ai, je dirais, l'intuition de leur pensée, qui serait j'imagine celle que j'adopterais, mais je n'arrive à vraiment puiser dedans.

Une uatre remarque: je trouve que les liens qui unissent tesperso unpeu abstraits. Une fois que j'ai lu ton prologue, je me suis demandé ce qu'il en téait et je t'avoue ne pas avoir tout retenu. Je ne dis pas que j'ai été super attentif, mais c'est un révélateur quand même. Peut-être est-ce aussi parceque tu as sept explication à donner.

A dire vrai, je ne sais parfois même pas pourquoi je m'entends super bien avec des gens et pas avec d'autres. Sans raison apparente, de gens que j'ai longtemps considéré avec indifférence, je suis devenu très bon ami (et je n'ai toujours pas compris le processus :shock: ).
Là, c'est un peu pareil. Ca risque de paraître vraiment faible, mais à la base ils étaient faits pour se comprendre. Tu peux remarquer que tous ont une passion, ils sont à la recherche de quelque chose de plus que ce que la "société" leur offre; De plus, ils se sont construits autour de la crainte pour Pierre et Richard, et de fil en aiguille se sont liés les uns aux autres.

Sinon, le reste est pas mal, j'ai noté quelques topurnures maladroites, mais globalement, je trouve ton vocabulaire d'un excellent niveau.

Pour les structures maladroites, tu as du remarquer que c'est quand ma pensée a beaucoup de mal à se structurer, ça peut presque ne rien dire :lol: (bon, j'ai quand même essayé de gommer tout ça au travers des relectures)

Au niveau grammaticale, je n ote que tu fais souvent une erreur de ponctuation en mettant une virgule devant (parfois après) des "et". Noramlement, ce serait correct si tu insérait quelque chose mais là ce n'est pas le cas.

Ah, je ne savais pas :? . J'avais toujours cru cela juste, et même, j'ai toujours apprécié!

Mais je trouve que pour l'instant, on le voit agir sans comprendre les réserves des compagnons.

Il y a surtout, et presque qu'elle: la réserve de Geoffroy. Mais, c'est vrai que cela peut induire en erreur: chaque fois qu'est présenté le duc on le voit au travers des yeux de Geoffroy.
De plus, faisons un schéma simple: le duc était ami avec les pères à Pierre et Richard, ces pères sont morts. le duc, par générosité, alors qu'avant c'était encore rare, leur offre des rentes. Pour les plus vieux: soupçons sur cette attitude. Pierre et Richard meurent. Pour Geoffroy, pour une raison presque anodine (développée plus tard (spoiler, mais je le précise car vous aurez oublié (moi-même j'avais dû relire pour y repenser, alors que c'est quand même mon histoire^^), mais sûrement bien trop tard, et vraiment stupide: le duc l'a réprimandé après une chasse ('fin, pas vraiment lui, ce qu'il a encore moins apprécié) et depuis il lui en porte grief. Donc, pour Geoffroy, ses doutes sont exacerbés, à la mort de Pierre et de Richard, ça va presque à la haine.

Parfois, il y a des contrastes un peu trop fort, comme si tu en faisais un peu trop (par exemple lorsqu'il lit le message).

Il est vrai que juste avant de le lire j'en ai un peu trop rajouté. mais j'avais pensé que quand on apprend que l'on va se faire attaquer, on peut perdre un peu de contenance...

D'ailleurs, le discours qu'il prononce m'a paru très réussi. Je trouve que tu as trouvé un ton, des mots très juste (comme l'homélie du prêtre en fait). Ce type de passage pourrait être très ennuyeux, et bien, là, ce n'est pas le cas. Il a un vrai panache.

C'est le type de discours qu'à la fois je déteste et adore: je les déteste car si on les loupe, c'est vraiment mauvais; mais je les adore car on peut se "lâcher" et certaines paroles que l'on oserait mettre ailleurs, on le peut ici. Et puis, quand un duc parle à son peuple (la précision est importante), je trouve cela plus simple, on sait parfaitement dans quel but il parle, donc au moins ça évite les grandes erreurs.

Tu as pour moi réussi à créer un vrai personnage, avec une vrai épaisseur, alors que pour 'l'instant, ce n'est pas le peronnage principale. S'il y avait un reproche à faire, c'est que les autres personnages n'ont pas pour l'instant la même épaisseur, les mêmes niveaux multiples de personalité (mais on sent que cela va venir).

Je ne serais pas aussi optimiste (quoiqu'après ta critique je suis bien plus fier de mon chapitre qu'avant, comme quoi, et puis, avec les réécritures, à force :D il a des obligations pour le royaume, forcément ça le change).
Pour les autres compagnons (cinq quand même survivants), comme ils sont souvent tous ensemble, c'est bien plus dur. Ce n'est que quand l'un est seul qu'à la limite je pourrais mieux y parvenir. Mais en même temps, aucun ne peut être aussi nuancé que le duc, je pense vraiment que c'est l'archétype du personnage pour l'être. (au fond c'est bien lui le moins libre dans l'histoire).
Enfin, si ça se trouve, il est possible que les personnages soient nuancés sans m'en rendre compte (à force de potaser, j'ai l'impression de pouvoiri aller plus loin, toujours, alors que toi c'est la première fois que tu es "mis en présence" de certaines scènes.)
(mais je relirais bien ce chapitre avant de réécrire le prochain histoire de mieux comprendre la manière dont j'avais nuancé.)

J'ai été très surpris par la richesse de détails qui existent dans la scène qui précède l'ouverture des portes. Tu arrives à créer un vrai plaisir à lire alors qu'en soit c'est un non-temps, de la non-action puisqu'en fait, on attend. Tu arrives à nous faire patienter, à prendre ton temps, alors que beaucoup aurait sauter cette scène. Tu as réussi à lui donner une ampleur inattendue.

Ca fait partie de mes petits défis :) . A dire vrai, ça ne devait vraiment pas durer longtemps, et je ne sais pourquoi à un moment j'ai eu envie qu'il se passe quelque chose d'anormal, ceci afin de m'aider plus tard et de ne pas avoir à décrire toute la bataille (c'est dur, long, donc je détourne).

Pour ce qui est de la bataille, tu arrives également à méler l'action et l'intime sans qu'on s'en aperçoive. Tu passes de 'lun à l'autre avec talent.

Cf juste avant: simplement parce que décrire la bataille générale était trop dur. Dans des petites "scénettes", on peut plus se focaliser sur les acteurs que dans de grand saffrontement, où là la masse et ce qu'elle pense est bien plus important que ce qu'une entité pense.

Tu azrrive à faire vivre de petites scènes, à jouer sur leur durée tout en conservant un vrai rythme. Bravo!

Le pire, c'est que si je fonctionne comme cela, c'est par souci de simplicité. A chaque bataille (bon, il n'y en a pas non plus des masses), tu n'auras souvent que des scénettes (parfois je me résouds quand même à décrire aussi l'asaut général :lol: )

Cotric: ce personage apparait. J'espère qu'il n'aura pas un rôle très annexe car tu l'as trop développé pour en rester là. Ou alors attention à ne pas vouloir trop multiplier tes personnages inutilement. Disons que pour l'instant, il est très anecdotique. Tu le présente plus comme un faire valoir que comme un véritable protagoniste de l'histoire. Tu ne nous le décrit pas, il n'a pas de personalité (ou alors très basique). Donc ça peut faire un peu grosse ficelle si tu nous le resert, et si c'est pas le cas, alors inutile d'insister dessus ni même de lui donner un nom.

Grosse ficelle :oops: . Il n'avait même pas de nom, jusqu'à ce qu'après j'ai remarqué que j'en avais besoin. Je n'aurais cru que cette ficelle était si visible :shock: . (bon, c'est clair qu'il n'a aucune personnalité, c'est le type même de faire-valoir, je crois bien d'ailleurs que c'est le seul personnage secondaire qui n'aura absolument, et à aucun moment, ses pensées de développer.

Maintenant, ce qui a pu me déranger, ce serait plutôt dans ta manière de présenter le monde quand tu évoque les légendes. J'ai trouvé ça un peu excessif et maladroit. En trois chapitres, tu aurais pu distiller ces explications par touches. Là tu nous sert ça d'un coup. Et en plus, pour une légende, tu insiste un peu trop lourdement sur les implications que cela pourrait avoir.

C'est noté. Je dois avouer que maintenant, en y repensant, cela m'apparaît logique que quand on élucubre sur des légendes, ce n'est jamais très long... (là, c'était aussi un sentiment un peu personnel: quand je suis dans des périodes de deuil, j'ai remarqué (sur mes, heureusement, très très rares expériences) que je me focalisais sur des choses complétement extérieures, qui n'ont absolument aucun impact, simplement pour oublier, ne pas avoir à constater le vide laissé...)

Dans le même registre, je trouve que ta description des un peu trop binaire. D'ailleurs, ils ne sont pas sans me rappeler ceux de Eddings de la Belgariade (sans trop savoir pourquoi, d'ailleurs). Ils sont soit trop mauvais soit trop basiquement puissants.

Il manque le mot le plus important (je veux savoir :D )
Sinon, je ne connais pas Eddings de la Belgariade, mais je pense que quand je saurais le problème, je pourrais toujours comprendre :D .

On n'arrive pas à l'embrasser ou à compendre vraiment ce que tout ça implique.

Je dois avouer que c'est très très vaste! Et cette première partie, je dois le reconnaître, souffre de légers défauts (pas si légers que ça d'ailleurs :cry: ) (enfin, je peux quand même expliquer mon intrigue tout en cachant les quelques incohérences qu'on doit bien pouvoir trouver en cherchant un tout petit peu (mais pas besoin de beaucoup :lol: )
Là, ta critique m'aide d'ailleurs pas mal car à force d'écrire et d'avancer j'avais oublié certains éléments de l'intrigue, grâce à la tienne ça m'a revenu et j'ai noté tout cela au gras (pour tout te dire, sur le Warfo j'arrive à la fin donc je n'arrête pas de compulser mes notes pour ne rien oublier, mais ça sort comme ça rentre^^)

Cette guerre est une guerre comme les autres à mes yeux, alors que tu sembles vouloir nous dire qu'elle ne l'est pas.

A aucun moment je ne dis que la guerre est différente, au contraire c'est bien ce qu'il y a de plus normal. ATTENTION/ SPOILER (ET CETTE FOIS, VRAIMENT) [size=59:q7ncry0u]Pour très légérement te mettre sur la piste, tu as du le remarquer sans y prêter attention: dans un pays où la guerre et les soldats sont légions, trouves-tu normal qu'après l'assassinat de deux personnes on prenne beaucoup de mesures pour empêcher cela de se reproduire?[/size]

C'est cet aspect qui me manque pour vivre les enjeux ou pour pouvoir se projeter dans l'histoire.

Tu ne découvriras les premiers enjeux que dans quelques chapitres, mais les vrais enjeux, même si j'en parle un peu vers la fin du livre I, c'est vraiment à sa toute fin que tu saisiras (même plus dans le livre II)
(de ce point de vue-là, je suis content (quoique^^), il y a plusieurs indices sur les territoires humains qui peuvent apparaître anecdotiques et qui ne le sont pas... Sauf qu'avec le temps inter-MAJ ces indices seront oubliés :lol: .

Tu réussis très bien à nous plonger dans tes perso mais pas encore dans ton monde.

Il est vrai qu'avant d'amorcer la plongée dans le monde, j'ai d'abord fait celle des persos. Choix personnel.

Donc au final, un excellent moment dans les chroniques, avec différents niveaux qui se mélangent avec bonheur: l'intime, le descriptif, l'action, la grande trame. On sent en plus que la suite nous réserve de bonnes surprises et qu'on en est même qu'au début! De l'ambition, donc, et a priroi à juste titre!

Merci beaucoup! :P



Encore merci de cette critique! :D



Iliaron

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il y a 18 ans 3 mois #8982 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

Il manque le mot le plus important (je veux savoir )


Ce devait être "ennemi".

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il y a 18 ans 2 mois #9151 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Petite note avant de commencer: je réponds surtout à Zara, mais aussi à Monthy3 suite à ce qu'il a dit dans le topic de vote

@ Zara

Dans le même registre, je trouve que ta description des ennemis (je me permets de rajouter :) ) un peu trop binaire. D'ailleurs, ils ne sont pas sans me rappeler ceux de Eddings de la Belgariade (sans trop savoir pourquoi, d'ailleurs). Ils sont soit trop mauvais soit trop basiquement puissants.

En fait, tu trouves par exemple Malak (j'imagine) bien trop méchant, et l'agresseur potentiellement trop puissant?
J'avoue que j'aurais un peu de mal à changer cela, surtout Malak (prochain chapitre :roll: ). Mais je me dis toujours qu'il y a une grande différence entre apparence et personnalité réelle. Par exemple, quand Malak méne ses troupes, et surtout quand il menace un royaume ennemi, il n'a plutôt pas intérêt à montrer de faiblesse ou de gentillesse. (bon, après, c'est clair que ce n'est pas du tout une fleur!)
Pour l'agresseur, au début, ça m'arrange de le rendre potentiellement très dangereux, je pense que ça se devine sans mal que l'éradiquer est une très grande partie de cette intrigue, donc s'il était faible, pourquoi attendre? (mais oui, il a quand même quelques faiblesses, heureusement d'ailleurs!)

Je profite de ma réponse (vraiment tardive, mais ce n'est que maintenant que je me suis dit que même pour une question, ça valait le coup, et une autre m'est venu à l'idée):

Maintenant, ce qui a pu me déranger, ce serait plutôt dans ta manière de présenter le monde quand tu évoque les légendes. J'ai trouvé ça un peu excessif et maladroit. En trois chapitres, tu aurais pu distiller ces explications par touches. Là tu nous sert ça d'un coup. Et en plus, pour une légende, tu insiste un peu trop lourdement sur les implications que cela pourrait avoir.
[...]
Au final, je trouve que ce pêche dans ton histoire, c'est ta présentation du monde. On n'arrive pas à l'embrasser ou à compendre vraiment ce que tout ça implique. Cette guerre est une guerre comme les autres à mes yeux, alors que tu sembles vouloir nous dire qu'elle ne l'est pas. C'est cet aspect qui me manque pour vivre les enjeux ou pour pouvoir se projeter dans l'histoire. Tu réussis très bien à nous plonger dans tes perso mais pas encore dans ton monde.

J'aimerais bien essayer d'améliorer ce point, mais en fait je me demande vraiment comment faire. Une description globale du monde me semble inapproprié car au fond les compagnons n'en savent que très peu (ils vont le découvrir peu à peu). Peut-être qu'il faudrait que j'insiste un peu sur le passé, mais dès que je veux en parler, je ne peux m'empêcher de réaliser un long paragraphe d'élucubrations diverses (ce que tu me reproches justement d'ailleurs).
De plus, j'ai vraiment beaucoup de mal à poser le monde, c'est en fait la seule chose à laquelle je n'ai que peu travaillé, et pour le faire, pour bien l'intégrer, il faudrait quasiment à nouveau réécrire entièrement certains passages pour que l'insertion ne se voit pas (mais vu que j'en suis quand même à la troisième réécriture complète :? )
Le pire, c'est que quand je lis des livres, j'ai l'impression que c'est tout simple, suffit de le faire par touches, comme tu l'a d'ailleurs dit, et pourtant dans cette partie ça m'apparaît vraiment difficile car ça commence directement par le meurtre (un choix que je commence un peu à regretter, au vu de tous les problèmes qu'il m'a posé par la suite (du style, on ne sait pas qui sont les personnages, on ne ressent pas de tristesse...) et qui sont plutôt durs à remédier... Une fois l'attaque réalisée, je me focalise en fait plus sur les sentiments que sur les gestes. Quand on réalise un geste après un deuil, on le fait en pensant à autre chose. En d'autres cas, j'oserais faire dire au narrateur une petite explication. Peut-être déjà qu'un court dialogue ou passage après l'annonce de l'attaque de Skefoy contre Malak (vu qu'Arthur et Gontrand les ont déjà combattu, et que comme ils sont soldats, ils en savent un peu sur les "relations internationales"), au moins, ça se serait fait. La forêt à l'Est, inutile d'en parler maintenant, à part quelques allusions (discours du duc par exemple), mais je pense que je ne peux que difficilement plus en parler: ils n'en savent que très peu (et rapidement vous en saurez beaucoup plus). Peut-être parler un tout petit peu plus du royaume maudit au Sud :roll: .
En fait, je me rends compte que mon intrigue ressemble un peu à celles de Feist (sans nulle comparaison avec cet auteur!), au début ça apparaît terre-à-terre, puis ensuite, peu à peu, le monde sera expliqué par de nouveaux points de vue. Là pour l'instant c'est du point de vue de l'humain et du présent. Petit à petit l'explication sera plus appuyée (et plus longue, c'est le risque :lol: ), mais si je le balance direct, je peux déjà effacer mes 15 premiers chapitres^^).
(je me rends compte que quand je réponds, c'est toujours très fouilli, désolé).
En fait, je reviens vite fait sur le point de la guerre: à aucun moment je n'ai dit que la guerre était particulière, mais ce n'est pas un hasard qu'elle arrive (je n'aime pas tellement les événements exceptionnels, du style heureux hasard (deus ex machina en clair)

@ Monthy3

parce que j'ai été très touché par les sentiments que tu parviens à me faire ressentir, très en accord avec mon état d'esprit actuel. S'il m'est arrivé de m'embrouiller avec les persos, je suis resté captivé par le récit. Bravo !

J'ai vraiment été content de ton avis positif: à dire vrai, j'ai toujours du mal à croire que mon récit fait naître des sentiments :D .
Juste pour savoir, le sentiment que tu as ressenti était plus du genre tristesse ou haine (si tu ne veux pas répondre car c'est aussi une question personnel (je veux dire, pour ton état d'esprit actuel), ne t'inquiète pas, je ne t'en, voudrais pas (juste un pot-au-feu et ça ira ;) )).
Et en fait, quand tu t'es embrouillé avec les persos, c'était avec les noms, ou bien avec les sentiments qu'ils ressentent (car ils sont différents (j'essaye du moins :lol: ), donc tu as pu être peut-être étonné par endroit d'une réaction)? J'espère quand même que ça n'a pas trop gêné ta lecture!
Enfin (mais l'est lourd quand même, c't'Iliaron :twisted: ), y a-t-il eu des moments qui t'ont paru un peu long (comme tu dis que tu es captivé), à moins que tu n'aies été tout le long toujours autant captivé (m'étonnerait, il doit vraiment y avoir des passages redondants (Impe ;) )). Je précise ma pensée: les passages d'introspection ne t'ont à aucun moment paru durer un peu (car au fond ils durent quand même pas mal (en me référant au nombre de caractères))? A moins que ce ne soit la bataille, ou...
(en fait, si je pose la question, c'est pour voir ce qui va (donc ne changer que peu de choses) et ce qui ne va pas (faire plus de changements, et tester de nouvelles manières d'écrire ces passages pour les rendre meilleurs), en clair d'améliorer la suite (au pire, maintenant, je ne suis plus à une réécriture prêt, au bout d'un moment, on ne compte même plus :lol: )



Iliaron (je devrais peut-être me mettre à réviser ma philo pour demain... j'espère qu'un des sujets sera assez intuitif (on sent le gars qui a bien révisé pendant les vacances :lol: )

EDIT:

Globalement, si tu arrives à donner des traits de personalité à chacun, je suis étonné par leur ressemeblance physique. Est-ce voulu? Je crois qu'ils sont presque tous avec des cheveaux longs et bruns... Difficile de leur prêter des traits les différenciant mentalement dans nos têtes! Pour les cerner, tu aurais pu leur insister sur des traits bien différents.

Je sens que je vais essayer de les discerner un peu. Ca me permettra toujours quelques aides pour la suite, et au pire, si ça ne sert pas, pas grave (mais, pfiou, les descriptions :? )

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il y a 18 ans 2 mois #9153 par Monthy3
Réponse de Monthy3 sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Alors, pour te répondre :

Juste pour savoir, le sentiment que tu as ressenti était plus du genre tristesse ou haine (si tu ne veux pas répondre car c'est aussi une question personnel (je veux dire, pour ton état d'esprit actuel), ne t'inquiète pas, je ne t'en, voudrais pas (juste un pot-au-feu et ça ira Clin d'oeil )).

Tristesse et indécision, comme quand tu te demandes ce que tu vas faire de ta vie, et si tu vas en faire quelque chose. Aucune haine.

Et en fait, quand tu t'es embrouillé avec les persos, c'était avec les noms, ou bien avec les sentiments qu'ils ressentent (car ils sont différents (j'essaye du moins Mort de rire ), donc tu as pu être peut-être étonné par endroit d'une réaction)? J'espère quand même que ça n'a pas trop gêné ta lecture!

Au moment de la bataille, vers la fin, surtout de la poursuite, et lorsqu'ils se retrouvent tous : qui chargeait, qui venait de telle ou telle direction... Pas dans les sentiments, car ils sont bien distincts ;) En revanche, j'inversais aussi parfois Gontrand et Geoffroy : t'aurais pu choisir des noms commençant par des lettres différentes ! :P

Enfin (mais l'est lourd quand même, c't'Iliaron Maléfique ), y a-t-il eu des moments qui t'ont paru un peu long (comme tu dis que tu es captivé), à moins que tu n'aies été tout le long toujours autant captivé (m'étonnerait, il doit vraiment y avoir des passages redondants (Impe Clin d'oeil )). Je précise ma pensée: les passages d'introspection ne t'ont à aucun moment paru durer un peu (car au fond ils durent quand même pas mal (en me référant au nombre de caractères))? A moins que ce ne soit la bataille, ou...

Oui, lors du sermon du prêtre ; autant j'aime beacoup son intervention, une fois que les corps sont enterrés, autant, dans la chapelle, je trouve ça un peu long. Pour les passages d'introspection, c'est le contraire, c'est vraiment ce qui fait le charme du récit et donne de la profondeur aux persos :D

Iliaron (je devrais peut-être me mettre à réviser ma philo pour demain... j'espère qu'un des sujets sera assez intuitif (on sent le gars qui a bien révisé pendant les vacances Mort de rire )

La philo, ça passe tout seul. En revanche, la dissert' de littérature que j'ai à rendre pour mardi et que je n'ai pas commencée, c'est beaucoup plus dur 8)

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il y a 18 ans 2 mois #9156 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

il doit vraiment y avoir des passages redondants (Impe Clin d'oeil )).

Je confirme, y a des passages très redondants. Si tu m'expliquais en quoi les persos évoluent pendant leur deuil, je voudrais bien réviser ma position (faut dire que j'ai pas analysé le texte dans ses moindres détails), mais comme ça il me semble qu'on se contente de répéter encore et encore qu'ils sont triste.
Désolé de le dire, mais moi je ne l'étais pas, je commençais à en avoir marre et je voulais que ça bouge I.I I .

Impe, si on analysait le rôle du prêtre, la manière dont il est développé et son impact sur le récit? Parce que mine de rien, il apparait, joue son rôle (gros rôle qui plus est) et disparait sans plus donner signe de vie... Dommage, on aurait pu l'introduire un peu plus, lui donner une raison d'être...et plus si affinités. ;)

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il y a 18 ans 2 mois #9157 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

En revanche, j'inversais aussi parfois Gontrand et Geoffroy : t'aurais pu choisir des noms commençant par des lettres différentes !

Au début, c'était fait exprés, eux deux étaient censés beaucoup se ressembler. Impressionnant comme ils ont évolués!
Je n'aurais cru que les noms gênent autant d'ailleurs :oops: (de plus, ce sont deux de mes personnages préférés du Livre des Etoiles, et puis maintenant je me suis trop habitué aux noms pour les changer!

Au moment de la bataille, vers la fin, surtout de la poursuite, et lorsqu'ils se retrouvent tous : qui chargeait, qui venait de telle ou telle direction...

J'aurais du mal à faire plus clair: il faut que ça se passe rapidement pour garder l'effet de l'attaque... Mais il est vrai que le narrateur navigue peut-être un peu trop: on passe rapidement des pensées d'un ennemi à un narrateur omniscient externe, puis aux pensées de Gontrand...

Oui, lors du sermon du prêtre

Tant de monde m'a fait cette réflexion, il doit donc vraiment y avoir un problème! Le problème est que j'apprécie vraiment ce passage, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce qu'enfant je trouvais les messes ennuyantes (je précise que je n'ai absolument aucun préjugé, d'ailleurs certains prêtres savaient la faire vivre!), avec beaucoup de paroles, mais qu'en même temps il y a, comment dire, une certaine sincérité, pour ne pas dire passion en ce qu'ils disent. De plus, je crains que si je réduis, je perdrais le semblant d'équilibre qu'il me semblait avoir trouvé (on m'a proposé d'insérer des pensées pour rendre cela plus vivant, mais vu le nombre d'introspections que j'ai déjà :shock: )

autant j'aime beacoup son intervention, une fois que les corps sont enterrés

Ce qui m'éclate souvent, c'est que les passages que les gens préfèrent globalement ne devaient absolument pas exister. C'est juste que sur le moment, parfois même après, que je me dis que ça serait bien de mettre ça (en un mot, ces passages sont souvent le produit de pur inspiration, à aucun moment je ne me force à les écrire, donc j'écris posément et "lâché".

Pour les passages d'introspection, c'est le contraire, c'est vraiment ce qui fait le charme du récit et donne de la profondeur aux persos

Merci, c'est sur cela que j'ai le plus "bossé" entre la deuxième et troisième monture. Content de voir que ça paye (car j'y ai quand même passé un certain temps :? )

--
HS/

La philo, ça passe tout seul.

En plus, depuis le début de l'année, toujours la même note. Espérons dans ce cas que ça continue :lol:

En revanche, la dissert' de littérature que j'ai à rendre pour mardi et que je n'ai pas commencée, c'est beaucoup plus dur

Bonne chance alors (n'empêche, comme tu sembles dans mon cas, pas mal ces vacances, quelle cérémonie pour débuter, et une autre ce soir pour les terminer (bien casés ces JO :lol: ))
/HS

--


Iliaron

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il y a 18 ans 2 mois #9278 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Désolé Impe, je viens de voir ton message!!! (faut dire que sur ce thread, il y a en moyenne un post tous les quatre ou cinq jours, et il faut qu'on se débrouille pour un faire un à la même limite :lol: !)

Je confirme, y a des passages très redondants. Si tu m'expliquais en quoi les persos évoluent pendant leur deuil, je voudrais bien réviser ma position (faut dire que j'ai pas analysé le texte dans ses moindres détails), mais comme ça il me semble qu'on se contente de répéter encore et encore qu'ils sont triste.

C'est bien ce que je craignais :roll: .
Déjà, un de mes problèmes est que le texte démarre direct dans l'action. Je regrette de plus en plus ce choix d'ailleurs, ça m'empêche de bien développer les personnages au début... Et il est vrai que les personnages ne changent que peu (et pourtant j'ai voulu).

Je venais de penser que lors du prologue et de la discussion du chapitre I, il fallait que je dresse des traits pour les changer après l'assassinat. Par exemple, Gontrand avant l'assassinat parlait plus (tout est relatif), avait plus confiance en lui... Après l'assassinat ne dit plus un mot. OU alors le cas strictement inverse: avant ne parle pas, se sent tellement proche qu'il pense que simplement par la pensée il se comprend. Ensuite il se trouve dans un état de panique tel qu'il veut tout faire pour garder les quatre autres vivants, et donc donne des conseils... Je préférerais la première solution, il faudrait que je teste.

Pour Geoffroy, c'est le personnage dont le changement me semblait le plus clair, mais pas dans le récit: avant il est vraiment joyeux et ses blagues participent à la bonne humeur, ensuite cela se transforme en railleries et privilégie les sarcasmes aux anciennes taquineries (faudrait que je le précise!)

Pour Arthur, lui était bon-vivant, il le devient encore plus, il s'attache encore plus à tous les petits bonheurs histoire de vivre un ersatz de vrai bonheur.

Pour Mav, toujours pas trouvé de changements radicaux. Il a été le sage du groupe, cet événement va lui donner matière à réfléchir. Je devrais peut-être rendre ses jugements moins réfléchis et aussi gouvernés par la haine.

Pour Kev, il a perdu son meilleur ami, et pense qu'il a perdu l'unique moyen qu'il avait de se sortir de l'emprise de son père. (je n'en ai pas du tout parler). Mais Kev, j'ai vraiment du mal à le maîtriser du fait de son âge (à 16 ans, on change vite de comportement quand même, et on a vraiment une vision différente!). Bref, voilà un personnage épineux à manier...

Mine de, le fait de taper au clavier ces changements, chose que l'on devrait toujours faire mais que personellement je réalise rarement, ça me emt bien plus les idées en place et j'irais changer des choses.

A ce propos, je voulais aussi essayer de réaliser un nouveau début pour mieux présenter les personnages, mais en réalité l'intrigue est lancée quatre ans auparavant, et j'ai l'impression que si je commence directement par le meurtre, ça pourrait paraître lassant... Mais vraiment, c'est un truc à tester: en prologue les trois amis (Mav, Kev et Geoffroy) qui voient l'assassinat des parents de Pierre et Richard (au moins, paf, je pourrais introduire leur nom :) ). Ensuite description de Geoffroy qui vient chercher Gontrand, qui lui-même appelle Arthur.
Le prologue, j'aimerais bien le caser, car il y a des éléments quand même importants (les lettres codées, j'y tiens pour le livre II, petit amusement de ma part (je suis un vrai gamin parfois!). Mais je pourrais le nuancer avec ce meurtre. En fait, l'actuel prologue deviendrait en quelque sorte un chapitre I introductif, afin de montrer que quelque chose d'important se prépare. Chapitre II: le meurtre proprement dit. Chapitre III, l'enterrement, au chapitre IV serait donc la fuite (mince, ça rentrera plus dans les 30 premières pages, zut alors :lol: ) et au chapitre V serait le dénouement de cette partie (au final, ça me fera plutôt une longue partie pour une partie introductive de l'action et de l'intrigue à proprement parler :lol: ).
Oui, je sens que c'est quelque chose de vraiment faisable! (j'ai plaisir à réécrire le début, mais là ce serait la première fois que je me détacherais enfin de ce plan réalisé (en fait, non, même pas réfléchi) de la première écriture. Certes ça m'obligera à modifier quelques révélations par la suite - car on les saura déjà - mais au fond ça ne changera vraiment pas ni mon intrigue ni la structure de mon roman.
Oui, ça doit pouvoir se faire (et tant pis pour la redite, au pire, que se produira plus de 200 pages plus tard (au rythme de mes réécritures, dans environ un an ou deux :lol: )
Dingue comme ton simple commentaire, et ce que tu montres, me donne envie de modifier! (je dois être un maniaque, mais quand quelqu'un pointe un défaut, et qu'à ce défaut soit j'y avais déjà réfléchi, soit je remarque qu'il y a en effet une erreur, c'est plus fort que moi, faut que je réécrive :D ).

Désolé de le dire, mais moi je ne l'étais pas, je commençais à en avoir marre et je voulais que ça bouge

Au moins dès le milieu du chapitre III ça se met à bouger enfin, jusqu'à la fin de la partie (ouff, dit-il :) )

si on analysait le rôle du prêtre, la manière dont il est développé et son impact sur le récit? Parce que mine de rien, il apparait, joue son rôle (gros rôle qui plus est) et disparait sans plus donner signe de vie... Dommage, on aurait pu l'introduire un peu plus, lui donner une raison d'être...et plus si affinités.

Au début, le prêtre n'était qu'une caricature. Mon monde n'était d'ailleurs qu'une caricature (les tous premiers lecteurs dans Travaux d'Ecriture pourraient en témoigner s'ils s'en souviennent). En bref, le prêtre n'était là que pour faire un sermon bâclé, ramasser des pièces (avec moults engorgements), et les fossoyeurs jetaient littéralement les cadavres dans les fosses avant d'empiler la terre dessus, puis le prêtre allait faire construire sa quatrième maison. Tout ça en un paragraphe, veux-tu.
J'ai donc voulu nuancer, donc j'ai allongé. Mais par la suite le prêtre n'apparaîtra plus du tout (quoique je peux toujours le réutiliser à la toute fin). Je n'imagine pas le prêtre comme un personnage à part entière, mais il est l'expression de son travail, rien d'autre. Au contraire, par exemple, le duc existe aussi en dehors de son image de duc (heureusement, sinon de texte il n'y en aurait pas, oups je m'égare :lol: !), ce qui veut dire que plus tard il me servira.
De même, pour les compagnons, leur rôle social les influe, bien entendu, mais leur personnalité n'est pas simplement déterminé par cela. Au contraire, Gotric, grosse ficelle à peine visible (ah bon, c'est une ficelle... non, on l'avait pas vu... mais non on ne ment pas! :lol: ) n'est là que pour me resservir, résultat, je le développe au minimum. Bref, il promet de l'aide, mais au fonc, le reste ne m'intéresse pas (ensuite, quand il resservira, je lui donnerais une apparence contrastée, car ressortira alors aussi son côté humain en dehors de celui stricte d'une vigie).
Bon, je me suis un peu égaré, mais c'était pour expliquer ma manière de raisonner, histoire de mieux comprendre.
Revenons-en au prêtre.
Chez lui, ce n'est pas tant sa personne propre que son sermon qui importe. Mais l'importance de ce sermon est voilée par le manque de développement psychologique, ou tout du moins les ressemblances.

Je me permets un petit schéma (désolé si ce n'est pas expliqué, je développe de suite.

Psychologie de base / assassinat des pères / ==> regrets + amitié / assassinat de Pierre et Richard ==> haine qui pulse, sont prêts par tous les moyens à se venger / sermon ==> leur raison se remet à agir, se calment.

Arg, j'aurais du faire un tel schéma dès le début, faut que je réécrive une bonne partie (impressionnant comme quand quelqu'un me pointe même brièvement les points négatifs je remarque à quel point mon récit est irréfléchi :roll: . Et pourtant un tel schéma prend une minute (et encore!).
Bref, le sermon est très important, car c'est ce qui actuellement (chapitre XIV de la partie II, donc longtemps après :lol: ) risque de mener à une déroute totale la quête (j'en dis pas plus, promis).

Mais avant l'homélie du prêtre, il serait bon que je montre cette haine chez certains, la résignation chez d'autres (et seul Geoffroy cumulerait les deux en fait (mon personnage préféré :D il haïrait les autres, se haïrait lui-même, mais serait résigné devant l'inutilité de la vengeance. Bref, malgré sa réflexion, lui continue de faire agir ses instincts.
(remarque, il n'y en aurait pas beaucoup, pour ne pas dire aucun qui seraient prêts à tout pour se venger, mais prêt à tuer, quasi tous.
Lors de l'homélie, une ou deux phrases de retour sur soi avant ou après la poésie, histoire qu'ils commencent à brièvement revoir leur position, puis à s'attaquer réellement à leur jugement peu après (ce qui serait vu au travers de Geoffroy, le seul qui ne va pas voir le duc (seul problème, comment expliquer qu'il ne va pas le voir alors que cela lui est plus une impression qu'autre chose... bon, je trouverais bien, j'ai déjà une base, même si elle me paraît légère :roll: ).

Bref, la raison d'être du prêtre est son boulot, et son boulot s'exprime au travers du sermon. La toute petite phrase en fin d'enterrement est juste pour engoncer un peu plus le prêtre dans son habit de prêtre (façon de parler).
Remarque, je pourrais peut-être faire que Geoffroy aille le voir et parle avec lui de tout et de rien, mais las, je crains que je devrais alors changer pas mal mon intrigue:
- le prêtre existerait au-delà de son travail, donc il faudrait que j'en parle jusqu'à ce que son rôle soit fini ou qu'il meure.
- une discussion dans un récit n'est jamais inutile, et donc il faudrait que ce soit dit un élément qui servira plus tard pour la résolution de l'intrigue, ou alors pour la réflexion de Geoffroy (remarque, une phrase du type, "dans le malheur reste toujours l'espoir, et c'est à ce brin d'herbe, Geoffroy, qu'il faut s'accrocher pour refaire surface et vivre" pourrait bien m'aider...). Aller, soyons fou, va pour la discussion rapide, et il aura des réminiscences après (et ouff, ça pourra m'aider à expliquer pourquoi il... bon, je ne vais pas non plus vous raconter l'intrigue :lol: ). Le prêtre existerau alors aussi pour cette discussion, et je pourrais en reparler après vers la fin du livre, que Geoffroy se confie que cela l'a bien aidé... En plus, ça s'intégrerait pas mal!

Mince, Impe, tu es performant: en seulement deux paragraphes, tu viens de me faire ajouter un chapitre entier, une refonte totale du prologue actuel pour le transformer en chapitre, une réécriture entière de tous les passages psychologiques pour montrer d'abord la haine qui monde, ensuite des passages introspectifs en plein sermon, et encore modification du passage avec Geoffroy par la suite (d'ailleurs, je n'aurais qu'à pas le faire marcher (c'était initialement juste pour donner la longueur des murailles :lol: , mais maintenant que je connais un peu mieux le monde dans lequel j'écrit (le gars qu'on sent qu'il a bien réfléchi :lol: ), ça ne posera plus de problèmes), donc écriture d'un discours entre Geoffroy et le prêtre, Geoffroy qui n'arrive pas à formir et va aider Gotric pour ruminer ses pensées... Et... et c'est tout pour la partie I.

Pour la partie II, pour intégrer les changements, d'importantes modifs sur un chapitre de révélations, mais l'avantage serait que la psychologie serait bien plus simple (j'aurais la base au moins!).

En clair, rien de moins qu'une bonne révision du récit (mais ça me fait plaisir, je sens que ça va bien l'améliorer, et quand j'ai ce sentiment, j'écris vite et à peu près bien). Et je serais peut-être enfin à peu près content de ma partie I qui tiendra la route (et puis, ça me permettra de rigoler toujours un bon coup en conparant la V1 à la V4 :D twisted: )).



Et bien, quelle bonne découverte que cette réponse que je n'avais pas vu. Encore mille mercis Impe!!!



Iliaron, et maintenant, allons voir si j'ai reçu ce mail plutôt important (je ne m'étais connecté que pour ça... il y a une heure :lol:

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il y a 18 ans 2 mois #9280 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

Iliaron écrit: Ce qui m'éclate souvent, c'est que les passages que les gens préfèrent globalement ne devaient absolument pas exister. C'est juste que sur le moment, parfois même après, que je me dis que ça serait bien de mettre ça (en un mot, ces passages sont souvent le produit de pur inspiration, à aucun moment je ne me force à les écrire, donc j'écris posément et "lâché".

Iliaron


Mais je te rejoints complètement. Ce sont souvent les passages que je préfère moi aussi écrire parès coup. Et relire. C'est baissant notre garde que se produit les plus belles choses, je trouve. Mon problème, c'est que ces derniers temps, ça ne m'arrive pas souvent. :(

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il y a 18 ans 2 mois #9291 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

Mais je te rejoints complètement. Ce sont souvent les passages que je préfère moi aussi écrire parès coup. Et relire. C'est baissant notre garde que se produit les plus belles choses, je trouve. Mon problème, c'est que ces derniers temps, ça ne m'arrive pas souvent.

Il faut dire que souvent les situations s'y prêtent, chacun a plus ses domaines de prédilection (bizarrement, chez moi, ce sont les scènes d'enterrement, du moins les situations tristes (où j'ai même réussi à écrire un passage qui a en plus vraisemblablement plu (bien après, cependant :cry: ), incroyable :lol: )

Je ne sais pas pour toi, mais quand ces moments arrivent, généralement la situation s'impose à moi bien après que j'ai commencé à écrire. Très récemment, après écriture d'une scène, je me la suis imaginé, et j'ai remarqué qu'il y avait moyen de mieux faire. Bref, dans un bon nombre de scènes, j'essaie d'imaginer "comme au cinéma" ce que ça rend, et je remarque que la juxtaposition des éléments est différente. Bref, un problème de champ contre champ, façon de parler. Certains éléments sont plus percutants en arrière-plan, d'autres sur le côté... De même, les paroles sont importantes, l'ordre aussi et les personnes qui parlent... (ça ferait un bon sujet de Conseil d'Ecriture ça, mais comme absolument chacun a des goûts préférentiels, ça risquerait de tourner au débat stérile... et dur à argumenter :lol: ).

Par contre, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est en baissant notre garde que cela arrive, mais en la "changeant". On oublie un peu l'intrigue (pas trop, je préfère quand même suivre mon fil rouge que d'écrire juste une belle page :roll: ), et on se concentre souvent beaucoup plus sur les sentiments que l'on veut faire ressortir, et comme je l'ai dit, la disposition de la scène (c'est comme ça que je procéde du moins (fichu habitude d'utiliser "on" à la place du "je" :x ))

Bon, ce n'est pas forcément le sujet, mais je tenais à répondre :D !


Bon... comment essayer de recadrer avec le commentaire des Sept Compagnons... Ah oui, je viens de faire le premier jet du nouveau prologue (juste pour ne pas être total HS :D P )



Iliaron

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il y a 18 ans 2 mois #9292 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

Je sens que je suis bien parti pour réaliser des changements en profondeurs des deux premiers chapitres de la partie I et de l'actuel prologue (encore merci, Impe )

De rien, c'est toujours un plaisir de ne rien faire 8) .

Impe, juste au moment où j'envisageais de peut-être commencer cette fameuse critique...

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il y a 18 ans 2 mois #9293 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Bah, envisage, envisage, ça m'évitera de réécrire pour faire les mêmes erreurs (et oui, contrairement aux apparences de question-réponse apparentes que je fais, j'écoute aussi (bon, ça m'arrive :lol: ).

Sans rire, même simplement les grands points de la critiques seraient vraiment plus qu'utiles, ce sont ces grands points qui orientent pas mal les réécritures (après, les détails, on peut refaire après, mais vu que les passages d'introspection vont quasiment tous y passer, savoir les erreurs à éviter est pratique :)

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il y a 18 ans 2 mois #9295 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006

Bah, envisage, envisage,

Franchement, j'ai déjà quelques idées en tête...
(dans l'ensemble, ça donnerait:
- redondance des larmoiements
- discours du prêtre
- description des personnages
- focalisation dans le texte :!:
Ce dernier point étant, avec la redondance, ce qui me pose le plus de problème...

C'est vrai. On suit les sept compagnons, et à côtés de ça on se préoccupe de l'avenir de Skefoy, on suit l'histoire du comte, on fait des drôles de trucs... On sait plus trop de quel camp on est, on déserte alors qu'on en a aucune raison, on fuit, on se bat, j'étais totalement perdu dans un jeu politique qui ne me concernait pas, alors que tout ce que je voulais, moi, c'était pleurer mes amis morts et filer en douce...

Mais ça demande à être développé. Quant à la redondance, ce devrait être vite fait... ressortir une dizaine d'exemple de larmoiement du même personnage ou de plusieurs personnages et montrer qu'il n'y a aucune évolutions sensible, ce qui est vraiment dommage parce que ça aurait été super que les types évoluent dans leur tristesse comme lors des vrais deuils. Aveuglés d'abord par leur tristesse, puis s'enfermant de plus en plus, cherchant des boucs émissaires, rejetant la faute sur eux-mêmes, transformant la douleur en haine ou l'ignorant superbement pour se transformer en statue apathique.... Ou alors....

Ou alors faire ce suivi dans les pleurs, mais en ayant donné un passé. Durant ses pleurs, tu parles qu'il arrive (je sais, c'est pas français) devant un arbre qui lui rappelle des souvenirs. En gros, tu profites de l'instant pour étoffer les personnages. J'avoue que c'est pas trop le bon moment. Si on veut que le lecteur ressente de la peine, il faudrait qu'il ait au préalable partagé ces souvenirs avec le perso, et que la vue de telle chose, sans qu'on ait besoin de le dire de manière directe, le le lui rappelle.

Un exemple concret (si j'en trouve un):
Dans le truc de la revue Solaris, le type dit:
"Votre vie n'intéresse que vous. Telle chose qui vous a traumatisé ne traumatisera pas le lecteur, lui, il s'en fiche" (je traduis).
Ici, c'est la même chose. La vie de ce type, on s'en contre-balance. Tant qu'on a pas vécu les choses avec lui, ça ne nous dite rien. Le coup du bilboquet, c'était super (même si améliorable (et hop, un paragraphe de plus)), mais l'arbre, y a aucune préparation.

Autre exemple, naïf, de ma jeunesse: les animaux du bois d'cent sous:
Si si, j'ai été bercé durant mon enfance dans cette histoire naïve et mignonne comme tout, au milieu des animaux dans leurs petites histoires, etc... C'est tout à fait mon univers je dois dire. Bref, j'ai vu la majorité des épisodes de la série, bien rigolé, eut un peu peur parfois (oui, il arrivait qu'il y ait des morts... qu'ils meurrent ne m'ennuyait pas, mais j'avais peur avant qu'ils ne meurrent). Et à la fin, la mort emporte les derniers restes de ceux qui avaient participés à l'odyssée, l'aventure se termine, on revoit les meilleurs moments, de beaux souvenirs que j'avais partagé, et là, comme un gosse (que j'étais à l'époque), j'ai pleuré (et ça m'arrive pas souvent mine de rien, ce qui est regrettable).

C'était le même principe. Mais en plus long, là, ils m'avaient fait vivre des heures et des heures de vie qui sont devenues miennes puisque je les avais vécues, et que je pouvais donc regrette.
Si je dis maintenant:
"Il vit la grande autoroute où les deux hérissons étaient morts écrasés"
Au pire, normalement, vous allez éclater de rire 8) (soyons honnêtes).

Quant à l'histoire du comte... tu utilises trop les dialogues. Je me reporte à Solaris, mais ils leur raconte son histoire, chouette, mais c'est un peu plat. Y aurait sans doute moyen de moyenner quelque chose, mais faudrait que je m'y penche plus à fond.
Donner des indices peut-être, la jouer plus subtil dans le dialogue de la part du comte.

Impe, tiens, un message, on va voir ça...

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il y a 18 ans 2 mois #9297 par Iliaron
Réponse de Iliaron sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Alors, tout d'abord, merci de cette critique! Maintenant, à mon tour de répondre:

- redondance des larmoiements

ok, je comprends sans problème (celui-là, je tiens à le changer !)

- discours du prêtre

Car trop long ou qui donne un rôle trop important à un personnage mineur? Ou bien tout simplement parce que c’est mal écrit. Ou bien parce qu'il manque ces "affinités".
Ou alors, je viens d'y songer, car cela fait irréel. Il propose de l'aide aux compagnons, et les compagnons pourtant en détresse ne viennent même pas le voir (ça ce sera fait, en un court dialogue je testerais quelque chose entre lui et Geoffroy, tant pis si ce ne sera pas inséré ensuite dans le récit.

- description des personnages

Aïe, faut donc vraiment que je reprenne tout ça. Pour le physique, globalement ils vont se ressembler (quand une même population vit séparé des autres durant des générations, il y a à mon avis surtout un type majoritaire de chevelure... Mais bon, j'essaierai de faire le nécessaire ;) . Pour le mental, faudrait vraiment que j'arrive à les différencier! (mais sept, c'est quand même lourd à gérer, si je n'en avais que quatre, à la limite...) Cependant, j'exprime toujours la tristesse (dans le prologue, j'entends), de manière différente (Richard se referme sur lui-même, Pierre au contraire devient trop expressif et même hypocrite dans sa joie, Geoffroy lui éprouve du plaisir quand il parvient à extirper un sourire frand du visage des autres, Mav, quand à lui, est quand même un peu moins touché que les autres (mais juste un peu, du moins il parvient sans mal à oublier sa condition). De même, Arthur et Gontrand restent malgré tout bon vivants.
Bref, sur les sept, on peut faire deux grands groupes: Richard, Kev et Pierre qui restent très tristes (car jamais ils ne sortent du château, ou presque, exception de Richard qui accompagne Geoffroy, mais reste insensible à la liberté, cloîtré dans son désespoir); et les quatre autres qui peuvent passer plusieurs jours ou semaines à l'extérieur.
En fait, il faudrait peut-être que je donne quand même une vie, un but à chacun, ça les différencierait un peu (mais ce but serait semblable, et je m'imagine mal parvenir à l'imaginer en plus, personellement ce but m'est très vague (aussi dans la vraie vie, j'ai des idées vagues, mais je ne vois pas à très très long terme)).
Bon, faudrait que je remanie le prologue actuel, déjà, je le transformerai en chapitre, mais peut-être qu'il ne faudrait pas qu'il se passe le même jour... Arf, dur à dire... (je sens que pour introduire l'agression, je vais souffrir :evil: )

- focalisation dans le texte

Pas encore vraiment compris.... Bon, je vais essayer de cerner ce que tu veux dire avec le prochain paragraphe.

C'est vrai. On suit les sept compagnons, et à côtés de ça on se préoccupe de l'avenir de Skefoy, on suit l'histoire du comte, on fait des drôles de trucs... On sait plus trop de quel camp on est, on déserte alors qu'on en a aucune raison, on fuit, on se bat, j'étais totalement perdu dans un jeu politique qui ne me concernait pas, alors que tout ce que je voulais, moi, c'était pleurer mes amis morts et filer en douce...

C'est aussi ce que les compagnons veulent (pleurer leurs amis morts et filer en douce... ) mais ils se laissent guider par les événements. Ils pleurent (ça s'est bien redondant) et fuient. Au fond, seulement deux choses s'insèrent dans ces deux événements: l'enterrement (mais bon, ça me semblait plutôt vital) et le discours du duc (aussi vital, le duc est aussi un humain avec des sentiments... Mais il faudrait que je le remanie, là je n'arrive qu'à faire plus long :evil: , j'aimerais bien faire aussi le contraire, plus léger... Vu que ce personnage est un peu la plaque tournante du récit, qui animera le début et la fin du récit, et... et d'autres choses :? .
Jeu politique :shock: !
Y en a-t-il vraiment (j'ai vraiment dû mal écrire!).
Peut-être parles-tu de l'attaque du royaume de Mormundes sur celui de Foy, c'est ça. Dans ce cas-là, dans les trois premiers chapitres, il n'y a rien à comprendre, ce sont les compagnons qui sont mis devant le fait accompli, cela ne leur sert que de prétexte pour fuir (mais ce ne m'a pas été qu'un prétexte pour les faire fuir). Toujours est-il qu'une partie des réponses sera donné au prochain chapitre, et la dernière partie à l'avant-dernier ou dernier chapitre (dans quelques temps donc :lol: )
Mais il faudrait, surtout que tu n'es pas le seul à me le montrer, que je décrive vraiment mieux le monde. Par exemple, que je parle un peu des conflits frontaliers inhérents à la frontière... Bref, faudrait que j'arrive à faire vivre ma partie avant le meurtre sans être lourd... Ouf, voilà qui est pas si simple :? . (voilà un méfait pernicieux, on pense qu'on écrit mieux, on arrive facilement à délayer, mais perso j'en viens à trop délayer et à rendre tout inintéressant!)

Mais ça demande à être développé. Quant à la redondance, ce devrait être vite fait... ressortir une dizaine d'exemple de larmoiement du même personnage ou de plusieurs personnages et montrer qu'il n'y a aucune évolutions sensible, ce qui est vraiment dommage parce que ça aurait été super que les types évoluent dans leur tristesse comme lors des vrais deuils. Aveuglés d'abord par leur tristesse, puis s'enfermant de plus en plus, cherchant des boucs émissaires, rejetant la faute sur eux-mêmes, transformant la douleur en haine ou l'ignorant superbement pour se transformer en statue apathique.... Ou alors....

J'y avais pensé, mais pour développer les transformations, il faudrait encore allonger (arg!). Bon, j'essaierai de rendre chaque passage plus court, histoire de ne pas avoir quatre pages de lecture insipide, plus intéressant, et allant droit au but. J'aimerais bien y aller par petites touches de changements, une touche par passage en fait, mais ça ferait bien trop de passages... Bref, réécriture complète de ces introspections.

Ou alors faire ce suivi dans les pleurs, mais en ayant donné un passé. Durant ses pleurs, tu parles qu'il arrive (je sais, c'est pas français) devant un arbre qui lui rappelle des souvenirs. En gros, tu profites de l'instant pour étoffer les personnages. J'avoue que c'est pas trop le bon moment. Si on veut que le lecteur ressente de la peine, il faudrait qu'il ait au préalable partagé ces souvenirs avec le perso, et que la vue de telle chose, sans qu'on ait besoin de le dire de manière directe, le le lui rappelle.

De toute façon, je pense que ces étoffements vont être zappés. Ils datent d'il y a longtemps, je crois que les passages introspectifs font partie des rares non réécrits, ça se voit quand même! Et puis, l'arbre n'était qu'un leurre pour montrer qu'ils étaient en même temps prisonnier du château, sauf qu'il n'y a rien de plus stupide: comment Geoffroy pourrait-il être si excellent chasseur sans jamais sortir hors des murailles... Bref, vraiment il est vital que ce soit réécrit (et bien, j'en ai du pain sur la planche, finalement je ne suis pas pris d'achever ce livre I!)

Un exemple concret (si j'en trouve un):
Dans le truc de la revue Solaris, le type dit:
"Votre vie n'intéresse que vous. Telle chose qui vous a traumatisé ne traumatisera pas le lecteur, lui, il s'en fiche" (je traduis).
Ici, c'est la même chose. La vie de ce type, on s'en contre-balance. Tant qu'on a pas vécu les choses avec lui, ça ne nous dite rien. Le coup du bilboquet, c'était super (même si améliorable (et hop, un paragraphe de plus)), mais l'arbre, y a aucune préparation.

Améliorable le bilboquet... A vouloir faire mieux, je vais le rendre insipide (je me connais :lol: ). Bon, j'essaierai (ouh la la, je vais m'y perdre dans tous ces gros bouts à réécrire tout en gardant des choses :roll: )
L'arbre, trop lourd, incohérent, va à la poubelle des mauvaises idées. (le nom de mon document Word en plus :lol: )

Autre exemple, naïf, de ma jeunesse: les animaux du bois d'cent sous:
Si si, j'ai été bercé durant mon enfance dans cette histoire naïve et mignonne comme tout, au milieu des animaux dans leurs petites histoires, etc... C'est tout à fait mon univers je dois dire. Bref, j'ai vu la majorité des épisodes de la série, bien rigolé, eut un peu peur parfois (oui, il arrivait qu'il y ait des morts... qu'ils meurrent ne m'ennuyait pas, mais j'avais peur avant qu'ils ne meurrent). Et à la fin, la mort emporte les derniers restes de ceux qui avaient participés à l'odyssée, l'aventure se termine, on revoit les meilleurs moments, de beaux souvenirs que j'avais partagé, et là, comme un gosse (que j'étais à l'époque), j'ai pleuré (et ça m'arrive pas souvent mine de rien, ce qui est regrettable).

Je serais encore capable de pleurer, mais pareil je n'arrive jamais à pleurer (sauf lors des enterrements... et encore, pas tous...).
Bref, tout ça pour dire que c'est un des meilleurs moyens pour faire ressentir de l'émotion, dans une très longue saga, quand des personnages se remémorent un autre, généralement c'est poignant (ou même quand ils se remémorent leur enfance, tout simplement)

C'était le même principe. Mais en plus long, là, ils m'avaient fait vivre des heures et des heures de vie qui sont devenues miennes puisque je les avais vécues, et que je pouvais donc regrette.
Si je dis maintenant:
"Il vit la grande autoroute où les deux hérissons étaient morts écrasés"
Au pire, normalement, vous allez éclater de rire (soyons honnêtes).

Non, je ne vais pas rire, à vélo je vois trop de hérisson décapités/en décomposition/écrasés/éviscérés pour rire :?
Mais j'ai saisi l'idée!

Quant à l'histoire du comte... tu utilises trop les dialogues. Je me reporte à Solaris, mais ils leur raconte son histoire, chouette, mais c'est un peu plat. Y aurait sans doute moyen de moyenner quelque chose, mais faudrait que je m'y penche plus à fond.
Donner des indices peut-être, la jouer plus subtil dans le dialogue de la part du comte.

Jouer plus subtil! Heureusement que tu me le dis maintenant, sur les trois pages réécrites, ça n'était plus du tout subtil, au contraire!
Oui, il faudrait vraiment que j'y aille par petites touches, au pire, comme il parle ensuite aux autres, ils seront à même d'en reparler plus tard, là je peux utiliser une sorte de discours indirect: "Il se remémora de.... et il leur raconta aussi... bref, abréger le tout, et peut-être me concentrer un peu plus sur les sentiments (quoique ça va rajouter la focalisation du duc. Il est vrai que si je dis qu'il semble éprouver des remords, au fond, vous ne comprendrez pas pourquoi. Sauf que si j'explique, mon intrigue en prendrait un sacré coup (plein de choses comme ça dans cette première partie, mine de, j'installe vraiment une large partie de l'intrigue!)
Bon, encore à réécrire (je devrais plutôt parler de ce qui est à garder, ça serait plus court :lol: )

et j'ai trouvé les sept compagnons assez lourd voire indigeste.

La lourdeur vient surtout de l'introspection et de la description des personnages, si j'ai bien saisi. Pour les focalisations, ce serait plus que tu t'y perds, et quand au discours du duc, ce serait car ce n'est pas assez subtil, l'homélie du prêtre car elle est trop longue (redondante. Superflue? Inutile?)


Bon, pour finir sur une note un peu plus positive, et que j'arrive bien à cerner tout ce qu'il faut faire, y a-t-il des passages qui t'ont plu, ou tout du moins ne t'ont pas fait lâcher le texte?
Pour l'instant, j'en vois, euh, quatre en fait (chouette, alors qu'il doit y en avoir en tout une vingtaine. Bon, résumons:

Phase 0.1: très rapide prologue montrant d'une focalisation externe la mort des pères à Pierre et Richard (premier jet réalisé, ouf^^)
Phase 1: prologue ===> lourd, redondance des descriptions distinguer les personnages
Phase 2: dialogue avant l'agression ===> un des quatres (ouf^^)
Phase 3: agression proprement dite ===> le deuxième^^
Phase 4: fuite ===> lourd, car introspections (je pense que ce doit peut-être être le moins mauvais de tous, car ils sont trop choqués pour que se ressente de suite les différences de caractères, sont tous unis dans la même peine à peine quelques minutes après la mort des compagnons (et puis, çui-là de passage a été réécrit :lol: )) commencer à montrer les différences futures dans les réactions
Phase : discours avec le duc ===> focalisation, on ne saisit pas ce que vient faire ce duc, pourquoi une telle réaction (fermer les herses)...
Phase 6: lendemain matin, introspection de Kev ===> lourd, introspection changer
Phase 7: homélie du prêtre ===> problème (que je n'ai toujours pas complétement saisi d'ailleurs) rajouter des pensées des personnages?
Phase 8: l'enterrement ===> problème avec le prêtre, trop proche des compagnons pour si subitement disparaître + le duc qui pose les deux parchemins (focalisation) (mais là je ne peux absolument rien changer!)
Phase 9: discours du duc ===> lourd, mal introduit, mal mené, absolument pas bien écrit ni aucune subtilité. Vrai fiasco (je le déduis aussi des autres, je précise). refaire, mais comment?
Phase 10: Geoffroy fuit ===> focalisation: pourquoi fuit-il?
Phase 11: introspection de Geoffroy ===> idem Kev, aucun changement refaire
Phase 12: la flèche dans la cour ===> problème politique: pourquoi l'agression.
Phase 13: discours du duc ===> ah, peut-être un cinquième :lol: . Le duc ne serait-il pas aussi un peu différent? (faut bien me trouver aussi des défauts :lol: )
Phase 14: préparatifs de la bataille ===> tellement court même pas le temps d'être relevé.
Phase 15: attente avant la bataille ===> pas de défauts de montré (voilà qui me ferait plaisir, j'en ai vraiment bavé :evil: )
Phase 16: fuite, bataille ===> pas de défauts relevés, mais je viens de penser qu'il doit y avoir un problème d'introspection, on ne comprend pas les enjeux.
Phase 17: Gontrand à terre, ses pensées ===> essai de style de ma part, visiblement ça n'a pas posé de problème :D

En gras, ce que je pense faire. A noter que je n'ai pas trouvé des solutions pour tous les problèmes, loin de là (et des solutions peuvent se révéler mauvaises en fait).
Bon, Monthy3 avait bien apprécié ces passages introspectifs, mais les modifier ne me gêne pas outre mesure car ils seront toujours là!
(dès fois, je me demande s'il ne serait pas plus simple de réduire à sa plus simple expression ces sentiments... C'est sûr que ça serait plus simple, mais pas forcément meilleur! (de toute façon, faut que je m'attelle à cette partie I, de bonnes et nombreuses heures vont être nécessaires :? (pas grave, ça sera meilleur ensuite!))


Iliaron, plutôt longue réponse

PS: tiens, d'ailleurs, faudrait que je me méfie pour la prochaine MAJ :lol:

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il y a 18 ans 2 mois #9298 par Imperator
Réponse de Imperator sur le sujet Re: Illarion: janvier 2006
Je tiens à préciser que je n'ai pas fais ma critique. Je me suis contenté de citer des éléments donc je me souvenais et de montrer les grands axes que j'aurais suivi (vais peut-être suivre).

Mais dans l'ensemble, tous mes commentaires d'ici sont à prendre avec des pincettes, puisqu'à développer aller voir dans les détails...

Impe.

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Modérateurs: SanKundïnZarathoustra
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