Xlatoc - Ode au temps [Mars 2006]
Ben, pour info, voilà les "normes" des mes poèmes : vers avec pieds en nombre impairs, ceux rimant ensemble ayant le même nombre de pieds. Quand à les alterner, croiser ou embrasser, tout dépend du contexte du quatrain. Voilà, sinon, Have Fun
Autre info, l'Ode au Temps fut majoritairement écrite il y a un paquet de temps, genre pendant ma première je crois....Les 3 derniers quatrains en revanche date d'il y a deux ans.
Contrairement à d'autres que je vais reprendre à 0, celui-là, je l'aime bien, alors il n'a pas été modifié.
Merci de ta critique Krycek, et si tu veux apprendre à critiquer un poème, essaye juste d'en faire un ou deux, ça te donneras des bases plus solides que ces cours de Français sordides.
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Mais là, ô surprise, ça se lit simplement, et j'ai applaudi des tournures de phrases vraiment superbes:
Tu nous draines, traînes, entraînes, inexorablement.
...Si nous faisions plus attention au Présent,
Nous pourrions alors, par tes grâces, refaire le Passé.
De plus, j'aime le sens (même si j'ai l'impression que ça part un peu dans tous les sens, on a l'impression d'un contexte, mais on ne le connaît pas). Par exemple, pouvoir refaire le passé par le présent...
Pareillement à Krycek, j'ai du mal à commenter la poésie, donc je pense m'arrêter là: que j'ai vraiment aimé cette poésie-ci, qui s'est vraiment lu sans anicroche! (peut-être re-commenterais-je après des spécialistes)
En fait, au niveau de l'en-tête, est-ce que ça signifie que cette poésie s'insère dans un texte, ou est-ce pour mettre dans l'ambiance? (et ça nous y met d'ailleurs
)Iliaron
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Tout être, quel qu’il soit, t’es soumis, Temps.
Même les dieux descendent, effrayés, ton cours.
Sans t’émouvoir nullement des appels au secours,
Tu nous draines, traînes, entraînes, inexorablement.
L’Emotion, tu l’ignores, disent-ils.
Tous ces aveugles, qui sur le passé se lamentent,
Ne peuvent voir ton aide omniprésente.
Pourtant elle est là, partout, subtile.
Tu nous aides, Temps, par ta forme sinueuse,
Ton lit, ton cours, tracé de multiples méandres
Ils nous permettent de reprendreNotre histoire avant qu’elle soit malheureuse.
Si nous faisions plus attention au Présent,
Nous pourrions alors, par tes grâces, refaire le Passé.
Mais, trop souvent, nous gâchons notre vie, notre temps,
A pleurer, geindre, sans voir tes eaux enlacées.
Alors après avoir passé tes méandres,
Tu nous rends, deux parties écoeurées,
Aux Dieux, c’est notre âme, qui encore va pleurer,
Observant ce corps devenir 0 cendres.
En ces moments, toi, le Temps,
Ta route tu continues, et avec toi, nos enfants
Qui, peut-être, verront tous les présents,
Que tu nous offres au gré de tes courants.
Puisse la Vie un jour te comprendre,
Toi, le Serviteur Solitaire des Immortels,
Bourreau Solidaire de tes hôtes éternels,
Qui par leurs cris ne peuvent t’entendre.
Car tu leur indiques même le moment,
Où ils peuvent refaire leur Passé en te traversant.
Fous ! Cessez de pester sur un Innocent,
Passé, Présent, Futur ne font qu’un pour le Temps Clairvoyant.
Temps, fleuve plissé reflet d’Eternité,
Ta patience pour la Vie est ainsi
Faite, pour toujours tu seras à ses cotés.
Vie ! Vois comme moi et dis : Merci !
Bon, pour les explications :
le premier vers fonctionne en 3/3/3/1, et le second en 6/3/2 . Les deux fins de vers posent problème.Tout être, quel qu’il soit, t’es soumis, Temps.
Même les dieux descendent, effrayés, ton cours.
Même genre de chose,avec "appels au secours" (5) et inexorablement (6)Sans t’émouvoir nullement des appels au secours,
Tu nous draines, traînes, entraînes, inexorablement.
Cette strophe-ci n'est pas trop malL’Emotion, tu l’ignores, disent-ils.
Tous ces aveugles, qui sur le passé se lamentent,
Ne peuvent voir ton aide omniprésente.
Pourtant elle est là, partout, subtile.
Les deux premiers vers sont géniaux, mais les deux derniers souffrent d'un problème de rythme.Tu nous aides, Temps, par ta forme sinueuse,
Ton lit, ton cours, tracé de multiples méandres
Ils nous permettent de reprendreNotre histoire avant qu’elle soit malheureuse.
Cette strophe-ci est magnifique, je trouveSi nous faisions plus attention au Présent,
Nous pourrions alors, par tes grâces, refaire le Passé.
Mais, trop souvent, nous gâchons notre vie, notre temps,
A pleurer, geindre, sans voir tes eaux enlacées.
Le second vers souffre d'un problème à l'hémistiche par rapport au premier, et les deux autres sont décalés sur la terminaison.Alors après avoir passé tes méandres,
Tu nous rends, deux parties écoeurées,
Aux Dieux, c’est notre âme, qui encore va pleurer,
Observant ce corps devenir 0 cendres.
L'inversion fait un peu "yoda", c'esyt pas très harmonieux, mais sinon la strophe est très jolie.En ces moments, toi, le Temps,
Ta route tu continues, et avec toi, nos enfants
Qui, peut-être, verront tous les présents,
Que tu nous offres au gré de tes courants.
Sur ceci je n'ai rien à dire, je trouve ces strophe superbes!Puisse la Vie un jour te comprendre,
Toi, le Serviteur Solitaire des Immortels,
Bourreau Solidaire de tes hôtes éternels,
Qui par leurs cris ne peuvent t’entendre.
Car tu leur indiques même le moment,
Où ils peuvent refaire leur Passé en te traversant.
Fous ! Cessez de pester sur un Innocent,
Passé, Présent, Futur ne font qu’un pour le Temps Clairvoyant.
il manque une syllabe sur le second vers pour être au diapason du premier, et les deux points nous font faire une pause assez disgrâcieuse dans la lecture, je trouve.Temps, fleuve plissé reflet d’Eternité,
Ta patience pour la Vie est ainsi
Faite, pour toujours tu seras à ses cotés.
Vie ! Vois comme moi et dis : Merci !
bon, en général.
Je trouve ce poème très sympa, même s'il souffre de quelques problèmes de rythmes, je trouve, à mon humble niveau. Quelques vers s'entrechoquent, mais d'autres sont magnifiques. Le fond est agréable et la forme travaillée.
En bref, j'aime bien.
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En effet, tu pointes une chose à laquelle je n'ai jamais fait attention : le rythme. Comme j'écris quasiment en automatique, je me focalise plus sur les sons que le rythme.
Ceci dit, si tu pouvais m'expliquer par MP comment tu vois le fonctionnement de ce rythme, cela serait sympa, parce que je ne comprend pas du tout pourquoi certains vers ont des problèmes de rythme et d'autres pas
Le coup du yoda, tu as parfaitement raison, à corriger immédiatement lol.
Le second vers souffre d'un problème à l'hémistiche par rapport au premier, et les deux autres sont décalés sur la terminaison.
Comprend pas trop non plus lol...En fait, lorsque deux vers ne riment pas ensemble, je me fout éperdument qu'ils aient la même taille ou non. Du moment que les sons sont bons, avec des allitérations et répétitions....
Oki, donc je prend note, mais pour le rythme, je vais avoir besoin d'un cours si tu veux bien...Merci en tout cas.
Ah oui, et lisez aussi le Prologue du NdL, vous verrez c'est....différent lol.
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) ne m'ont pas enchantée.Le contexte par contre est très bien planté par l'en-tête, on se sent directement au milieu des druides! Le thème est intéressant mais tu te disperses effectivement sans doute trop, au final j'ai du mal à retenir l'essence de ton poème, ... le mot Temps résonne dans mes oreilles
Tu as dû t'amuser à écrire ce poème, mais il me laisse un peu froide. Pourtant il a de gros points forts, et certaines strophes sont effectivement superbes, mais il faudrait que la qualité soit constante au long du poème, les idées plus liées pour que les mots se déroulent dans la tête du lecteur sans anicroche (enfin, je parle pour moi!)
Voilà voilà... Enfin quand je saurai écrire de la poésie comme ça on en reparlera
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