file Cogitations de Mai 2004

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il y a 20 ans 3 mois #3454 par Lomerandin
Cogitations de Mai 2004 a été créé par Lomerandin
Je sais, j'ai du retard... Déjà que j'avais pas participé à cette MAJ, alors n'enfoncez pas le clou svp. :x

- Le point-virgule (ça commence fort !)

Selon la coutume, point d?autre alternative qu?un combat rituel entre les deux créatures ; le challenger prenant la place du maître en cas de victoire et perdant la vie en cas de défaite?

(extrait des "Chroniques Elfiques")
Zarathoustra prône un ":" à la place du point-virgule?

Réponse de Zephyr :

Le ";" est un outil que je trouve fantastique, une façon de créer la transition sans trop d'efforts. De rajouter une information, un élément suplémentaire en faisant parfaitement passer la pillule au niveau du style...


Quelles sont les règles d'utilisations du point-virgule ? Quel avantage à l'utiliser ?

- Lorsque parlent les orques
D'après Zara, les orques dans Les Chroniques Elfiques ont un langage trop évolué. Réponse de Zephyr :

j'ai bien des difficultés à faire parler les peaux vertes que ce soit dans les chroniques elfiques ou ailleurs. Les limites du trop malin et du trop abominablement con qui rend finalement ridicule étant facilement dépassables... Rencontrez vous les mêmes problèmes ? On pourrait étendre le débat à d'autres races, bien sur.


Comment faire causer des orques ? pour reprendre le propos de Zephyr. ;)

- J'ai relevé cette remarque de Dude au sujet des Chroniques Elfiques.

Je trouve aussi que tu as réussi à ne pas perdre le lecteur dans ce dédale de personnages et d?intrigues qui se croisent, et ça, c?est un point important que doit garder à l?esprit tout auteur qui se lance dans une longue saga.


Réponse de Zeph' :

En tout cas, je suis heureux de voir que le lecteur (toi en tout cas) ne s'embrouille pas dans tous ces persos. Mais, là, j'avoue, j'ai un petit secret... C'est comme dans les JDR. Pour que les joueurs se souviennent bien d'un perso, il faut lui donner une singularité, un trait particulier, parfois éxagéré même...


Quelle est votre secret pour ne pas noyer le lecteur sous les personnages ?

- Autre remarque de Dude :

Après mûres réflexionx sur ce qui pouvait manquer à ton histoire, je suis arrivé à la conclusion suivante. Je dirais qu?en règle générale, le récit manque de personnages féminins. C?est vrai que parfois, on est bien entre mecs ;) mais une touche féminine ne serait pas plus mal. Bien sûr, je te demande pas non plus d?empiéter sur les plates-bandes de sieur Lorindil quand même ;)


Un problème auquel je me suis retrouvé confronté dans mon projet actuel : quelle est la place des personnages féminins dans les récits HF ?
Pour y répondre, il faut garder en tête les personnages d'Arwen, d'Eowyn et de Galadriel (Le Seigneur des Anneaux, Tolkien), Polgara et Ce'Nedra (La Belagariade, Eddings) et bien d'autres, ainsi que tous ceux de Lorindil. ;)

Quelle est la place des personnages féminins dans les récits HF ?


Je n'ai pas encore parcouru toutes les critiques de la dernière MAJ, mais voilà déjà matière à discussion.

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il y a 20 ans 3 mois #3461 par Gulix
Réponse de Gulix sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004

Comment faire causer des orques ?


Tout dépend en fait de la façon dont on veut les représenter. S'il ne s'agit que d'une civilisation supplémentaire, sédentaire, bien qu'un peu portée sur la baston, pourquoi ne pas leur donner un langage similaire aux humains ? Maintenant, les guerriers/barbares orques n'auront sûrement pas le même niveau d'érudtion que leurs nobles, tout comme chez les humains.
En ce qui concerne les orques typiques de chez GW, je pense qu'il faut essayer d'employer un langage un peu enfantin, simplet. Des phrases courtes, de type "Sujet verbe complément". Maintenant, comme on l'a vu pour de nombreux textes, l'univers GW est prompt à être adapté à nos récits (plutôt que l'inverse)

Quelle est la place des personnages féminins dans les récits HF ?

En fait, je ne pense pas qu'il existe de réponse à cette question. Tout dépend de l'histoire et de l'univers. On peut par exemple vouloir mettre en scène une histoire contant les exploits d'une jeune mage perdue dans un milieu macho, ou alors celui d'une prêtresse de la déesse guerrière (type Athéna) qui mène les troupes de son pays à la guerre. Chaque univers a sa vision propre de la place des femmes : égales des hommes, plutôt versées dans la magie, dans la prêtrise, meneuses de troupes, ...
Les exemples que tu cites (d'Arwen, d'Eowyn et de Galadriel (Le Seigneur des Anneaux, Tolkien), Polgara et Ce'Nedra (La Belagariade, Eddings) ) ne sont que des visions de deux auteurs. Pour chaque grande saga, tu trouveras une placé différente de la femme. Et c'est ça qui est intéressant.

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il y a 20 ans 3 mois #3466 par Kundïn
Réponse de Kundïn sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004

Quelles sont les règles d'utilisations du point-virgule ? Quel avantage à l'utiliser ?

Le point-virgule, a ce que j'ai toujours entendu, s'utilise pour marquer une pause dans la phrase moins forte que le point mais plus prolongée que la virgule. Il permet en général de séparer deux propositions indépendantes tout en gardant un effet de continuité dans les propos. Un exemple : "Sur le flanc gauche, les lanciers de l'ost impérial achevaient les blessés qui n'avaient pu s'enfuir ; le reste de l'armée orque était en déroute."
C'est ma conception du point-virgule...

Comment faire causer des orques ?

J'avais été confronté au probleme dans le passé et voici comment je l'avais abordé : la premiere fois, c'était dans "Krunch" et sa suite, "Waaagh!". J'avais suivi la voie des récits de GW dans le livre d'armée O&G et voici ce que ca donnait :

Dans Krunch, Kundin écrit: _"Kess'ke t'a Zorg? Sa fait kom d'la fumée ki te sort des narines depui toutaleur.

_Bleug a rézon maime ke tes zyeu y son devnu rouge a forsse k'y a du feu ki brulle dedan."

Pas terrible hein, a moins de prendre la chose d'un point de vue humoristique, et encore, c'est inutilisable pour des recits serieux. En plus ca justifie pour certains l'utilisation de leur orthographe deplorable.
Donc pour Thror, qui était un récit sérieux, j'avais opté pour un langage de ce genre :

Dans L'Epopee de Thror, Kundin écrit: _ " Pas un piège! grogna l'Orque, furieux d'être soupçonné. Prisonniers importants dans les salles du Haut."

J'avais eu une conversation avec le médiko a ce sujet, lors du premier mail qu'il m'avait envoyé (fin 99) et il disait avec raison que le langage style GW pour les orques n'était vraiment pas terrible, difficile a capter du premier coup d'oeil, assez lassant pour le lecteur et qu'en plus, chez Tolkien, les orques parlaient une langue tout a fait correcte...

Quelle est votre secret pour ne pas noyer le lecteur sous les personnages ?

Mon secret ? Houla je dévoile pas mes secrets comme ca moi... :twisted:
Sans rire pour ne pas noyer le lecteur sous les personnages, je dirais que ca dépend de l'importance qu'on leur donne. Je ne me souviens meme pas du nom des nains qui accompagnent Thror dans la montagne par exemple. Les seconds roles, on peut leur coller un nom et une description, mais ca n'a aucune importance si le lecteur ne se souvient pas d'eux. Moins on utilise un personnage, moins on doit attacher d'importance et de longueur a sa description, son histoire... etc. Le lecteur ne sera pas noyé par des figurants. En ce qui concerne les premiers roles, comme une compagnie d'aventuriers par exemple dont tous ont leur importance, eh bien personnellement j'ai été confronté au probleme dans La Compagnie du barde empalé et effectivement il faut dans ce cas la développer les personnalités de chacun et bien différencier si possible les caracteres sous peine de se perdre et de perdre le lecteur. Différentes races, différentes facons de réagir a une situation permettent de mieux situer le perso. Un nain bourru et violent, on le distingue tout de suite de l'elfe raffiné et intelligent. Les différences doivent aussi etre développées dans la facon de s'exprimer de chacun, le nain en question n'utilisant forcément pas le meme vocabulaire que l'elfe. Et ainsi de suite. Au bout d'un moment, le lecteur finit par s'y retrouver et sait a peu pres comment chaque perso va réagir dans chaque situation ou presque. Mais j'admets que ce n'est pas un exercice facile et qu'on peut aisément tomber dans le piege consistant a faire parler tout le monde de la meme facon et a ne pas différencier les protagonistes. La meilleure facon de s'en sortir, c'est pour l'auteur de faire une liste de ses persos avec quelques annotations qui l'aideront a se souvenir de son héros, par exemple en notant : Grumbar, nain, bourru et bagarreur ; Lieysinael, elfe, élégant et distingué, tres poli. On peut également attribuer a chacun des phrases-clé ou des mots qui reviennent souvent, histoire de marquer l'esprit du lecteur. Par exemple mon elfe de la CBE est associé au mot "docte", qui revient souvent sous forme de gag... Mais on peut utiliser le meme procédé sérieusement. Les anglais appellent ca un "gimmick" : une phrase, un mot ou une situation-clé qui reviennent régulierement en association avec un perso, c'est par exemple le fameux "J'adore qu'un plan se déroule sans accrocs" de Hannibal dans l'agence tous risques (je sais l'exemple n'est pas tres littéraire...).

Quelle est la place des personnages féminins dans les récits HF ?

C'est assez fascinant. On ne peut faire le tour de la question en quelques lignes a mon avis mais on peut suivre quelques pistes... Personnellement j'ai toujours trouvé que dans l'univers HF le role des femmes était principalement divisé en deux catégories : bobonne au foyer ou guerriere hypersexy-mortelle-baleze-en-combat. Pour sortir de ces deux catégories, faut faire un effort. Je crois que la principale raison est que la plupart des auteurs de fantasy sont des hommes et qu'ils ont forcément une approche male des caracteres féminins. C'est un peu cliché de dire cela mais encore une fois je parle justement des clichés utilisés dans les récits de HF et non des tentatives de sortir de ces carcans. Donc, le perso féminin, dans de nombreux récits de HF, va soit etre l'épouse ou l'amante tendre et romantique du héros, soit etre l'héroine elle-meme (en général avec une poitrine opulente et des dons en arts martiaux effrayants.) Les exemples ne manquent pas, a commencer par mes propres récits : Keum-Sook de La Fille de l'aube, qui rentre tout a fait dans le cliché numéro 2. Je me demande au passage comment une femme écrivain de HF utiliserait un personnage féminin. Ce serait intéressant a voir. Sinon, pour en revenir aux exemples, ben y'a qu'a se pencher pour en ramasser, dans le cinéma (catwoman et consoeurs) dans la BD (Cybil des Feux d'Askell, voir mon site) dans les nouvelles qu'on trouve partout sur le net... etc, etc. Pour sortir de ces lieux communs, faut vraiment faire un effort et s'interroger sur la personnalité féminine débarrassée de tous les clichés. Avoir une copine aide a concevoir la chose avec une autre approche... ;)

Voila, c'était un début de réflexion sur le sujet, sur ces clichés dont on affuble souvent (mais pas toujours!) les héroines de HF... Y'a plein d'autres choses a dire mais je vais en rester la pour aujourd'hui.

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il y a 20 ans 3 mois #3469 par Lomerandin
Réponse de Lomerandin sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
-Je pense que les personnages doivent être d'abord présentés un par un, en les faisant entrer en scène au fur et à mesure. Le plus important est de leur donner un ou deux traits de cracartère et de s'y coller.

-Kundin, je crois que tu simplifie énormément. D'accord, Arwen entre un peu dans la catégorie "bobonne au foyer", mais Eowyn n'est pas franchement une guerrière super-sexy dans une combinaison moulante (mouarf, imaginez un peu ! Tolkien se retournerait dans sa tombe !). Quant à Polgara et Ce'Nedra, elles ont toutes deux une personnalité bien trop forte pour aucun de ces deux rôles ! D'un autre côté, les rares femmes dans Les Chroniques de Krondor (Raymond Feist) rentrent tout à fait dans la case "devant-tes-casseroles-et-tais-toi".

Ce que je voudrais savoir, c'est comment vous vous voyez sa place dans l'histoire HF : princesse en détresse ? rôle identique aux hommes ? autre chose ? Imaginons pour cela que Zephyr débarque ici et nous demande de concocter quelques personnages féminins pour les Chroniques elfiques.

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il y a 20 ans 3 mois #3471 par Anonymous
Réponse de Anonymous sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Hello

Pour ma part, tout rôle féminin m'intéresse. Pas de distingo

Ce'Nedra est un personnage finement travaillé, son évolution psychique au cours des différents tomes de la Belgariade et de la Mallorée est très bien écrite.

As-tu lu Polgara la sorcière ?

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il y a 20 ans 3 mois #3472 par Kundïn
Réponse de Kundïn sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004

Kundin, je crois que tu simplifie énormément.

Je sais ! Tu m'as mal compris. Je parlais des clichés de la HF sur les femmes. Donc qui dit clichés dit simplifications. Ce qui ne veut pas dire que toutes les héroines de HF sont comme ca, bien au contraire...
Mon message était en substance le suivant : il est difficile de ne pas tomber dans les facilités "bobonne" / "guerriere sexy" lorsque l'on utilise des personnages féminins en HF. Les grands auteurs s'en sortent évidemment tres bien et donnent une profondeur remarquable a leur perso, c'est d'ailleurs pour ca que leurs bouquins sont réussis.
Pour ma part je pense qu'il faut tenter également de se défaire de ces images faciles lorsque l'on écrit de la HF. Ce n'est pas simple mais c'est la tout l'art de l'écriture : donner du relief a ses personnages, ne pas les réduire a des caricatures.

Ce que je voudrais savoir, c'est comment vous vous voyez sa place dans l'histoire HF : princesse en détresse ? rôle identique aux hommes ? autre chose ?

Ca dépend entierement du personnage, de l'histoire, de l'ambiance... Je n'ai pas d'a-priori pour les persos féminins, je ne désire en rien les cantonner dans un role avec une étiquette bien propre. Au contraire, ce qui fait le charme des persos féminins ou masculins d'ailleurs c'est de leur donner une personnalité plus profonde, plus fouillée et plus complexe que celle qu'on attend habituellement.

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il y a 20 ans 3 mois #3486 par dude
Réponse de dude sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004

Quelle est la place des personnages féminins dans les récits HF ?



Plutôt que d'aborder cette question sous l'angle de l'HF générale, je me pencherai sur les personnages féminins à travers les textes des auteurs de ce site. Après tout, c'est une bonne pccasion pour parler de nos récits ,).

Quant on y regarde de plus près, on peut constater que finalement, les femmes ne sont pas totalement exclues de nos récits. Certes, la plupart des histoires nous content des affrontements bien virils ;) mais le lecteur qui voudrait retrouver des femmes dans un récit peut aussi y trouver son compte :)

Le premier auteur qui me vienne à l'esprit, c'est Lorindil. Tous ses textes sont peuplés de femmes et on peut dire que Lorindil se débrouille très bien pour les rendre crédibles, au point même de les rendre plus attachantes que les personnages masculins (notamment dans" le Chant Inachevé"). Ce sont des guerrières, des mages, mais elles ont leurs doutes, leurs faiblesses, et ne sont pas insensibles à l'amour (une romance est vraiment difficile à écrire sans sombrer dans la mièvrerie ;) ).
Je crois aussi qu'il est le seul auteur des chroniques à avoir utilisé une femme comme nemesis de ses héros, en la personne de la sanguinaire et désaxée Vipère. Et Lorindil a beau avoir abandonné les mondes GW, il n'en demeure pas moins que les personnages féminins auront toujours une place prépondérante dans ses récits, comme l'illustre le personnes d'Alandëlle dans les chroniques de Ponélion! :)


L'autre auteur auquel je pense est Zarathoustra et ses Trois Noms d'Allarielle. Ce journal intime nous plonge directement dans l'esprit d'une elfe (elfine devrais-je dore ;) )! Difficile de trouver sur chroniques un récit où la psychologie (et les nmbreux états d'esprits) d'un personnage est autant développée et disséquée! Tout y passe: le sentiment amoureux, le rejet de soi, la peur, les joies enfantines, la tritesse et la mélancolie... Le catalogue est long. Pourtant, l'exercice est périlleux car une elfine suppose un comportement différent de celui d'une humaine. Au final, il est assez difficile de définir avec précision la personnalité d'Allarielle au risque d'avoir une vision très réductrice de ce singulier personnage.

Kundïn s'était habilement prêté à cet exercice avec "La fille de l'Aube". On se retrouve avec une femme mystérieuse venue d'une contrée qui ne l'est pas moins (Cathay). Keum-Sook poursuit sa vengeance mais elle acquiert une véritable personnalité au contact des gens au'elle rencontre au cours de son long périple du Vieux Monde à la Tilée. Elle n'est pas qu'une machine déterminée à abattre ses ennemis (désolé pour le côté terminator ;) ) elle ressent des émotions et dévelloppe des sentiments complexes.

Dvzk et sa Dame de Mortelune sont encore un autre récit ayant pour héroïne une femme. Le personnage d'Ealnore est un peu moins aboutie que les précédents mais le premier chapitre dépeint une femme sur qui le malheur s'abat et qui refuse qu'on prenne en main son destin. C'est une femme forte, obstinée, prête à tout? Le personnage subit une trop rapide évolution et perd un peu de son humanité au fil de l'histoire, ce qui met un peu en retrait le fait qu'elle soit une femme (son côté féminin est un peu occulté au final).

Pour ma art, me confronter à un personnage féminin me faisait un peut peur ;) Néanmoins, dans l'ombre de Morsslieb, j'a introduit le personnage de Magdalena dont je suis assez satisfait. Même si j'ai eu du mal au départ à définir avec netteté son rôle: guerrière accomplie, confidente du héros, belle en détresse? Au final, un peu de tout cela. Elle est fragile et vulnérable par moment eyt à d'autres, elle est la voix de la raison. J'ai essayé d'esquisser une sorte de triangle amoureux entre elle, Marcus et Lothar mais je suis resté vraiment en surface, sans essayer d'approfondir ce point même si des passages ici et là tendent à illustrer ce point de l'intrigue...

Maintenant, il reste encore Ries qui a développé le personnage de Layne qui semble très prometteur. L'avenir nous dira ce qu'elle va devenir! ;)

Finalement, les femmes ont aussi une place dans l'HF, en tout cas sur les chroniques. Les approches de chaque auteur sont assez différentes mais le résultat est plutôt positif! :)

dude

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il y a 20 ans 3 mois #3488 par Anonymous
Réponse de Anonymous sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Hello

Très bonne analyse de Dude concernant les personnages féminins des Chroniques !

Pour moi-même, je citerai également La Quêt d'Elëa; qui voit cette mage alors jeune passer d'une jeune elfe têtue et capricieuse sur les bords à un être "assagi" par la rudesse de sa quête précipitée...

Pour Zara; c'est en effet une oeuvre psychologique, à laquelle je n'accroche pas pour des tas de raisons, allant surtout dans un sens à un certain désintérêt pour les Elfes Warhammeriens...

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il y a 20 ans 3 mois #3496 par Kundïn
Réponse de Kundïn sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Tiens pour ma part je ressors également de l'oubli Lis aux tresses d'argent, ma toute premiere héroine (enfin, second role) qui a tout de meme les honneurs du dernier chapitre de l'Epopée de Thror. Désireux d'écrire une saga naine sérieuse et de balayer toutes les blagues bien grasses qui circulaient (et circulent encore) sur les femmes des nains, j'avais inclus ce personnage féminin en le dotant de toute la féminité possible pour briser les blagues susdites : une jolie fille, tres féminine, au caractere déterminé (puisque c'est elle qui tue le méchant de l'histoire) mais partisane de la paix en opposition a son tueur et guerrier de mari. Le fait qu'elle mette un terme aux aventures de Thror en le convainquant d'arreter de chercher a tout prix la mort au combat, prenant ainsi l'ascendant sur la loi des Tueurs, montre a quel point les armes et la force du personnage de l'homme cedent devant la persuasion douce et la raison apportées par le personnage de la femme.
J'avais d'ailleurs mentionné cette défense des naines dans mon interview, qu'il faudrait que je réactualise d'ailleurs...

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il y a 20 ans 3 mois #3499 par Gulix
Réponse de Gulix sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Pour ma part, pas trop de personnages Féminins dans mes quelques textes, mais ça ne saurait tarder.
Tout d'abord, dans les Chroniques de Scarn, bien qu'on retrouve le second rôle Hentiana, vous aurez bientôt le droit à un personnage féminin, clé de l'intrigue. A découvrir à la prochaine MAJ.
Quant à "Et tous périront ...", notre ami le tueur risque d'avoir fort à faire avec une opposition féminine dans le prochain chapitre...

A noter deux personnages féminins qui m'ont vraiment marqué dans la littérature :
- Arya Stark, la fille de Lord Stark, du Trône de Fer, de Georgre RR Martin. Une fillette qui ne se plaît pas dans son rôle de princesse, et préfère apprendre les arts de la guerre avec ses frères. Mais la guerre, qu'elle appréciera au début pour la liberté qu'elle lui laisse, la fera vite ramener à la réalité de sa condition de fillette.
- Anita Blake, l'Exterminatrice de vampire. Tiraillée entre un amour physique et un amour sentimental, entre ses obligations professionnelles et ses problèmes personnels, un personnage attachant et néanmoins difficile à cerner

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  • Anonymous
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il y a 20 ans 3 mois #3504 par Anonymous
Réponse de Anonymous sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Je continue de parcourir les anciens threads... Pas grand chose de neuf cependant.

-Remarque de Iggy au sujet de A la croisée des temps

Même s?il est indéniable que Amphitryon soit effectivement un « grand gentil », je ne suis pas persuadé que pour cette seule raison l?histoire devienne d?un coup ( mais ça n?est que mon point de vue) anodine ou superficielle.
D?ailleurs, c?est un débat qui revient régulièrement sur chroniques : faut-il adopter une optique de tragédie, aller vers la noirceur pour faire quelque chose de profond ?

Bon, je n'ai pas vraiment saisi le sens de cette remarque? Elle semble amener une réflexion, aussi j'aimerais bien que quelqu'un me l'explique. :roll:

-Iggy nous livre aussi ses réflexions sur la manière d'apporter le backround :

Quand je me suis lancé dans l?aventure du monde de Lint, c?était en gardant à l?esprit les discussions qu?on avait pu avoir avec Xlatoc à propos de son « nuage de lumière » : pour moi, pas question de présenter un univers original à travers des blocs indigestes de background. L?idée, c?est au contraire de distiller l?information de manière à exciter l?imagination des lecteurs, mais aussi afin de ne pas ralentir le rythme du récit.

Je n'ai pas de remarques à ajouter. C'est simplement un élément à garder à l'esprit, surtout pour les auteurs qui débutent.

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il y a 20 ans 3 mois #3505 par Lomerandin
Réponse de Lomerandin sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Argh ! Maudite connexion foireuse ! :x Mon ordinateur ne détectant mon modem que par intermittence, j'ai été déconnecté du forum. Tout ça pour dire que le post ci-dessus est bien de moi...

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il y a 20 ans 3 mois #3525 par Iggy Grunnson
Réponse de Iggy Grunnson sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Et bien en fait, je réagissait à une critique de gulix qui disait que le récit était un peu trop basique, vite oublié, dans la mesure où le héros était un pur « gentil » et que le récit s?achevait par un happy end.

L?idée, c?est qu?à mon avis il est possible de faire quelque chose d?émouvant et de profond même en choisissant une vision heureuse. En gros, la plupart des lecteurs considère qu?une atmosphère tragique est plus poignante (la mort d?un protagoniste, si elle est bien contée, est toujours émouvante), et qu?elle prête aussi plus à réfléchir (pourquoi l?auteur a-t-il justement une vision si désespérée des choses ?), et je voulais au contraire essayer d?arriver à faire naître une vraie émotion sans pour autant céder au mélodrame. En fait, l?optique dans laquelle j?ai écrit « a la croisée des temps » a été en partie dictée par la réaction « ambiguë » des lecteurs vis à vis du final de mon précédent récit, « corazon de oro ».

Je pense que c?est une question qui revient en fait souvent sur chroniques : il y avait notamment eu pas mal de discussions autour de « finebune » d?elfiriond, que certains accusaient d?être trop naïf, à cause de son ton léger, et alors même que l?auteur y avait mis plus d?idées et de sentiments que l?on pouvait le croire au premier abord. L?autre extrême, c?est « le chant du temps » qui donne une impression de profondeur philosophique à travers des dialogues hermétiques alors qu?on peut se demander s?il y a vraiment un sens derrière la poésie du texte.

Iggy

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  • Anonymous
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il y a 20 ans 3 mois #3526 par Anonymous
Réponse de Anonymous sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Oui, Finebune et le Chant du temps sont un peu deux extrêmes en somme.

Finebune porte pas mald e messages cachés, le ton naïf n'est pas sans innocence...

Le Chant du Temps aussi a eu cette période riche, mais force est de constater qu'il l'a perdue... Le filon était trop exploîté,à outrance peut-être...

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il y a 20 ans 3 mois #3537 par Gulix
Réponse de Gulix sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004

Et bien en fait, je réagissait à une critique de gulix qui disait que le récit était un peu trop basique, vite oublié, dans la mesure où le héros était un pur « gentil » et que le récit s?achevait par un happy end.


En fait, je m'étais peut-être mal exprimé, mais j'avais trouvé le "happy end" un peu mal amené, car le personnage s'éloignait en quelques lignes de l'idée que je m'étais faite de lui. C'était pour ça que ça m'avait déçu. Mais peut-être est-ce moi qui avait mal cerné Amphytrion.
Si je prends le temps, je relirai ce texte et l'aventure précédente d'Amphytrion... histoire de me refaire une idée...

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il y a 20 ans 3 mois #3560 par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
La difficulté des personnage féminin, c'est leur donner une propre existence alors qu'on leur donne un milieu profondément masculin: l'aventure (HF ou SF). Comment les intégrer dans une histoire où l'action sera centale?
La réponse est souvent de leur donné un caractère masculin, un peu garçon manqué et souvent fantasmé.

En HF, je crois que les elfes sont souvent à la base de beaucoup de perso féminins car ils cristallisent le côté maternel et guerrier des perso. Finalement, on arrive à une autre forme de clichés avec eux.

allant surtout dans un sens à un certain désintérêt pour les Elfes Warhammeriens...

Je doute qua Warhammer joue un rôle important dans ce récit. Il y a plein de raisons pour qu'on aime pas ce texte mais je doute que celle-ci soit la bonne ;) En fait, ce qui dérange souvent, c'est plutôt qu'en soit, dans ce texte, l'aspect HF est anecdotique, de même que l'action. Je ne pense avoir écrit un traité sur les elfes warhammiens, comme tu les appelles. J'avoue avoir très peu de réference en HF, si ce n'est Battle et qu'en général, ça ne m'intéresse pas (je me suis lancé dans Edding un peu suite à l'enthousiasme de LOrindill et de certains membres de Wafo et la Belgariade et j'avoue avoir du mal à me motiver pour le lire. :( J'ai commencé le volume 2, mais je cale. ).

Pour en revenir à la place des femmes, le plus difficile est de les amener dans un monde imaginaire et très éloigné de leur propre univers qui nous coupe de nos réferences. La femme et la guerre, c'est pas trop facile à concilier en les plaçant au centre de l'action. Pour cela, on doit leur donner des qualités masculines, et comme on est macho, on leur file un physique de déesse pour pas dire qu'on a fait un garçon manqué.
Je pense pour traiter ce type de personnages de manières intéressantes, il faut justement se situer dans l'ordinaire ou le quotidien. D'ailleurs, Eddings, vu ce que j'en est lu pour l'instant, n'y échappe pas: il fait de Pol une cuisinière qui aime les belles toilettes et la coqueterie. Bref, on est un peu dans la caricature sur l'aspect "féminin" du perso. Je dis pas que c'est mal fait ou mauvais, mais qu'un grand auteur de HF a aussi du mal à sortir de certains clichés. Alors, je crois qu'il ne faut pas avoir de complexe avec ce que nous avons réussi à créer ici.

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  • Anonymous
  • Portrait de Anonymous
il y a 20 ans 3 mois #3562 par Anonymous
Réponse de Anonymous sur le sujet Re: Cogitations de Mai 2004
Hello

J'avoue avoir très peu de réference en HF, si ce n'est Battle et qu'en général, ça ne m'intéresse pas (je me suis lancé dans Edding un peu suite à l'enthousiasme de LOrindill et de certains membres de Wafo et la Belgariade et j'avoue avoir du mal à me motiver pour le lire. J'ai commencé le volume 2, mais je cale. ).


C'est dommage, surtout que Warhammer battle est un hybride odieusement pompé sur un peu de tout, déformant pas mal.
pour Eddings il faut accrocher, c'est vrai. Mais quelle superbe oeuvre !

D'ailleurs, Eddings, vu ce que j'en est lu pour l'instant, n'y échappe pas: il fait de Pol une cuisinière qui aime les belles toilettes et la coqueterie. Bref, on est un peu dans la caricature sur l'aspect "féminin" du perso.


C'est une analyse totalement bancale du premier tome, Le Pion Blanc des Présages. Si Tante Pol est régente (et non une simple cuisinière !) c'est par obligation; dans une situation nécessitant de cacher le tout jeune Garion. Elle ne le fait pas toujours par gaité de coeur; d'ailleurs. Mais le royaume où nos personnages entament l'histoire, dans les royaumes du Ponant, n'est pas des plus ouverts à l'égalité homme-femme. C'est la campagne, simple et aux relents médiévaux !
Je ne pense pas que la caricature soit voulue dans ce sens. Eddings insiste sur le calme et la quiétude de cette ferme, à la manière de Tolkien et de la reposante Comté. Mais celà s'arête là. Si tu lis plus en détails Eddings, tu verras que les femmes sont loin d'être négligées chez cet auteur. C'est mon maître dans ce domaine !

En HF, je crois que les elfes sont souvent à la base de beaucoup de perso féminins car ils cristallisent le côté maternel et guerrier des perso. Finalement, on arrive à une autre forme de clichés avec eux.


Tout à fait d'accord ! Et j'ajouterai le clivage jeune femme -> Isha et vieille femme -> Morai hegg dans le choix des prêtresses.

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