[Débat] Pourquoi mépriser certains genres littéraires ?
- Kundïn
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A l'école, au lycée ou à l'université, tous les livres ne se valent pas auprès des professeurs... Nous avons tous fait l'expérience d'un livre "non littéraire" cité dans une rédac et sanctionné par le correcteur comme un mauvais exemple.
Alors, quels genres de littérature sont méprisés par l'Ecole et les intellectuels en général ? Pourquoi ?
Vos expériences personnelles, votre avis sur la question et vos répliques bien senties à ces profs injustes : envoyez tout sur ce topic !
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- San
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voili voilou
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- Gulix
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Après, j'ai également connu deux professeurs que je considère maintenant comme géniaux.
Pour le premiere, en classe de 3e, il nous a simplement soumis une liste d'oeuvres (deux feuilles A4 recto-verso, avec deux ou trois colonnes) parmi lesquelles nous devions en choisir une, et la présenter. Au programme, de tout. Autant on y trouvait les classiques Balzac, Zola, Maupassant, autant on y trouvait du Asimov, du Clancy, du Conan Doyle, du Tolkien, du Werber, j'en passe et des meilleurs. On pouvait même proposer un autre livre. Mon choix s'est porté sur le Seigneur des Anneaux...
Le second, en seconde et première, était chiant au possible en classe. Le Mariage de Figaro, La Curée, un truc immonde dont je me souviens plus (de Le Clézio). Bref, pas top. Mais on avait à l'époque des cours par groupe de 12, et là, c'était terrible. Il nous a fait participer au festival des Etonnants Voyageurs (à Saint-Malo), pour lequel, par groupe de 3, on devait écrire une nouvelle de polar noir. Excellent ! On est arrivé dans le top ten (et je n'ai jamais réussi à remettre la main sur la nouvellle).
Voilà pour mes expériences "hors normes" avec des profs.
Maintenant...
Comme au cinéma, le genre fantastique en général est assez méprisé. Pourquoi ? Tout simplement parce que, à mon avis, les "intellectuels" (notez les guillemets) considère toujours ce genre comme un genre pour ados. Et la majorité les suit. On en oublierait presque que les plus grands auteurs passés oeuvraient dans la littérature de gere, mais bon. Bien sûr, les classiques sont appréciés (à défaut d'être lus), mais les grands auteurs contemporains du fantastique ne séduisent pas les masses, et ne sont pas jugés à leur véritable valeur.Alors, quels genres de littérature sont méprisés par l'Ecole et les intellectuels en général ? Pourquoi ?
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- Kundïn
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J'avoue que j'ai un peu flirté avec ce courant de pensée élitiste, et il est très facile en littérature ou en Art en général de tomber dans les travers de dénigrement de genres.
Scientifiquement, historiquement et logiquement, ce type d'opinion très tranchée est complètement injustifiable. De nombreux genres littéraires et de nombreuses oeuvres littéraires (pour ne pas dire la majorité !) furent dénigrés à leur naissance, pour finalement entrer dans les "classiques" approuvés par les sphères intellectuelles. Baudelaire et Flaubert eurent droit à un procès, les poèmes de Rimbaud rompant avec le classicisme étaient vus comme des torchons, et Victor Hugo lui-même fit un scandale parmi les autorités intellectuelles de son temps avec Hernani. Et pourtant, aujourd'hui, aucun prof ne critiquerait le fait d'inclure une citation d'un de ces prestigieux auteurs dans une rédac...
Pareil pour les genres littéraires : le théâtre et en particulier la Comédie, au Moyen-Age, était vue comme un divertissement populaire vulgaire et stupide jusqu'à ce que la Cour lui donne ses lettres de noblesse.
C'est un peu une histoire de mode, et bien souvent les hautes sphères ont tendance à considérer comme digne d'intérêt tout ce qui est ancien, en oubliant qu'en leur temps les oeuvres qu'ils encensent aujourd'hui étaient souvent mal vues.
En ce qui concerne le "chauvinisme" c'est quelque part une attitude un peu plus compréhensible pour les profs (bien que peu excusable, car on ne peut guère blamer quelqu'un de posséder une culture littéraire internationale). Une prof de francais (donc de langue française) a tout de même de bonnes raisons d'exiger de ses élèves qu'ils travaillent sur la littérature française, après tout... Par contre il est inexcusable - et ridicule - de poser cette littérature comme "supérieure" pour la seule raison qu'elle est française...
Enfin, rendons justice à de nombreux profs qui ne dénigrent aucun genre littéraire, que ce soit le polar, la SF, la HF ou même la BD et encouragent leurs élèves à lire ce qui leur plaît... Bien souvent, on garde un excellent souvenir de ce genre de prof !
Et puis, dénigrer certains genres littéraires peut aboutir à dégouter quelqu'un de la lecture en général, en lui faisant associer lecture et ennui mortel !
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- Krycek
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Du Clancy ?! Ben pour un prof c'est rare !Gulix écrit: Autant on y trouvait les classiques Balzac, Zola, Maupassant, autant on y trouvait du Asimov, du Clancy, du Conan Doyle, du Tolkien, du Werber, j'en passe et des meilleurs. On pouvait même proposer un autre livre. Mon choix s'est porté sur le Seigneur des Anneaux...
Au collège une prof en 4e et 3e nous permettait de choisir un livre (de plus de 100 pages pour éviter les fainéants) et de le présenter, non pas en disant de quoi il parlait mais en expliquant ce qui nous avait poussé à le lire et ce que l'on en tirait pour nous. Ici une grosse motivation a émané de camarades dont je ne pensais pas qu'ils avaient déjà entendu parler de livre.
J'ai connu LSDA en 2nde où ma prof d'Anglais nous a proposé de l'étudier (en Anglais dans le texte) pour parfaire notre anglais : résultats garantis !
En première j'ai eu un prof de français qui ne jurai que par les figures de styles des auteurs ayant atteint un stade avancé de décomposition... ennuyeux au possible ! Alors bien sûr pour le bac il faut apprendre tous les plans de dissertation des groupements de textes (français) par coeur (ici autre débat sur la connaissance éphémère) mais QUEL INTERET AU FINAL ? J'étais en Bac S SI (Sciences de l'Ingénieurs - soit maths, physique, méca et élec' !).
Ici dans l'ensemble nous défendons SFF et HF (le polar est lu en cours - chien des baskervilles-) et il est vrai que les profs le dénigrent.
Tout à fait d'accord... Mais pourquoi ne pas nous proposer (au lycée ou collège) de choisir nos livres, de disserter dessus et à la rigueur remettre certains élèves sur les rails en leur expliquant qu'il y a d'autres genres que les faits divers du journal ?Gulix écrit: Comme au cinéma, le genre fantastique en général est assez méprisé. Pourquoi ? Tout simplement parce que, à mon avis, les "intellectuels" (notez les guillemets) considère toujours ce genre comme un genre pour ados. Et la majorité les suit.
Ainsi les élèves chercheraient LEURS styles de livre et pourraient même en débattre avec leur camarades qui, du coup, ne trouveraient pas "intello" de parler littérature.
Disons que les profs adorent les bouquins qui ont des formes de styles à toutes les phrases... Tolkien le faisait non ?
Ils aiment les livres qui laissent une sorte de "message" à la fin... D. Gemmell a beaucoup travaillé dans ses récits sur la formation de Héros, sur la motivation et la philosophie de ses personnages, leur influence sur leur entourage. Il a aussi travaillé sur des héros antipathiques (je ne parle pas d'anti héros), des héros pas catholiques et pourtant que l'on appréciait et en donnait même la raison dans ses bouquins (à travers les autres personnages).
Les profs aiment les descriptions longues et chiantes... Ben Tolkien et Pierre Bordage (les guerriers du silence) étaient pas mal dans son style non plus, et R.E.Feist a énormément travaillé sur la façon d'amener son univers et d'en faire découvrir de plus en plus à chaque fois sans pour autant que les morceaux précédents soient laissés de côté.
On pourrait tous en citer des tonnes et je me disais déjà la même chose au lycée : "On sait que la plupart des peintres et écrivains sont connus après leur mort... pourquoi ne réagissons nous pas en nous penchant sur ceux qui écrivent actuellement ?!"
Je le crois aussi et je pense que c'est la cerise sur le gâteau.Kundïn écrit: Je crois pour ma part que cette attitude (des profs) tient un peu du complexe de supériorité. C'est leur métier d'enseigner la littérature, donc ils se posent en spécialistes et pour cela, il est nécessaire qu'ils se sentent supérieurs aux non-spécialistes, en dénigrant des genres par exemple.
La nouvelle génération de profs apportera NOTRE point de vue mais les élèves (génération qui nous suit) auront eux aussi un point de vue différent...
[size=75:2m7lubxu](pfou, que l'on ne me parle plus de flood !!!)[/size]
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- Iliaron
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Nous on a juste eu à apprendre les plans du commentaire .Alors bien sûr pour le bac il faut apprendre tous les plans de dissertation des groupements de textes (français) par coeur (ici autre débat sur la connaissance éphémère) mais QUEL INTERET AU FINAL ?
Mais en fait ça ne sert à rien, mieux vaut apprendre la façon de commenter.
je précise car en fait j'ai fait comme demandé, j'ai appris à commenter (pas par coeur quand même) chaque texte, et j'ai appuyé mon entretien oral sur ce que le prf avait dit. Manque de pot, le prof a eu tort sur deux points, et j'ai appuyé tout mon commentaire dessus (là, je suis mal parti).
Pourtant, après avec le reste des connaissances tirés de méthode, j'ai réussi à remonter la barre et l'examinateur m'a même fait un compliment (après m'avoir sorti: "il y a de l'effort, mais tout est faux" qui m'avait "légèrement" cassé.
Moralité, les connaissances éphémères sont inutiles.
Sinon pour la lecture, il me semble que jamais en français je n'ai eu de personnes si ouvertes: généralement on avait pas le choix, on devait lire un texte et c'est tout. Alors quand on te donne à lire en un mois 1500 pages de lecture ennuyeuse (la Rabouilleuse de Balzac, un Zola, et Une Vie de Maupassant (finalement celui-là court, mais bien)), il y a de quoi dégoûter les gens de lire, et ça donne le préjugé: aime lire = intello léche-botte.
J'aurais dû sortir ça à mes (ma) profs .en oubliant qu'en leur temps les oeuvres qu'ils encensent aujourd'hui étaient souvent mal vues.
Un point pour eux...Une prof de francais (donc de langue française) a tout de même de bonnes raisons d'exiger de ses élèves qu'ils travaillent sur la littérature française, après tout...
Un point pour nousPar contre il est inexcusable - et ridicule - de poser cette littérature comme "supérieure" pour la seule raison qu'elle est française...
Et lui faire croire à tort que ce qu'il lit ne vaut pas plus qu'une feuille de choux.Et puis, dénigrer certains genres littéraires peut aboutir à dégouter quelqu'un de la lecture en général,
Par contre, comme prof génial, cette année en ECJS, ou au lieu des sujets barbants style la citoyennenté, on pouvait axer notre recherche sur ce que l'on voulait. Et bien au début il y a eu de l'engouement et du travail (je dis au début, car au final la flemme en a touché pas mal), et le prof a conseillé des livres en rapport avec ce qui était demandé, et biz ).
Alors quand j'entends un prof qui dit qu'un élève déteste lire, je dis faux (enfin, je le garde pour moi, pas envie d'être collé ), c'est juste que tel livre ne convient pas à ses goûts.
(j'ai aussi eu "dans le temps" un prof qui disait que du moment que l'on était plongé dans un ouvrage au point qu'être dérangé par quelque chose nous faisait sortir de ce monde et nous énervait presque, ainsi qu'au point de ne pas voir le temps passer, alors quoi qu'ait était ce qu'on lisait, on avait connu le meilleur de la littérature, car on y avait trouvé du plaisir à s'y immerger et s'y perdre.
Bouh le vil floodeur pas beau tout méchant lol: )(pfou, que l'on ne me parle plus de flood !!!)
Pour finir je vais faire une parenthèse avec les passions: qu'est-ce qu'une passion: quelque chose auquel l'on prend plaisir à faire.
Quelqu'un qui avait été professeur m'avait dit que certains prof prenaient plaisir en fait à voir leurs élèves souffrir en travaillant... qui obtenaient de mauvais résultats et donc on gueule dessus (ça peut pas être la faute du prof, il fait son boulot, hein!!!). Lui il avait réussi à exploiter les passions des gens, qui donc travaillaient avec plaisir et obtenaient de bons résultats (je précise, il faut que le "sujet" ne présente pas ce syndrome acquis justement auprès de profs énervant qui voudrait que comme c'est du travail, donc c'est embêtant).
Pour la littérature, si l'élève prend du plaisir à ce qu'il lit, alors aucun problème il le lira et le commentera, pour essayer de faire partager sa passion, alors que s'il trouve ça embêtant au possible, il le baclera le plus vite possible pour vite s'adonner à sa passion.
Mais pour que chaque élève lise ce qu'il veut, il faut alors que le prof, soit ait une énorme culture, soit qu'il fasse confiance à l'élève et accepte de ne pouvoir le corriger. Il faudrait aussi supprimer les séquences... Mais est-ce un mal car au final ce que l'on apprend en français m'apparaît tout sauf utile dans la vie, alors que l'on pourrait très bien rendre cette matière excellente.
Mais il faudrait accepter que l'élève puisse faire son choix et ne soit pas obligé.
Iliaron, mais il est dur de faire confiance à de si jeunes esprits...
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- Krycek
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Après cela j'ai pu voir plein d'autres signes de ce genre chez mes profs de Français, faites tous ce que vous voulez, lisez tout ce que vous voulez et écrivez VOTRE avis, du moment que cela corrobore mes idées. Et je ne crois pas que ce soit exagéré.
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- Kundïn
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En effet, je me rapelle très bien une prof de Français en seconde qui, pour notre dissert', avait dit :"Allez y tous les arguments sont bons" et lors de la correction il s'est avéré que SEULS ses 3 arguments étaient bons.
Après cela j'ai pu voir plein d'autres signes de ce genre chez mes profs de Français, faites tous ce que vous voulez, lisez tout ce que vous voulez et écrivez VOTRE avis, du moment que cela corrobore mes idées. Et je ne crois pas que ce soit exagéré.
Je signe !
J'ai eu le cas d'une prof, en quatrieme, qui nous demandait de faire des fiches de lecture sur des bouquins qu'elle nous donnait (un tous les mois ou quelque chose dans ce genre). Et a la fin de la fiche, apres le resume et tout le bataclan, venait l'avis personnel sur le livre : et la, au debut de l'annee, elle nous avait sorti "vous pouvez dire que vous n'avez pas aimé le livre, c'est votre choix, du moment que c'est argumenté, je ne vous pénaliserai pas. Evidemment, comme c'etait elle qui faisait la selection et qu'elle prenait ses bouquins favoris, on n'osait pas vraiment et on se contentait de faire les leche-bottes dans notre avis "personnel". Moi, fayot comme j'étais, je me ramassais tout le temps 10/10 (ou 9/10 parfois...)... Ben oui je savais ou était mon intéret...
Et puis a la fin de l'année, apres avoir fait du lechage de cul pendant 9 mois, j'ai eu envie de donner mon avis VRAIMENT personnel sur le dernier bouquin qu'elle nous avait donné a lire, et qui était chiantissime et cul-cul au possible.
Elle m'a rendu mon cahier et la derniere page (celle du commentaire personnel) était couverte de rouge... avec un beau 4/10 en prime !
Ca ma servi de lecon pour la suite : ne jamais croire un prof qui fait une affirmation pareille, et toujours faire le fayot si l'on veut des bonnes notes. Croyez-moi, ca marche !
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- Iliaron
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Malheureusement un peu trop même.Ca ma servi de lecon pour la suite : ne jamais croire un prof qui fait une affirmation pareille, et toujours faire le fayot si l'on veut des bonnes notes. Croyez-moi, ca marche
A tel point que mieux vaut mentir du même avis que le prof, qu'exister avec notre avis.
Suite à une bêtise jugée injuste (j'avais lancée une balle à 2m de haut, alors qu'à côté d'autres l'avaient lissés tombés dans la rue) le prof m'a donné comme sujet: "qu'est-ce que vous pensez de votre acte et de ses conséquences". j'ai parlé franchement, passant quatre heures à tourner l'histoire pour ne pas vexer le prof.
Coller durant l'après-midi, j'écris un truc baclé en un quart d'heure où je m'excuse, remise de peine, et que ça me serve de leçon... ca m'a servi .
Sinon une expression écrite avec une prof ouverte, où elle imaginait la suite belle, je fais un truc à mon idée, crade au possible, 18,5/20... toujours pas compris, meilleur note de la classe, largement: j'avais réussi à lui faire changer d'avis .
Moralité: au final il faut être du même avis que le prof, mais ça rapporte encore plus i on le fait changer d'avis, soit t'as 0, soit 20 ou presque .
Je dois dire que je discutais de ça avec un prof aussi ouvert, et qu'il disait que malheureusement les profs étaient... des hommes, donc partiaux. Un bon souvenir ce prof, il acceptait sans problème d'avoir tort.
Iliaron
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- Krycek
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Ainsi un prof qui fait une déclaration du genre "Tout ce que vous voulez, si c'est argumenté" se reprendra toujours en disant "Mais l'argumentation c'est pas trop ca" même si on lui explique pourquoi par A+B que l'on aime pas.
Ils essaient de se mettre les élèves dans la poche dès le début.
Pour revenir au sujet, je crois que la plupart des profs de français ne se disent pas "Peut-être lisent-ils d'autres genres qu'ils trouvent plus interessant" en parlant des élèves mais plutôt "De toutes façons il n'aiment rien, et lire encore moins, ils ne savent pas ce qui est bon". Les goûts et les couleurs version professeurs ça peut faire un malheur ! C'est dangereux de donner son avis.
A tous ceux qui sont encore en cours, ravalez votre révolte d'adolescence et montrez vous plus makins qu'eux : lèchez leur les bottes et faites leur croire (en douceur, toute une technique) qu'ils sont des dieux, que leurs goûts devraient être universels et cela pendant votre cursus scolaire. Rien ne vous empêche de penser le contraire et ça ils ne peuvent pas le savoir.
Laissez le soin aux autres d'être francs.
C'est comme avec les flics, vous ne pouvez rien contre eux, ils ont la loi de leur côté. De la même façons les profs ont votre bulletin scolaire sous le coude... jouez le jeu mais NE PERDEZ SURTOUT PAS votre personnalité.
[size=75:2i2y3p0w]Et pourtant je ne suis pas anarchiste pour deux sous.[/size]
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- San
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Et pourtant je ne suis pas anarchiste pour deux sous.
krycek, dont le grade est en ce moment Seigneur du chaos.
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- Iliaron
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Oui, mieux vaut une bonne surprise qu'une mauvaise réalité .Mais partout on retrouve le même problème tout comme dans l'animation avec les enfants où il vaut mieux être dur au début et cool à la fin.
Ca dépend aussi des profs: certains rares sont sympas... je me souviens d'un sujet où l'on pouvait parler de ce que l'on voulait, j'ai vérifié en choisissant harry potter, c'est passé sans problèmes...Ainsi un prof qui fait une déclaration du genre "Tout ce que vous voulez, si c'est argumenté" se reprendra toujours en disant "Mais l'argumentation c'est pas trop ca" même si on lui explique pourquoi par A+B que l'on aime pas.
En fait on peut trouver des arguments pour tout... Mais il est vrai que généralement les profs suivent ton exemple.
par contre, ceux que j'apprécient, ce sont ceux qui à la fin de l'année acceptent qu'ils ont pu avoir tort, en nous expliquant pendant deux heures (et oui ) les causes de leurs méprises.
Et quand on se sent perçu comme cela, on fait tout pour donner raison au prof, donc ça part déjà sur un terrain de mésentente."De toutes façons il n'aiment rien, et lire encore moins, ils ne savent pas ce qui est bon".
Même en argumentant comme un fou, car les profs sont les porteurs de savoir et de plus jeunes ne peuvent avoir tort (mais ça ça ne se voit pas chez les profs, une personne souvent vieille n'accepte tout simplement pas de se faire déranger dans ses habitudes par un plus jeune, même si on a tout à fait raison (comme parfois pour la tenue à table , mais c'est un autre sujet)Les goûts et les couleurs version professeurs ça peut faire un malheur ! C'est dangereux de donner son avis.
Mais si les autres font pareils... Car au niveau de la lecture, le constat vient aussi des éléves, on ne peut tout mettre sur la tête des profs (quoique ), car certains sont ouvertement opposés à toutes formes de littérature (peut-être que ça provient des précédents profs).lèchez leur les bottes et faites leur croire (en douceur, toute une technique) qu'ils sont des dieux, que leurs goûts devraient être universels et cela pendant votre cursus scolaire. Rien ne vous empêche de penser le contraire et ça ils ne peuvent pas le savoir.
T'es lâche pour un seigneur du chaosLaissez le soin aux autres d'être francs.
mais nous on a la présomption d'innoncence. Donc, si comme dans les films (mauvais exemple, généralement ils sont bien montrés), on doit avouer qu'on est coupable sinon on nous relâche pas, tant qu'on a pas avoué on n'est pas coupable, mais tant qu'on n'est pas coupable on ne sort pas, donc au final, soit on est un coupable emprisonné, soit un innocent insomniaque (voire battu)vous ne pouvez rien contre eux, ils ont la loi de leur côté.
remarque, quand on voit la façon qu'ont les GI's avec leurs barrages en Irak: soit après les coups préventifs la personne continue à avancer comme demandé, donc elle va les charger et il faut la tuer (bah oui, car la vitesse requise est très lente), soit, et c'est le cas le plus général: la personne prend peur, donc nécessairement elle est coupable donc il faut l'abattre ( )
Bon, je m'égare là, encore une fois.
Il faut aussi rester maîutre de soi! Dur de s'obliger à faire croire qu'on aime ce qu'on aime pas.mais NE PERDEZ SURTOUT PAS votre personnalité
Ou alors technique qui peut marcher: se faire apprécier, pas que par ses bonnes notes, mais par son comportement. Après généralement on peut montrer que le prof a tort sur des points si on lui montre en même temps qu'il a raison sur d'autres (vous suivez encore )
Iliaron
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- Krycek
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Citation:
mais NE PERDEZ SURTOUT PAS votre personnalité
Il faut aussi rester maîutre de soi! Dur de s'obliger à faire croire qu'on aime ce qu'on aime pas.
On y gagne en personnalité malgré tout et pour monter dans la hiérarchie publique (ministères) ou privée (d'entreprise), là où l'hypocrisie se fait oppressante, on marche en terrain connu voir maîtrisé... voilà pourquoi il ne faut SURTOUT pas perdre sa personnalité.
C'est le jeu ma pauv' Lucette !
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- Kundïn
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Heureusement pour tout le monde, cette generation de profs fans de Johnny approche de la retraite...
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- San
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Pour ce qui est des profs de français, ceux que j'ai eus étaient pas des mauvais bougres, j'ai apprécié celui de seconde qui était assez original (il avait des manieres de gay par certains cotés enfin si vous voyez ce que ça peut donner comme impression générale) et était relativement jeune, (dans la moitié des cas ça aide, mais bien sûr on peut etre con et jeune aussi pour un prof...) bref il nous a fait regarder des films comme Chat noir chat blanc de Emir Kusturika, et quand il s'agit d'étudier une scene avec un thon habillé en sirene, une grosse bouée en chambre à air et une coupelle de glace en classe, on ne s'ennuie pas ; un film qui se passait dans un asile psychiatrique ; et pis un film en anglais où le héros arretait pas de dire "As you wish", un peu genre peplum carton-pate mais avec des scenes loufoques (peut-etre que ça fait partie du genre peplum vu que j'ai toujours trouvé ces films à mourir de rire) et des anti-héros assez intéressants... D'ailleurs je le cherche depuis tout ce temps et j'ai aucune idée de quel film il peut s'agir, si quelqu'un connait, je lance ma petite bouteille... voila...
Donc, les profs qui nous font étudier des bons films à la place de la madeleine de proust, j'aime.
Les profs de philo, est-ce que c'est hors sujet? Pour moi ça ressemble un peu au français sous beaucoup d'aspects...
[HS on] yeah, tortionnaire, ça me va!! bon j'arrete de poster alors [HS off]
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- Anonymous
Après tout, notre (cher ?) ancien premier-ministre ayant été un de ses plus grands fans, la "positive attitude" étant même rentré dans le domaine politique des raffarinades, je pense que les enseignants fans de cette chanteuse risquent de modérer leur enthousiasme public envers leur héroïne, de peur d'être taxés de "discours politique"
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- Krycek
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- Elfiriond
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La philosophie ?! Attention c'est un sujet glissant !
J'ai pas suivi le sujet, que veut dire ta question?
La philo n'est pas négligée sur les chroniques, j'ai un texte pseudo philosophique (qui doit se nommer "La bière les fourmis et les étoiles").
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- Krycek
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- Haleks
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