file Fin d’histoire.

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il y a 12 ans 1 mois #18080 par Zarathoustra
Fin d’histoire. a été créé par Zarathoustra
Une question simple. Vous arrive-t-il d’oublier votre fin d’histoire ?

J’ai pour ma part l’habitude de faire des plans très succins qui se résument à ordonner l’histoire dans les cas où je me lance dans un grand récit. Pour certains, j’ai toujours su où je devais arriver (les 3 Noms) même si le plan était toujours aussi peu précis, dans d’autre, je ne savais pas où j’allais (Rencontre du 3eme type).
Puis il y a des histoires dans lequel je me lance en ayant une idée de fin, mais assez ouverte. Or je me rends compte qu’à deux reprises, j’ai fini par oublier la fin (il faut dire que je traine ça depuis longtemps). C’est le cas d’une histoire que je n’ai pas écris mais dont j’avais une trame très précise, dont j’avais juste noté en quelques phrases les chapitres à écrire mais dont j’ai perdu la feuille. Sur le moment, c’était clair dans ma tête et là je ne me rappelle que de mon idée de départ et de ce qu’elle implique, il me manque tout un plan de mes réflexions.
Un autre cas est celui des Chants de Pierres où j’avais une idée assez précise mais sans être arrêtée parce que je n’étais pas complètement fixée. Puis avec la tournure nouvelle de mon histoire j’ai eu l’idée de 2 ou 3 alternatives. Or je me rends compte que j’ai oublié la plupart des alternatives, il ne me reste que la dernière à laquelle j’avais pensé ayu moment où je veux m’organiser davantage pour enfin arrêter cette fin pour me relancer dans l’écriture. Tout ça parce que je traine mon histoire depuis un ou deux ans.
Pour avoir essayé de peindre à un moment, je me rappelle avoir fait des tableaux pour lesquels j’avais une interprétation précise sur le moment et puis qui avec le temps c’est complètement évanoui et je me retrouve face à une sorte de nouveau tableau.
Je voudrais savoir si c’est un processus normal ou si c’est lié à moi. Si des choses qui vous intéresse d’écrire, que vous avez à un moment bien en tête finisse par s’envoler et devenir comme étranger à vous.

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il y a 12 ans 1 mois - il y a 12 ans 1 mois #18083 par Krycek
Réponse de Krycek sur le sujet Re: Fin d’histoire.
A la base j'aime les récits sans fins, les sagas interminables qui savent relancer proprement une histoire, faire évoluer un monde. Et je déteste les fins téléphonées, les ternes happy ends (exception faite du superbe dernier tome de l'Assassin Royal) ou des fins qui font regretter toute l'histoire, ou qui font juste regretter l'épilogue (Harry Potter, Noritaka).

Je crois que ça me mène à cette difficulté que j'ai, pour te répondre Zara : la fin de mon récit est mon plus gros souci.

Avec Pandy je souhaitais que ça reste ouvert sur une suite possible (qui ne viendra jamais) afin de laisser au lecteur la possibilité d'imaginer la suite. Mais c'est pas simple et j'ai choisi donc de faire gagner les 2 camps, dans le sens où l'un a gagné une bataille et l'autre prépare la guerre. La suite est laissée au lecteur, même si j'espère avoir donné une conclusion valable au récit disponible. :)
Pour des One-Shot, j'opte (étonnement) pour des chutes que j'évite de trop marquer si elles sont prévisibles (auquel cas je tente de les rendre intéressante pour ne pas avoir écrit pour rien).

Je suis en train de réfléchir à reprendre Le Roi Phoenix et en répondant à ton post, la fin m'est venue... et donc le fil rouge du récit... marrant comme tout devient plus clair pour orienter son récit.
Merci donc à toi !

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il y a 12 ans 1 mois #18084 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: Fin d’histoire.
Pour moi une fin n'est qu'une scène que j'ai en tête dès le départ, et qui justifie presque à elle seule le texte. Il y a en général plusieurs de ces scènes, qui peuvent se trouver en début, en milieu, en fin de récit, et le reste s'articule autour. Par exemple pour Chimio' les deux scènes étaient une bataille et la munition fournaise.

Cela m'a déjà posé problème.
Par exemple dans une de mes fanfics', la fin se trouvait au chapitre 21 sur 26, de sorte qu'arrivé là je n'ai jamais écrit les 5 derniers chapitres, tout simplement parce que pour moi l'histoire était "terminée". Même si j'avais planifié et qu'il restait des choses que j'imaginais bien, la scène qui justifiait le texte était faite.
Là où ce n'est pas un problème, c'est avec Renard, où deux scènes sont devenues impossible à changer - les deux au "départ", si je puis dire. Après des années la "fin" est toujours là et d'ailleurs l'actuelle fin n'a pas changé, aussi enfantine que je l'avais envisagée à l'époque.
Par contre, retour aux problèmes, Fahron n'avait pas de fin. J'avais une idée de la direction, j'avais une idée de ce que je voulais faire mais aucun véritable but à atteindre. Quand le détail a tué le texte, je n'avais donc pas de raison d'insister.
Et le même problème avec les Reniants. J'ai voulu renier avec le freestyle et du coup, si j'avais bien des idées de ce que je voulais, il n'y avait rien de suffisamment solide pour justifier de continuer.

Je n'envisage pas mon texte en terme de possibles, mais de nécessaires. Ces scènes sont nécessaires pour que l'histoire existe. Ce sont mes repères au moment d'écrire. Il est juste bon que la dernière de ces scènes soit le plus près possible de la fin effective du texte.
Par contre, si au niveau global je réfléchis ainsi, à l'intérieur d'un chapitre j'ai rarement une "fin". D'ailleurs la planification page à page de Chimio' allait dans ce sens. Je pourrais littéralement reconstruire un chapitre sans grande gravité, tandis qu'il m'est quasiment impossible de modifier une de ces "fins" dans mon plan global.

Quant à la fin "fin", le dernier chapitre ou les derniers événements, la conclusion de mes textes... je peux facilement l'oublier, oui. Il m'arrive même, dans un plan où la fin n'est pas une de ces scènes, de mettre un vingt-sixième chapitre "fin" sans même détailler à quoi cette fin ressemble.
C'est ce qui est arrivé avec Chimio', où après la Fournaise je n'avais plus rien à dire, et ce dernier chapitre n'a été qu'une ouverture somme toute accessoire.

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il y a 12 ans 1 mois #18085 par Mr. Petch
Réponse de Mr. Petch sur le sujet Re:Fin d’histoire.
C'est amusant comme question parce que de mon côté la fin d'un texte est la motivation ultime, la seule scène du texte qui me soit parfaitement claire et intelligible. C'était le cas dans les Cimes, où la fin spectaculaire (je ne spoile pas ;) ) était vraiment comme un défi. Même chose pour les Martyrs en ce moment : je connais très bien la fin pour une excellente raison : je l'ai déjà écrite il y a cinq ans !

Et c'est le cas de tellement de mes textes que j'aurais tendance à dire que c'est intégré à ma façon d'écrire : l'objectif est de rendre vraisemblable la fin que j'imagine déjà, de la motiver tout au long du texte.

Après, je dis ça mais ça ne marche pas pour les textes courts (les Fragments) écrits au fil de la plume.

Du coup cette idée d'oublier la fin m'est complètement étrangère. J'ai tendance à écrire mes scénarios sur des tas de bouts de papier pour éviter ce type de problèmes. Qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs, car avoir une fin prête peut être handicapant quand on se rend compte que l'histoire n'évolue pas du tout comme on avait imaginé...

Mr Petch

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il y a 12 ans 1 mois #18090 par Demosthene
Réponse de Demosthene sur le sujet Re:Fin d’histoire.
C'est là que je me rends compte que j'ai beaucoup de progrès à faire. "Un scénario ? ECRIT ? Mais juste un pitch alors non ? Un VRAI scénario ? Avec toutes les scènes ? Ah non, désolé, jamais vu...".

Le seul texte pour lequel j'ai fais ça, c'est le lien, et je suis coincé au milieu, incapable d'avancer. C'est dire.

J'écris au fil de la plume, et la fin change à chaque nouvelle ligne. J'ai toujours ri des auteurs qui disaient qu'ils se laissaient guider par leurs personnages et que c'était eux qui faisaient l'histoire... Jusqu'à ce que je me mette moi aussi à écrire.

Donc oui oublier la fin, ou la changer complètement, ça m'arrive en permanence. Mon récit part d'une situation, d'une image, ou d'un thème et j'écris généralement sans préparation. Je structure au fur et à mesure.

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