file Amener le suspense

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il y a 10 ans 1 mois - il y a 10 ans 1 mois #19368 par Leagend7381
Amener le suspense a été créé par Leagend7381
Bonjour a toutes et à tous!

J'écrivais mon roman (bon, je suis un peut orgueilleux là, disons pour l'instant qu'il n'en est qu'au stade de petite histoire) SF, lorsque je me suis dit:

Comment ammène on efficacement un bon suspence?

Alors, pourquoi ne pas demander cela sur un topic des chroniques des jours anciens? (et au passage commencer à y répondre)
En fait, le but ici est de faire un gros brain storming et puis de conclure de manière corecte une fois que tout les éléments sont là.
Si vous avez d'autres idées, mettez le titre de la question puis l'idée.


Déjà, qu'est-ce que le suspence?

Le suspence fait partie de la catégorie des tentions ou se mèlent: curiosité, suspence et surprise.
Le suspence se caratctérise par l'approche d'une future surprise, par l'approche souvent stressante d'un évènement de votre histoire.


Pourquoi faire du suspence?

Pour accrocher le lecteur, bien sur, tout comme la curiosité et la surprise. C'est un élément majeur, capital de votre histoire. Sans cette tention, jamais le lecteur n'accrochera.


Ce que l'on trouve après un paragraphe ou il y à du suspence?

Comme je l'ai dit plus haut, un évènement majeur de votre histoire, ou encore rien (ici l'auteur veut vous mettre à bout en jouant H 24 avec vos nerfs)


Ce qu'il faut pour un bon suspence?

Alors, hem...

Tout dépends de ce qui suit. Selon l'élément que l'on veut apporter, il n'y aura pas la même mise en scène.


Et là j'ai la tête en boullie, je sort de deux heurs de maths, donc la suite attendar un peut.

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il y a 10 ans 1 mois - il y a 10 ans 1 mois #19370 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:Amener le suspense
Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah...

Là c'est de la Chronique d'Écriture !

Tout d'abord, le "suspense" est l'une des trois "tensions" reconnues en littérature :
- suspense
- curiosité
- surprise
Le suspense est là quand le lecteur veut savoir "ce qui va se passer". La curiosité est là quand le lecteur veut savoir "ce qui s'est passé". La surprise est là quand le lecteur se demande "ce qui se passe". Futur, passé, présent.

Exemple :
"La porte s'était entrouverte. Jean-Michel s'en approcha, lentement, maudissant les vieilles lattes de bois qui grinçaient sous ses pas. La lumière était mauvaise, plus sombre encore derrière l'entrebâillement. Il serra les dents, posa la main sur la poignée, et ouvrit."
-> suspense
"Soudain une bourrasque surgit dans la pièce. Les livres volèrent en tous sens, tourbillonnants, les pages arrachées volant au visage de Jean-Michel qui se couvrit de ses bras. Ses oreilles sifflaient, sa tête lui faisait atrocement mal. Il avait l'impression d'un cri déchirant qui manqua de lui faire perdre connaissance. Il cria, puis tout cessa, et la lumière revint."
-> curiosité
"Jean-Michel déposa son sac de commissions à côté de la porte, le temps de prendre ses clés. Il ouvrit, entra, se retourna pour faire rentrer son sac et le laissa dans le couloir. Fatigué. Il gagna la cuisine, ouvrit le frigo', s'empara d'une bière et le temps de refermer la porte, se retournant, il sentit le couteau s'enfoncer dans son ventre."
-> surprise

La tension est la raison pour laquelle le lecteur continue à lire.

Cela signifie qu'à tout moment dans le texte on doit lui donner une raison de continuer. On doit lui donner un "enjeu", un but à atteindre.
Prenons le cas le plus classique : tuer le dragon. On commence l'histoire avec une bande de héros qui annoncent à la taverne que eh, le dragon là-bas dans la montagne, on va s'le faire ! Le lecteur sait désormais pourquoi il lit le texte : pour tuer la bébête. Vont-ils y arriver ? Suspense.
Bien sûr, c'est un but à "long terme", on n'y arrivera (si on y arrive) que dans une centaine de pages. Le lecteur se lasse en général bien avant.
Donc, pour atteindre ce but à long terme, il faut lui donner des buts à "plus court terme". Par exemple, "atteindre la grotte", "trouver la bête", "récupérer l'arme nécessaire à sa mort"... Ce sont en gros des étapes pour atteindre le but. À l'époque de la Méthode de Travail on parlait de "fils bleus" autour du "fil rouge". Bref : on se donne des buts à court terme.

[tuer le dragon]
[s'équiper] - [quitter la ville] - [atteindre la montagne] - [trouver la grotte] - [trouver l'arme d'la mort] - [tuer la bête]

Chacune de ces étapes est un but en soi, qui peut à son tour avoir des étapes à "plus court terme". Par exemple pour atteindre la montagne... il faudra traverser une rivière ? Combattre des gobelins ? Il y aura une sorcière ?
Les étapes qui nous intéressent sont celles à vraiment très court terme, c'est-à-dire dans l'immédiat. Par exemple, les héros sont en train de tenter de passer discrètement au milieu d'un camp de gobelins en pleine forêt, il y a une sentinelle dans un arbre sur leur chemin et l'un des aventuriers va tenter d'éliminer la sentinelle discrètement : but à très court terme, tension (suspense) -> va-t-il réussir ?
Un bon texte donne toujours un but à atteindre pour le lecteur.
Cela dit, la tension ne doit pas être maximale constamment. Le lecteur fatiguerait. On aménage en général des pauses entre des "pics" de tension. Ce sont les moments où les héros se reposent, discutent autour du feu, pansent leurs plaies... il y a en fait toujours quelque chose qui se passe, un enjeu, mais il se passe "moins de choses" donc c'est une pause.

Exemple de pause : ils sont dans la grotte, ils ont je sais pas vaincu un troll, trouvé l'arme de la mort, le dragon les poursuit et les oblige à fuir, ils échappent de peu à la mort... et peuvent enfin souffler et planifier tranquilles dans le noir. Ils ne frôlent plus la mort, la tension tombe, mais il y a toujours un enjeu -> ils planifient. Et probablement se remontent le moral, vu ce qu'ils se sont pris...

La tension, c'est donc l'enjeu pour le joueur, à long terme comme à court voire très court terme.
C'est souvent décrit comme "la question que se pose le lecteur". Ou ce qui l'intéresse.

Voilà, donc ça c'est ce qu'est la "tension", et le "suspense" en est un type.
Maintenant qu'on a défini ce que c'est, 'reste plus qu'à définir comment le produire. Et là... ça se complique.

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il y a 10 ans 1 mois #19371 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:Amener le suspense
J'ai un peut édité mais je me demande si le sujet ne ferait pas mieux de s'appeler "La tention"

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il y a 10 ans 1 mois - il y a 10 ans 1 mois #19387 par Leagend7381
Réponse de Leagend7381 sur le sujet Re:Amener le suspense
Le suspence, disons, spontané, (le personnage s'avance dans un couloir sombre avant d'y trouver un cadavre), se fait avec les outils suivants:

Il faut limiter le champ de visiosn du lecteur. Le coup classique: la porte. La porte ne sert non pas à décrire le bâtiment, mais à limiter la vue. Lorsque le héros l'ouvre, il peut y rencontrer tout et nimportequoi et tout peut en surgir à chaque instant. Dans la même idée il y à aussi le brouillard, la nuit, un angle dans un couloir.

Il faut faire angoisser le héros, il transmettera ses émotions au lecteur.

Il avançait dans une rue belle, enjolivée, un beau jour de soleil, lorsque soudain, un frisson lui parcourut l'échine: il n'était pas seul.

J'ai fait exprés de ne pas suivre l'exemple précédant afin de mettre en avant ses sentiments. A peine entends on parler de frisson que l'on se dit: qu'est-ce qui vas se passer?


On peut également mettre en place (je n'ai pas le mot exact), de la mème manière que certains auteurs utilisent des personnages types pour montrer où ils veulent en aller, des lieux ou scène type.
Dans les lieux types, on peut retrouver le cimetière (qui immédiatement nous rapporte aux créatrues d'outre tombe), le vieux manoir (les fântomes), les marécages,...
Les scènes types: la coupure soudaine de courant, une porte qui claque sans raison, un murmure qui vogue dans les couloirs, un mouvement dans la penderie, le plic continuel du robinet,...

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Mais le suspence peut également être à plus long terme. Qui est l'assasin?,...

Ici, il faut également réapliquer certains des conseils précédents, mais sous une autre forme:

Limiter le champ de vision, et par ici j'entends les indices qui passent sous le nez du héros sans qu'il s'en rende compte. Il ne doit pas avoir accès à toutes les information. Certaines portes doivent rester bloquées, tout en étant révélées (l'enquêteur n'a pas l'autorisation de faire ces tests qui pouraient se révéler capitaux).

D'un autre côté, il faut également en ouvrir plein. Plus il y aura de suspects, plus le lecteur se demandera qui il est (l'assasin). Il faut perdre le héros sur quelques fausses pistes.
On peut ici encore utiliser des lieux, personnages et scénario "types". On aura plus tendance à suspecter un boucher qu'un fleuriste. Par psersonnage type, il y à aussi et surtout le chasseur, le barbier, le clown...

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