Comment continuer une histoire
- Leagend7381
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il y a 9 ans 8 mois #19864
par Leagend7381
Comment continuer une histoire a été créé par Leagend7381
Si je crée ce sujet aujourd'hui, c'est que j'ai toujours du mal à tenir mes promesses. Encore les intros sont elles ce qu'il est le plus facile à faire, encore arriver à ses fins est une toute autre histoire. Nous voilà donc arrivé sur cette question qui me démange les lèvres depuis quelques temps : comment continue t'on une histoire ?
Là, je vous avouerais que je n'en sait que trop peut, il suffit de se glisser quelques instants dans la partie exercices d'écriture pour découvrir que maint textes que j'ai commencé ne trouvent pas (et risquent de ne jamais trouver) leur fin. J'ai plusieurs hyppothèses tout de même quand à cette problématique, je ne pense pas que certaines soien meilleures que les autres, je pense juste qu'il y en a de plus adaptées selon les personnes.
Je dois avouer que, personellement, lorsque j'arrête une histoire, c'est dans la majorité de la majorité des cas que :
-Soit je n'ai plus d'inspiration
-Soit j'ai l'impression de partir dans un mauvais tournant et que je ne peut arranger cela, quelques soient les solutions que je cherche.
J'en viens donc à chercher à répondre à chacuns de ces problèmes.
Le premier se travaille. Pour ne pas perdre l'inspiration, le mieux est toujours de ne pas faire de pose. Mais voilà, un jour ou un autre, nous y sommes bien obligés, et là, cata ! , tout s'écroule. Comment garde on donc l'inspiration même au travers de nos "pauses (qui peuvent être bien longues)
Je n'ai pas fini de déblatere sur ce topic mais je n'ai pas vraiment le temps de continuer. Je prévois donc un petit édit. Sur ce, il faut que j'y aille.
Là, je vous avouerais que je n'en sait que trop peut, il suffit de se glisser quelques instants dans la partie exercices d'écriture pour découvrir que maint textes que j'ai commencé ne trouvent pas (et risquent de ne jamais trouver) leur fin. J'ai plusieurs hyppothèses tout de même quand à cette problématique, je ne pense pas que certaines soien meilleures que les autres, je pense juste qu'il y en a de plus adaptées selon les personnes.
Je dois avouer que, personellement, lorsque j'arrête une histoire, c'est dans la majorité de la majorité des cas que :
-Soit je n'ai plus d'inspiration
-Soit j'ai l'impression de partir dans un mauvais tournant et que je ne peut arranger cela, quelques soient les solutions que je cherche.
J'en viens donc à chercher à répondre à chacuns de ces problèmes.
Le premier se travaille. Pour ne pas perdre l'inspiration, le mieux est toujours de ne pas faire de pose. Mais voilà, un jour ou un autre, nous y sommes bien obligés, et là, cata ! , tout s'écroule. Comment garde on donc l'inspiration même au travers de nos "pauses (qui peuvent être bien longues)
Je n'ai pas fini de déblatere sur ce topic mais je n'ai pas vraiment le temps de continuer. Je prévois donc un petit édit. Sur ce, il faut que j'y aille.
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- Vuld Edone
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il y a 9 ans 8 mois #19865
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Comment continuer une histoire
Normalement j'attendrais l'édit mais... non je plaisante je n'attends jamais.
Les deux problèmes reviennent au même : planification.
Plus précisément... est-ce que je l'ai dit ici ? Pour reprendre les termes de la méthode, il y a beaucoup de travail en amont d'un texte : 1) conception, 2) développement et 3) planification. Dit comme ça ils ont l'air linéaires mais, on le sait, en fait on n'arrête pas de passer de l'un à l'autre y compris en pleine écriture.
La conception, c'est "l'idée du texte", le thème, le sujet ou la scène qui nous inspire... par exemple j'invente un nouveau monstre dans l'univers des Anges, et j'ai envie de le voir en action. C'est un concept très... bancal, vague et vain mais c'est l'idée de départ qu'il faudra "affiner".
Le développement, c'est le "contexte" autour de l'idée, le décor, les personnages, les événements... tout ce qu'on peut imaginer qu'il arrive ou qu'il se dise, ou qui soit. Est-ce que mon monstre sera en ville ou à la montagne ? Si c'est à la montagne, on est dans la neige ou dans les alpages ? Dans la roche ? Quelle couleur, la roche ?
La planification, c'est simplement remettre de l'ordre dans ce boxon. On le fait errer un peu dans la montagne avant d'atteindre la grotte ? Ou on commence directement à la grotte ? Est-ce qu'il découvre la tonne de cristaux avant ou après le second personnage ? Est-ce que je veux vraiment qu'ils parlent aussi longtemps ?
Ces questions se règlent en amont mais déjà en amont, elles dépendent les unes des autres. À mesure qu'on développe le texte, on cerne mieux notre concept. À mesure qu'on planifie, on ajoute ou élimine des développements -- on a une meilleure idée des besoins. Et à mesure qu'on conçoit, qu'on améliore notre idée de base, on revoit parfois radicalement et notre bardas et notre plan.
Ces questions perdurent à l'écriture où là encore, quasiment à chaque phrase on peut découvrir qu'on n'avait pas prévu ceci ou cela. Mince, est-ce qu'il y avait un chemin dans cette foutue montagne ? Comment qu'il la trouve la grotte, il tombe dessus par hasard ? Si on le lui a dit, pourquoi personne d'autre n'y est venu avant ? Personne d'autre n'y est venu avant ? On ne peut pas penser à tout.
Ce qui nous amène à ta question.
Quand on bloque dans un texte, toutes choses égales par ailleurs c'est que le travail en amont n'a pas été fait. Le plan est défectueux, il manque de la matière pour travailler ou alors, dans le pire des cas, le concept du texte est mauvais.
-> Apprendre à repérer ces défauts est important. En gros, comprendre "pourquoi on bloque". Est-ce que le problème vient de ce qu'on a déjà écrit, ou de ce qu'on va écrire ? Dans le premier cas, c'est le plan, dans le second, le développement -- en général. Et si on "n'est plus motivé" alors c'est le concept qui n'arrive plus à suivre.
-> Apprendre à corriger ces défauts est plus difficile. Il faut accepter parfois de reculer d'une phrase, d'un paragraphe voire de tout [ctrl+z]. Commencer à l'entrée de la grotte ne fonctionne pas, on commence ailleurs, dedans peut-être, ou la veille dans la ville. Et si on changeait la narration pour la troisième personne ? J'ai bloqué pendant deux semaines parce que je m'entêtais avec une narration cynique/humoristique, là où il fallait un ton plus solennel.
-> Là c'est plus personnel mais, quand je bloque, en général je me concentre sur un détail du texte, genre un chat dans la maison ou un coeur qui bat, ou même la couleur de craie des roches au matin pour me relancer. En fait je fais avec ce détail comme avec le titre : j'essaie d'y concentrer tout ce que je veux faire pour la suite, je l'utilise pour me rappeler pourquoi cette histoire-là, je prends la peine de l'écrire.
Bref, "se motiver" est sympa' mais ne m'a jamais vraiment évité la page blanche. C'est une condition nécessaire et non suffisante -- être motivé ne suffit pas, mais ne pas être motivé empêche d'écrire.
Quand on regarde techniquement le texte, on peut repérer ce qui bloque et reprendre sur de meilleures bases. C'est ce que j'aimerais apprendre aux gens qui, ailleurs qu'ici, se reposent trop sur des "relecteurs", et qui du coup n'apprennent pas à faire d'eux-mêmes ce travail critique.
Enfin, et pour revenir à la motivation, il peut y avoir l'impression d'avoir atteint une limite : d'écrire mal, etc... une fois encore, ce peut être lié à un problème technique du texte, mais ce peut aussi être une dépréciation de notre travail. Ça m'arrive. Dans ce cas, ma philosophie est que "je fais ce que je peux avec ce que j'ai", et tant que le texte me plait, eh, je l'écris.
Voilà voilà voilà.
Les deux problèmes reviennent au même : planification.
Plus précisément... est-ce que je l'ai dit ici ? Pour reprendre les termes de la méthode, il y a beaucoup de travail en amont d'un texte : 1) conception, 2) développement et 3) planification. Dit comme ça ils ont l'air linéaires mais, on le sait, en fait on n'arrête pas de passer de l'un à l'autre y compris en pleine écriture.
La conception, c'est "l'idée du texte", le thème, le sujet ou la scène qui nous inspire... par exemple j'invente un nouveau monstre dans l'univers des Anges, et j'ai envie de le voir en action. C'est un concept très... bancal, vague et vain mais c'est l'idée de départ qu'il faudra "affiner".
Le développement, c'est le "contexte" autour de l'idée, le décor, les personnages, les événements... tout ce qu'on peut imaginer qu'il arrive ou qu'il se dise, ou qui soit. Est-ce que mon monstre sera en ville ou à la montagne ? Si c'est à la montagne, on est dans la neige ou dans les alpages ? Dans la roche ? Quelle couleur, la roche ?
La planification, c'est simplement remettre de l'ordre dans ce boxon. On le fait errer un peu dans la montagne avant d'atteindre la grotte ? Ou on commence directement à la grotte ? Est-ce qu'il découvre la tonne de cristaux avant ou après le second personnage ? Est-ce que je veux vraiment qu'ils parlent aussi longtemps ?
Ces questions se règlent en amont mais déjà en amont, elles dépendent les unes des autres. À mesure qu'on développe le texte, on cerne mieux notre concept. À mesure qu'on planifie, on ajoute ou élimine des développements -- on a une meilleure idée des besoins. Et à mesure qu'on conçoit, qu'on améliore notre idée de base, on revoit parfois radicalement et notre bardas et notre plan.
Ces questions perdurent à l'écriture où là encore, quasiment à chaque phrase on peut découvrir qu'on n'avait pas prévu ceci ou cela. Mince, est-ce qu'il y avait un chemin dans cette foutue montagne ? Comment qu'il la trouve la grotte, il tombe dessus par hasard ? Si on le lui a dit, pourquoi personne d'autre n'y est venu avant ? Personne d'autre n'y est venu avant ? On ne peut pas penser à tout.
Ce qui nous amène à ta question.
Quand on bloque dans un texte, toutes choses égales par ailleurs c'est que le travail en amont n'a pas été fait. Le plan est défectueux, il manque de la matière pour travailler ou alors, dans le pire des cas, le concept du texte est mauvais.
-> Apprendre à repérer ces défauts est important. En gros, comprendre "pourquoi on bloque". Est-ce que le problème vient de ce qu'on a déjà écrit, ou de ce qu'on va écrire ? Dans le premier cas, c'est le plan, dans le second, le développement -- en général. Et si on "n'est plus motivé" alors c'est le concept qui n'arrive plus à suivre.
-> Apprendre à corriger ces défauts est plus difficile. Il faut accepter parfois de reculer d'une phrase, d'un paragraphe voire de tout [ctrl+z]. Commencer à l'entrée de la grotte ne fonctionne pas, on commence ailleurs, dedans peut-être, ou la veille dans la ville. Et si on changeait la narration pour la troisième personne ? J'ai bloqué pendant deux semaines parce que je m'entêtais avec une narration cynique/humoristique, là où il fallait un ton plus solennel.
-> Là c'est plus personnel mais, quand je bloque, en général je me concentre sur un détail du texte, genre un chat dans la maison ou un coeur qui bat, ou même la couleur de craie des roches au matin pour me relancer. En fait je fais avec ce détail comme avec le titre : j'essaie d'y concentrer tout ce que je veux faire pour la suite, je l'utilise pour me rappeler pourquoi cette histoire-là, je prends la peine de l'écrire.
Bref, "se motiver" est sympa' mais ne m'a jamais vraiment évité la page blanche. C'est une condition nécessaire et non suffisante -- être motivé ne suffit pas, mais ne pas être motivé empêche d'écrire.
Quand on regarde techniquement le texte, on peut repérer ce qui bloque et reprendre sur de meilleures bases. C'est ce que j'aimerais apprendre aux gens qui, ailleurs qu'ici, se reposent trop sur des "relecteurs", et qui du coup n'apprennent pas à faire d'eux-mêmes ce travail critique.
Enfin, et pour revenir à la motivation, il peut y avoir l'impression d'avoir atteint une limite : d'écrire mal, etc... une fois encore, ce peut être lié à un problème technique du texte, mais ce peut aussi être une dépréciation de notre travail. Ça m'arrive. Dans ce cas, ma philosophie est que "je fais ce que je peux avec ce que j'ai", et tant que le texte me plait, eh, je l'écris.
Voilà voilà voilà.
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- Zarathoustra
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il y a 9 ans 8 mois #19869
par Zarathoustra
Réponse de Zarathoustra sur le sujet Comment continuer une histoire
Pour finir une texte, je pense que la première chose, c'est d'avoir envie d'écrire la fin. Si tu n'as que le début en tête et que si tu n'as pas hate de lire la fin de ta propre histoire, tu auras beaucoup de mal.
Pour ce qui est de la planification, je serais plus nuancé. Parfois, à trop planifier, on tue l'envie. Pour moi, écrire doit conserver une excitation que je trouve dans l'espace de liberté que je garde dans mes histoires. Par contre, tu dois bien avoir en tête tes intentions. Ce sont elles qui servent de fil rouge et qui donneront une partie fondamentale de la cohérence de ton histoire. On peut change d'histoire en route, mais pas de ses intentions.
Pour ce qui est de la planification, je serais plus nuancé. Parfois, à trop planifier, on tue l'envie. Pour moi, écrire doit conserver une excitation que je trouve dans l'espace de liberté que je garde dans mes histoires. Par contre, tu dois bien avoir en tête tes intentions. Ce sont elles qui servent de fil rouge et qui donneront une partie fondamentale de la cohérence de ton histoire. On peut change d'histoire en route, mais pas de ses intentions.
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- Mr. Petch
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il y a 9 ans 7 mois #19887
par Mr. Petch
Réponse de Mr. Petch sur le sujet Comment continuer une histoire
Le renard a déjà bien expliqué les choses mais j'ajouterais mon grain de sel.
D'un côté, je suis assez d'accord sur l'utilité de la planification, surtout pour un long texte (+ de 10 pages). Mais je sais d'expérience qu'au début, je n'aimais pas planifier et je n'en voyais pas l'intérêt. Et puis pour tout dire, maintenant, je prends autant de plaisir dans cette étape que dans l'étape d'écriture.
Après, le degré de planification dépend de toi. ça peut aller de mettre en ordre les péripéties à organiser chaque paragraphe. Mais de fait, il faut se dire qu'au moment de l'écriture le beau plan tombe généralement à l'eau ! Donc l'intérêt du plan, c'est vraiment de se motiver parce qu'on sait quelle va être la prochaine étape.
Pour ce qui est de la solution de Zara, je comprends l'intérêt mais pour tout dire, je n'ai jamais eu ce réflexe là. Et en général mes fins sont bancales parce que je ne cherche jamais à savoir ce que je mets à la fin. La plupart du temps c'est là que j'improvise. Ceci étant, je suis prêt à croire que c'est une façon de se motiver.
De mon côté, j'ai un autre conseil pour t'assurer de terminer des histoires. C'est peut-être un peu basique, mais voilà : fait d'abord des textes courts. Des textes courts avec un début, un milieu et une fin. Pas plus d'une demi-douzaine de pages. C'est ce que j'ai fait avec les Fragments d'Apolcaypse et je dois dire que j'ai trouvé que c'était une bonne façon d'avoir la satisfaction de l'histoire achevée. Et toujours se dire qu'un texte long n'est pas forcément meilleur qu'un texte court ! En réduisant un peu tes ambitions d'écriture, en te concentrant sur une intrigue archi-simple et brève, peut-être arriveras-tu mieux à te motiver ? A titre d'exemples, trouve un recueil de nouvelles à lire (je conseille Bradbury ou Aldiss !) tu verras qu'on peut faire court et bien.
D'un côté, je suis assez d'accord sur l'utilité de la planification, surtout pour un long texte (+ de 10 pages). Mais je sais d'expérience qu'au début, je n'aimais pas planifier et je n'en voyais pas l'intérêt. Et puis pour tout dire, maintenant, je prends autant de plaisir dans cette étape que dans l'étape d'écriture.
Après, le degré de planification dépend de toi. ça peut aller de mettre en ordre les péripéties à organiser chaque paragraphe. Mais de fait, il faut se dire qu'au moment de l'écriture le beau plan tombe généralement à l'eau ! Donc l'intérêt du plan, c'est vraiment de se motiver parce qu'on sait quelle va être la prochaine étape.
Pour ce qui est de la solution de Zara, je comprends l'intérêt mais pour tout dire, je n'ai jamais eu ce réflexe là. Et en général mes fins sont bancales parce que je ne cherche jamais à savoir ce que je mets à la fin. La plupart du temps c'est là que j'improvise. Ceci étant, je suis prêt à croire que c'est une façon de se motiver.
De mon côté, j'ai un autre conseil pour t'assurer de terminer des histoires. C'est peut-être un peu basique, mais voilà : fait d'abord des textes courts. Des textes courts avec un début, un milieu et une fin. Pas plus d'une demi-douzaine de pages. C'est ce que j'ai fait avec les Fragments d'Apolcaypse et je dois dire que j'ai trouvé que c'était une bonne façon d'avoir la satisfaction de l'histoire achevée. Et toujours se dire qu'un texte long n'est pas forcément meilleur qu'un texte court ! En réduisant un peu tes ambitions d'écriture, en te concentrant sur une intrigue archi-simple et brève, peut-être arriveras-tu mieux à te motiver ? A titre d'exemples, trouve un recueil de nouvelles à lire (je conseille Bradbury ou Aldiss !) tu verras qu'on peut faire court et bien.
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- San
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- Messages : 1069
il y a 9 ans 6 mois - il y a 9 ans 6 mois #19971
par San
Réponse de San sur le sujet Comment continuer une histoire
Je suis en train de buter sur une problématique de ce type. Alors, c'est très particulier, puisque j'ai décidé d'écrire un "récit dont vous êtes le héros", et dans un texte de ce genre, la planification prend tout son sens, et même prend une autre dimension. Et ce n'est vraiment pas mon fort.
J'ai planifié mon histoire "en gros" du début à la fin pour savoir où j'allais, je le fais rarement mais là c'était nécessaire. Pourtant dans les détails, c'est incroyablement difficile de garder le fil, de travailler les différents fils narratifs parallèles. Je ne parle même pas d'équiliber les différents récits ou quoi que ce soit de ce genre. J'essaie d'écrire quelque chose de drôle et avec de multiples embranchements, on verra plus tard pour relire chaque fil et voir ce que ça donne comme expérience.
Simplement écrire devient compliqué. Reprendre l'écriture après une pause, retrouver où on en était dans les différents embranchements, est long et fastidieux. A chaque fois que je me remets sur ce texte, je m'éclate, mais il faut passer une longue phase de "bon sang, mais qu'est-ce que j'ai fait?"
Je suppose qu'il faudrait des outils spéciaux pour aborder ce genre de texte de la bonne manière et que l'écriture ne soit pas aussi compliquée. Mais même pour un texte plus simple, long ou court, je mentionnerais aussi l'organisation et les outils. Ecrire sous un bloc note ou dans un outil dédié à l'écriture peut ne pas faire de différence pour certains, mais quand on s'attaque à un roman, avoir tout un environnement qui intègre la prise de notes, le chapitrage, ça peut aussi aider à se remettre plus facilement dans un texte après une pause.
J'ai planifié mon histoire "en gros" du début à la fin pour savoir où j'allais, je le fais rarement mais là c'était nécessaire. Pourtant dans les détails, c'est incroyablement difficile de garder le fil, de travailler les différents fils narratifs parallèles. Je ne parle même pas d'équiliber les différents récits ou quoi que ce soit de ce genre. J'essaie d'écrire quelque chose de drôle et avec de multiples embranchements, on verra plus tard pour relire chaque fil et voir ce que ça donne comme expérience.
Simplement écrire devient compliqué. Reprendre l'écriture après une pause, retrouver où on en était dans les différents embranchements, est long et fastidieux. A chaque fois que je me remets sur ce texte, je m'éclate, mais il faut passer une longue phase de "bon sang, mais qu'est-ce que j'ai fait?"
Je suppose qu'il faudrait des outils spéciaux pour aborder ce genre de texte de la bonne manière et que l'écriture ne soit pas aussi compliquée. Mais même pour un texte plus simple, long ou court, je mentionnerais aussi l'organisation et les outils. Ecrire sous un bloc note ou dans un outil dédié à l'écriture peut ne pas faire de différence pour certains, mais quand on s'attaque à un roman, avoir tout un environnement qui intègre la prise de notes, le chapitrage, ça peut aussi aider à se remettre plus facilement dans un texte après une pause.
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra