Ambitions d'écrivains...
- Iliaron
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Voilà ce que j'apprécie le plus, réécrire (et je ne mens vraiment pas, c'est un vrai plaisir que de comparer les deux passages et de se dire qu'on a vraiment progressé (un peu de fierté ne fait jamais de mal à personne^^)Bref, faire le grand pas et chercher à être publier, si je devais être satisfait du résultat final, pourquoi pas. Mais ça implquerait un travail de réécriture que je ne me sens pas prêt à fournir aujourd'hui.
Exact, si on m'avait dit que juste pour la MAJ je serais prêt à réécrire entièrement chaque chapitre, il y a même quatre ou cinq mois, je me serais moqué du gars. Et en fait nonOui, c'est un formidable moteur pour quiconque ayant envie de se lancer dans l'écriture! Savoir que le fruit de son travail va être lu avec attention me pousse à livrer quelque chose d'un minimum de correction!
Etrange, mais le premier réflexe que j'ai eu sur mon réflexe, c'est d'avoir mon monde à moi et à personne d'autre . Déjà, je n'ai pas emprunté de monde car cela me donnait trop de contraintes, il faut connaître l'historique, le "fluff", et puis avec son monde, on peut l'adapter pour que l'histoire du monde influence l'intrigue et vice-versa (ce que je fais vraiment sur les Sept Compagnons)Pour cela, j'abandonne le monde connu (et rassurant pour un auteur) de warhammer
Je dois être un flemmard, perso c'est à chaque fois que j'écris un chapitre ou un passage. Sinon je n'ai pas le moteur pour écrire, il me faut vraiment un but. Parfois c'est une description, transformer le spectacle d'une forêt rasée en celui de champ de bataille. Et puis dès fois je pense à une phrase, que je veux absolument remettre. J'ai d'ailleurs ma page remplies de ces situations (par exemple, en me baladant, j'ai pensé à "étranges lieux que ces cocons de bois desquels jamais les hommes ne s'éveillaient plus". J'essaierai de faire en sorte que ça s'intégre, mais quand j'aime une phrase, faut que je la remette!)Pour ma part, à chaque fois que je me suis lancé dans un texte, il y avait à chaque fois une expérience ou un petit défi
Bref, essayer de prendre du plaisir en lisant (car quand je remarque que je dois en être à bien plus de 300 heures pour les Sept Compagnons, bref.
Je n'ai jamais vraiment eu ce problème: le tout premier récit par lequel j'ai commencé est les sept compagnons (ceci peut expliquer toutes les réécritures ). Mais au début, on fait très très court. C'est pour ça que je trouve rassurant de réécrire, au début on ne sait pas faire une intrigue. A la première réécriture, c'est déjà plus long (deux fois plus), et l'intrigue tient plus la route. Là j'avais la base pour continuer. Ensuite, j'ai eu plein d'autres incohérences, et j'attaque fièrement la troisième réécriture compléte (avec toutes les fois où j'ai repris entre). Et j'ai environ quadruplé les passages de description, surtout les batailles. (avant un paragraphe, voire une phrase, maintenant j'arrive à le faire durer 15 pages (chapitre III)On parle d'AMBITION... Et j'ai, personnellement, beaucoup de mal à
passer le cap du one-shot
Pour la longueur, maintenant que mon récit fait plus de 800 000 caractères, je ne trouve plus aussi impressionnant la taille des romans. ce qui m'impressionne serait plus le fait qu'il n'y ait pas de passages vraiment en-dessous!
Idem, merci à vous!!!Ben finalement, je suis content d'avoir échoué sur les Chroniques... Vos
remarques à tous m'ont quelque peu éclairé sur ma propre écriture
Pour écrire j'en ai arrêté la peinture. Je préfère après deux heures m'extasier (le terme est grand^^) devant une description de mes mains qu'avoir une fig peinte (et puis sans joueur )Ecrire me donne un peu le même plaisir qu'un fig bien peinte, une sorte de fierté plus ou moins justifiée. Les mots donne corps aux rêves, qui naissent et sortent de la tête/coeur. C'est un autre plaisir. Partager avec d'autres une vision, comme je le découvre sur les forums que je hante aujourd'hui.
Pareil que je ne sais plus trop qui, je suis en scientifique, mais j'ai toujours été fasciné par la lecture (et l'écriture de rédaction à l'époque, où j'avais certaines facilités quand même )J'écris pour me faire plaisir, et faire de mon mieux, m'amméliorer, et aussi parce que je suis finalement plutot litteraire mais que je suis des études plutot scientifiques et que j'en suis frustré...
Mais pareillement, le fraçais enseigné en cours est pour moi trop tourné vers le passé, et non vers le type de récits que j'aime. Bref, j'ai eu le sentiment qu'ils honoraient un brillant passé avec des auteurs de renom, comme s'il fallait des décennies pour qu'un récit gagne de la notoriété. Mais bon, là n'est pas le débat^^.
Après chacun de tes récits, je suis quand même à chaque fois absolument bluffé par ton étude. C'est fou à quel point tu as songé à chaque détail, à chaque parole et geste... Impressionnant (bon, à force, ça devient un peu inconscient, mais c'est vraiment une force que tu as de si bien savoir structurer ta pensée!)De fait, je suis un perfectionniste, et mon ambition est d'écrire quelque chose qui soit, sinon parfait, du moins très élaboré, complexe et passionnant. J'en suis, et c'est peu de le dire, très loin, mais je remarque avec plaisir avoir fait d'énormes progrès dans ce sens (par rapport à mes débuts).
Bah, pas besoin de s'en vouloir pour notre ambition. Dis-toi que dès que j'ai écrit les premières pages de mon récit, aussi nulles étaient-elles, je voulais obtenir, sinon d'un roman, une nouvelle d'une dizaine de pages, puis passer à autre chose (seul problème, quand on a aucune intrigue, on ouvre des portes sans en fermer, donc au final on continue )ps: j'avoue avoir un moment hésité à avouer mon ambition démesurée, parce que je la traîne avec moi comme un boulet, sachant en plus que ce n'est jamais qu'un rêve de plus, mais tant qu'à être honnête avec soi-même, autant aussi l'être avec les autres.
Iliaron
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