Des critiques... en gros.
- Imperator
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- comment écrivez-vous vos critiques?
- pourquoi critiquez-vous?
- y a-t-il des textes que vous avez plus de facilité à critiquer?
- comment percevez-vous les critiques faites sur vos textes?
Il va de soit que le sujet s'étend à tout le domaine des critiques.
En fait je l'ouvre, parce qu'en ce moment je critique pas mal (surtout l'ogre de Pérouse), et que soudain je me rends compte que je n'ai pas la motivation pour attaquer la critique des sept compagnons.
ALors faisons vite:
- comment écrivez-vous vos critiques?
Ma méthode est similaire à celle-ci:
[url:1ref338h]forum.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=52825[/url]
Il y a juste une certaine dose d'impro, parce que c'est lourd de suivre un plan. Mais j'use bien de la technique "je décrypte le texte => j'essaie d'améliorer".
Passons à ce qui m'intéresse vraiment:
- pourquoi critiquez-vous?
De mon côté, c'est d'abord un devoir. Je trouve peu correct de ma part de ne pas exprimer à l'auteur mon avis après avoir lu le texte. Ceci étant, la vraie raison n'est pas là puisque j'ai lu des textes sans jamais avoir fais de retour (l'esclave?).
L'autre raison, plus probable, c'est l'inspiration. Que de figures de style à "voler", que de tournures de phrase à réutiliser, que de scénarios, d'intrigues dont on peut s'inspirer. Sans parler de plagiat pur et dur, je pense n'avoir absolument rien inventé de mon style, je me suis contenté de reprendre élément sur élément partout où je passais. Critiquer équivaut donc pour moi à m'améliorer, lentement, mais à m'améliorer tout de même. Reste que je n'en suis pas directement conscient.
Et puis, j'aime ça. J'apprécie beaucoup de décortiquer un texte, essayer de savoir pourquoi l'auteur a écrit ça, ce qu'il pensait, ce qu'il a voulu dire ou exprimer... et aider, dans la mesure où je me verrais les moyens d'améliorer ce qui est, ou de proposer une voie d'amélioration.
- y a-t-il des textes que vous avez plus de facilité à critiquer?
Oui. Déjà, je préfère la prose, puisque je ne comprend rien à la poésie.
Mais au-delà, je reconnais que mes textes préférés sont les textes amateurs développés. Bref, un texte écrit par un écrivain en herbe, mais suffisamment complexe pour fournir de la matière. Je déteste particulièrement un texte parfait, puisque je n'ai rien à critiquer. Notons que parfait signifie que je n'arrive pas à trouver des reproches, donc c'est tout à fait subjectif.
Mais aussi j'apprécie que le texte ait une personnalité. Plus j'ai eu du plaisir à lire le texte, et plus le commentaire s'en ressentira, et dans le ton et dans la longueur. J'ai été emporté par l'ogre et j'ai trouvé les sept compagnons assez lourd voire indigeste. Même chose pour "le village" de Petimuel où ma critique a été minime, par rapport à "et ensuite" du même Petimuel où j'aurais pu donner des pages entières... Je critique réellement un texte qui m'aura intéressé, et pour cela il faut qu'il se démarque un peu des sentiers battus. Notion très subjective encore...
- comment percevez-vous les critiques faites sur vos textes?
J'en tiens compte, autant que possible. Il est rare que je retouche un passage après coup, puisque je n'ai jamais réussi à réécrire quelque chose pour donner du mieux, ou du moins pas volontairement. J'écris par "transe", pas de manière réellement coordonnée. Je préfère garder les critiques en tête lors de l'écriture suivante que de vouloir corriger ce qui a été écrit. D'autant plus que mes textes sont encore des brouillons.
Une note toutefois, je trouve souvent les critiques trop "gentilles". Certes j'apprécierais peu qu'on m'humilie en me comparant à un grand auteur et en ressortant tout le ridicule et l'amateurisme de mon style (enfin, si c'est fait vraiment méchamment)... mais il existe dans mes textes suffisamment de défauts pour être critiqués, ou tout au moins existe-t-il quelques subtilités qui peuvent être exploitées.
Dans l'ensemble, je suis toutefois flatté lorsque je lis un commentaire positif, et comme tous ça me pousse à continuer, malgré tout. Je me rends compte que c'est une sorte de salaire, je m'en passerais difficilement. On peut dénoncer à ce niveau un certain égocentrisme de ma part et un orgueil difficilement dissimulé (c'est mon texte, il est nul mais c'est mon mien ).
Mais qu'en est-il pour vous? Et je ne parle pas que des critiques sur des textes amateurs, mais aussi ces fameuses critiques sur des films, des oeuvres, etc...?
Impe, je parie d'avance que la méthode de critique la plus répandue, c'est:
"J'ai remarqué ceci... sinon dans l'ensemble c'est "bien/plutôt bien/pas mal/relativement bien/dans une honnête moyenne"."
ps: et surtout, comment prend-t-on une critique négative? Si mal, est-ce normal, ne devrait-on pas relativiser, etc...? Je parle d'une critique négative non-méchante, mais négative tout de même.
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- Krycek
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Ameliorer nos critiques
Personnellement je ne suis que l'ordre du texte afin que la personne puisse s'y retrouver au cas où elle a besoin, ou si elle compte modifier son texte, par la suite. En effet c'est une méthode que j'aprécie puisque j'en ai vraiment besoin pour Pandémonium afin de l'améliorer, ce qui a porté ses fruits jusqu'à présent merci à vous d'ailleurs .Comment écrivez-vous vos critiques?
Sinon après que j'ai repris les passages du texte je parle souvent du style d'écriture, du plan en général ainsi que de la façon dont il serait le plus simple pour l'améliorer sans trop toucher à l'esprit du texte qui, à mon avis, ne regarde que l'auteur.
Puis une impression générale détaillée, claire, précise... du genre : "J'aime beaucoup !!!!" si c'est le cas bien sûr !
- Bah euh... pas'kon nous l'a dem'dé chef !Pourquoi critiquez-vous?
Les chroniques m'ont touché en ce sens que l'altruisme est un de ses plus grand points forts. Le fait de publier ses textes, prendre du temps à lire les autres et les critiquer... au delà du plaisir épprouvé bien sûr (je pense à la saga de Ries ou encore à la Compagnie du Barde empalé... mais bien d'autres aussi).
La critique est un point important de cet échange, elle permet de donner la vision d'autres personnes plus expérimentées, de voir comment elles auraient fait et d'en tirer ses propres points en voyant ce en quoi on se démarque d'eux.
Pourquoi je critique ? Parce que les autres prennent du temps à lire et à critiquer mes textes (qui demandent souvent beaucoup de travail !). Mais après tout je ne suis pas loin de toi Impé en remarquant que ça améliore mon style et mes idées d'autre part. Ca évite aussi de faire les mêmes erreurs ou de mettre les mots sur un type de problème que l'on ne voyait que trop flou sans pour autant savoir ce qui clochait.
Note : je ne fais pas la différence entre prose et poésie... c'est grave docteur ?!Y a-t-il des textes que vous avez plus de facilité à critiquer?
Il est vrai que j'ai eu plus de facilité à critiquer certains textes car ils se trouvaient plus facile/agréable à lire. D'autres ont parfois un truc qui nous saute aux yeux tout au long du récit que l'on ne peut s'empêcher de critiquer ne serait ce que pour le pointer.
Ainsi pour le 3e type de Zara, je voulais absolument pointer l'impression de décor en carton pâte (ce n'est que mon avis) et j'ai ainsi suivi l'évolution et noté l'amélioration à la fin (subjectif encore une fois).
Pour Nami et son Troll Salvateur j'ai absolument voulu critiquer ou plutôt montrer le potentiel du texte qui pourrait se rapprocher de Bernard Veber et de son encyclopédie...
Passons... donc si je critique c'est parce que c'est la moindre des choses, après l'ampleur de la critique varie en fonction de l'attrait pour le texte.
Plutôt bien en général... peut-être parce que j'ai besoin de ces critiques pour modifier mes textes. Ainsi après chaque MAJ je reprends le topic concernant mes textes et modifie un à un les problèmes en tenant compte de ce qui a le plus pécher sans pour autant modifier comme les lecteurs l'auraient voulu et ainsi tuer l'esprit.Comment percevez-vous les critiques faites sur vos textes?
En général, à chaque fois que je vois que quelqu'un a critiqué un de mes textes, je suis tout heureux, je prends mon temps et fait jouer le suspense avant de lire. Ca me fait avant tout très plaisir d'en discuter (souvent avec Iliaron ou Zara).
Pour ce qui est des critiques négatives, je les prends bien même si ça ne fait pas toujours plaisir. Mais ce sont généralement celles ci les plus constructives et qui m'aident le plus.
Par exemple ça me pousse aussi à écrire mieux la suite et prendre en compte les besoins exprimés avant par les lecteurs (en l'occurence pour le Roi Phoenix et son esprit trop mystérieux que l'on m'a pointé ou cliché........ cela me pousse à continuer et prouver le contraire en montrant que je ne fais que jouer avec les clichés)...
Voilà voilà, Krycek, précis, concis... peut-être pas assez clair !!!
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- Imperator
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"La mauvaise foi".
À quelle moment mon orgueil, mon éventuelle jalousie ou tout autre sentiment propre à ma personne de par sa grande humanité (et caetera) risque-t-il de prendre le pas sur mon éventuel capacité critique objective?
Bref, j'ai toujours peur de critiquer quelque chose qui n'avait pas à l'être. Cela s'applique:
- à des scénarios que je n'aime pas subjectivement.
"Oh non, il est mort... zut alors. Mais c'est pas parce que je sors d'une suite de "happy tree friends" un petit peu gore que j'ai le droit de dénigrer un texte. J'étais pas dans l'ambiance, tout autre s'y serait laissé prendre..."
de même:
"Quoi, c'est une chronique de guerre? J'aime pas les chroniques de guerre... oui, mais le texte n'en est pas mauvais pour autant."
- au style:
"Gros problème à ce niveau. Il existe de nombreux styles très différents, et lorsqu'on est confronté à un style encore inhabituel, on a tendance à le dénigrer et le ramener vers le nôtre. Du coup, j'ai envie de dire: Étoffe ce morceau, prends le temps, change de rythme, prends une meilleure focalisation. Oui mais voilà, c'est son style, faut le respecter. À priori il fera rien de bien dans le miens et on gagnera rien à le le lui imposer. Ce recul me manque souvent."
- l'humour:
"Il arrive que je ne comprenne pas l'humour. Pas pour autant que je peux me permettre de dénigrer un trait d'humour. J'ai vu sur le net des humours qui me révoltent (je ne donnerais pas de noms, même si ça me démange), mais l'ouverture et la tolérance veulent que l'on ne condamne pas parce que l'autre a une vision différente des choses. S'il veut absolument tourner un viol en dérision, et s'il y réussit, je n'ai pas à le le lui reprocher."
Alors pourquoi me poser ces questions? Déjà parce que comme dans l'écriture de récit, j'essaie de rendre mes critiques (lorsque je m'applique) aussi objectives que possible (et constructives). Je déteste alors m'avancer sur un terrain et me rendre compte que je viens d'affirmer des conneries incroyable.
exemple:
"Ce trait d'humour est mal placé. Nous sortons d'une scène violente, poignante, et tu démolis tout en t'en moquant."
Et juste après, un autre qui vient dire:
"J'ai adoré comme tu as relancé le jeu au travers de ce sarcasme sublime. Un véritable coup de génie."
L'ogre, et c'est peut-être ça qui me passionne tant dans sa critique, me pose souvent ce problème. Le style y est radicalement opposé au mien (j'ai essayé de le copier, ce fut un échec lamentable, et je suis poli
- ralentis le rythme, prends le temps de poser le décor
- développes ce personnage, les sentiments...
- trop confus, faut clarifier...
- intrigue trop rapide, plus de subtilité...
ou que sais-je.
Et là, je me rends compte que ce serait totalement dénaturer le récit, son cadre de conte de fée, etc...
Et pour finir, je me souviens avoir dit d'un texte:
"Il est nul."
alors que tout le monde le disait superbe. Mais aussi avoir défendu un texte que je jugeais sublime contre d'autres qui le sous-estimaient (selon moi).
Enfin bon, je suis le seul qui se pose la question?
Impe, on ne sera jamais objectif, mais on peut essayer...
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- Iliaron
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Au feeling, comme les idées me viennent en tête. J'essaie pour les détails de suivre l'ordre du récit, et ensuite de faire dans l'ordre du plus grand défaut au plus petit, mais il peut m'arriver d'avoir des rappels en plein milieu... Bref, assez fouilli (un peu comme mon approche de l'écriture )- comment écrivez-vous vos critiques?
La toute première réponse, je dirais que je m'y sens obligé: dès lors que l'on critique mon texte (notez l'égo ), je n'accepte pas de ne pas remercier l'auteur en le critiquant.- pourquoi critiquez-vous?
Dans le cas de la MAJ, je critique aussi pour voter.
Mais aussi, quand je lis, j'ai des idées qui me viennent en tête, et j'ai envie d'en discuter, un peu d'apprendre dans le débat, de comprendre... Et j'apprécie les chroniques pour cela, le dialogue peut déboucher sur quelque chose, sur un changement... et même si rien n'est changé, ce n'aura pas été vain( un a un plus large panel d'idées).
En fait, maintenant, dès que je lis, j'aimerais pouvoir en commenter avec l'auteur, mais malheureusement ce n'est possible que dans le cadre privilégié des Chroniques (aussi WarFo, dans certaines mesures).
Les tiens- y a-t-il des textes que vous avez plus de facilité à critiquer?
Plus sérieusement, ceux qui m'évoquent des sentiments. Je peux passer un temps fou à critiquer les textes de Zara, de Petimuel et les tiens, alors que d'autres qui peuvent apparaître meilleurs auront droit à une plus brêve critique.
Mais je ne sais pas si l'on peut appeler cela une "critique", c'est aussi un peu égoïste: je suis fasciné quand je vois quelqu'un réussir à faire apparaître un sentiment, et j'en oublie tout le reste. Mais ces sentiments doivent souvent être triste pour que j'arrive à m'y plonger (peut-être parce que rarement je n'ai trouvé de textes aux sentiments toujours joyeux et bien menés, car j'ai tendance à trouver cela "gamin".
Tiens, exemple tout simple: à cette MAJ, j'ai trouvé de nombreux défauts à Rencontre du Troisième Type, mais à la fin j'ai tellement été plongé dans les sentiments du récit, au point que quand je "referme" le récit, je reste encore dans le monde. J'ai oublié tout le reste, grâce à ce sentiment d'avoir partagé l'histoire avec les héros.
Bien, voire très bien quand on me pointe des défauts.- comment percevez-vous les critiques faites sur vos textes?
Peut-être par égo, mais quand on me pointe du doigt un défaut, je m'y attelle et je suis vraiment satisfait quand on me dit "c'est mieux" ou "tu as gommé le défaut".
C'est sûr que j'accueille aussi les critiques positives, mais j'aime bien qu'elles soient nuancées avec du mauvais (étonnant, non, au fond, on ne demande rien de mieux que des compliments, et ça ne me satisfait pas, s'il n'y a pas des défauts à enlever, on m'a privé d'un truc ).
De plus, depuis que j'écris (pas longtemps en fait, surtout comparé à la majorité d'entre vous ), j'ai réussi à plus prendre confiance en moi au niveau de l'écriture, et donc quand on me pointe les défauts, même si cela est sévère, je sais que je peux améliorer, et comme quand je réussis à améliorer je suis content.
Bon, par contre, un flamming pur et dur d'une ligne sans explication, j'apprécie pas!
S'inspirer de figures de style, tout à fait. Par contre, je n'aime pas m'inspirer d'une intrigue: cela m'apparaît être le squelette du récit et j'apprécie que ce squelette soit mien (bon, c'est sûr que je ne tire pas mon intrigue de nul part, quoique, il n'y en avait aucune au départ... J'ai dû imaginer une intrigue pour concilier ce que j'avais déjà écrit ).Que de figures de style à "voler", que de tournures de phrase à réutiliser, que de scénarios, d'intrigues dont on peut s'inspirer
Tout est à faire de sentiments en fait: on est plus enclin à penser qu'on critique les textes qui sortent de l'ordinaire, car quand c'est ordinaire, justement, cela ne nous subjugue plus. Mais qu'est ordinaire? L'ordinaire est en fait très particulier (et paf, le paradoxe philosophique ): on peut penser des choses novateurs que d'autres songeront communs (ex: les zombies, j'avais toujours imaginé qu'un zombie résistait, et malgré la multitude de films où il y en a un véritable troupeau à combattre, ça m'apparaissait novateur!)Je critique réellement un texte qui m'aura intéressé, et pour cela il faut qu'il se démarque un peu des sentiers battus. Notion très subjective encore...
Idem, j'avais failli arrêter d'écrire, énervé que seul Inxi (qui n'est pas sur ce forum, je précise) ne me commente.Je me rends compte que c'est une sorte de salaire, je m'en passerais difficilement. On peut dénoncer à ce niveau un certain égocentrisme de ma part et un orgueil difficilement dissimulé (c'est mon texte, il est nul mais c'est mon mien ).
Maintenant, il m'arrive que l'écriture d'un passage me satisfasse en elle-même, mais s'il n'y a pas de retours, j'ai du mal à plancher sur la suite.
Je dis toujours ce que je pense, que ce soit bien ou moyen. Mais il est vrai que quand tout m'apparaît vraiment moyen, je vais rechercher des points positifs déjà pour aider le gars "en face", histoire qu'il saisisse mieux ce que je signifie (souvent dire de faire ça ou ça, on parle dans le vide, mais quand on dit "refais comme ça", automatiquement la personne saisit: il est bien plus simple de refaire que de tester de nouvelles choses, surtout que ça vient au fur et à mesure!)"J'ai remarqué ceci... sinon dans l'ensemble c'est "bien/plutôt bien/pas mal/relativement bien/dans une honnête moyenne"."
A réécrire . Sans rire, tant que la critique touche le texte et non mon (auguste je sens toujours des défauts dans mon texte, mais je n'arrive que rarement à mettre des mots sur ces défauts (sinon je corrige seul). Une critique négative me montre les défauts, pourtant souvent basiques, mais qu'il est si simple de passer outre (et cela ne concerne d'ailleurs que rarement l'intrigue, car c'est bien l'auteur qui la maîtrise le mieux)ps: et surtout, comment prend-t-on une critique négative? Si mal, est-ce normal, ne devrait-on pas relativiser, etc...? Je parle d'une critique négative non-méchante, mais négative tout de même.
Je pense qu'il parlait de prose et de vers (en clair: écriture libre (prose), et en vers (poésie)Note : je ne fais pas la différence entre prose et poésie... c'est grave docteur ?!
On a tous un ressenti différent, mais j'ai l'impression qu'au niveau du style intrinséque, la base, on apprécie à peu près tous la même (après, on peut se permettre des tournures d'esprit, un ton légèrement décalé, mais souvent le narrateur ne s'adresse pas au lecteur (ça compte!).À quelle moment mon orgueil, mon éventuelle jalousie ou tout autre sentiment propre à ma personne de par sa grande humanité (et caetera) risque-t-il de prendre le pas sur mon éventuel capacité critique objective?
A tel point que des textes pourtant très bien écrit, au début, j'ai du mal (du style de Bilbo le Hobbit que je lis actuellement).
Je ne vais pas me révolter contre de l'humour tant que cela ne s'attaque pas à la bienséance (mais qu'est-ce réellement?) Par exemple, dans rencontre du 3° type ou Louis l'ogre (plus court, désolé San ), je ne ris vraiment pas devant des traits d'humour, mais je suis conscient que cela dépend de chacun.- l'humour:
"Il arrive que je ne comprenne pas l'humour. Pas pour autant que je peux me permettre de dénigrer un trait d'humour. J'ai vu sur le net des humours qui me révoltent (je ne donnerais pas de noms, même si ça me démange), mais l'ouverture et la tolérance veulent que l'on ne condamne pas parce que l'autre a une vision différente des choses. S'il veut absolument tourner un viol en dérision, et s'il y réussit, je n'ai pas à le le lui reprocher."
Ensuite, je veux bien aimer les sarcasmes et l'humour noir, mais tant que ça reste quand même vraiment dans le récit (du style: "comment il a avalé goulument cette flèche"...), mais si dans l'humour on sent poindre la voix de l'auteur qui se moque ouvertement de caractères physiques, de religions... J'aime pas! J'accepte tout des personnages, mais peu de l'auteur en fait (je ne sais pas si ça se comprend)
J'ai parfois ce même sentiment . On aimerait bien imposer notre style aux autres, car si l'on écrit dans ce style, ce n'est pas parce qu'on ne sait faire que ça, mais parce qu'on le préfère (sinon on persévère pour obtenir le style qu'on recherche). Et comme on a tous raison, notre style est bien évidemment le meilleur .L'ogre, et c'est peut-être ça qui me passionne tant dans sa critique, me pose souvent ce problème. Le style y est radicalement opposé au mien (j'ai essayé de le copier, ce fut un échec lamentable, et je suis poli ) et l'ambiance à mille lieues de mes sombres univers (tout est relatif). Du coup je suis toujours tenté de dire:
- ralentis le rythme, prends le temps de poser le décor
- développes ce personnage, les sentiments...
- trop confus, faut clarifier...
- intrigue trop rapide, plus de subtilité...
ou que sais-je.
Pour l'écriture de texte, je n'arrête pas de me les demander, j'essaie de me mettre dans la peau de différents type de lecteurs.Enfin bon, je suis le seul qui se pose la question?
Pour la critique, je fais juste attention à ne pas blesser la personne sur ces caractères subjectifs (car souvent ils sont en plus un peu, aux yeux de l'auteur, le plus important, "son sien", celui qu'il a créé comme il l'entendait, quasi une part de lui-même et de ses pensées. Et on n'aime pas que notre manière de penser déplaise (du moins "je", arg, pourquoi ce "on"?)
Iliaron, pas concis ni clair
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- Kundïn
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Il arrive que je ne comprenne pas l'humour. Pas pour autant que je peux me permettre de dénigrer un trait d'humour. J'ai vu sur le net des humours qui me révoltent (je ne donnerais pas de noms, même si ça me démange), mais l'ouverture et la tolérance veulent que l'on ne condamne pas parce que l'autre a une vision différente des choses. S'il veut absolument tourner un viol en dérision, et s'il y réussit, je n'ai pas à le le lui reprocher.
Bon je sens que tu fais peut-être allusion à l'un des passages de ma "Compagnie du Barde Empalé" (viol du corps de Périna) et peut-être pas l'un du meilleur goût en effet...
J'admets volontiers que mon texte puisse en choquer plus d'un, car c'est une parodie grivoise de récits d'aventure qui pousse peut-être la grivoiserie un peu loin dans certaines scènes, mais ce récit est sans prétention... Je me moque simplement des perversités humaines (et naines et elfes) et du fait que bien souvent, en jeu de rôle, les vices des "héros" n'ont pas grand-chose à envier à ceux des méchants. Au cours de ma carrière de MJ, j'ai vu souvent des personnages recourir à la torture et à d'autres moyens peu recommandables pour faire parler des PNJ ! Et pourtant leurs joueurs étaient des gens très bien sans aucun penchant sadique : ils incarnaient juste des personnages un peu déjantés.
En aucun cas mon récit ne fait l'apologie du viol. Même si la scène du viol de Périna s'inscrit dans le reste du ton du récit, on peut difficilement dire que je tourne son viol en dérision car la scène ne prête pas vraiment à rire. Il s'agit plus d'un coup du sort qui frappe l'héroïne et qui, avec le meurtre et la torture, pourrait advenir dans le cadre de n'importe quel récit d'aventure. Le ton léger du texte est simplement omniprésent, comme pour rappeler que cela n'est qu'un texte de fiction grivois et qu'il n'est pas à prendre sérieusement.
Je trouve bien plus grave le fait de banaliser le viol sans humour, dans des films X par exemple, car cela présente des rapports sexuels violents et criminels comme normaux. Mon récit ne peut être pris sérieusement, c'est pourquoi ce genre de risque est nul.
Désolé si tu ne visais pas mon texte ! Mais bon comme cela j'aurai clarifié les doutes qui pourraient surgir...
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