Comment terminer une histoire
- Petimuel
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Pour "Adoption", ça na pas été pareil :le prologue était, à la base une nouvelle : je n'avais que la fin et la situatuon de départ. Mais, sur le WaFo, on m'a réclamé une suite. Alors sont arrivées dans mon esprit une série de scènes, que je m'efforce aujourd'hui de relier.
Et j'ai la fin en tête! Les fin, contrairement à Krycek (pas de fautes? : ) sont ma spécialité!
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- Krycek
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- Petimuel
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Mais si elles te plaisent, c'est simple pour faire dans le genre : coupe le texte d'un coup, souvent dur. Dans "morts!", à la base, al fin ne deait pas être comme ça. Mais une fois arrivé au bout du texte, j'ai finalement décidé de amrquer directement la fin du texte avec le dialogue des elfes...
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- Krycek
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OU alors peut-être avec un épilogue qui laisse croire à une suite... moui... ça c'est pas mal !
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- Iggy Grunnson
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Ah mais fais gaffe! Mes fins aprticulièrement tranchées déplaisent à certains!
Et bien comme ça, on est deux!
Je me rappelle de l'incompréhension que j'avais rencontré pour la fin de certains de mes récits, comme "la confrérie du nouvel ordre" ou "corazon de oro". C'est vrai qu'en matière de conclusions j'aime bien improviser, et j'essaie de me laisser au maximum une marge de manoeuvre pour faire quelque chose d'intéressant.
Ce qui m'intéresse le plus dans la fin d'une histoire, c'est l'émotion que l'on peut faire naître dans ces passages, et j'aime bien moi aussi écrire des fins un peu abruptes, qui restent sur le pic démotionnel plutôt que de laisser retomber la tension. Maintenant, c'est à prendre ou à laisser, et il est clair que ça ne plaît pas à tout le monde!
Iggy
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- Krycek
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Disons que la plupart des fins de récits me décoivent, parce que leur côté rapide pour le dénouement me gêne (Cf Bilbo qui fini évanoui pendant la bataille). Alors que pendant les 400 premières pages on est sous tension, l'auteur fini l'histoire en 20 pages !
J'aime beaucoup les fins de Gemmell qui termine comme s'il avait coupé son récit au milieu, en gros : "Terminé ? Non pas vraiment, on verra pour la suite !".
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- Iggy Grunnson
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alors que la plupart des films américains s'acharnent à detruire toute l'émotion en se montrant trop explicatifs - dernier avatar du genre: dark water avec jennifer connelly- ceux de hong kong s'arrêtent pile au moment le plus fort du film. Dans drunken master 2 (alias "combats de maîtres" avec jackie chan), le méchant n'as pas fini de tomber par terre que le générique de fin débarque déjà. pareil pour the killer qui finit sur un crescendo délirant. je crois que c'est cette émotion que j'ai voulu recréer dans mes propres histoires.
Iggy
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- Krycek
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C'est dans leur éthique, chose que j'ai du mal à encadrer... mais en effet, les fins creshendo se valent, il ne faut pas non plus zapper que le lecteur a peut-être envie de savoir comment ça va se passer pour les personnages par la suite et ainsi prendre soin de clore toutes les intrigues... à partir de ce point, une suite au récit est d'autant plus facile à faire que rien est dit.
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- Iggy Grunnson
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Oui, mais à ce moment là, il ne faut pas oublier de refermer toutes les poupées russes Disons que le cinéma Américain se doit d'avoir des happy ends ou des morales à la fin d'un film aux idées limites (du point de vue de leur puritanisme)...
Il ne faut pas oublier qu'à une époque, le cinema américain était quand même un peu plus audacieux. Des exemples: "le pont de la rivière kwaï" ou "croix de fer" (de sam pekimpah), deux films de guerre dont la fin est carrément osée.
Pour en revenir aux histoires, je pense que le plus important est d'achever le récit sur un ensemble cohérent, sans laisser de failles dans l'intrigue. Du moment que les motivations de chaque personnage sont claires, je pense qu'il n'est pas nécessaire de sur-expliquer tout ce qui se passe. C'est assez agréable pour un lecteur de se repasser l'histoire dans la tête en comprenant après coup le détail de chaque péripétie. Mais bon, il ne faut pas non plus aller trop loin, et laisser au lecteur la tâche de boucher les trous de la narration, on est d'accord!
Iggy
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- Zarathoustra
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- Krycek
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- Iggy Grunnson
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Dans "croix de fer", les héros (de l'armée allemande lors de la 2e guerre mondiale) résistent désespérement aux russes; au milieu de l'assaut final, on entend tout d'un coup un choeur de chants militaires chanté par des enfants, et le film s'arrête là, sans qu'on en sache plus. Raconté comme ça, ça parait un peu bancal mais je peux vous assurer que l'effet est franchement bluffant, et renforce le message en soulignant l'aspect insensé de la guerre.
Sinon, on peut toujours citer orange mécanique, qui reste un classique...
Iggy
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- Krycek
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- Kundïn
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Moi je l'ai vu pour la première fois il y a quelques mois, et j'ai été franchement déçu. On en fait tout un ramdam de ce film et je trouve qu'il a super mal vieilli. A l'époque il avait fait scandale à cause de son "ultra-violence", des scenes de sexe et compagnie, mais maintenant question violence/provocation/sexe et autres joyeusetés il n'arrive pas à la cheville du moindre petit série Z de la semaine. Bref pas de quoi glapir d'horreur.Toujours pas vu Orange Mécanique, mais je ferais le nécessaire...
Je n'ai pas lu le bouquin, enfin j'avais commencé mais ça m'avait pris la tête au bout de deux pages (il est rédigé dans une sorte de pseudo-langage des rues complètement allumé). Pour moi, l'orange mécanique est à oublier...
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- Iggy Grunnson
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Mais si certaines scènes choquantes à l'époque ne font plus grand effet, le ton du film, et notamment sa fin, garde quand même pas mal d'impact.
SPOILER: à la fin, le délinquant détraqué et soigné à coups d'électrochocs se retrouve libre, et aussi dépravé qu'au départ. Pire: au vu du reste des personnages, cette conclusion apparaît presque comme un happy end. On peut quand même faire plus politiquement correct...
Ceci dit, on s'éloigne un peu du sujet, là, même si c'est principalement par ma faute.
Iggy
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- Zarathoustra
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Pour en revenir sur la Croix de fer. Ce qui est encore plus terrible dans la fin, c'est la générique qui suit. On entend effectivement le cheour d'enfant et on voit succèder ensuite des photos en noir et blanc de guerre, de prisonnier, (et peut-être même de camp de concentration...), le tout parfois dominé par un rire hysterique... Tout ça, avec, bien sûr, le défilé de noms des participants... C'est surtout ça le plus déstabilisant. Au passage, Peckinpah montrait également ses personnages principaux et "gentils" dans le camp allemand, ce qui est encore plus politiquement incorrect...
Mais généralement, je préfère les fins ouverte, non pas sur leur sens mais sur l'histoire. L'une des fins les plus terribles que j'ai vu, c'est dans un films de John Cassavetes, Faces. C'est l'histoire d'un couple qui se désunit. Le plan final est un assez long plan fixe: celui d'un escalier sur lequel est assis l'épouse, le regard vide et perdu, et sans un mot, son mari monte l'escalier, l'enjambe en la bouculant pour passer sans un mot non plus et monte à l'étage; puis on voit la femme sortir du plan pour rester au rez de chaussée, laissant l'escalier complètement vide pendant de longues secondes avant le générique de fin. C'est d'autant plus violent que le film est saturé de gros plan sur des visages (d'où le titre, je suppose.. ) que l'on voit rire, pleurer, vivre, souffrir... et que d'un coup, il n'y a plus rien... Donc c'est toute cette vie après la mort du couple qui s'ouvre à ce moment là. Je trouve ça très puissant.
Pour ce qui est de mes textes, je pense que j'aime bien finir sur une touche un peu sensible presque poético. Ou alors sur une "chute", comme pour 3eme type...
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- Krycek
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Rien qu'en lisant la descripion de Faces, on ressent la dureté.
Ne pas confondre les chutes avec les effets volontaires genre 6e sens et autre, des films basés sur leur chute. A ce moment on se fait ch... toute l'histoire pour voir la fin.
Oui, je crois que je préfère rester sur une fin ouverte, où le lecteur se demande s'il y aura une suite.
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