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il y a 15 ans 10 mois #14351 par Vuld Edone
Suggestion de lecture. a été créé par Vuld Edone
A l'époque de mon arrivée sur le site, je m'étais mis en tête de lire "quasiment" tous les textes disponibles. Je crois avoir parcouru toutes les sagas achevées et pratiquement tous les one-shot disponibles. Puisque la Mise à Jour nous donne du temps pour nous reposer, j'en profite pour proposer quelques textes à la future bibliothèque.
...
Oui, bonne introduction, ça suffira.

Si j'avais sélectionné mes textes sur la totalité disponible, très peu, presque aucun même n'aurait passé mes exigences. C'est pourquoi je m'en suis tenu à un genre, m'obligeant à vous en proposer au moins une demi-douzaine d'intérêt.
Pour les sagas, seules les achevées ont été prises en compte. Une seule m'intéresse :
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il y a 15 ans 10 mois #14357 par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: Suggestion de lecture.
Si tu le permets, Zara', je te répondrai ici plutôt qu'en section générale :

Par contre, Feurnard, il me parait intéressant que tu expliques pourquoi tu les as choisis.

Maintenant que tu me demandes de me justifier, je supprimerais volontiers "Agonie", "A.H. 2" et au moins "La machine de l'explorateur". En fait, il serait beaucoup plus facile pour moi de dire pourquoi je n'ai pas choisi tous les autres.
Quand j'avais lu pour la première fois tous ces one-shots, ces textes furent ceux qui me restèrent en tête. Ceux-là et quelques autres, comme "Core Terra" et "Lorsque l'instinct s'en mêle".

"Agonie" porte la signature de Gulzan. S'il me fallait juger le texte par son seul prélude, jamais la saga n'aurait passé. Mais l'auteur a pu donner un caractère assez unique à ses tyranides, plutôt qu'un simple "j'en tue deux cents avant de mourir", et ce sont plutôt des successions de tableaux, qui, à la fin du second vécu, pourraient même angoisser.
Le texte est surtout valorisé parce qu'il est crédible. Tous les joueurs de Space Hulk le savent, même une escouade de terminators armés de canons d'assaut et de lance-missiles ne survivent pas plus de trois minutes, et le site "Taran" offre à ce sujet une nouvelle traduite, "Abordage", qui explique assez bien ce que signifie "affronter 22'000 Stealers". Alors dans un vaisseau-ruche, trois eldars auraient classiquement péri dans les deux premiers paragraphes.
Réussir à les faire survivre sur quatre chapitres, éviter l'omniscience de l'esprit-ruche et surtout donner une destination à cette errance sont les mérites de ce texte. Les tableaux qui s'y trouvent, et qui finissent par prendre le pas sur le récit principal, jusqu'à le constituer, participent aussi de la réussite, puisqu'ils frappent. A terme, le récit offre une unité forte, une réflexion agréable assez implicite, qui ne tire pas en longueur.
Je dirais surtout que le texte porte bien son nom.

"Espoir d'Andro" et "A.H. 2" forment une même histoire, plutôt classique, très populaire depuis des films comme "I Robot" et "Matrix". Le second texte n'a que très peu d'intérêt, sa chute fait hausser les épaules ("Blade Runner" faisait mieux), l'enquête elle-même n'intéresse pas vraiment. Néanmoins il donne tout son relief à "Espoir d'Andro".
Le premier point positif de ce texte est dans son introduction. A "fiabilité" et "veiller sur petite fille", je me retrouvais programmé à faire l'équation mortelle, que la première partie du texte ne détrompa pas. Toutes les explications, notamment les "hackers" (sorte de sacro-sainte excuse en science-fiction, un peu comme les sorciers de fantasy) russes, tendent vers le même objectif, si bien que le texte a une direction, dès le départ ce que je pourrais lui envier (et que je reprocherai à "La Cage-firmament").
La seconde partie, cette parenthèse dans l'histoire, aurait pour but classique "les méchants zumains les gentils robo", ce dans quoi le texte tombe, mais cette seconde partie a le mérite d'aller plus loin et de justifier l'acte à venir, surtout avec l'idée du "mensonge permanent". Notons la "double-pensée", proche d'un "1984".
La troisième partie retombe assez dans le classique, mais il faut dire qu'il s'agissait du passage le plus difficile, et qu'à terme, il n'est pas si mal mené. Je me montrerai particulièrement dur sur un passage cinématographique "repassons tout ce qui a choqué" et qui n'a rien à voir avec l'histoire. La chaîne de montage offre des images bien plus efficaces. Intéressante image, aussi, celle des mains, à la fin, peut-être trop détachée du texte mais qui conclut bien l'histoire.
C'est certainement d'avoir pu maintenir la tension, l'idée directrice, même dans la grande parenthèse de la seconde partie, qui fait que ce texte m'a plu. Je n'ai au final donné "A.H. 2" que parce qu'il y est lié, mais c'est bien "Espoir d'Andro" qui donne un exemple de bonne construction dans un texte.

"La Cage-Firmament"... pour être franc, je le supprimerais volontiers aussi. Arrivé à la moitié, il tire en longueur, il ne raconte plus rien. Il suffit de lire le tout dernier paragraphe pour s'en persuader. Le texte, coupé vers son milieu, serait incomplet, certes, mais son atmosphère assez prenante, qui fait tout l'intérêt de la Cage, du dôme, n'existe que dans cette partie-là. Le reste est trop "révélation de dernière minute", assez détestable.
Mais si l'intervention de police est très réussie en elle-même, violente, frappante, bien décrite et bien rythmée, c'est l'attente du départ, dans la voiture, qui offre le plus d'images et la meilleure ambiance. C'est pour cette introduction, qui aurait pu à elle seule être un "one-shot", que j'ai choisi de garder ce texte.

"Asamanu, nouvelle destination" est un énième problème de Descartes, sur lequel je n'ai presque rien à dire. Introduction plus que conventionnelle, le rêve et nous savons quasiment déjà ce qui va arriver à la fin, à savoir la confusion du rêve et de la réalité, donc promenade de santé. Ce qui m'amuse beaucoup, avec ce texte, c'est le nombre de "hagard", "défaillir" et autres termes qui doivent provoquer un malaise, et qui au fond ne sont jamais justifiés. Ou plutôt, nous devons reconstruire la justification.
D'habitude, quand on traite du rêve, notre première envie est de faire disjoncter la logique. Ici, "Asamanu" prend à contrepied cette envie, en cherchant au contraire le concret. C'est d'ailleurs ce concret qui affole le héros. C'est peut-être d'arriver à reprendre un thème aussi simple et lessivé, en disant les choses simplement : "pas de mesure du temps", "fermé, pas abandonné" que le texte a du mérite.

Quant à "Dédoublement", je vous laisse le lire, puisqu'il n'est vraiment pas long et fait pour amuser. Une blague assez réussie, qui ne fait pas rire mais qui reste en tête. "La machine de l'explorateur" est beaucoup moins réussie, mais ayant proposé "Espoir d'Andro", je ne pouvais pas m'empêcher de faire ce clin d'oeil.

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