[Février 2008] Les Chroniques de Spel - Vajuras

Merci infiniment Feurnard, j'aimerais simplement préciser que ces chapitres ne sont qu'un vieux prototype datant de plus d'un an et demi, depuis j'ai eu le temps de revoir complètement la cohérence de mon récit sur le long terme (ce qui va entraîner de gros changements de scénario).

Pas de soucis, je vais essayer d'avoir ça prêt pour la MaJ d'avril.

Merci et bonne lecture à tous !

D'accord. Je ne sais pas ce que j'ai, mais avoir écrit un texte pourri semble me motiver à aller critiquer un peu les autres.

Vajuras ça tombe sur toi .

Première partie:

Pour info, toute la première partie est une suite de réflexion faite au moment de la lecture (tu me dira que ça coupe un peu, mais ça aide à ne rien oublier, et si je relève quelque chose, c'est que ça m'a déjà coupé dans la lecture... bref.)

Arch plongea, l'arme lourde passant à quelques centimètres au-dessus de lui, et plaça la pointe de son épée sous la gorge de son adversaire.

Commencer par un combat, pourquoi pas. Ceci dit, ce "passant à quelques centimètres" me semble incroyablement usé, plus encore, quasiment malhabile. Ne serait-il pas possible de faire un truc du genre "Arch plongea. L'arme lourde passa à à peine quelques centimètres au-dessus de lui. Alors, il plaça la point de son épée sous la gorge de son adversaire."

Ce n'est pas très "joli", mais à mes yeux mieux que l'un de ces participes présent contre lesquels je suis en guerre . C'est un peu comme si le fait que l'arme lourde passe au-dessus de lui n'était là que pour le décor, comme si je disais:
"Arch plongea, son vêtement balayant le sol, et plaça..."
Ou:
"Arch plongea, un papillon passant par là, et plaça..."

Bref, laissons les participes présent à leur rôle de causalité "la porte claqua, le vent s'étant engouffré" ou à leur rôle de je sais pas trop quoi "une fenêtre donnant sur une vieille cour abandonné" et encore ce second rôle peut-îl être avantageusement remplacé par un verbe conjugué selon les circonstances.

Je ne sais pas trop ce que tu en penses, mais pour le coup de l'arme lourde, perso, ça me choque.

Bon, je vais pas en rester là, ce n'est jamais qu'un détail .

***

Arch et lui étaient amis depuis aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir, et Stijax avait toujours su communiquer sa bonne humeur à Arch, malgré leur situation.

J'ai l'impression, en écrivant, que je risque de te frustrer en faisant des critiques au fur et à mesure de ma lecture. Je m'en excuse, je t'assure que je garde un point de vue positif sur le texte, d'autant que dès ce dialogue, il y a un côté bon enfant qui s'installe et une certaine ambiance. Même si j'aurais à redire là-dessus par la suite. Bref...

Pour le passage cité, on pourrait éviter de reprendre le nom de Stijax, question de focalisation. Est-ce qu'on voit les choses au travers des yeux de Stijax ou au travers de ceux d'un observateur externe?
La formulation "aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir" laisse à penser que c'est à travers ceux de Stijax, et donc on peut remplacer "et Stijax avait..." par "et il avait"...

Sinon, il faut marquer "aussi loin qu'ils pouvaient s'en souvenir", enfin il me semble (fatigue, c'est tard, j'ai eu une longue semaine, aussi je te prie de m'excuser si je dis des bêtises).

***

Le maitre-instructeur s'accroupit, la lame sifflant au-dessus de sa tete, et se releva en envoyant sa masse dans la machoire de Arch, qui s'effondra en arrière, un filet de sang jaillissant de sa bouche.

Okay pour le "la lame sifflant au-dessus de sa tête". Là, c'est du décor (le fait de siffler annonce du décor, là où le fait de passer est une menace...).
En revanche, le filet de sang, il pourrait jaillir en étant conjugué, genre:
"s'effondra en arrière, un filet de sang au coin de la bouche."
Bon, okay, y a plus de verbe, mais c'est venu tout seul, et ça me semble moins lourd. De toute manière, le but c'est d'enlever ce participe présent franchement gênant.

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Les apprentis se dispèrsèrent rapidement avec enthousiasme, se rendant dans les quartiers animés d'Aros afin de se détendre après l'entrainement.

Dernier participe présent que je relève, je n'en fais pas le commentaire (toujours la même chose), juste pour dire que ce qui vaut d'un côté vaut pour la suite. Du reste, je vais pas tous les relever, je veux profiter du texte et de l'aventure de tes deux apprentis .

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Pas pu m'empêcher:

entre les rangées de tentes poussiéreuses qui hébergeaient les apprentis.

À mes yeux, parfait . Tu n'as pas écris "des tentes poussiéreuses hébergeant les apprentis". Je sais, je fais une fixation, je me fais vieux... je te rassure, j'ai vu autre chose dans le texte, j'y viendrais après. Là, je ronchonne sur des détails.

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Arch était là depuis qu'il avait l'age requis pour commencer l'apprentissage, c'est-à-dire depuis qu'il avait 7 ans. Cela faisait 8 ans qu'il se morfondait dans ce camp

On peut trouver une manière plus jolie de dire ça, non?

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Stijax avait toujours gardé son passé secret, meme pour Arch ; sa seule certitude était que lui et Stijax voulaient tous deux quitter la camp le plus tot possible.

À nouveau, le même problème de focalisation. La phrase est tournée dans une focalisation centrée sur Stijax, puis on a ce "lui et Stijax", là où, pour le lecteur, "lui" fait référence à Stijax.
Bref, un "sa seule certitude était que tous deux voulaient quitter..." conviendrait mieux. Après, on dira que la formule n'est pas la plus jolie qui soit, mais je ne vois pas de raison de formaliser là-dessus.

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Arch se sentit soudain terriblement seul. Son meilleur ami allait s'en aller, et lui allait continuer à mener une existence misérable. Il pourrait le suivre dans son exil ? Non, il ne ferait que le ralentir, et sa présence augmenterait les risques que les Séraphins les retrouvent.

J'ai juste la sensation que ce passage n'est pas assez fouillé. Mais finalement, tout y est, et on ne s'encombre pas de formulations longues et lourdes, donc je n'ai rien objectivement à reprocher à ce passage, sinon l'impression de manque qu'il me laisse. Peut-être qu'il est trop court pour s'insérer en cohérence dans l'ensemble du texte où les détails sont plus nombreux. À voir...

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Seconde partie.

Okay. C'est une introduction à un long texte. D'une part je le sais, et d'autre part ça en a toutes les caractéristiques.
Mon impression générale est que j'ai la sensation:
- d'avoir affaire à quelque chose de connu, car ça reprend le schéma de la majorité des textes de ce genre.
- d'avoir affaire à quelque chose de singulier (pour ne pas dire nouveau) avec un monde particulier, des cités volantes et des Séraphins.

Niveau intro, on note l'introduction du monde, dont j'ai visiblement retenu le principal, et l'introduction des personnages.
Ici, le lecteur aura l'impression que les personnages suivant sont importants:
- Stijax (le héros)
- Arch (le faire valoir)
- Greven (dont j'ai la crainte qu'il disparaisse presque totalement... à voir)
- Sethann (le méchant)

Pour ce dernier, le méchant car il est décrit négativement et que son nom semble tiré de Seth, le Dieu des morts si je ne m'abuse...
Et c'est là que je voudrais avant tout m'arrêter. Pourquoi présenter le frère ainsi, avec un tel apriori? Qu'y gagnes-tu?

Bien sûr, ça peut te permettre de surprendre le lecteur par la suite avec un frère finalement tout à fait humain et même une aide pour le héros, mais je doute que ce soit ton intention, ou bien?

et l'ainé lui témoignait une sorte de dédain teinté de supériorité.

Il me semble que ça résume ta pensée.
Cela me fait penser à la série des Ramsès, où Chénar et Ramsès, les fils du Pharaon, vivent écartés et où Chénar traite Ramsès avec une sorte de dédain teinté de supériorité...
Bref, un rien stéréotypé. Pas grave, mais ne gagnerais-tu pas à laisser plus de flou, de suspens là-dessus, de nons-dits?

Genre:

ses parents les tenaient tous deux à l'écart pour des raisons qui lui échappaient totalement...

Ou alors "pour son bien à ce qu'ils disaient" ou n'importe quelle bêtise qui puisse laisser le lecteur libre de s'imaginer n'importe quoi. Ceci dit, il est vrai qu'à trop jouer là-dessus, on risque de décevoir le lecteur en lui offrant un personnage finalement très normal et caricaturé. À voir, tu es seul juge .

Quant à Greven, il a une personnalité, il a un nom facile à retenir et le potentiel habituel pour ce genre de perso, mais jusqu'ici j'ai toujours vu ce genre de perso n'être soit quasi pas repris, soit pas repris du tout pour X ou Y raison, parce qu'ils sont là comme prétexte, pour illustrer la difficulté de cette vie, l'inhumanité de cet apprentissage... La suite étant écrite, je n'ai qu'à, lorsque j'en aurais le temps, aller me renseigner.

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Niveau style, je me demande s'il est vraiment utile d'autant insister directement sur le caractère positif de Stijax... Finalement, Les faits parlent souvent d'eux-mêmes et comme je l'ai dit, Greven n'a pas eu besoin d'une longue description pour avoir une personnalité bien définie.
Enfin, ce qui me dérange le plus, c'est que tu insistes par les deux biais, direct et indirect, sur ce trait de caractère. Je trouve ça un peu redondant.

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Niveau positif (parce qu'une critique peut aussi être positive ), tu fais montre dans le texte d'une certaine aisance dans ce genre de récit de fantasy. Bien sûr, je vois beaucoup de caricature, mais éviter la caricature, dans ce genre de récit, c'est la croix et la bannière. Bref, rien de grave.
Dans l'ensemble, c'est agréable à lire, même si, avec le nombre que j'en ai lu, j'ai l'impression de déjà vu (mais pour une intro, difficile de passer à côté aussi) et la fin donne envie de lire la suite.

C'est un truc qui peut paraître bête, mais ce n'est pas toujours aussi évident. Ici on a plusieurs questions dignes d'intérêt, à savoir ce qu'il en sera de la vie chez les spelliens, la possibilité d'une guerre, et la manière dont Arch va suivre son compagnon, probablement forcé... Si tu n'avais pas déjà écris la suite, je me perdrais en conjectures, mais puisque les choses sont ce qu'elles sont, je me contente à présent d'entamer ma conclusion.

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Conclusion:
Je n'ai lu que l'intro, le premier des huit chapitres écrits, et je n'ai aucune raison de te cacher qu'il y a des points améliorables au récit, dont l'orthographe fait partie . Ceci étant, tu as de l'imagination, des idées et un style suffisant pour les exprimer.
Et ce sont autant de qualités que tout le monde ne possède pas forcément (et donc je n'ai pas su faire preuve dans mon dernier essai de récit ).

J'attends avec une certaine impatience ta réponse à ma critique, qui, si elle peut te sembler acerbe, a pour unique but de fournir un maximum de matière en vue d'un dialogue.

Quant à lire la suite, c'est une question de temps, d'envie et de hasard .

Imperator, jeune vieux geigneurs à ne pas prendre trop au sérieux .

Merci pour vos critiques.

Avant tout, je tiens à préciser à nouveau que le texte qui à été publié pour le moment est assez ancien (plus d'un an et demi) et j'ai depuis revu totalement le scénario sur le long-terme (supprimé de nombreuses erreurs de continuité) et je réécris actuellement le récit depuis le début, avec comme objectif d'avoir couvert les mêmes évènements d'ici avril.

Feurnard, je suis, de bout en bout, totalement d'accord avec ta critique.

Le peu de chapitres et leur faible taille m'a permis d'achever la lecture en moins d'une heure.
Pour une histoire qui veut aller vite, certains passages tirent en longueur.

Mon problème principal. J'ai l'impression de ne pas réussir à faire des chapitres assez longs, de tout de suite aller à l'essentiel, et dans l'ensemble d'aller beaucoup trop vite. Je ne sais pas encore comment gérer cela, alors j'expérimente... Peut-être est-ce quelque chose qui vient avec l'expérience de l'écriture ? En tous cas, j'essaye de faire des efforts pour la suite.

En effet, la partie dédiée à Téfrimbi est bien trop vide. Encore une fois, je passe à l'action le plus rapidement possible. Mais je vais tenter d'améliorer cela, promis.

La bataille qui est finalement moins grandiose que prévue, pour moi ça s'explique par le fait que la forteresse à été vidée de la majorité de ses troupes, et que la cité de Téfrimbi souhaite garder une partie de ses forces en défense. La bataille à surtout une valeur d'objectif pour Arch (je ne suis peut-être pas très clair là, désolé).

Silmaria est simplement présentée dans son chapitre, son entrée en action est prévue pour un peu plus tard. J'ai l'intention de développer beaucoup plus sa relation avec Arch lors de ma réécriture.

Séraphita est la cause d'une horrible improvisation. Très maladroit, je l'avoue.

Vos deux critiques me montrent à quel point je donne peut-être trop d'importance à des personnages qui sont finalement très secondaires, voire éphémères (Stijax et Greven). Je donne trop de détails et je les développe trop ? C'est quelque chose auquel je n'ai jamais fait attention, je vais faire ce que je peux si c'est le cas.

Quand à donner un visage à Arch, c'est assez difficile. J'aurais aimé laisser le lecteur se faire sa propre idée. C'est quelque chose que j'ai laissé en l'état dans ma réécriture, mais je vais étudier ce point.

Imperator, pas de problème, envoie les critiques ! Je vais me faire un devoir de lire ton texte et de te dire ce que j'en pense !

Les participes présent semblent être ta bête noire. Je vais faire ce que je peux pour les exterminer ! Effectivement, à la relecture, ce n'est pas toujours joli-joli. Je trouverai des alternatives.

Pour Sethann, j'en ai donc déja trop dit à mon insu dans le texte. Je serais un peu plus discret à son sujet.

La question du point de vue me pose aussi d'énormes problèmes. Personnellement, j'aimerais que le récit soit dicté du point de vue de Arch dans toutes les circonstances où celui-ci est présent. Mais à la relecture, j'ai moi-même l'impression que l'histoire est en fait dictée du point de vue d'une sorte d'observateur extérieur, un être flottant et non-existant qui ne fait que regarder ce qui arrive à Arch... Encore une fois, c'est un point que je vais tenter d'améliorer.

Voila, je crois que j'ai à peu près fait le tour... Je vous remercie pour vos critiques. Je suis content d'avoir affaire à de vrais connaisseurs tels que vous

Désolé si je n'ai peut-être pas tout éclairé, je suis un peu fatigué là...

Je vais me faire un devoir de lire ton texte et de te dire ce que j'en pense !

Pour être honnête, que tu aies répondu à ma critique sur ton texte est tout ce que je pouvais te demander. Je sais que le service réciproque est une norme sociale, mais je te conseille personnellement de d'abord lire pour ton plaisir, et à ce jeu-là, d'autres textes sont biens meilleurs que les miens ici .

Les participes présent semblent être ta bête noire. Je vais faire ce que je peux pour les exterminer !

Disons que pour le cas présent, oui, ça l'a été.

Personnellement, j'aimerais que le récit soit dicté du point de vue de Arch dans toutes les circonstances où celui-ci est présent.

Effectivement, pour ce qui est de l'introduction, on en est assez loin, puisque c'est plutôt Stijax qui est mis en avant.

Le meilleur moyen de mettre la focalisation interne sur Arch est de dévoiler uniquement ce que lui pourrait savoir, de donner avant tout ses impressions et de ne décrire les autres qu'au travers de ce que lui en voit.

Ici, le plus gros problème, c'est que tu es pris entre l'envie de tout focaliser sur Arch, et le fait que celui-ci vive dans l'ombre de Stijax (que Greven attaque en premier, ou qui ouvre la porte de la taverne, etc...).
C'en est au point que ce n'est qu'en relisant que je me suis rendu compte que Sethann était le frère d'Arch et non de Stijax . Effet de halo quand tu nous tiens...

Je suis content d'avoir affaire à de vrais connaisseurs tels que vous

Il n'y a pas de connaisseurs, juste des mots et des idées .

Impe, écrivain médiocre, lecteur enthousiaste, pâle critique mais toujours prêt à rendre service.

Okay, chapitre 2, un meurtre au paradis.

Et là, je m'attaque à un autre point de style: la répétition.

Mais avant:

Derrière lui venait une Séraphita dont la beauté n'avait d'égale que sa grâce.

La formule a été usée et bien trop usée. Honnêtement, je ne l'emploierais pas à moins d'avoir un contexte idéal, ce qui ne me semble pas être le cas.

Bref (et je le serais, promis ).

vous et la princesse Leilendis."
La dénommée Leilendis esquissa un petit sourire.

Répétition.

je vais sans plus tarder examiner vos apprentis."

Il s'avança vers les apprentis alignés en rangs

Répétition.

Il arriva finalement devant Stijax. Celui-ci se tint aussi droit qu'il le put et soutint avec détermination le regard du Haut-Templier. Soudain, Ashkandar interrompit sa marche et se tourna légèrement pour faire face à Stijax

Stijax, Stijax, ça se répète...

"Maitre Greven, que pouvez-vous me dire de celui-ci ?"
Greven s'avança

Au risque de me répéter, répétition.

Hors toute répétition dont le but n'est pas stylistique a tendance à sortir le lecteur de son immersion. Certaines sont d'ailleurs plus dérangeante que d'autres, notamment pour le nom de la princesse et le coup des apprentis, car ça se suit très directement.

***

Mais l'histoire?
Alors effectivement, Greven n'aura pas fait long et aura perdu un petit quelque chose qui aurait pu lui donner une personnalité complète. Mannichéisme volontaire ou naturel? Je vote pour le second. À toi de me le dire, mais ça vaut le coup d'en causer un peu (je ne m'y engage cependant pas avant de connaître ton point de vue).

La mort de Stijax... ben vu mes remarques au précédent chapitre, pour moi ça revient à tuer le héros juste après l'avoir introduit. Dur. Pas impossible, mais dur.
Quoi qu'il en soit, si la focalisation est renvoyée sur Arch, ça passe, mais, quelque part, et c'est rare de ma part, je te conseillerais de prendre ton temps pour raconter cette mort.

Comme je le disais dans ma critique de l'échiquier, le mieux et le plus simple est souvent, dans ces cas-là, de se saisir d'un seul et unique élément de l'action ou du décor, le marteau, la goutte de sueur sur le front de Stijax, une lueur dans l'oeil, n'importe quoi, et de développer au travers de cet élément tous les sentiments et l'ambiance de la scène que tu décris.
Vu l'événement charnière et l'émotion pour Arch (toujours une question de focalisation), ça me semble pertinent.

Mais le retournement, même s'il a déjà été souvent utilisé, n'en reste pas moins assez inattendu en l'état, du moins, s'il m'a surpris, n'était-il pas aisément prévisible à moins d'être réellement un expert du genre.

Impe, court ce chapitre, on verra le suivant .