Poèmes
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il y a 14 ans 2 mois #16799
par SoK
Poèmes a été créé par SoK
Bon, voilà, j'ouvre un topic commun pour mes vieux poèmes pas trop longs et que je trouve à peu près lisibles. Tous ne sont pas complets. Toutes les remarques sont les bienvenues, bien entendu.
Premier poème dans ma veine juvénile, bien que plus travaillé. L'aube/crépuscule, la personnification greco-latine, l'observation depuis ma fenêtre, tout y est.
Elle est vieille et bleuâtre, et sa peau est bien pâle.
Affalée sur son trône aérien, elle attend -
Sa robe adamantine usée par le long bal -
L'imminente arrivée d'un de ses beaux enfants.
Tout à coup, le brillant et glorieux Lucifer
Jaillit dans les cieux comme un éclair d'argent
Déchirant le grand voile obscurci de l'Éther
Et le céleste azur soudain se change en sang,
Car la stellaire lame entre ses doigts de rose
A percé la couleur, et le cœur, et le corps,
De l'antique Nuit que le Chronos nécrose,
Et sa tombe éclairée peu à peu se fait or.
Ici, Baudelaire (oui, je sais, mais c'est tout ce qu'il y a avait dans la bibliothèque municipale de mère-grand) se fait sentir.
Sonne, sonne minuit, sonne-donc, ô Minuit,
Fais vibrer l'air songeur de mon nocturne esprit -
qui attend treize coups comme un dévot qui prie,
murmurant en silence, à genoux dans la suie.
Frappe fort, sans pitié pour l'Érèbe assoupi !
Par le sable, par l'eau, par l'aiguille et le bruit,
Sous le regard de Nyx, ô Chronos, détruis
Le chat posé sur moi comme sur un tapis,
M'obligeant à gésir infiniment ainsi.
Douze coups ont passé, et il n'est pas parti,
Mais enfin, ton glas pur tout en moi retentit :
Treize coups ! Je suis une heure et je reste assis,
Jusqu'à ce qu'Éos vienne et que sa rose luise.
Ensuite, des poèmes tirés de mon carnet de voyages, fragmentaires mais formant un tout cohérent du point de vue des rimes. Le premier est sur le soleil de Turquie...
En l'argile brûlé d'un pays repliée
Sur lui-même et voûté, comme un vieillard tordu
Par le chaud et le temps, comme un serpent bossu
Le dos plein de tumeur archaïque et séchée,
Pèse une œil fatigué, un regard inhumain,
Une roue sans pitié aux solides rayons
Tout aussi durs qu'ardents, un lourd astre de plomb,
Un veilleur douloureux, un soleil saturnien.
Ensuite, une strophe solitaire née d'une nuit dans les Pyrénées, sur une pente forestière près du GR, en attendant que mes camarades s'éveillent...
La nuit fut magnifique, unique, et envoûtante,
Car bien que sa beauté athée toujours me hante,
Parfois, j'ai même pu, au vu des quelques heures
Manquant à ma mémoire, avoir, à la lueur
De l'astre argentifère, affaire avec le dieu
Gardant la vaste geôle, et hall, du sommeil bleu.
Ici, un morceau final, écrit par chez moi, que j'ai griffonné durant une de mes pauses de midi solitaires dans le bois près de mon lycée, et auquel je n'ai pas trouvé d'introduction. Le dernier vers appartient à Petimuel, posté par lui sur le WarFo lors d'un jeu.
Mais soudain dans le soir passe un souffle de vent,
Qui s'aventure entre les bois en soulevant
Vaguement leur manteau hivernal et glaçant,
Puis il hésite un court instant devant le sang
Qui macule en silence et mon corps et mon cœur,
Il tente en vain de me cacher sa sainte horreur,
Un regard, un sourire, et il tourne le dos,
Toujours poli, fuyant au loin mon noir fardeau
Qu'il regrette à présent d'avoir mis dans le jour.
Il voulait voir, et maintenant fait demi-tour...
Je repars solitaire, et te vois noctambule :
Salut à toi, frère corbeau du crépuscule,
Car toi seul, tu connais toutes mes cicatrices,
Main dans la main, nous célébrons chacun nos vices.
Ici un poème totalement parcellaire, inspiré par les sonnets de Lovecraft, né d'un songe dans un car en Turquie face au soleil couchant dans la steppe. J'ai du m'assoupir sans m'en rendre compte pendant vingt minutes et j'ai rêvé deux vies entières. L'expérience m'a considérablement perturbé.
...
...
Il nageait dans les cieux la lueur évanouie
D'une lune à la forme intrigante et mystique
Au travers de laquelle on sentait scintiller
Des étoiles chromées dans des vagues d'éther
Où des signes secrets semblaient croître et rouiller,
Ignorants du grand vide où régnait cette terre,
Quand des corbeaux équins et des anges sans nom
Se saisirent de moi dans leurs ailes lugubres
Et plongèrent vers l'astre envoûtant et sans fond
Dont les brouillards déments en mon âme insalubre
Écrivaient pour toujours leurs odeurs inouïes
À jamais délivrées de l'espace et du temps
Par un mur où frappait chaque vague de nuit.
...
(+1 rime féminine, à équillibrer)
Ici, on repart à nouveau par chez moi, parcellaire à nouveau car il manque un milieu : j'ai le début et la fin. Inspiré la la nuit du 21 décembre.
Un souffle sombre et froid parcourt l'hiver ce soir,
Comme un soupir givré tout droit sorti d'un crâne
Plein de poussière antique et de chicots d'ivoire
Autour duquel pendraient quelques lambeaux diaphanes.
Une bourrasque étrange affine avec le râle
Déchire l'air glacial, lui arrachant frissons
De froid, de peur, de mort, car ce long cri spectral
Est l'agonie d'un roi et son dernier vil son.
Le ciel est obscurci, voilé par des nuées
De marbre arachnéen, de soie monolithique,
Vapeur céleste prise au sol désembué
Tout sec et craquelé, tordu et ascétique.
...
...
...
...
De ces soirs de solstice où la grand'roue du temps
Ralentit brusquement, fait régner le silence,
Cesse enfin de tourner et se fige un instant,
Puis repart à l'envers car elle a plus d'un sens.
(la dernière strophe nécessite de visualiser la rune Jera pour être comprise, ainsi que la nature cyclique du temps chez les anciens Indo-européens.)
Premier poème dans ma veine juvénile, bien que plus travaillé. L'aube/crépuscule, la personnification greco-latine, l'observation depuis ma fenêtre, tout y est.
Laudes
Elle est vieille et bleuâtre, et sa peau est bien pâle.
Affalée sur son trône aérien, elle attend -
Sa robe adamantine usée par le long bal -
L'imminente arrivée d'un de ses beaux enfants.
Tout à coup, le brillant et glorieux Lucifer
Jaillit dans les cieux comme un éclair d'argent
Déchirant le grand voile obscurci de l'Éther
Et le céleste azur soudain se change en sang,
Car la stellaire lame entre ses doigts de rose
A percé la couleur, et le cœur, et le corps,
De l'antique Nuit que le Chronos nécrose,
Et sa tombe éclairée peu à peu se fait or.
*********
Ici, Baudelaire (oui, je sais, mais c'est tout ce qu'il y a avait dans la bibliothèque municipale de mère-grand) se fait sentir.
Nuit
Sonne, sonne minuit, sonne-donc, ô Minuit,
Fais vibrer l'air songeur de mon nocturne esprit -
qui attend treize coups comme un dévot qui prie,
murmurant en silence, à genoux dans la suie.
Frappe fort, sans pitié pour l'Érèbe assoupi !
Par le sable, par l'eau, par l'aiguille et le bruit,
Sous le regard de Nyx, ô Chronos, détruis
Le chat posé sur moi comme sur un tapis,
M'obligeant à gésir infiniment ainsi.
Douze coups ont passé, et il n'est pas parti,
Mais enfin, ton glas pur tout en moi retentit :
Treize coups ! Je suis une heure et je reste assis,
Jusqu'à ce qu'Éos vienne et que sa rose luise.
*********
Ensuite, des poèmes tirés de mon carnet de voyages, fragmentaires mais formant un tout cohérent du point de vue des rimes. Le premier est sur le soleil de Turquie...
Hèlios Asiè
En l'argile brûlé d'un pays repliée
Sur lui-même et voûté, comme un vieillard tordu
Par le chaud et le temps, comme un serpent bossu
Le dos plein de tumeur archaïque et séchée,
Pèse une œil fatigué, un regard inhumain,
Une roue sans pitié aux solides rayons
Tout aussi durs qu'ardents, un lourd astre de plomb,
Un veilleur douloureux, un soleil saturnien.
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Ensuite, une strophe solitaire née d'une nuit dans les Pyrénées, sur une pente forestière près du GR, en attendant que mes camarades s'éveillent...
La nuit fut magnifique, unique, et envoûtante,
Car bien que sa beauté athée toujours me hante,
Parfois, j'ai même pu, au vu des quelques heures
Manquant à ma mémoire, avoir, à la lueur
De l'astre argentifère, affaire avec le dieu
Gardant la vaste geôle, et hall, du sommeil bleu.
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Ici, un morceau final, écrit par chez moi, que j'ai griffonné durant une de mes pauses de midi solitaires dans le bois près de mon lycée, et auquel je n'ai pas trouvé d'introduction. Le dernier vers appartient à Petimuel, posté par lui sur le WarFo lors d'un jeu.
Mais soudain dans le soir passe un souffle de vent,
Qui s'aventure entre les bois en soulevant
Vaguement leur manteau hivernal et glaçant,
Puis il hésite un court instant devant le sang
Qui macule en silence et mon corps et mon cœur,
Il tente en vain de me cacher sa sainte horreur,
Un regard, un sourire, et il tourne le dos,
Toujours poli, fuyant au loin mon noir fardeau
Qu'il regrette à présent d'avoir mis dans le jour.
Il voulait voir, et maintenant fait demi-tour...
Je repars solitaire, et te vois noctambule :
Salut à toi, frère corbeau du crépuscule,
Car toi seul, tu connais toutes mes cicatrices,
Main dans la main, nous célébrons chacun nos vices.
*********
Ici un poème totalement parcellaire, inspiré par les sonnets de Lovecraft, né d'un songe dans un car en Turquie face au soleil couchant dans la steppe. J'ai du m'assoupir sans m'en rendre compte pendant vingt minutes et j'ai rêvé deux vies entières. L'expérience m'a considérablement perturbé.
...
...
Il nageait dans les cieux la lueur évanouie
D'une lune à la forme intrigante et mystique
Au travers de laquelle on sentait scintiller
Des étoiles chromées dans des vagues d'éther
Où des signes secrets semblaient croître et rouiller,
Ignorants du grand vide où régnait cette terre,
Quand des corbeaux équins et des anges sans nom
Se saisirent de moi dans leurs ailes lugubres
Et plongèrent vers l'astre envoûtant et sans fond
Dont les brouillards déments en mon âme insalubre
Écrivaient pour toujours leurs odeurs inouïes
À jamais délivrées de l'espace et du temps
Par un mur où frappait chaque vague de nuit.
...
(+1 rime féminine, à équillibrer)
*********
Ici, on repart à nouveau par chez moi, parcellaire à nouveau car il manque un milieu : j'ai le début et la fin. Inspiré la la nuit du 21 décembre.
Yule
Un souffle sombre et froid parcourt l'hiver ce soir,
Comme un soupir givré tout droit sorti d'un crâne
Plein de poussière antique et de chicots d'ivoire
Autour duquel pendraient quelques lambeaux diaphanes.
Une bourrasque étrange affine avec le râle
Déchire l'air glacial, lui arrachant frissons
De froid, de peur, de mort, car ce long cri spectral
Est l'agonie d'un roi et son dernier vil son.
Le ciel est obscurci, voilé par des nuées
De marbre arachnéen, de soie monolithique,
Vapeur céleste prise au sol désembué
Tout sec et craquelé, tordu et ascétique.
...
...
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De ces soirs de solstice où la grand'roue du temps
Ralentit brusquement, fait régner le silence,
Cesse enfin de tourner et se fige un instant,
Puis repart à l'envers car elle a plus d'un sens.
(la dernière strophe nécessite de visualiser la rune Jera pour être comprise, ainsi que la nature cyclique du temps chez les anciens Indo-européens.)
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- Krycek
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il y a 14 ans 2 mois #16809
par Krycek
Réponse de Krycek sur le sujet Re: Poèmes
Je me répète, mais tu ne le sais pas : je suis néophyte dans la poésie. Comprendre : je n'y connaît rien, n'y entend rien et en général mes préférences vont à des textes qui semblent ne pas faire (mais alors loin de là) l'unanimité.
En somme je suis un ignare en la matière.
Et je suis désolé de te dire que les tiens... je les apprécie (cf. point plus haut : ça risque de ne pas être le cas des autres). En fait je n'y connais rien à la technique et préfère continuer de la sorte, cela conserve un minimum de charme à ces poèmes AMHA.
Si j'aime les tiens, c'est parce qu'ils m'ont tous évoqué quelque chose, j'ai eu de belles images en tête et les termes choisis évoquaient une ambiance, une température et un moment que j'ai trouvés assez forts. Moui... je l'ai dit je n'y connaît rien, alors difficile d'expliquer ma préférence.
Quoiqu'il en soit, "Laudes" et "Hèlios Asiè" sont ceux qui m'ont le plus "parlé". Les couleurs chaudes/froides sûrement...
En somme je suis un ignare en la matière.
Et je suis désolé de te dire que les tiens... je les apprécie (cf. point plus haut : ça risque de ne pas être le cas des autres). En fait je n'y connais rien à la technique et préfère continuer de la sorte, cela conserve un minimum de charme à ces poèmes AMHA.
Si j'aime les tiens, c'est parce qu'ils m'ont tous évoqué quelque chose, j'ai eu de belles images en tête et les termes choisis évoquaient une ambiance, une température et un moment que j'ai trouvés assez forts. Moui... je l'ai dit je n'y connaît rien, alors difficile d'expliquer ma préférence.
Quoiqu'il en soit, "Laudes" et "Hèlios Asiè" sont ceux qui m'ont le plus "parlé". Les couleurs chaudes/froides sûrement...
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- Vuld Edone
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- Messages : 2178
il y a 14 ans 2 mois #16816
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re: Poèmes
La poésie est l'un de genres littéraires qui m'ont fait croire que "démolir la phrase" était artistique. Il suffit de comparer la prose au vers. Encore aujourd'hui la poésie est pour moi un casse-tête comme le sont les tableaux dont la technique, paraît-il, est fascinante.
En fait la différence c'est l'unité.
Dans "Laudes" j'ai vu débarquer un Lucifer sans trop comprendre pourquoi, dans "Nuit" on me parle d'un chat... forcément ce sont des images mais je décroche. Sans doute tu y vois une unité mais pour moi il n'y a aucun rapport, donné par tes vers, entre la nuit et un chat.
Un exemple intéressant est "Hèlios Asiè", parce que tu y cherché l'unité à coup sûr. Vieillesse et chaleur reviennent sans cesse, il n'y a que ça. Mais même ainsi construit ce n'est toujours pas uni, ce sont juste des images éparses.
Il est par contre très intéressant de voir que l'inspiré de Lovecraft est uni, tout simplement par la séquence narrative - puisqu'il s'agit d'un poème narratif. Aucun mal à suivre et aucun mal à visualiser. Mais certes, faire reposer l'unité sur la narration dans un poème... autant valait mieux choisir la prose.
Là où ça m'intéresse c'est que le poème des Pyrénées est également narratif ou plutôt a une séquence claire "conclusion CAR argument". Mais les trois derniers vers ont une structure trop complexe et il y est question de mémoire - pourquoi la mémoire ? - et de dieux et de geôles... c'est juste trop loin du départ.
Tout cela est sans doute justifié pour toi mais une fois encore, pour moi ça m'échappe.
Bref : la priorité serait de travailler l'unité de tes futurs poèmes.
À part cela j'ai cru compter parfois des vers à 11 syllabes comme "De l'antique nuit que le Chronos nécrose" ou "Sous le regard de Nyx, ô Chronos, détruis"... sans importance. Par contre à chaque fois que tu recours à une relative, "que" ou "dont", fais très attention parce qu'en général c'est là que tu perds facilement le lecteur. Évite le plus possible de t'en servir.
Tu devrais t'obliger à faire une série de haïkus pour t'obliger à aller au plus simple avant de reprendre des octosyllabes, puis décasyllabes, avant de toucher aux alexandrins. Ce peut être un bon moyen.
En fait la différence c'est l'unité.
Dans "Laudes" j'ai vu débarquer un Lucifer sans trop comprendre pourquoi, dans "Nuit" on me parle d'un chat... forcément ce sont des images mais je décroche. Sans doute tu y vois une unité mais pour moi il n'y a aucun rapport, donné par tes vers, entre la nuit et un chat.
Un exemple intéressant est "Hèlios Asiè", parce que tu y cherché l'unité à coup sûr. Vieillesse et chaleur reviennent sans cesse, il n'y a que ça. Mais même ainsi construit ce n'est toujours pas uni, ce sont juste des images éparses.
Il est par contre très intéressant de voir que l'inspiré de Lovecraft est uni, tout simplement par la séquence narrative - puisqu'il s'agit d'un poème narratif. Aucun mal à suivre et aucun mal à visualiser. Mais certes, faire reposer l'unité sur la narration dans un poème... autant valait mieux choisir la prose.
Là où ça m'intéresse c'est que le poème des Pyrénées est également narratif ou plutôt a une séquence claire "conclusion CAR argument". Mais les trois derniers vers ont une structure trop complexe et il y est question de mémoire - pourquoi la mémoire ? - et de dieux et de geôles... c'est juste trop loin du départ.
Tout cela est sans doute justifié pour toi mais une fois encore, pour moi ça m'échappe.
Bref : la priorité serait de travailler l'unité de tes futurs poèmes.
À part cela j'ai cru compter parfois des vers à 11 syllabes comme "De l'antique nuit que le Chronos nécrose" ou "Sous le regard de Nyx, ô Chronos, détruis"... sans importance. Par contre à chaque fois que tu recours à une relative, "que" ou "dont", fais très attention parce qu'en général c'est là que tu perds facilement le lecteur. Évite le plus possible de t'en servir.
Tu devrais t'obliger à faire une série de haïkus pour t'obliger à aller au plus simple avant de reprendre des octosyllabes, puis décasyllabes, avant de toucher aux alexandrins. Ce peut être un bon moyen.
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Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra