Mes poésies
- Narcose
- Auteur du sujet
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 1
il y a 13 ans 5 mois - il y a 13 ans 5 mois #17345
par Narcose
Mes poésies a été créé par Narcose
Le masque des romantiques
La lune est le masque des romantiques,
Froide et glaciale comme les plumes ;
D'encre et d'amour que l'on parfume
À tout va les amoureux fantastiques.
Misérable poète qui croit aimer autrui
- Folie ! Mensonge ! - il n'aime que lui !
La passion dévore ses traits nébuleux
Les transformant en un rictus nauséeux.
Il écrit lorsque s'assombrit le ciel,
Dévorant sa page de tout son fiel :
Les larmes de sang s'écoulent lentement,
L'ennemi qu'il combat est le temps.
Son esprit saint parcouru de tumultes
Lui qui jadis pensait pouvoir vivre ;
Aimer l'art des beautés qui s'enivrent,
Le voilà qui sombre dans l'occulte.
Ébauche d'une société en apnée
Sans savoir pourquoi je me questionne,
Dans ma tête, la douleur du monde résonne,
Je regarde autour de moi et vois la tristesse,
La haine dans le regard des gens, cela me blesse,
Les dirigeants et leur ivresse de guerre dans ce monde en détresse,
Tant de maladresses, tant d'âmes égarées, que l'on délaisse,
J'ai mal au coeur, prie pour que les hommes de pouvoir délestent
Le peuple qu'ils disent protéger, alors qu'ils ne lui donnent que des restes.
Les armes passent avant la faim, ils disent nous montrer le chemin,
Nous tendent la main, pour mieux nous idéaliser avec leur saint,
Les hommes d'état nous conditionnent, nous empoisonnent,
Ils nous mentent, nos voix résonnent dans leur microphones,
Ils nous espionnent, et font passer de vie à trépas les libres penseurs,
L'homme vit dans la peur, l'espoir se meurt, on vit dans l'erreur,
La terreur règne parmi nous, comment croire à leurs mensonges,
Morphée me porte conseil, je m'abandonne à mes songes.
Ils parlent de la Bible et de Dieu, lui qui voit tout des cieux,
Prêchent la bonne parole, mais déversent leur discours impérieux,
L'amour est leur mot d'ordre, le meurtre en est le messie,
Messieurs, ceci vous concernent, quelques mots d'un jeune indécis,
Cessez vos croisades, vos guerres n'ont aucun sens, oubliez l'argent,
Et regardez autour de vous, ces gens qui souffrent, c'en est désobligeant.
Vous les dirigeants, incapable de vous regarder en face,
Face à la glace, regardez, avouez être dans l'impasse,
Relisez la Bible, vous comprendrez que l'argent est proscrit,
Tuer son prochain n'est pas toléré, entendez mes cris,
Et ceux de tant d'autre personnes que vous laissez crever,
Toutes ces personnes à qui vous avez interdit de rêver,
Qui hurlent dans leur sommeil toute la haine que vous nous injectez,
Vous souhaitez être respecté, mais vous semblez nous prospecter.
Vous ne naissez pas différent des autres, pourtant vous clamez votre pouvoir,
En exhibant votre argent, et en dénigrant les personnes de couleur noire,
Ou toute autre différence, pour vous ne pas être pareil est une tare,
Mais le jour où vous réaliserez l'impact de vos gestes, il sera trop tard,
Certains sont morts pour un simple bout de pain,
Alors que vous, vous en jetez aux canards le dimanche matin,
Accompagnés de vos admirateurs et de votre suite médiatique,
La seule saveur que vous connaissez est le fric,
Vous ne tolérez pas les critiques, vous ne pensez qu'à l'éthique,
Mais est-ce décent de tuer pour un puits de pétrole,
Pour plus d'argent alors que des enfants ne peuvent pas aller à l'école.
Est-ce le Seigneur qui vous a donné le droit d'enfermer vos semblables,
Pour un simple vol par nécessité, pour ne pas finir la bouche dans le sable,
Vos raisons ne sont pas valables, car vous n'avez qu'à poser les pieds sous la table,
Alors que d'autres se tuent au travail pour un quignon de pain et une brique de lait,
Je ne peux rien y faire, vous ne m'écouterez pas, mais sachez que tout cela me déplait,
Peut-être que je ne vaux pas mieux qu'un autre, mais l'esprit dicte la plume,
Et ne vous étonnez pas si un jour mon esprit vous fume.
La lune est le masque des romantiques,
Froide et glaciale comme les plumes ;
D'encre et d'amour que l'on parfume
À tout va les amoureux fantastiques.
Misérable poète qui croit aimer autrui
- Folie ! Mensonge ! - il n'aime que lui !
La passion dévore ses traits nébuleux
Les transformant en un rictus nauséeux.
Il écrit lorsque s'assombrit le ciel,
Dévorant sa page de tout son fiel :
Les larmes de sang s'écoulent lentement,
L'ennemi qu'il combat est le temps.
Son esprit saint parcouru de tumultes
Lui qui jadis pensait pouvoir vivre ;
Aimer l'art des beautés qui s'enivrent,
Le voilà qui sombre dans l'occulte.
Ébauche d'une société en apnée
Sans savoir pourquoi je me questionne,
Dans ma tête, la douleur du monde résonne,
Je regarde autour de moi et vois la tristesse,
La haine dans le regard des gens, cela me blesse,
Les dirigeants et leur ivresse de guerre dans ce monde en détresse,
Tant de maladresses, tant d'âmes égarées, que l'on délaisse,
J'ai mal au coeur, prie pour que les hommes de pouvoir délestent
Le peuple qu'ils disent protéger, alors qu'ils ne lui donnent que des restes.
Les armes passent avant la faim, ils disent nous montrer le chemin,
Nous tendent la main, pour mieux nous idéaliser avec leur saint,
Les hommes d'état nous conditionnent, nous empoisonnent,
Ils nous mentent, nos voix résonnent dans leur microphones,
Ils nous espionnent, et font passer de vie à trépas les libres penseurs,
L'homme vit dans la peur, l'espoir se meurt, on vit dans l'erreur,
La terreur règne parmi nous, comment croire à leurs mensonges,
Morphée me porte conseil, je m'abandonne à mes songes.
Ils parlent de la Bible et de Dieu, lui qui voit tout des cieux,
Prêchent la bonne parole, mais déversent leur discours impérieux,
L'amour est leur mot d'ordre, le meurtre en est le messie,
Messieurs, ceci vous concernent, quelques mots d'un jeune indécis,
Cessez vos croisades, vos guerres n'ont aucun sens, oubliez l'argent,
Et regardez autour de vous, ces gens qui souffrent, c'en est désobligeant.
Vous les dirigeants, incapable de vous regarder en face,
Face à la glace, regardez, avouez être dans l'impasse,
Relisez la Bible, vous comprendrez que l'argent est proscrit,
Tuer son prochain n'est pas toléré, entendez mes cris,
Et ceux de tant d'autre personnes que vous laissez crever,
Toutes ces personnes à qui vous avez interdit de rêver,
Qui hurlent dans leur sommeil toute la haine que vous nous injectez,
Vous souhaitez être respecté, mais vous semblez nous prospecter.
Vous ne naissez pas différent des autres, pourtant vous clamez votre pouvoir,
En exhibant votre argent, et en dénigrant les personnes de couleur noire,
Ou toute autre différence, pour vous ne pas être pareil est une tare,
Mais le jour où vous réaliserez l'impact de vos gestes, il sera trop tard,
Certains sont morts pour un simple bout de pain,
Alors que vous, vous en jetez aux canards le dimanche matin,
Accompagnés de vos admirateurs et de votre suite médiatique,
La seule saveur que vous connaissez est le fric,
Vous ne tolérez pas les critiques, vous ne pensez qu'à l'éthique,
Mais est-ce décent de tuer pour un puits de pétrole,
Pour plus d'argent alors que des enfants ne peuvent pas aller à l'école.
Est-ce le Seigneur qui vous a donné le droit d'enfermer vos semblables,
Pour un simple vol par nécessité, pour ne pas finir la bouche dans le sable,
Vos raisons ne sont pas valables, car vous n'avez qu'à poser les pieds sous la table,
Alors que d'autres se tuent au travail pour un quignon de pain et une brique de lait,
Je ne peux rien y faire, vous ne m'écouterez pas, mais sachez que tout cela me déplait,
Peut-être que je ne vaux pas mieux qu'un autre, mais l'esprit dicte la plume,
Et ne vous étonnez pas si un jour mon esprit vous fume.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Vuld Edone
- Hors Ligne
Réduire
Plus d'informations
- Messages : 2178
il y a 13 ans 5 mois #17347
par Vuld Edone
Réponse de Vuld Edone sur le sujet Re:Mes poésies
Uh. Je te souhaiterais la bienvenue si tu me souhaitais le
bonjour
, mais enfin...
La seconde poésie ne m'a pas tenté, j'ai lu la première et le décompte des syllabes déjà me laisse songeur :
10 - 9 - 8 - 10 / 13 - 10 - 11 - 11 / 10 - 10 - 11 - 9 / 10 - 9 - 9 - 9
Je pars donc du principe que le vers est libre.
Le premier quatrain parle d'amour, on ne remarque presque pas "plumes" et "encre" qui peuvent lier au reste, de sorte qu'au second quatrain on a changé de poème - de thème, en fait. J'ai l'impression qu'il est possible d'intervertir les troisième et quatrième quatrains sans rien perdre, à part que le "temps" gagnerait en importance. Je devine que "aimer l'art" devrait former une sorte de conclusion au premier quatrain mais, comme dit, il est assez détaché du reste du poème, on ne fait pas le lien.
Certains passages "cassent", je n'ai pas d'autre terme pour le dire. "Les transformant en", la répétition du même son [ã] a coupé ma lecture d'autant plus que le vers précédent était fluide. "... de tout son fiel" semble une cheville, un moyen de rimer et même si je ne reproche pas le mot "fiel", je reproche la manière dont il est placé. Je proposerais "Dévorant sa page à force de fiel" qui joue un peu sur les sons, renforce la violence du passage et évite ce "de tout son" qui n'est pas très expressif. Et ainsi de suite.
Pourquoi des "larmes de sang" ? L'image est trop peu motivée par le poème pour se justifier, elle semble dès lors classique et comme stéréotypée. Je suis un peu du même avis pour la lune comme "masque des romantiques", même si en début du poème cela ne gêne pas. J'ai aussi un peu de mal avec le combat contre le temps, que rien dans le reste du poème ne justifie. On avait un ciel sombre, une passion obscure, rien de cela n'est lié à Chronos. Et je ne sais pas non plus pourquoi parler d'"esprit saint", le contraste est peut-être trop fort, en tout cas engage trop d'idées que le poème ne traite pas.
Je ne suis pas vraiment amateur de poésie, je ne sais pas si mes remarques sont pertinentes. Que visais-tu, quel effet ? Quelles techniques ? Et quelles difficultés ? Mais je crois que tu aurais même avantage à te débarrasser de la rime pour une poésie plus libre et plus directe.
Je discerne à peu près le message derrière, et pour être passé dans d'autres forums - que je te conseillerais - il est assez partagé. Il faudrait peut-être le renforcer encore, ou le détailler.
La seconde poésie ne m'a pas tenté, j'ai lu la première et le décompte des syllabes déjà me laisse songeur :
10 - 9 - 8 - 10 / 13 - 10 - 11 - 11 / 10 - 10 - 11 - 9 / 10 - 9 - 9 - 9
Je pars donc du principe que le vers est libre.
Le premier quatrain parle d'amour, on ne remarque presque pas "plumes" et "encre" qui peuvent lier au reste, de sorte qu'au second quatrain on a changé de poème - de thème, en fait. J'ai l'impression qu'il est possible d'intervertir les troisième et quatrième quatrains sans rien perdre, à part que le "temps" gagnerait en importance. Je devine que "aimer l'art" devrait former une sorte de conclusion au premier quatrain mais, comme dit, il est assez détaché du reste du poème, on ne fait pas le lien.
Certains passages "cassent", je n'ai pas d'autre terme pour le dire. "Les transformant en", la répétition du même son [ã] a coupé ma lecture d'autant plus que le vers précédent était fluide. "... de tout son fiel" semble une cheville, un moyen de rimer et même si je ne reproche pas le mot "fiel", je reproche la manière dont il est placé. Je proposerais "Dévorant sa page à force de fiel" qui joue un peu sur les sons, renforce la violence du passage et évite ce "de tout son" qui n'est pas très expressif. Et ainsi de suite.
Pourquoi des "larmes de sang" ? L'image est trop peu motivée par le poème pour se justifier, elle semble dès lors classique et comme stéréotypée. Je suis un peu du même avis pour la lune comme "masque des romantiques", même si en début du poème cela ne gêne pas. J'ai aussi un peu de mal avec le combat contre le temps, que rien dans le reste du poème ne justifie. On avait un ciel sombre, une passion obscure, rien de cela n'est lié à Chronos. Et je ne sais pas non plus pourquoi parler d'"esprit saint", le contraste est peut-être trop fort, en tout cas engage trop d'idées que le poème ne traite pas.
Je ne suis pas vraiment amateur de poésie, je ne sais pas si mes remarques sont pertinentes. Que visais-tu, quel effet ? Quelles techniques ? Et quelles difficultés ? Mais je crois que tu aurais même avantage à te débarrasser de la rime pour une poésie plus libre et plus directe.
Je discerne à peu près le message derrière, et pour être passé dans d'autres forums - que je te conseillerais - il est assez partagé. Il faudrait peut-être le renforcer encore, ou le détailler.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Modérateurs: San, Kundïn, Zarathoustra