Outhain
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Un tueur fou sévit au nom d'une pseudo-religion qu'il s'est créé dirigée par un dieux nomé Outhain. Aux ordres de ce tyran immaginaire, il sera poussé à commettre le plus noir, le plus sordide, le plus sombre, "innovant" à chaques assasinats.
C'est un policier (dont le nom reste encore à trouver) qui vas être chargé de l'enquête. Mais au sein de cette horreur, il se pourrait que cette folie lui prenne aussi, Outhain serait-il contagieux?
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La rue est silencieuse en cette nuit de décembre, les flocons d’un blanc immaculé viennent se déposer sur le sol en une douce et fraiche couche de coton glacé. Quelques bonhommes de neiges fait par les enfants du quartier regardent passivement la route, semblant saluer les passants. Tout est parfait en cette nuit de décembre.
Un petit manoir trône au dessus de la bourgade, une petite haie verdoyante entourant son jardin. Dedans, des bruits de fête, des rires, des exclamations, des discutions enjouée. On y devine les parents autours d’un fameux banquet et les enfants, tout excités, courant autours de la table.
Un homme approche, d’un pas rapide, bien habillé, l’air pressé. Un retardataire, peut être.
Soudain, les paroles cessent. Tout se fige, puis un hurlement perce le silence devenu oppressant. L’homme arrête sa marche, interloqué, et tout le bâtiment s’embrase soudain. Les hurlements déchirent l’atmosphère festive, tous les habitants alentours sortent afin de voir ce qui se passe.
La mort a frappée, impardonnable, elle s’élève dans les flammes qui teintent le ciel noir d’une sombre lueur orangée. Les enfers se déchainent en un torrent de douleur. Petit à petit, l’incendie se propage, le manoir n’est plus qu’une énorme boule de flammes.
Un à un, les hurlements cessent, la mort à prit ces frêles âmes, elle leur à donnée la paix, les à libérées de ce fardeau de douleur, elle les a saisit, hommes pas hommes, femmes par femmes, enfants par enfants. Un sombre carnage, sombre et effrayant, meurtre maccabre d'une famille entière, et ce, dans la nuit de nöel. Un bien sinistre cadeau.
Au dessus de tout ça, un homme semble rire, un gigantesque visage figé dans les nuages rougeoyants, l’Outhain.
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- Zarathoustra
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Exemple:
Un à un, les hurlements cessent, la mort à prit ces frêles âmes, elle leur à donnée la paix, les à libérées de ce fardeau de douleur, elle les a saisit, hommes pas hommes, femmes par femmes, enfants par enfants. Un sombre carnage, sombre et effrayant, meurtre maccabre d'une famille entière, et ce, dans la nuit de nöel. Un bien sinistre cadeau
Tu as un style très immersif, très visuel. Le début me fait penser à Edward auw mains d'argent de Tim Burton (le manoir, la neige, l'aspect paisble de la ville).
Il y a certainement matière à développper l'atmosphère pour rendre moins brutal la transition sur ces deux paragraphes:
En quelques lignes, tu dis tout. Laisse le temps au lecteur de prendre conscience peu à peu de ce qui se passe. Accessoirement, un manoir ne passe certainement pas en quelques secondes de l'état de masse noire à celui de brasier...Soudain, les paroles cessent. Tout se fige, puis un hurlement perce le silence devenu oppressant. L’homme arrête sa marche, interloqué, et tout le bâtiment s’embrase soudain. Les hurlements déchirent l’atmosphère festive, tous les habitants alentours sortent afin de voir ce qui se passe.
La mort a frappée, impardonnable, elle s’élève dans les flammes qui teintent le ciel noir d’une sombre lueur orangée. Les enfers se déchainent en un torrent de douleur. Petit à petit, l’incendie se propage, le manoir n’est plus qu’une énorme boule de flammes.
Tu gagnerais , à mon sens, à faire monter davantage la tension. Continue sur l'aspect visuel mais essaie de le faire de manière abstraite (par exemple en parlant de la belle couleur changeante du ciel). Fais naîttre peu à peu la réalité pour amener le lecteur à se poser des questions. Ici, tu lui donnes tout de suite la réponse.
En faisant ainsi, tu devrais avoir un texte qui ferait le double ou le triple. Du coup, la longueur va permettre de mieux s'imprégner de l'atmosphère et de glissement progressif sur l'horreur.
En tout cas, tu annonces un beau programme en matière d'intrigue. Ca donne envie de lire.Un tueur fou sévit au nom d'une pseudo-religion qu'il s'est créé dirigée par un dieux nomé Outhain. Aux ordres de ce tyran immaginaire, il sera poussé à commettre le plus noir, le plus sordide, le plus sombre, "innovant" à chaques assasinats.
C'est un policier (dont le nom reste encore à trouver) qui vas être chargé de l'enquête. Mais au sein de cette horreur, il se pourrait que cette folie lui prenne aussi, Outhain serait-il contagieux?
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- Leagend7381
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Une question: je voulait essayer de commencer chaques chapitres joués par Carmin par trois mots le definissants (comme ici "nuit flammes et cris"). Est-ce une bonne idée ou est-ce que cela finira par devenir un peut lourd pour le lecteur?
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- Leagend7381
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La rue est silencieuse en cette nuit de décembre, les flocons d’un blanc immaculé viennent se déposer sur le sol en une douce et fraiche couche de coton glacé. Quelques bonhommes de neiges fait par les enfants du quartier regardent passivement la route, semblant saluer les passants. Tout est parfait en cette nuit de décembre.
Un petit manoir trône au dessus de la bourgade, une petite haie verdoyante entourant son jardin. Dedans, des bruits de fête, des rires, des exclamations, des discutions enjouée. On y devine les parents autours d’un fameux banquet et les enfants, tout excités, courant autours de la table.
Un homme approche, d’un pas rapide, bien habillé, l’air pressé. Un retardataire, peut être.
Il ne le sait pas encore, mais il va mourir. Ils vont tous mourir.
La lourde porte de bois se referme sèchement, faisant disparaitre sa maigre silhouette, lui coupant toute retraite. Il ne s’enfuira pas. Personne ne s’enfuira. Ils mourront tous.
Toutes les lumières s’éteignent soudain dans le manoir, il redevient nuit parmi la nuit, ténèbres parmi les ténèbres.
Quelqu’un hurle à l’intérieur, hurlement immédiatement suivi par un éclair aveuglant et par une vive explosion. Tous gémissent, on les devine en train de se recroqueviller contre les murs, on les devine terrifiés, pleurant leur mort prochaine.
Une puissante odeur d’essence envahit soudain l’air, d’essence et de gaz. Elle monte, par bouffées étouffantes à l’odeur insupportable. Elles s’élèvent dans les airs.
Au travers de la fenêtre, on devine un homme, debout, faiblement éclairé par la lueur bleutée de la lune, une petite boite dans la main. Il en fait coulisser le couvercle, y saisit un petit bâtonnet, le frotte contre la boîte, et instantanément, tout ne deviens plus que flamme.
Les fenêtres se brisent, projetant des milliers de petits bouts de verre sur le sol, et vomissent un torrent de flammes qui s’élèvent en une énorme langue rougeâtre, crachant sa sombre fumée dans le ciel noir, soudainement teinté de rouge.
Les cris terrifiés des pauvres victimes s’élèvent en un concert de sons stridents et de plaintes inutiles, dominées par le hurlement guttural d’un homme. D’un homme ? Même un homme n’hurle pas de cette façon. Ce n’est pas un homme, ce n’est plus un homme, on peut se demander s’il n’en a jamais été un.
Cette chose qui cire, c’est un monstre, sanguinaire, sans pitié.
Petit à petit, les colonnes orangées s’élèvent, mordent les rebords de bois du manoir cachent les fenêtres ou l’on peut encore apercevoir, malgré la couche noirâtre ce cendres qui les recouvre, des formes humaines se tordant, se roulant sur le sol désespérément, tendant la main vers le ciel, implorant un dieu qu’ils n’ont jamais priés afin qu’ils leur accordent la paix avant de se figer, simple formes noires couchées sur le sol au milieu des flammes dansantes.
Un à un, les cris cessent, happés par la mort, par une mort impitoyable, par une mort avide de souffrance. Elle a tuée, aujourd’hui, elle a beaucoup tuée. Ils étaient une trentaine, une famille entière, sauf un père qui devait jouer en cette douce nuit de noël, le rocambolesque personnage vêtu du manteau rouge et de la barbe blanche.
Mais le père noël était déjà passé, et il avait beaucoup distribué, il avait donné ce que nul ne pourra avoir plus d’une fois dans sa vie, un présent rare, rarissime même, mais que tout le monde reçoit un jour.
Une grande foule se rassemblait pour contempler impuissamment le brasier infernal qu’était devenu le manoir. Le père s’était agenouillé devant, hurlant son désespoir, ombre noire contrastant avec les flammes. Puis il s’était relevé, retourné, sa fausse barbe redescendue sur son cou, son bonnet déchiré dans une main, les yeux rougis, les mâchoires si crispées que l’on aurait pût croire qu’elles allaient éclater, ses lunette bancales.
Il s’était retourné vers la foule, leur avait fait un dernier signe de la main, puis s’était jeté dans le brasier, hurlant de douleur. Il avait préféré mourir. Tel avait été son choix. Il n’avait pût supporter cela.
Tout s’était passé sous les regards terrifiés d’hommes, de femmes, d’enfants, de personnes dont l’esprit serait marqué à jamais.
Et au dessus de tout cela, un homme semblait rire, un visage malsain se former dans les volutes de fumées, le visage illuminé de rouge. Une vision furtive, qui s’était rapidement effacée dans le vent, peut être une illusion, peut être un être malsain, peut être le diable même.
Non, ce n’était aucune de ces choses. C’était l’Outhain.
Par contre, je précise que dans le livre, l'un des deux personnages princiapl est Carmin lui même, seulement ce n'est pas sa réele identité. On ne vois au travers de ses yeux que les meurtres qu'il commet, et les lettres qu'il écrit où il raconte sa vie "normale", ou il parle de son travail, ect. Au fond, seul les action du policier mènent à la vérité.
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- Zarathoustra
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PS: 30 personnes pour une famille, ça me parait beaucoup...
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Il marche, encore perdu dans les brumes d’un sommeil duquel il s’était réveillé trop brusquement. Le visage grave, sévère même, les mâchoires légèrement crispées, ses cheveux en bataille coupés légèrement longs.
Il s’avance vers son miroir, petit carré de verre fissuré recouvert d’une fine couche de crasse. De grosses cernes lui entourent les yeux. Il est pâle, livide même.
Il se plonge la tête sous l’eau glacé du robinet puis se l’essuie sur sa serviette blanche, tâchée que quelques traces noirâtres.
Outhain l’a appelé, Outhain l’a commandé. Il doit obéir à Outhain, car Outhain est un dieu.
Outhain commande, Outhain dicte, Outhain à le droit de vie et de mort, Outhain ne commande que la justice. Une bien sombre justice, mais Outhain ne frappe pas sans raison, Outhain sait ce qu’il fait. Carmin le sait, il le connaît.
Le jeune homme se dirige vers la table de bois où l’attends son petit déjeuner. Il est neuf heures. Neuf heures du soir.
Carmin travaille de nuit. Le jour, il obéit à Outhain.
Il est gardien d’un musé. Personne ne le connaît, personne ne le voit, personne ne le soupçonne.
Son petit déjeuner prit, il récupère son manteau, ses clefs de voiture, et s’avance dans le garage.
Dans le couloir il passe devant une grande peinture grossière, représentant un visage mutilé teinté de rouge, la bouche grande ouverte. Carmin s’arrête, il la salue grandement, et reprends sa marche.
La petite voiturette se fige devant les grandes portes vitrées du muséum.
Légèrement en retard, comme à son habitude, Carmin se gare sur une petite place marquée de son nom en grands caractères blancs.
Il n’aime pas être à l’heure, car les autres son encore là, et il n’aime pas voir les autres. Il n’aime pas parler, rire, ni même lorsqu’il s’agit de choses importantes, concernant, sa paye, son travail C’est une perte de temps, il arrive très bien à vivre avec le peut qu’il gagne, il n’a pas besoin de plus.
Carmin se dirige vers sa petite armoire, y récupère son uniforme de gardien, bleu avec un petit képi, ressemblant à ceux que portent les gendarmes. Il se change, et part dans le musé.
Il marche devant les grandes statues de bronze, les maquettes, les ouvrages, les peinture, tout l’intéresse, il perçoit ses œuvres comme une seconde vie après la mort, la vie au travers du souvenir ; Carmin ne veut pas être oublié. Il en a peur même, tout son être se rebelle contre cette sinistre idée.
Il a peur de sombrer dans l’inconnu le plus total, de plonger dans les abysses infinies du néant, il veut pouvoir survivre au travers de ces actes, il veut pouvoir être connu encore longtemps après. Peut être est-ce pour cela même qu’il obéit à Outhain, premier émissaire de la mort, d’une nouvelle religion à venir, d’un monde anarchique et sans pitié.
Non, on se rappellera du nom de Carmin.
Carmin sera alors vénéré comme un deux, comme lui même vénère Outhain.
Enfin, il fait jour. Carmin a fini son travail, et il part en avance afin de ne pas croiser les autres.
Il sort du bâtiment sans oublier de le fermer, entre dans sa voiture, met le contact, et part pour s'arrêter non loin, cinq minutes plus tard.
Outhain l'a montrée. Il lui a montré sa prochaine cible, son prochain meurtre.
Carmin se souhaite pas tuer, il ne fait que se soumettre à la dure loi d'Outhain. Il tue sous ses ordres, c'est tout.
Il entre d'un pas rapide dans la petite ruelle, s'y oriente parfaitement, il n'a pas besoin de savoir où il doit aller, Outhain le guide.
Il s'engouffre dans un couloir qui mène sur un grand escalier, le monte, ouvre la porte numéro quatorze et entre prestement.
Sa cible ne voit rien venir. En un instant, elle reçoit la lame glaciale dans les entrailles. Elle n'a même pas put hurler.
Elle se retourne, les yeux emplis de surprise et d'incompréhension, sa bouche s’ouvrant et se fermant nerveusement, cherchant de l'air, puis elle tombe à genoux, la lame encore enfoncée dans le sternum. Elle la retire, la regarde et finit par s’effondrer, face contre terre.
Un léger flot carmin commence à recouvrir le carrelage. La vie de la jeune femme s'est rependue en un instant, et s'est déversée sur le sol blanc.
Carmin se dirige vers la table, sa veste encore tâchée de sang. Il la retire, l roule en boule, l'enfourne dans un sac poubelle, et l'enfonce dans son grand sac noir.
Puis il saisit une bouteille de vin qui repose sur la table. Il saisit une coupe dans l'armoire vitrée, la remplit, et se délecte de cette boisons exquise aux arômes boisés.
Soudain, quelqu'un frappe.
Carmin se jette derrière un meuble, dos collé contre le mur.
La porte s'ouvre, grinçant légèrement, et un homme entre. Il se fige soudain, incapable d'esquisser le moindre mouvement devant le corps de ce qui devait être sa femme.
Carmin profite de cet instant pour se glisser silencieusement derrière l’importun, puis lui souffle à l'oreille :
« Dommage... Elle était belle. »
Un soudain frisson parcours soudain la nuque du jeune homme, il ne comprends que trop tard ce qu'il se passe, et rejoint sa femme dans un long grognement.
Carmin est fier. Outhain avait dit grandiose, et Carmin fera grandiose. Pour la première fois, il expose ses victimes, il expose ses œuvres, c'est le début de l'ère de l'Outhain.
Toute sa culpabilité habituelle est partie. Il n'a plus de remords, plus qu'une sinistre joie.
Et cette joie le fait frissonner d'horreur malgré tout.
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- Mr. Petch
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Globalement, j'ai aimé ton texte. Tu as un bon sens du rythme des mots. J'ai particulièrement apprécié ce passage :
Il marche devant les grandes statues de bronze, les maquettes, les ouvrages, les peinture, tout l’intéresse, il perçoit ses œuvres comme une seconde vie après la mort, la vie au travers du souvenir ; Carmin ne veut pas être oublié. Il en a peur même, tout son être se rebelle contre cette sinistre idée.
Il a peur de sombrer dans l’inconnu le plus total, de plonger dans les abysses infinies du néant, il veut pouvoir survivre au travers de ces actes, il veut pouvoir être connu encore longtemps après. Peut être est-ce pour cela même qu’il obéit à Outhain, premier émissaire de la mort, d’une nouvelle religion à venir, d’un monde anarchique et sans pitié.
Je trouve qu'il y a ici une belle transition entre les deux paragraphes : des phrases courtes au début, et puis le second paragraphe nous lance dans le flot des pensées "malsaines" de Carmin en quelques virgules. J'ai vraiment eu l'impression d'un jaillissement après "idée", comme si les pensées du personnage ne pouvaient plus être retenues. C'est habile.
Sur le style, je le trouve un peu sec : beaucoup de phrases courtes, un vocabulaire un peu limité. Tu es bon dans les jeux de répétition, mais certains passages, en particulier les scènes d'action, manquent de punch et semblent une simple succession de constats :
Carmin se jette derrière un meuble, dos collé contre le mur.
La porte s'ouvre, grinçant légèrement, et un homme entre. Il se fige soudain, incapable d'esquisser le moindre mouvement devant le corps de ce qui devait être sa femme.
Après, le style sec est un style comme un autre, que tu sembles vouloir manier pour ce récit, donc pourquoi pas. Essaie de t'interroger sur des façons originales (je veux dire plus originales que les jeux de répétition) d'utiliser ce style pour le bien de l'histoire : est-ce qu'il reflète un état mental du personnage, par exemple ? ou est-ce qu'il reflète une vision sombre du monde ? Ce sont des pistes, peut-être y as-tu déjà pensé.
Une autre remarque, qui touche cette fois plus à l'intrigue : tu n'es pas obligé d'abattre pas toutes tes cartes dès le départ. Par exemple, je trouve que ce passage est de trop :
Puis il saisit une bouteille de vin qui repose sur la table. Il saisit une coupe dans l'armoire vitrée, la remplit, et se délecte de cette boisons exquise aux arômes boisés.
On a compris que Carmin était un psychopathe asocial. On découvre ici qu'il est aussi (ou prétend être) un être sophistiqué (j'ai pensé à Hannibal Lecter dans ce passage). Demande-toi si cette information complémentaire est utile ici ou si elle ne pourrait pas être mieux exploité plus tard, pour construire progressivement ton personnage de tueur sans offrir dès le départ au lecteur toutes les clés de compréhensions ? Ou bien pour faire évoluer ton personnage, montrer qu'il commence comme un tueur asocial un peu bêta et "évolue" dans la hiérarchie du crime en un esthète.
Je te dis ça parce que tu as l'air parti pour adopter le point de vue du tueur sur une grande part du récit. Si tu ne veux pas ennuyer le lecteur, si tu ne veux pas qu'il puisse prédire chaque mouvement et finisse par s'ennuyer, il faut prévoir une évolution de ce personnage qui va nous accompagner pendant plusieurs pages, ou du moins éviter qu'on sache tout sur lui dès le départ. Ménage tes effets : calibre bien les infos que tu veux donner sur Carmin à ce stade, et celles qui peuvent être plus utiles plus tard.
En tout cas, le pitch est un peu classique mais néanmoins alléchant. Par curiosité : quelles sont tes sources d'inspiration principales sur ce texte ?
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- Leagend7381
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Pour le style un peut sec, j'ai du mal avec les scènes d'actions, faut que je les re-travaille. Peut être plus décrire son cœur qui bat etc...? Après avoir relu le passage j'ai bien l'impression qu'il mériterait d'être un peut plus développé.
Lorsque tu a dis répétition, je me suis surtout souvenu de ce passage:
"Outhain l’a appelé, Outhain l’a commandé. Il doit obéir à Outhain, car Outhain est un dieu.
Outhain commande, Outhain dicte, Outhain à le droit de vie et de mort, Outhain ne commande que la justice. Une bien sombre justice, mais Outhain ne frappe pas sans raison, Outhain sait ce qu’il fait. Carmin le sait, il le connaît."
Tu parlait de celui-là en particulier où il y en avait de plus dérangeants?
Un autre problème que j'ai remarqué, c'est qu'au présent, j'ai beaucoup plus de mal a faire transiter les événements dans le temps.
Et enfin, pour le vocabulaire, je lis mais je n'arrive pas à trouver d’œuvres vraiment enrichissantes à ce point. Et cela m'handicape lorsque j'ai du mal pour éviter une répétition. J'ai conscience qu'il est en effet peut étendu.
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- Mr. Petch
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Pour le style un peut sec, j'ai du mal avec les scènes d'actions, faut que je les re-travaille. Peut être plus décrire son cœur qui bat etc...? Après avoir relu le passage j'ai bien l'impression qu'il mériterait d'être un peut plus développé.
Tu peux garder le style que j'appelle "sec" (au sens de phrases courtes sans digression), mais ça n'empêche pas de développer. Après, à toi de voir dans quelle direction va ce développement en fonction de ce que tu veux faire passer : description de l'action, pensées du personnage, décor, etc... Mais pas tout à la fois... Là, c'est à toi de juger. Feurnard avait produit un post tout à fait utile sur la question du développement avec une discussion intéressante (mais je vois que tu y avais déjà participé) : www.les-chroniques.eg2.fr/forum/11-conse...-mdt-developpe-.html
Tu parlait de celui-là en particulier où il y en avait de plus dérangeants?
Attention !! : les répétitions, je ne trouvais pas ça dérangeant, au contraire, c'était un aspect positif de ton texte.
Un autre problème que j'ai remarqué, c'est qu'au présent, j'ai beaucoup plus de mal a faire transiter les événements dans le temps.
ça c'est normal, c'est de la grammaire ! Personnellement, j'aime beaucoup les textes au présent : c'est un temps qui donne une vraie force au texte, qui invite le lecteur à entrer dedans plus rapidement que le passé simple qui prend de la distance. Mais globalement, j'ai trouvé que tu te débrouillais bien sur les questions de concordance des temps. C'est un bon exercice, d'écrire au présent, car cela permet de mieux sentir la place dans le temps des événements que l'on décrit.
Et enfin, pour le vocabulaire, je lis mais je n'arrive pas à trouver d’œuvres vraiment enrichissantes à ce point. Et cela m'handicape lorsque j'ai du mal pour éviter une répétition. J'ai conscience qu'il est en effet peut étendu.
Alors déjà, si tu veux améliorer ton vocabulaire, arrête de lire Maxime Chattam !
Bon... Blague à part, outre le conseil classique de lire des romans hors de ton champ de lecture familier (si tu aimes la SF, Bradbury a un vocabulaire assez étendu), la méthode que j'utilise est bêtement celle des encyclopédies. En gros, quand je situe mon histoire dans tel ou tel environnement (la jungle, la ville), ou quand j'ai besoin du champ lexical d'un sujet précis (corps humain, armes, insignes militaires, physique quantique, paléogéographie...), j'ouvre un dictionnaire ou je trouve une encyclopédie spécialisée sur le sujet (wikipédia peut parfois faire l'affaire) et je prends note.
Sinon, plus simple encore, ce sont les dictionnaires de synonymes ou antonymes. On en trouve en ligne, par exemple : www.crisco.unicaen.fr/des/. Mais du côté du vocabulaire, si tu veux vraiment l'enrichir, il ne faut pas avoir peur d'utiliser des instruments aussi basiques que des dictionnaires... Ils sont là pour ça.
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- Leagend7381
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Pour CRISCO: j'y vais régulièrement
Pour l'encyclopédie: BONNE IDÉE!!!
Après, pour l'exemple sur les répétitions que je t'ai donné, je me rends compte que je l'avais mal formulé (très mal formulé). En gros c'était pour savoir si j'avais trop insisté sur la répétition (vus qu'a ce passage, c'était fait exprès). Mais apparemment non.
Merci encore.
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