Mountyhall, un baptême pour poid léger...

Voilà, je sais bien que je participe pas beaucoup à la vie des chroniques depuis que je me suis présenté, et même si je continue à lire les MAJ, je n'ai vraiment plus le temps ni d'écrire, ni quoique ce soit d'autres. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai goutté au petit jeu d'Elfiriond, Mountyhall (il en a déjà parlé ici plusieurs fois), pour rester en contact à lui et ainsi avec vous.
Voilà qu'hier soir j'avais donc le temps entre minuit et 4h du mat d'écrire un petit peu dans une maison totalement silencieuse, et alors que je cherchais une idée compliquée, je me suis tout simplement retourné vers Mountyhall et mon personnage dans le jeu pour laisser travailler mon imaginaire de manière plus fluide (sinon, MOI, peux po!!!!). Et j'avoue qu'à l'heure qu'il est (4:40), j'ai beau relire mon petit exercice, mes yeux commencent vraiment à cligner, et mon cerveau ne fonctionne plus qu'à 30% (je peux encore taper sur le clavier), je ne suis plus capable de donner un avis objectif. Là m'est venu l'idée de vous faire partager ce petit (pourquoi je dis toujours "petit"....j'devré allé voir un psy... x ) début d'histoire. D'ailleurs j'ai plus l'impression d'avoir écrit une introduction à ce que j'avais dans ma tête originellement, mais bon...
Ainsi ca sera mon baptême de membre des chroniques, mon premier essai, mes premières critiques, en espérant bien sûr que mon emploi du temps ne fasse pas que cela soit aussi le dernier... .
Merci d'avance, sur ce, bien le bonsoir, ou le bonjour plutôt.

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Un silence lourd pesait sur le Hall.
Un guerrier d?un autre temps traversait la caverne d?un pas hésitant, semblant résister à un ennemi invisible. Puis sa main droite lâcha la hache qu?elle tenait, et le vieil héros s?écroula au sol, à bout de force. L?apparition disparut alors telle de la fumée que l?on disperse en soufflant dessus. . Un grondement ahurissant se fit entendre
Les ténèbres reprirent ensuite les rênes du lieu.

Quand Goräm sortit de son rêve, des perles de sueurs coulaient le long de son corps poreux. Un sentiment d?oppression l?envahissait. Cela faisait trois jours qu?il avait trouvé cet étrange étendard, relique ancienne d?une tribu oubliée, et depuis ses nuits n?avaient cessé d?être perturbées par de nombreux songes. La bannière paraissait très ancienne, et des trous se voyaient un peu partout sur le tissu, ainsi que de la poussière. L?emblème qui y était dessiné, avait dû s?effacer et seule sa couleur de fond rouge vif avait résisté aux assauts du temps. La hampe, à laquelle le drapeau restait solidement attaché grâce à quelques accroches en acier, était cassée, mais on pouvait estimer sa hauteur à plus de trois mètres. Durant une bataille, une telle bannière etait cruciale pour le moral des troupes. Elle représentait plus qu?un simple emblème suspendu à un bâton. Elle servait surtout à renforcer l?union d?un groupe de soldats, et à montrer à son adversaire que rien ne pourrait les diviser. D?ailleurs, le porte-étendard était une cible privilégiée, et lorsqu?il tombait, cela ne présageait rien de bon.
Goräm se leva pour reprendre son souffle, et jeta un ?il alentours, pour se rendre compte que le hall était toujours sombre. Dans un tel environnement seules quelques espèces sauvages pouvaient survivre, notamment les trolls, pour qui le noir ne posait aucun problème puisqu?ils étaient tous doués de nyctalopie. Goräm mesurait presque 2 mètres, et son dos, légèrement courbé par les muscles des épaules, était recouvert de poils. Son visage trollesque n?avait rien à envier à un humain, ses yeux fins lui donnant un immense charisme. Il appartenait à la race des Kastars, un troll vampire comme on se plaisait à les appeler, car ils avaient une légère tendance à mordre leurs adversaires plutôt qu?à les taper. Les kastars les plus âgés étaient souvent atteints de « la soif », qui les poussait à sucer le sang de tout être assez bête pour s?approcher d?eux. Goräm n?avait que cinq mouches, ce qui faisait de lui un très jeune troll, pourtant il semblait déjà souffrir de cette maladie et il n?hésitait plus à sauter au cou d?un monstre, ou à un de ses membres, bras, jambes, pattes, ailes, tout ce qui pourrait lui procurer un peu de chaleur et de vie.
Il tenta vainement de se rappeler de ses visions, avant de se souvenir de la raison qui l?avait mené dans cette partie du Hall. Sa tribu voulait faire de lui un grand guerrier, et après plusieurs réunions, la décision fut prise de lui faire passer les deux épreuves du chasseur : la Survie et la Solitude. Et pour l?endurcir, il devait les affronter en même temps, durant trois mundeleys, et ramener un objet de valeur de son long périple. Le soleil et la mort n?étaient pas autorisés. Bizarrement, Goräm n?avait pas peur de la Survie, sa vivacité d?esprit lui permettant de se sortir des situations les plus dangereuses. Par contre, pour la première fois de sa vie, il se retrouvait seul dans le Hall, et à la pensée de la durée de l?épreuve, il commençait à ressentir une grosse angoisse monter en lui. Jamais la Solitude ne durait si longtemps, mais devant les espoirs que fondait en lui la tribu, l?épreuve fut rallongée pour peut-être faire naître en lui l?âme d?un chef. Il se rappela des paroles solennelles du Gardien du Souffle Sacré :
« Diriges toi vers la Caverne du Guerrier, puis fais en le tour jusqu?à trouver le passage vers le Gouffre de la Victoire. Là tu trouveras la réponse que nous attendons tous, et une fois fait, tu devras y rester jusqu?à la fin de ton épreuve ».
Goräm reprit alors la marche, récupérant l?étendard cassé, pensant qu?il pourrait toujours servir pour réussir complètement son objectif. Il n?avait aucune arme, ne comptant que sur ses dents pour mettre à terre tout éventuel ennemi. Effectivement, il arrivait souvent dans le Hall de tomber sur des Trolls solitaires, ou inversement. Généralement ce genre de rencontre se terminait dans le sang, et Goräm, malgré son jeune age, ne le savait que trop. De toutes façons il était préparé à combattre, et il acceptait cette fatalité car la fuite n?était pas autorisée pour la Survie. Chaque niveaux du Hall étaient très différents les uns des autres, la peau des trolls y était sensible au point que les sages de la tribu de Goräm étaient capables de lire sur la peau de leurs congénères et de savoir exactement où ils avaient voyagé. Ainsi, le plus petit mouvement de Goräm pourrait être étudié à son retour, ce qui l?obligeait à ne pas changer de chemin, et à rester concentré sur ses épreuves.
Ses oreilles affûtées entendaient tout, sans exception, dans un périmètre de presque trois cavernes (à peu près un kilomètre), que ce soit le dur labeur d?un vers de terre, ou le souffle rauque d?un behemot, un avantage indéniable dans un lieu à l?atmosphère lourde tel que le Hall. Les autres races ne pénétraient que rarement dans les profondeurs, à la simple raison que tout son y était étouffé, rendant les cavernes propices à toutes sortes d?embuscades. Quelques elfes tentaient parfois leur chance, dans l?espoir de récupérer un trésor, ou de récolter du mithril, mais rares sont ceux qui en sortaient vivant, car même si ils avaient la chance de ne voir aucun troll, il était par contre impossible d?éviter les autres formes de vies du Hall, horreurs ou démons, sauvages ou perfides. Les trolls étaient les seuls êtres capable de vivre dans cet endroit hostile. C?est ainsi que Goräm put entendre le kobold qui lui fonça dessus dans le dos et se retourner à temps pour l?affronter. La bestiole était très agile, et le trollinet voyait mal comment réussir à l?attraper pour la vider de son sang. L?animal n?attendit pas que son adversaire réfléchisse à sa stratégie et se jeta sur sa jambe pour la mordre. Heureusement la peau de Goräm était semble t-il assez dure pour résister aux crocs du kobold, et il ne ressentit qu?un léger picotement à la cuisse. Il en profita pour l?attraper par le cou et le serrer entre ses mains, pour le faire lâcher prise, ce qui se produisit rapidement. Le rongeur se débattait comme il le pouvait, mais déjà le jeune troll approchait ses dents de sa nuque. Celui-ci mordit, et commença à aspirer le vie de son adversaire, jusqu?à la mort. Un ?il innocent pourrait être effrayé par un tel spectacle, mais pour un troll, il s?agissait d?une scène normale de sa vie, et particulièrement pour un Kastar. Le Hall ne connaissait pas la pitié, et il ne fallait pas lui en faire preuve. Tuer, ou être tué?horrible de simplicité. Goräm continua sa route.

Le chemin qui menait vers le Gouffre de la Victoire était très long, mais le jeune troll s?autorisait quelques pauses car il savait ce qui l?attendait une fois atteint, et il préférait garder des forces plutôt que de s?épuiser en se précipitant vers le danger. Il s?assit confortablement, tenant toujours en main la bannière brisée, et au moment où il le posa au sol, une forte lumière l?aveugla et l?immobilisa. Dans ses yeux fermés, il vit un troll, grand, fier, au regard fixe et sûr, devant un cadavre dans lequel était planté une hache énorme. Il disparut soudainement pour laisser place aux ténèbres, à travers lesquelles il ne put voir que deux points lumineux. L?image se précisa petit à petit, et il se rendit compte qu?il s?agissait en fait de deux yeux terrifiants, et ceux-ci s?approchaient, accompagnés d?une voix sourde : « Jamais ! ». Et lorsqu?il put enfin discerner l?ombre imposante à qui appartenait ce regard effrayant, il entendit clairement « Tu ne seras jamais digne ! », puis la vision se troubla?. Goräm rouvrit les yeux pour se rendre compte qu?il ne s?agissait encore là que d?une vue de l?esprit, et non de la réalité. Il ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, soupçonnant l?objet d?une quelconque malédiction. Le kastar hésita même à dormir, par peur de ressusciter l?être qu?il avait aperçu dans sa vision.
« Rester méfiant, toujours rester méfiant?.calme-toi Goräm, ton c?ur va exploser si ça continue. » se dit il à lui-même. Sa raison lui disait de fuir l?étendard, et de l?abandonner là?.mais sa curiosité l?en empêchait. Il approcha doucement sa main du manche en bois, puis le serra. Rien. Le phénomène ne se reproduisait plus et malgré plusieurs tentatives, il n?eut plus de vision. Il se résolut alors à revenir au but premier de cette entracte : du repos et une bonne sieste. En quelques secondes, le trollinet s?endormit sur ses deux oreilles, qui le préviendraient du moindre danger.

A suivre

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PS: ben oui, je suis un malade du PS, j'ai pas perdu cette manie. Ne soyez pas indulgent avec moi, c'est pas parce que c'est le premier, qu'il faut être gentil...d'ailleurs je vous fais confiance pour me dire si c'est vraiment très mauvais, ou vraiment très nul, lachez vous, sur l'orthographe, sur la structure, sur la cohérence, sur la lisibilité, sur tout...Bref, pas d'indulgence (faut que j'arrete de me coucher à juste avant de me lever pour aller au boulot...). D'autant plus que je ne l'ai pas relu, donc ya vraiment des chances pour que je me sois un peu planté, donc demain dès que je peux je le relirai, et je l'éditerai si besoin s'en fait sentir.

Salut!

j'ai fait une légère correction des fautes ainsi que quelques commentaires (le tout en italique) dans le texte et à la fin de mon message.


Un silence lourd pesait sur le Hall.
Un guerrier d?un autre temps traversait la caverne d?un pas hésitant, semblant résister à un ennemi invisible. Puis sa main droite lâcha la hache qu?elle tenait, et le vieil héros s?écroula au sol, à bout de force. L?apparition disparut ensuite telle de la fumée que l?on disperse en soufflant dessus.
Les ténèbres avaient repris les rênes du lieu.

Quand Teuträm sortit de son rêve, des perles de sueurs coulaient le long de son corps poreux (, ce n'est pas forcément incorrect, mais je trouve l'expression un peu étrange...). Un sentiment d?oppression l?envahissait. Cela faisait trois jours (d'après ce qu'on m'a dit, les chiffres s'écrivent en lettres) qu?il avait trouvé cet étrange étendard, relique ancienne d?une tribu oubliée, et depuis ses nuits n?avaient cessé d?être perturbées par de nombreux songes. La bannière paraissait très ancienne, et des trous se voyaient un peu partout sur le tissu, ainsi que de la poussière. L?emblème qui y était dessiné, avait dû s?effacer et seule sa couleur de fond rouge vif avait résisté aux assauts du temps. La barre, à laquelle le drapeau restait solidement accroché grâce à quelques accroches en acier (accroché/accroches, ça fait un peu répétition...), était cassée, mais on pouvait estimer sa hauteur à plus de trois mètres. Durant une bataille, une telle bannière etait cruciale pour le moral des troupes. Elle représentait plus qu?un simple emblème accroché à un bâton en bois. Elle servait surtout à renforcer l?union d?un groupe de soldats, et à montrer à son adversaire que rien ne pourrait les diviser. D?ailleurs, le porte-étendard était une cible privilégiée, et lorsqu?il tombait, cela ne présageait rien de bon.
Teuträm se leva pour reprendre son souffle, et jeta un ?il alentours, pour se rendre compte que le hall était toujours sombre. Dans un tel environnement seules quelques espèces sauvages pouvaient survivre, notamment les trolls, pour qui le noir ne posait aucun problème puisqu?ils étaient tous doués de nyctalopie. Teuträm était un Kastar, un troll vampire comme on se plaisait à les appeler, car ils avaient une légère tendance à mordre leurs adversaires plutôt qu?à les taper. Les kastars les plus âgés étaient souvent atteints de « la soif », qui les poussait à sucer le sang de tout être assez bête pour s?approcher d?eux. Teuträm n?avait que cinq mouches, ce qui faisait de lui un très jeune troll, pourtant il semblait déjà souffrir de cette maladie et il n?hésitait plus à sauter au cou d?un monstre, ou à un de ses membres, bras, jambes, pattes, ailes, tout ce qui pourrait lui procurer un peu de chaleur et de vie.
Il tenta vainement de se rappeler de ses visions, avant de se souvenir de la raison qui l?avait mené dans cette partie du Hall. Sa tribu voulait faire de lui un grand guerrier, et après plusieurs réunions, la décision fut prise de lui faire passer les deux épreuves du chasseur : La survie et La solitude. Et pour l?endurcir, il devait les affronter en même temps, durant trois mundeleys, et ramener un objet de valeur de son long périple. Le soleil et la mort n?étaient pas autorisés. Bizarrement, Teuträm n?avait pas peur de La survie, sa vivacité d?esprit lui permettant de se sortir des situations les plus dangereuses. Par contre, pour la première fois de sa vie, il se retrouvait seul dans le Hall, et à la pensée de la durée de l?épreuve, il commençait à ressentir une grosse angoisse monter en lui. Jamais La solitude ne durait si longtemps, mais devant les espoirs que fondait en lui la tribu, l?épreuve fut rallongée pour peut-être faire naître en lui l?âme d?un chef. Il se rappela des paroles solennelles du Gardien du feu Sacré :
« Dirige toi vers la Caverne du Guerrier, puis fais en le tour jusqu?à trouver le passage vers le Gouffre de la Victoire. Là tu trouveras la réponse que nous attendons tous, et une fois fait, tu devras y rester jusqu?à la fin de ton épreuve ».
Teuträm reprit alors la marche, récupérant l?étendard cassé, pensant qu?il pourrait toujours servir pour réussir complètement son objectif. Il n?avait aucune arme, ne comptant que sur ses dents pour mettre à terre tout éventuel ennemi. Effectivement, il arrivait souvent dans le Hall de tomber sur des Trolls solitaires, ou inversement. Généralement ce genre de rencontre se terminait dans le sang, et Teuträm, malgré son jeune age, ne le savait que trop. De toutes façons il était préparé à combattre, et il acceptait cette fatalité car la fuite n?était pas autorisée pour La survie. Chaque niveaux du Hall étaient très différents les uns des autres, la peau des trolls y était sensible au point que les sages de la tribu de Teuträm étaient capables de lire sur la peau de leurs congénères et de savoir exactement où ils avaient voyagé. Ainsi, le plus petit mouvement de Teuträm pourrait être étudié à son retour, ce qui l?obligeait à ne pas changer de chemin, et à rester concentré sur ses épreuves.
Ses oreilles affûtées entendaient tout, sans exception, dans un périmètre de presque trois cavernes (à peu près un kilomètre), que ce soit le dur labeur d?un vers de terre, ou le souffle rauque d?un behemot, un avantage indéniable dans un lieu terriblement silencieux tel que le Hall (euh, là, je comprends pas trop en quoi c'est un avantage d'avoir une ouïe si fine s'il n'y a pas de bruit...). C?est de cette manière qu?il put entendre le kobold qui lui fonça dessus dans son dos. Il put se retourner à temps et entreprendre un combat. La bestiole était très agile, et le trollinet voyait mal comment réussir à l?attraper pour la vider de son sang. L?animal n?attendit pas que son adversaire réfléchisse à sa stratégie et se jeta sur sa jambe pour la mordre. Heureusement la peau de Teuträm était semble t-il assez dure pour résister aux crocs du kobold, et il ne ressentit qu?un léger picotement à la cuisse. Il en profita pour l?attraper par le cou et le serrer entre ses mains, pour le faire lâcher prise, ce qui se produisit rapidement. Le rongeur se débattait comme il le pouvait, mais déjà le jeune troll approchait ses dents de sa nuque. Celui-ci mordit, et commença à aspirer le vie de son adversaire, jusqu?à la mort. Un ?il innocent pourrait être effrayé par un tel spectacle, mais pour un troll, il s?agissait d?une scène normale de sa vie, et particulièrement pour un Kastar. Le Hall ne connaissait pas la pitié, et il ne fallait pas lui en faire preuve. Tuer, ou être tué?horrible de simplicité. Teuträm continua sa route.

Le chemin qui menait vers le Gouffre de la Victoire était très long, mais le jeune troll s?autorisait quelques pauses car il savait ce qui l?attendait une fois atteint, et il préférait garder des forces, ou du moins les conserver plutôt que de s?épuiser en se précipitant vers le danger. Il s?assit confortablement, tenant toujours en main la bannière brisée, et au moment où il le posa au sol, une forte lumière l?aveugla et l?immobilisa. Dans ses yeux fermés, il vit un troll, grand, fier, au regard fixe et sûr, devant un cadavre dans lequel était planté une hache énorme. Il disparut soudainement pour laisser place aux ténèbres, à travers lesquelles il ne put voir que deux points lumineux. L?image se précisa petit à petit, et il se rendit compte qu?il s?agissait en fait de deux yeux terrifiants, et ceux-ci s?approchaient, accompagnés d?une voix sourde : « Jamais ! ». Et lorsqu?il put enfin discerner l?ombre imposante à qui appartenait ce regard effrayant, il entendit clairement « Tu ne seras jamais digne ! », puis la vision se troubla?. Teuträm rouvrit les yeux pour se rendre compte qu?il ne s?agissait encore là que d?une vue de l?esprit, et non de la réalité. Il ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, soupçonnant l?objet d?une quelconque malédiction. Le kastar hésitait même à dormir, par peur de ressusciter l?être qu?il avait aperçu dans sa vision.
« Rester méfiant, toujours rester méfiant?.calme-toi Teuträm, ton c?ur va exploser si ça continue. » se dit il à lui-même. Sa raison lui disait de fuir l?étendard, et de l?abandonner là?.mais sa curiosité l?en empêchait. Il approcha doucement sa main du manche en bois, puis le serra. Rien. Le phénomène ne se reproduisait plus et malgré plusieurs tentatives, il n?eut plus de vision. Il se résolut alors à revenir au but premier de cette pause dans son voyage : du repos et une bonne sieste. En quelques secondes, le trollinet s?endormit sur ses deux oreilles, qui le préviendraient du moindre danger.


Et ben c'est pas mal tout ça surtout pour un création aussi nocturne
Mais dis-moi, tu ne serais pas un petit peu fan des Trolls de Troy par hasard? Les mouches, le nom de ton héros (Tetrâm dans la bd de Soleil), le côté sanguinaire... C'est une bonne inspiration pour un récit, personnellement, j'aime bien. J'ai trouvé certaines idées très bonnes comme celle du vampirisme, des songes de Teutram, ou les épreuves rituelles... Et le style en général est correct. Toutefois, je pense que tu pourrais améliorer ce qui touche les descriptions: celles du troll, du Hall notamment. Il faudrait qu'on sente plus la noirceur de ce lieu, dans tout ce qu'il a de cauchemardesques. Idem pour les visions, en insistant davantage sur le mélange rêve/réalité.
Bon premier jet, assez prometteur car intrigant, avec un univers s'éloignant de ce qui se fait sur les chroniques.

dude

Ah, eh bien voilà quelque chose d'encourageant : un nouveau texte d'un nouvel auteur sur les Chroniques ! Tout d'abord, félicitations pour la démarche qui donne un peu de vie au site.
En ce qui concerne ma critique, la voici :
D'un point de vue général, je dois dire que c'est pas trop mal ! Le style est fluide et facile à suivre, même si quelques maladresses auraient pu être évitées. Dude en a relevé pas mal, mais il en reste quelques-unes (on ne dit pas la barre d'un drapeau mais la hampe ; un "bâton en bois" est à la limite du pléonasme... etc.) Mis à part ces quelques erreurs le texte se lit facilement et l'orthographe est honnête. Je pense qu'il y a beaucoup à mettre sur le compte de la fatigue car une relecture attentive aurait éliminé beaucoup de petites erreurs de ce genre. Rien de bien grave, en somme.
En ce qui concerne l'histoire, je pense que le texte aurait été plus accrocheur avec une fin plus claire. Une suite est apparemment envisagée mais le lecteur est un peu largué en plein milieu de l'intrigue, c'est assez dommage (sauf si tu veux réellement ménager le suspense). J'ai ressenti tout comme Dude l'influence sous-jacente de Trolls de Troy, qui m'a laissé assez perplexe car même si je trouve que c'est une bonne série, je pense que Lanfeust & Cie sont beaucoup trop récurrents en JDR (et en HF) : autour des tables de jeu, passé un temps, on entendait beaucoup trop souvent les blagues estampillées Troy et ça m'a lassé un peu. Troy est un univers tout à fait passionnant et original à la base mais il y a eu un effet de mode qui l'a rendu omniprésent, et revoir encore l'influence de Troy en HF me lasse un peu. Et en plus je trouve que la série s'essouffle et devient franchement de la m... Mais c'est personnel, exploiter un univers à sa façon n'est pas du tout répréhensible en soi ! Reste que tu aurais pu faire preuve de plus d'imagination pour le nom du troll effectivement.
Voilà pour mes premières impressions ; je crois que ce texte mériterait effectivement une relecture et peut-être une suite. Mes encouragements en tout cas à poursuivre dans l'écriture nocturne, il n'y a rien de tel pour trouver l'inspiration !

Travail nocturne (ou matinal). Je vais aller relire ca tout de suite.
Merci pour vos critiques, et même si j'ai honte pour les fautes d'orthographe, de grammaire, et de style, je suis bien content de m'être lancé dans le bain une fois pour toute.
Juste le temps pour moi de préciser mon idée de départ : l'univers choisi est celui du jeu Mountyhall, qui même si il s'inspire (en ce qui concerne les Trolls) de la série de Troy, s'en éloigne largement selon moi. Par contre j'avoue avoir lu les Lanfeust (zété génio!!!) et que le nom du héros est cité une fois dans le bd. Mais dans mon esprit, Teuträm n'est pas un troll de Troy, c'est un troll de Mountyhall (c'est mon pseudo dans le jeu). En même temps, ce n'est que ce que je voulais retranscrire, mais vu que je n'ai pas trop décrit mon héros (d'après mes souvenirs), ni approfondit l'univers du Hall, il est normal qu'il y ait confusion.
Mais peut être me suis je réellement planté : vous avez l'impression que seul le Troll vient de l'univers de Lanfeust? ou alors que tout le texte en fait partie aussi?...si c le cas, je me suis planté car dans ma tête, il s'agissait d'un endroit plus sombre et effrayant que celui cartoonesque de Troy.
Dernière précision : effectivement ce n'est que le début de l'histoire (du moins de celle que j'avais à l'origine), et j'espère trouver le temps de la poursuivre, voir même de la finir.


Gilfuin, écuyer chroniqueur.


PS: Je relis et j'édite au cas où.

Pour ma part, je ne savais pas trop si l'histoire se passait dans le monde de Troy car, même si le personnage du troll est assez "troyesque", le reste du récit ne fait pas d'autres allusions à cet univers (pas d'humour décalé -qui a dit lourd? - ni de références explicites). Et comme tout se déroule pour l'instant dans un seul décor et qu'on a pas eu l'occasion de vor l'extérieur, ça pouvait très bien être l'univers de Troy comme ça pouvait être un autre univers inédit.
Donc pour résumer, seul le troll m'a fait penser à Trolls de Troy, à cause de son nom, des mouches, et de sa tribu et ses tendances "à tout casser ses ennemis" C'était juste une remarque quant à tes inspirations, et ce point ne nuit pas du tout au récit.

dude

Voilou, j'ai édité le texte, et corrigé les 2 passages qui me semblaient les moins interessant (la fin ne compte pas, puisque ce n'est pas une fin). J'ai fait un copier coller de la correction de Dude, et j'ai corrigé les dernières fautes (peut-être qu'il y en a encore), ainsi que les maladresses dont Kundin parlait.
J'ai plus qu'à attendre que la nuit tombe, pour pouvoir continuer le récit.


Gilfuin, écuyer nocturne.


PS: un Hall plus noir, voilà ce que je veux faire...je vais accentuer ce trait.

Waow, c'est vachement bien, c'est la première fois que je lis un texte du genre sur Mountyhall, même si j'ai vu beaucoup de RP!


Bon, faut éclairé les lanternes de nos amis chevaliers chroniqueurs.

Mounthyhall est une sorte de MMORPG en PHP, gratuit et "asynchrone" (par oposition à temps réel)

Dans ce jeu, on incarne un troll (y a 4 races differentes). Il n'y a pas d'interface graphique, tout est géré par des coordonnés.
Les "Hall" est un monde souterain, les coordonnées sont de types X Y N (avec N pour le niveau, inférieur ou égal à 0, 0 = la surface, zone où les combats sont impossibles).
Vous me suivez tous encore?
Bien, on a des caractéristiques (dégats, attaque, esquive, PV, régénération...), des compétences et des sortilèges.
A chaque fois qu'on gagne un niveau, on gagne une mouche (généralement, on a une mouche de moins que son niveau). Les mouches donnent un bonus.

J'ai 21 mouches

Dans le hall, plus on descend dans les profondeurs, plus c'est dangereux et les monstres gros! (et donc les trolls aussi...).

Le jeu est avant tout un jeu de rôle, même si le leveling a une très grosse importance.
Teuträm, euh, Gilfuin () parle de tribut, il parle des Trollonisateurs, guilde dont on fait tout 2 parti.
D'ailleurs Teuträm, c'est pas le "souffle sacré" mais le "feu sacré".


J'espère vous avoir éclairé .

Elfi

P.S. pour Gilfuin: il faut que tu m'envois un "petit résumés" de Le courage a des vertu dont le Chaos n'a nul besoin" une petite intro, pour mettre dans la page des nouveautés. Fait ça apr mail si possible

Hehe, Elfi a parlé!!! et je suis bien content (encore une fois).

Pour "le feu sacré", j'ai en fait changer le truc. Les trollonisateurs ne s'appelleront pas comme ca, et ce sera plutot une tribu de Kastars que j'aurais envie de décrire (ce sera plus fluide et réaliste), et comme le Dieu des Kastar, est celui du Hum...tu vois bien le problème, non? Je me voyais mal l'appeler le Gardien du Hum sacré, alors j'ai décidé que ce serait le "souffle". D'ailleurs avant que j'édite, j'avais écrit "Feu sacré".
Ben oui, une tribu de Kastar, je ne mentionnerai pas les Trollo tel quel, mais plutot en présentant leur particularité : majorité de Kastar, organisation autour d'un chef et d'une "hierarchie", les sanguinaires, et aussi, si possible, l'histoire de la guilde (un peu remaniée à ma sauce).

Gottferdom!!!(c'est mon cri de guerre...dsl Kundin...)

PS: Dernier point : je suis d'accord avec Kundin et Dude...le nom de mon héros (en l'occurence mon perso dans mh) fait trop référence à la série de Troy, et je pense même qu'il nuit à la description de l'univers, et du troll. Qu'est ce que t'en penses? je change le nom? (j'en ai un tout prêt).

Tout s'éclaire ! Bon j'attends la suite pour voir comment ça tourne. Vivement la nuit !
Et en effet je pense que pour le récit tu devrais choisir des noms (ou des jurons) plus éloignés de ceux des héros de la série.
Le monde que tu décrivais ne m'avait pas fait penser à Troy, c'était en effet uniquement le troll, l'histoire des mouches, le nom... etc. qui reliaient le tout à cet univers.

J'oubliais de dire que j'étais du même avis que Kun au sujet de troll est Lanfeust de Troy!

Elfi

Voilà, le héros s'appelle maintenant Goräm.
Aussitot dit, aussitot fait...